Actualités juillet-décembre 2007


 

1er JUILLET : UNE PLAGE INTERDITE AUX HOMMES !
 
La station italienne de Riccione, sur la côte adriatique, vient d’ouvrir la première plage exclusivement réservée aux femmes, sous la pression de délicates baigneuses se plaignant de la perturbation causée par des mâles trop entreprenants. L’accès en est marqué par un panneau d’interdiction de forme ronde, sur lequel figure la silhouette d’un baigneur très amène, malheureusement barrée d’un trait tranversal (voir la photo dans Marianne du 30-6, avec un articulet justement titré Après les chiens, les hommes !)
 
Les mauvais esprits diront que cela dégage un petit relent d’apartheid sud-africain. Quant à nous, nous n’avons rien contre cette initiative, qui nous fait plutôt rire. Il s’agit de la création d’un "espace féminin", ce à quoi nous sommes tout aussi favorable qu’à celle d’"espaces masculins". Et puis il reste bien assez de plages pour tout le monde. Ceci dit il s’agit d’un clair symptôme de l’imprégnation idéologique misandre de notre société : cela même qui, organisé au profit des hommes, serait considéré comme une discrimination et provoquerait tollé et plaintes, est mis en place sans difficulté au bénéfice des femmes.
 
3 JUILLET : DES NOUVELLES DE GUY CORNEAU
 
Guy Corneau, malade depuis quelque temps, a interrompu ses tournées de conférences. Voici un extrait du message qu’il a envoyé à François Camus, président du RHQ :
 
J’en suis à intégrer en toute humilité les leçons de mon dernier livre. Je souffre d’un cancer de type lymphome qui s’exprime par des inflammations graves de l’estomac et des métastases aux poumons et à la rate. Le pronostic est bon et j’ai commencé une chimio qui va durer six mois. C’est difficile mais je suis bien entouré et tout se passe pour le mieux. J’ai mis en place une série de pratiques qui m’aident énormément : méditation, visualisation, balancement énergétique, psychothérapie sous la forme de la biologie totale, homéopathie, suppléments alimentaires, jus verts et beaucoup d’eau pour faire passer la chimio. Je me sens dans un passage, un grand nettoyage, plutôt que dans une impasse et mon moral est resté fort jusqu’à maintenant.
 
Je ne tiens pas à cacher la situation mais effectivement je suis déjà submergé de courriels et de téléphones auxquels je ne peux pas toujours donner suite. Je pense que le message doit être : "Guy souffre d’un cancer, il est en chimiothérapie, le pronostic est bon,il est bien entouré et son moral est excellent. Merci de l’accompagner à distance car il craint d’être débordé par les messages de sympathie."
 
4 JUILLET : GENITEUR MALGRE LUI, IL RECLAME JUSTICE
 
Nous mettons en ligne cet excellentarticle de Libération de ce jour. Il narre les quinze années de mésaventures judiciaires de Benoît (prénom d’emprunt) qui s’est vu imposer un enfant par une partenaire ponctuelle qui ne prenait pas la pilule, et par la "Justice" qui a pris le parti de celle-ci - lui imposant la reconnaissance d’une paternité qu’il ne souhaitait pas, et une pension alimentaire. Ce courageux avocat s’est rebiffé et a attaqué la dame pour "faute", a perdu une première fois, s’est pourvu en Cassation : on attend le jugement.
 
Cette femme s’est tout permis, parce que la société misandre lui permet tout : prendre le risque de procréer sans en prévenir son partenaire, procréer contre le souhait de celui-ci, le contraindre à l’officialisation de sa paternité et à son accompagnement financier ! Depuis quarante ans, notre société s’applique, en particulier en matière de naissance, à donner aux femmes le "droit de choisir", d’"avoir un enfant si je veux, quand je veux". Si nous nous réjouissons de la liberté apportée par les moyens contraceptifs et l’IVG (inventions masculines), nous ne pouvons que constater que pour les hommes, à l’inverse, il n’y a aucune possibilité de choix .
 
Soyons attentifs aux développements judiciaires ultérieurs, même s’il y a peu de chances qu’ils changent la donne.
 
A lire aussi sur le site de Libé les réactions à l’article : beaucoup sont sensibles à la problématique masculine.
 
 
5 JUILLET : LES HOMINISTES SONT-ILS DES TROUILLARDS ?
 
Sur Entregars.com, Michel Thibault publie une chronique intitulée Un masculinisme français ?, qui constitue implicitement une réponse à notre article Hoministes, oui -masculinistes, non merci.
 
Curieusement, alors qu’il est bien placé pour savoir que le berceau de l’hominisme est le Québec, il présente celui-ci comme un phénomène français - sans doute pour conforter son affirmation selon laquelle les militants québécois, tous, seraient depuis longtemps convertis au "masculinisme".
 
