CONGE PATERNITE / PARENTAL

 

 

 

 

 

 

 

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Depuis sa création en 2002, les deux tiers des pères ont utilisé le nouveau congé paternité, qui leur donne la possibilité de rester près de leur enfant jusqu’à quinze jours tout en étant rémunéré professionnellement , quoique non-intégralement.

Ce phénomène est un démenti cinglant à la thèse misandre selon laquelles les pères ne s’intéresseraient pas à leurs enfants, et se déchargeraient volontiers des tâches éducatives sur leurs conjointes.

La présence du père auprès de l’enfant dès ses premiers jours est fondamentale : elle équilibre le lien charnel installé depuis longtemps avec la mère, elle met en place le pôle masculin dans l’univers de l’enfant, quel que soit son sexe.

Mais les quinze jours sont vite passés. Il convient maintenant d’aller plus loin :

- en augmentant la durée maximale du congé actuel (c’est fait depuis le 1er juillet 2021 : passage de 14 à 28 jours ; mais on peut encore faire mieux).

- en proposant une formule de congé parental à partager entre les conjoints, dont la durée maximale augmente en fonction de l’équilibre de ce partage (c’est le cas du nouveau congé voté en juillet 2014 : une avancée à confirmer).

Dans ce domaine, c’est l’exemple des pays nordiques qui doit nous inspirer.Voir le modèle norvégien.

 



Le congé parental pour les pères a été voté : tout ce qui va changer. Metronews, 24 juillet 14


Norvège, la père patrie. Le Monde, 28 juin 2011


Claes, un mec plus ultra. Libération, 7 février 2009


Pères au foyer. Le Temps, 8 septembre 2008


Une idée qui progresse chez les pères. Denise Bauer. Etudes et résultats, mai 2008


Les pères réclament du temps pour s’occuper de leurs enfants. Libération, 18 mars 2008


Ces pères qui sont aux anges. Libération, 30 novembre 2005


Les nouveaux pères britanniques pourront pouponner aux frais de l’état. Le Monde, 23 octobre 2005


Plus de la moitié des pères profitent du congé de paternité. Le Monde, 25 octobre 2003




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