Car, contrairement à nous, Thibault croit à l’efficacité du néologisme "masculinisme", et appelle à en positiver la connotation : "Je crois qu’il est beaucoup plus constructif de réhabiliter le qualificatif ’’masculiniste’’ que d’en utiliser un autre et diviser le mouvement, diluer les forces." Pour nous, il s’agit d’un voeu pieux : comment réaliser cette réhabilitation avec nos moyens limités, alors que nos adversaires misandres travaillent dans l’autre sens avec une supériorité médiatique écrasante ? Surtout, pourquoi se battre pour le terme qu’ils ont choisi - et de leur point de vue bien choisi car c’est un terme lourd et à la consonance désagréable ? Quant au "mouvement", déjà fragmenté pour bien d’autres raisons, il ne s’est jamais prononcé majoritairement en faveur d’un terme ou d’un autre (ce qu’il faudra pourtant qu’il fasse). Et juqu’ici, loin de diviser, les activités hoministes, les deux colloques en particulier, ont eu incontestablement un effet de rassemblement.
 
Il est dommage qu’après ces légitimes considérations stratégiques, Thibault se laisse aller à caricaturer les personnes : les hoministes seraient des êtres apeurés, se dissimulant derrière un discours modéré par peur d’affronter la vindicte de l’adversaire, et par là-même faisant son jeu : "Ne pas trop déranger, ne pas trop bousculer, demander sans jamais exiger, affirmer en chuchotant, voilà à quoi me font penser les hoministes." Il n’est pas difficile de constater la non-validité de cette critique : livres, sites et activités hoministes sont publiques et facilement accessibles ; les prises de position hoministes ne font pas de concession à l’idéologie dominante, et se recoupent avec celles des "masculinistes", qui sont le plus souvent des hoministes qui s’ignorent.
 
Peu objective, peu constructive, cette chronique soulève cependant un problème de fond : celui des programmes. Masculinisme et hominisme sont longtemps restés au niveau de la protestation ou des bonnes intentions. Les hoministes ont commencé d’en sortir avec la publication de leur Manifeste, qui demeure par vocation au plan général. Il est temps que les uns et les autres élaborent un programme de revendications concrètes, concernant les lois et les pratiques sociales qu’ils souhaitent voir mises en place : c’est alors seulement que l’on pourra déterminer s’il y a deux mouvances, ou une seule coupée en deux par des problèmes de terminologie - qu’il apparaîtra alors comme urgent de régler.
 
 
Son texte ayant suscité une réplique assez vive d’Yvon Dallaire, Michel Thibault précise son point de vue dans une deuxième chronique du 6 juillet :
 
 
...et encore une le 7 ! Mais la compréhension mutuelle ne semble guère progresser :
 
 
6 JUILLET : JE SUIS LA FILLE D’UNE FEMME VIOLENTE
 
A nouveau, un remarquable témoignage publié par Sos Femmes :
 
 
6 JUILLET : HERMIL LEBEL GAGNE EN APPEL
 
Hermil Lebel, militant québécois de Fathers 4 Justice et l’un des premiers signataires du Manifeste hoministe, a gagné en appel le procès qui l’oppose à son ex-épouse qui l’accuse de harcèlement. Le juge Boilard a été très dur avec le premier jugement, stigmatisant sa légèreté, et allant jusqu’à tenir ce discours étonnant : " Les juges jouissent d’un statut social ; même aujourd’hui on les tient en haute estime ; on leur sert même de l’Honorable. Ce sont des serviteurs publics privilégiés. Ils ont une sécurité d’emploi, une sécurité de traitement jusqu’à leur mort qui se transmet à leur conjointe, ils sont très généreusement rétribués. L’obligation qui en découle est de faire leur travail du mieux qu’ils le peuvent (...)Je le dis avec beaucoup de déférence pour le juge de première instance. Il vient un moment dans la carrière où s’installe un certain désabusement à force d’entendre des choses pas toujours stimulantes intellectuellement. »
 
On mesurera l’ampleur de cette victoire au fait que ni Lebel ni son avocat (qui a fait une erreur de date) n’étaient présents à l’audience !
 
La Presse, 6 juillet 2007
 
13 JUILLET : PERE MALGRE LUI... ET MALGRE SA COMPAGNE
 
Même situation que celle évoquée le 4 juillet... en plus absurde encore. Cela se passe au Canada : l’enfant a été conçu par insémination artificielle en août 2005, suite au souhait de la mère. Le couple avait conclu un accord écrit au terme duquel le père renonçait à toute responsabilité parentale, ce que confirme la mère, qui le soutient dans la procédure. Mais la "Justice" (désormais la Cour Suprême) considère l’accord comme nul. C’est clair : quelles que soient les précautions prises, il n’y a aucune possibilité de choix pour les hommes !
 
 
15 JUILLET : LA PLACE DE L’HOMME
 
C’est le thème du numéro 53 (juin 07) d’une revue belge, L’Observatoire. Le dossier semble un peu hétéroclite, mais fait très sérieusement. On y trouve des textes d’amis, comme Une bien-pensance qui, pour protéger les femmes, tend à diaboliser les hommes, de Jean Gabard, et Si on répare l’homme, on répare le monde. Origines et raisons d’être du "Relais-hommes", d’Olivier Nyssens.
 
 
17 JUILLET : MEME PAMPELUNE SERT DE PRETEXTE A SEPARER LES FILS DES PERES !
 
On peut aimer ou non la spectaculaire tradition liée aux fêtes de Pampelune, où des dizaines d’hommes (et quelques femmes) courent devant des taureaux agessifs en route pour l’arène. Certains sont blessés, d’autres tués, mais très rarement. Il n’est pas très prudent d’y faire participer un gamin de dix ans, comme l’a fait ce week-end un père espagnol, divorcé.
 
Ceci dit, la course est manifestement la survivance d’un vieux rite de passage masculin, qui, vu le succès qu’elle rencontre, remplit encore parfaitement sa fonction. Ce n’est en aucun cas un lieu de maltraitance. Il suffit d’avoir vu le gamin hilare à la télévision pour comprendre que cet épisode l’a enchanté, et qu’il restera un des plus beaux souvenirs de sa vie.
 
C’est pourtant ce qui l’a perdu : la mère l’ayant vu a aussitôt saisi un juge et obtenu le retrait de la garde au père ! Décision absurde : une sanction symbolique aurait suffi, d’autant que les fêtes n’ont lieu qu’une fois par an. Au lieu de cela, voilà une situation qui constitue une véritable maltraitance susceptible de laisser des séquelles.
 
Plus largement, ce jugement s’inscrit dans un contexte idéologique. Une fête rituelle masculine, donc suspecte - un père divorcé, qui emmène son fils à l’aventure, mais de manière peu précautionneuse - une mère qui joue l’inquiétude, forcément légitime : c’est obligatoirement cette dernière qui l’emporte, même si elle n’hésite pas pour cela à exacerber le conflit avec son ex-conjoint et à ternir ou du moins brouiller l’image du père dans l’esprit de son enfant.
 
Dépêche AFP
 
18 JUILLET : VIOLENCE CONJUGALE : LA VERITE PROGRESSE
 
...du moins si l’on se fie à la lecture d’une brochure publiée en collaboration par Femmes / Syros / Planning familial : J’appelle pas ça de l’amour : la violence dans les relations amoureuses, qui procède par questions-réponses. Certes, le fond de la réflexion est très politiquement correct, mais à la question 6 du chapitre 1, à savoir Les hommes sont-ils victimes de violence conjugale ?, il est répondu affirmativement, avec les confirmations suivantes : la violence féminine est plus cachée parce qu’elle est en contradiction avec les stéréotypes et parce que les hommes ne portent pas plainte - les femmes agressent aussi physiquement.
 
20 JUILLET : PRENONS LE TEMPS D’ETRE PERE, UNE MAGNIFIQUE CAMPAGNE DU CNIDFF
 
Dans le cadre d’un projet européen où sont impliqués aussi la Lettonie, la Bulgarie et le Danemark, le Centre National d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CNIDFF) lance pour la France une campagne de sensibilisation "sur les stéréotypes qui vont à l’encontre d’une meilleure répartition des tâches et des rôles dans les sphères familiale et professionnelle". Il a créé pour cela plusieurs documents, dont une affiche qui est une grande réussite : un homme en jean est photographié de dos ; dépassant de sa poche, un biberon aux trois quarts plein ; à côté deux formules : La vie de famille, c’est l’affaire de tous ! et Prenons le temps d’être père, qui est le slogan de la campagne.
 
Le CNIDFF disposant de 1169 points d’information en France (voir liste sur son site), il doit être facile de se procurer cette affiche - idéale pour être apposée dans un local professionnel ou militant - mais aussi des exemplaires de la plaquette d’information, qui est très bien faite. On peut aussi féliciter cette association féminine pour son travail.
 
 
26 JUILLET : 3919, L’ESCROQUERIE CONTINUE
 
200 appels par jour, dit Xavier Bertrand, mais 80 seulement sont traités, et donc 8 antennes départementales supplémentaires vont être créées. Il ne prend pas la peine de préciser la proportion d’appels masculins, tant il est évident qu’elle est égale à zéro : il est bien clair dans tous les esprits que ce service en théorie non-sexué est dans les faits réservé aux femmes. De plus, comme nous le confirme Liberation d’aujourd’hui, les personnes qui répondent sont des "assistantes sociales, éducatrices spécialisées, psychologues ou conseillères conjugales" : autrement dit, il n’y a personne pour répondre aux hommes victimes !
 
Nous avons dûment informé la Halde de cet état de choses lors de la manifestation de mars dernier : voirAcyualités mars-avril. Qu’a-t-elle fait depuis ?
 
 
On peut intervenir sur le forum qui suit l’article.
 
28 JUILLET : LIBE NOUS CENSURE
 
Suite de la chronique précédente : nous avons envoyé notre réaction sur le forum, mais deux jours plus tard, elle n’est toujours pas apparue... et n’apparaîtra donc jamais. Par contre, une dizaine de réactions anti-hommes ont été publiées sans problème. Comme d’habitude, le débat est à sens unique. Merci Libé, grand journal démocratique !
 
30 JUILLET : SOUTENONS ERIC B. !
 
Encore une monstruosité de notre "Justice" sexiste !
Eric B., père divorcé de trois enfants et militant paternel, reçoit son fils de 14 ans le week-end des 30 juin/1 juillet derniers, comme le prévoit son droit de visite. Le lundi 2, il l’emmène comme prévu au Tribunal des enfants de Nanterre, puis, comme le jeune garçon n’a aucune envie de retourner chez sa mère (d’où il a l’habitude de fuguer) il le dépose ches sa belle-soeur où il retrouve ses cousins.
 
Trop contente, son ex-épouse dépose plainte pour non-représentation d’enfant, d’où, le mardi 3, les conséquences suivantes, absolument stupéfiantes :
> la police vient l’interpeller sur son lieu de travail, au risque de le discréditer professionnellement
> ayant obtenu de se rendre au commissariat en fin de journée, il est aussitôt placé en garde à vue
> au bout de vingt-quatre heures, le procureur le place sous contrôle judiciaire.
Il sera jugé par la 13ième chambre correctionnelle du TGI de Nanterre le 3 septembre à 9h30.
 
Rappelons
> qu’il est quasiment impossible à un père de porter plainte pour ce même motif sans déployer un entêtement extrême
> les plaintes de pères (des milliers chaque année) ne sont jamais suivies d’interventions policières, et sont généralement classées sans suite
> ou bien, si elles sont réitérées une dizaine de fois, aboutissent dans un délai de 6 mois moi à un an à une proposition par le Parquet d’une médiation pénale.
 
Comment une mère a-t-elle pu obtenir, en une journée, l’inculpation de son ex-époux alors que la non-représentation n’est même pas avérée ? Qui sait répondre à cette question a compris l’essentiel du fonctionnement de notre société en matière de rapports hommes-femmes.
 
Nous apportons notre soutien total à Eric et appelons nos amis à assister à l’audience du 3 septembre.
 
Le témoignage de l’intéressé :
 
4 AOUT : LE RAPPORT 2006 DE LA HALDE
 
édité sur papier par la Documentation française
 
Un gros pavé (235 pages) très intéressant, entre autres parce que l’instance présente plusieurs exemples de discriminations contre les hommes dont elle a été saisie, et décrit comment elle les a traitées. Ainsi :
 
> p.19, parmi les "Recommandations" formulées : auprès du ministre de l’Industrie, des PDG d’EDF et GDF, celle de modifier les textes excluant les agents hommes du bénéfice de la bonification d’un an par enfant pour la retraite par anticipation
 
> p.98-101, dans "Les discriminations en matière de retraite", étude juridique de celles fondées sur le sexe, concernant les fonctionnaires, les agents d’EDF-GDF, les salariés du privé - masculins et ayant trois enfants - qui se sont vus refuser au moment de leur départ à la retraite les bénéfices qui sont accordés aux mères de trois enfants dans la même situation. L’étude conclut à une discrimination par le sexe, y compris, de manière déguisée, dans la nouvelle législation des fonctionnaires de 2003.
 
> dans les "Délibérations" :
*p.105, soutien juridique à un homme dont la candidature à un poste hospitalier n’a pas été examinée en raison de son sexe
*p.115, suite au refus par la SNCF d’accorder le bénéfice de la carte "famille nombreuse" à un père divorcé en résidence alternée, au titre que son épouse seule était allocataire familiale, demande au ministre des Transports d’un texte de loi pour faire cesser cette pratique (depuis mai 07, le texte instaurant le partage des allocations devrait résoudre une partie du problème)
*p.124, suite au refus de la candidature d’un assistant sanitaire à un poste en centre aéré du fait de son sexe, et à la pratique d’un site internet offrant quinze de ces postes exclusivement à des femmes, demande au ministre de la Jeunesse et des Sports de mesures pour faire cesser cette pratique.
 
Conclusion :
> contrairement à ce que l’on pouvait craindre, la Halde n’est pas complètement inféodée à l’idéologie dominante. Mieux : elle fait la démonstration que les discriminations contre les hommes existent bel et bien.
> même si ses moyens de pression sont limités, elle offre aux hommes discriminés un possibilté intéressante de se faire entendre, individuellement ou par le biais d’associations.
 
8 AOUT : POUR LA HALDE, LA PRESENTATION DU 3919 N’EST PAS DISCRIMINATOIRE !
 
Apparemment, nous nous sommes réjouis trop vite dans notre précédente chronique. Ce jour nous recevons une réponse de la Halde au courrier individuel que nous lui avions envoyé en mars pour signaler la présentation sexiste du 3919, au moment de la manifestation du Collectif Coparentalité. L’essentiel tient dans la phrase suivante :
 
L’examen attentif de votre demande n’a pas permis de mettre en évidence la discrimination que vous indiquez et je me dois donc de procéder à la clôture de votre dossier.
Outre cela, il n’y a aucune réfutation de nos arguments - et pour cause, puisque ceux-ci reposent sur la consultation de documents vérifiables et indiscutables, ceux publiés par le ministère de la Parité ! Bref, concernant le 3919, le combat continue.
 
Voir le texte complet dans notre Dossier 3919
 
17 AOUT : "WOMEN ONLY"
 
Dans Marie-France de septembre 07, p.52, une étude très intéressante sur le phénomène à mode des espaces "interdits aux hommes" qui semble faire tâche d’huile dans tout le monde occidental : plage (voir notre chronique du 1er juillet), taxis, hôtels, clubs de gym, etc. Il paraît qu’outre-Atlantique, on appelle ça le "women only". En France, un site http://www.interdit-aux-hommes.net/ et un blog http://www.interdit-aux-hommes.com/ très branchés répertorient ce genre d’initiative. Leur sous-titre est Le cercle des femmes qui en ont (sic).
 
Sur ce sujet, notre position ne change pas : d’accord pour les espaces féminins, à condition qu’on laisse les hommes tranquilles lorsqu’ils pratiquent des espaces masculins. Et à condition que ce ne soit pas l’occasion d’un renforcement du discours misandre. Or la seule expression "Interdit aux hommes" est déjà désagréablement agressive et connote une image négative des hommes. Est-il si difficile de dire tout simplement "Réservé aux femmes" ? Que se passerait-il si les groupes de paroles d’hommes s’intitulaient "Interdit aux femmes" ?
Dans le même numéro, p.56, un article qui fera de la peine aux misandres : Ces femmes qui restent pour de l’argent.
 
Dans Esprit Femme de septembre également, un dossier conformiste sur Nos hommes mis à nu, avec Pasini dans le rôle du gentil et Zemmour dans le rôle du méchant.
 
20 AOUT : FADELA AMARA ANTIMISANDRE ?
 
Dans Match du 12-7 (p.47), que nous découvrons avec retard, la secrétaire d’état à la politique de la ville répondant à une question de Flore Olive, déclare :
 
Je vais être franche : je ne crois pas du tout aux valeurs féminines. Je ne crois pas qu’une femme qui fait de la politique soit différente d’un homme. Y compris dans la relation qu’elle peut avoir avec le pouvoir. La soldate américaine qui a été complice des tortures sur les prisonniers irakiens dans les prisons d’Abou Ghraib, ça nous a vraiment pété à la figure. Elle nous a prouvé que l’abus de pouvoir n’est pas l’apanage des hommes.
 
25 AOUT : ET LE PLAISIR MASCULIN ?
 
Dans Psychologies de septembre, p.113, excellent témoignage de Cyril, 36 ans, intitulé L’homme d’aujourd’hui paie pour les générations passées. Il dénonce l’obsession contemporaine du plaisir féminin, au service duquel toute la société est appelée à se mettre, alors que le droit au plaisir est dénié aux hommes, qui doivent expier de présumées fautes commises dans le passé. C’est très exactement ce que nous appelons le féminocentrisme.
 
 
5 SEPTEMBRE : BRAVO A JACQUES ET FABRICE !
 
Sur France 2, dans la nouvelle émission Ca se discute en direct consacrée aux familles déchirées, puissants témoignages de Jacques et Fabrice (tous deux membres de Sos Papa). Le premier, auquel était consacré un reportage, fait tous les mois le voyage pour le Japon où sa petite fille est depuis quatre ans empêchée de le voir par sa mère, alors que la justice japonaise lui a reconnu un minimum de temps de garde : il espère toujours établir un contact fugace, afin d’empêcher l’oubli. Le second subit la même situation, mais en France : désespérant d’être un jour en situation de voir grandir ses deux enfants, il a donc tenté de les emmener à l’étranger, en vain. Même s’ils ne sont pas favorables à l’enlèvement (qui n’est en fait qu’une réaction à un enlèvement légal…), de nombreux téléspectateurs (trices) auront été sensibles aux accents d’authenticité et à la farouche volonté de ce père d’assumer sa paternité. Cette émission aura constitué en tous cas un grand moment pour la cause des hommes.
 
Les extraits sont en ligne à
 
 
7 SEPTEMBRE : LES FEMMES AIMENT LE RUGBY
 
La Coupe du monde suscite de nombreuses analyses de ce sport, qui font ressortir sa forte popularité auprès d’un nombre important de femmes. C’est ainsi que l’article de Pascale Kremer du Monde de ce jour s’intitule Mais qu’est-ce qui fait courir les femmes après le ballon ovale ? Il en ressort que ce sont les valeurs propres à ce sport, telles que « courage, combativité, engagement, générosité, honnêteté, humilité, abnégation, esprit d’équipe, convivialité  ». Une supportrice déclare :« Au rugby, ils pissent le sang, ils retournent quand même se battre pour leurs copains ».
 
C’est aussi le spectacle de beaux corps masculins, popularisés par les fameux calendriers. Autres citations : les joueurs sont « musclés de partout, des bras aux pieds », ils suscitent une « nouvelle vision des corps », un nouvel « érotisme », bien présent dans "ces mêlées, où vous sentez que les joueurs ont mal et où en même temps vous percevez une dramaturgie, les corps entremêlés de quinze types magnifiques  ».
 
Bref, ces femmes honorent la force musculaire, le courage physique et moral, l’esprit de groupe, toutes ces valeurs dénigrées par les misandres, partisans de l’ « homme mou » individualiste décidé à se nier au profit des « valeurs féminines ». C’est rassérénant.
 
 
Notons en outre dans Paris-Match du 6 septembre (p.4) cette belle déclaration de Daniel Herrero : « En rugby, on dit qu’aucune équipe n’est grande si elle ne respecte pas les anciens ; aucune équipe n’est grande si elle ne conçoit pas qu’un jour le fils peut dépasser le père ».
 
8 SEPTEMBRE : LES CONFLITS ENTRE FEMMES AU BUREAU
 
…un livre de Pat Heim et Susan Murphy, deux auteurs américains (Biblio Payot) qui devraient se faire quelques ennemis chez les misandres. Ils démontrent en effet, contrairement à ce que nous rabâchent ces derniers, que les conflits dans l’entreprise éclatent surtout entre femmes, bien plus qu’entre hommes ou entre hommes et femmes. Citation : «  La femme est un loup pour la femme ». Que va devenir l’image d’Epinal des pauvres femmes provoquées, harcelées, persécutées par un personnel masculin arrogant et se croyant tout permis ? 
 
10 SEPTEMBRE : FRANCOSCOPIE 2007
 
Quelques bonnes surprises à la lecture de cet ouvrage-bilan publié chaque année par Gérard Mermet chez Larousse, en particulier au chapitre Famille, le couple, p.122 :
 
- dans un encadré intitulé Sos maris battus : « Le nombre d’hommes battus, bien que très minoritaire, semble s’accroître si l’on en croit les déclarations des psychothérapeutes qui les reçoivent de plus en plus souvent en consultation. Ce phénomène est corroboré par la montée de la violence et de la délinquance chez les jeunes femmes. »
 
- « Dans plus de huit cas sur dix, la garde des enfants est attribuée à la mère. (…) Mais elle n’est sans doute pas étrangère au fait que neuf juges aux affaires familiales sur dix sont des femmes. »
 
20 SEPTEMBRE : PEDOPHILIE AU FEMININ, LE TABOU
 
Documentaire de Jean-Pierre Igoux, écrit par lui et Anne Poiret, l’auteur de "L’ultime tabou", diffusé sur France 2. 
 
22 SEPTEMBRE : NIKE AU FEMININ
 
Un « nikewomenstore » a ouvert au 36 rue de Passy à Paris 16e : tous les produites de la marque à acheter… entre femmes, et seulement entre femmes.
 
25 SEPTEMBRE : « JE NE PEUX PAS ACCEPTER DE ME LAISSER INSULTER »
 
Nouveau témoignage d’un homme victime de violences conjugales (psychiques) sur le site Sos Femmes :
 
Voir les références des précédents témoignages à la sous-rubrique Violences conjugales. :
 
28 SEPTEMBRE : DORIS LESSING TIENT BON
 
Une fois de plus et malgré les attaques dont elle fait l’objet, cette féministe historique se comporte en antisexiste conséquente, dénonçant les tares de la misandrie avec autant de vigueur que celles de la misogynie. Dans une interview au Monde des livres (supplément au Monde de ce jour, p. 12), elle déclare : « Je maintiens ma position. Après avoir fait une révolution, beaucoup de femmes se sont fourvoyées, n’ont en fait rien compris. Par dogmatisme. Par absence d’analyse historique. Par renoncement à la pensée. Par manque dramatique d’humour. »
 
29 SEPTEMBRE : « TANIA HEAD, LA TROP PARFAITE SURVIVANTE DU 11 SEPTEMBRE »
 
Le cas Tania Head est exemplaire : il montre avec quelle facilité on peut se draper dans le costume d’une victime, et avec quelle facilité l’on est cru, voire adulé. Cette jeune femme a réussi à faire croire à l’Amérique entière qu’elle était l’une des rescapées de la première tour du 11 septembre, qu’elle avait été sauvée par un inconnu qui avait ensuite péri, qu’un autre inconnu sur le point de mourir lui avait donné sa bague, qu’elle avait perdu son fiancé, etc. Elle est devenue la présidente de l’association des Survivants. Tout était faux, et surtout personne n’a vérifié. Elle a été confondue par d’autres membres de l’association, mais il a fallu quelques années pendant lesquelles elle a profité à plein de sa notoriété. Sans risque aucun : la preuve, aucune poursuite n’est engagée contre elle.
 
Cela éclaire parfaitement le mécanisme à succès des fausses accusations, des fausses statistiques de violence conjugale : alors même qu’ils ignorent les vraies victimes, les médias sont séduits par de fausses victimes autoproclamées qui savent faire parler d’elles ; ils ne vérifient rien et quoi qu’il arrive, au bout du compte, celles-ci finissent toujours par s’en sortir. Pourquoi se gêner ?
Il y a autant d’affabulateurs chez les deux sexes, mais à notre époque l’affabulation marche bien mieux quand on est une femme…
 
Voir l’article du Monde :
 
 
29 SEPTEMBRE : LA FIN DE L’INCERTITUDE PATERNELLE
 
Enquête du Monde sur le marché des tests ADN. 
 
 
4 OCTOBRE : DATI VEUT IMPOSER LA PARITE
 
La garde des Sceaux, Rachida Dati, menace d’une mutation d’office le procureur général de la cour d’appel d’Agen, Bernard Blais, qui refuse de quitter son poste. Le but inavoué de cette opération, comme de plusieurs autres du même genre, est d’attribuer le poste à une femme, afin de favoriser la parité chez les procureurs généraux ! Déclaration de René Salomon, premier président de la Cour d’appel d’Agen, qui saisit le Conseil supérieur de la magistrature : "Exposer un magistrat du parquet à une mutation d’office pour un prétexte comme celui d’une longévité anormale dans le poste et la volonté d’assurer la parité hommes-femmes à des postes à responsabilité ne me paraît pas acceptable dans les conditions où cela s’est produit". Nous sommes d’accord avec lui :
 
Le Monde de ce jour :
 
 
6 OCTOBRE : LES FEMMES MIEUX PAYEES
 
C’est ce qu’annonce pour bientôt un article du Monde de ce jour, s’appuyant sur l’enquête d’un sociologue américain, Andrew Beveridge, qui a étudié les chiffres du recensement 2005 aux Etats-Unis. Ses observations : 53 % des femmes titulaires d’un emploi à plein temps sont diplômées de l’université contre 38 % pour les hommes. Dans la catégorie des personnes surdiplômées, les femmes sont majoritaires. Et les salaires des femmes de 20 à 30 ans travaillant dans les grandes métropoles américaines sont plus élevés.
 
En Europe, la tendance est la même, irrésistiblement emmenée par les jeunes diplômées, même si l’INSEE, organisme « politiquement correct », s’entête à la dissimuler.
 
Ces constats sont très importants : ils ruinent les derniers arguments misandres, celui des méchants enseignants et orientateurs qui poussent les jeunes filles vers des voies de garage, celui du « plafond de verre » maintenu artificiellement par les méchants patrons hommes pour empêcher la réussite professionnelle et la progression salariale féminines. Bientôt la réalité apparaîtra, incontestable : les véritables discriminés des sociétés industrielles, ce sont les hommes. 
 
 
8 OCTOBRE : « J’AI MENTI » EN POCHE
 
Le livre de Virginie Madeira est désormais disponible en édition de poche (J’ai lu). C’est manifestement le livre sur les fausses accusations qui remporte le plus de succès, sans doute parce qu’il est écrit du point de vue d’une fausse accusatrice repentie (cas rarissime). Nous nous en réjouissons en tous cas car il ne peut qu’aider à éclairer l’opinion publique. Voir notre dossier sur Virginie Madeira dans la rubrique Violences-Fausses accusations.
 
11 OCTOBRE : BRAVO DORIS !
 
Doris Lessing a reçu le Prix Nobel de littérature.
 
12 OCTOBRE : LA CORRUPTION, C’EST LES HOMMES !
 
Le Monde de ce jour nous apprend qu’une enquête réalisée pour le compte de la société Ricol, Lasteyrie et Associés donne le résultat suivant : 70 % des Français, 60 % des Italiens et 59 % des Nord-Américains interrogés estiment qu’il y aurait moins de corruption si les femmes avaient davantage accès à des postes à responsabilités. Dans la même optique, entre 47 % (aux Etats-Unis) et 56 % (en Italie et en France) jugent que les femmes sont moins corruptibles que les hommes.
 
C’est le genre d’enquête complètement imbécile auquel nous sommes habitués : questions biaisées, réponses totalement subjectives, et inutilité absolue quant à la résolution des problèmes. Les corrompus ne sont de toute façon qu’une minorité d’hommes et de femmes : à quoi sert-il de comparer globalement les deux sexes ? A quoi sert-il de collationner, non des faits, mais des opinions qui sont déjà conditionnées par la misandrie ambiante ?
 
Plus grave : Christine Lagarde, ministre des finances française, déclare dans un commentaire joint à l’étude, que "si l’on trouvait davantage de femmes à des postes à responsabilités, il y aurait peut-être un peu plus de femmes corrompues, mais sans doute beaucoup moins de corruption globalement". Que vient-elle faire dans ce douteux débat ? Insulter la moitié de la population est-il vraiment compatible avec sa haute fonction ?
 
Cela n’est pas publié aujourd’hui par hasard, bien sûr, mais dans le cadre du Forum des femmes pour l’économie et la société qui se tient à Deauville. Bravo pour la coordination !
 
Le texte de l’enquête :
 
12 OCTOBRE : A DUBAI, LE VICTIMISME NE PAIE PAS
 
Dans Le Figaro, à contre-courant de l’idéologie dominante, un passionnant interview de Sheikha Lubna al-Qasimi, 49 ans, ministre de l’économie des Émirats arabes unis, présidente de l’autorité des marchés financiers d’Abu Dhabi et de Dubaï, qui a antérieurement dirigé la société Tejari. Citations :
 
La plupart des gens pensent qu’au Moyen-Orient, et dans le monde musulman, les femmes sont écartées des métiers intéressants. C’est un stéréotype. L’Islam autorise les femmes à travailler, à hériter, à se marier.
 
Aujourd’hui, 30 % des postes à responsabilité dans l’administration sont occupés par des femmes. Presque 60 % des fonctionnaires sont des femmes. Si on regarde le monde des affaires, 30 % à 40 % des richesses sont entre les mains de femmes. 50 % des PME sont dirigées par des femmes. À l’université, elles représentent 70 % de la population étudiante.
 
C’était un défi pour moi. Mais j’ai constaté que ce qui compte, au final, c’est votre capacité à remplir votre mission ou pas.

Mon objectif a toujours été d’aller plus loin en tant que femme, de casser le plafond de verre, de montrer aux jeunes filles que tout est possible.
 
 
13 OCTOBRE : IACUB APPELLE A LA MOBILISATION
 
Dans Madame Figaro (p.102), intéressant dialogue entre Marcela Iacub et Serge Hefez. Comme on pouvait s’y attendre, la première a beaucoup plus à dire que le second. Par exemple : « la situation des hommes est si terrible aujourd’hui en matière de vie privée » et « il me paraît très important qu’ils se réunissent, comme les femmes l’ont fait jadis, pour revendiquer des droits et penser leur destin en tant que groupe ». Avec ce bémol : « En même temps j’ai l’impression que c’est quelque chose qui est très difficile à imaginer, une association d’hommes, puisqu’ils ont du mal à se présenter comme des victimes  ». Ce qui n’est pas faux, mais nous aurions plutôt tendance à dire qu’actuellement ils ont même du mal à se penser comme des victimes, tant l’idéologie les persuade chaque jour qu’ils sont des bourreaux…
 
17 OCTOBRE : A DEAUVILLE, LE FEMINISME DEVIENT « AFFECTUEUX »

  

Le Forum de Deauville (voir 12 octobre), qui a réuni un millier de « femmes de pouvoir » a dû être l’occasion d’échanges intéressants. La journaliste du Monde qui en rend compte, Annick Cojean, en a surtout retenu des propos d’un messianisme d’une affligeante naïveté, à connotation fortement misandre.
Ainsi, rapporte-t-elle, la vice-présidente d’Afrique du Sud, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a déclaré : "Je crois sincèrement que si les femmes se mêlaient d’économie, le monde serait dans un meilleur état. Nous pouvons changer la politique, le business, les institutions multilatérales ! Tout le monde serait gagnant !" Parlant des femmes en général, Floriane de Saint-Pierre, présidente fondatrice d’un cabinet de recherche de dirigeants dans le secteur du luxe : "Les valeurs qu’elles incarnent, leurs préoccupations naturelles concernant la paix, la santé, l’environnement, la bioéthique, voire la liberté, sont pile dans l’air du temps ! » Et Soukeyna Ba, une Sénégalaise qui a mis au point, en 1987, une structure de microcrédits pour les entrepreneuses : "Quand les hommes ont de l’argent, ils vont faire la cour à gauche et à droite, s’achètent une belle voiture ; l’argent des femmes revient toujours à la maison et sert à financer le plus haut possible l’éducation des enfants."
 
Si l’on en croit cet article (sélectif ?), ces femmes intelligentes et créatives ne trouvent donc rien de mieux que de servir la ritournelle habituelle : avec les hommes, tout allait mal ; avec les femmes, tout ira bien. Selon la chef d’orchestre Laurence Equilbey, tout cela annonce un " un féminisme solidaire et affectueux »  ! Nous nous permettons d’en douter !
 
Dans femmes de pouvoir, il y a femmes. Le Monde, 17-10-2007

 

 

7 novembre : VIVE LA « FONDATION POUR HOMMES » !

 

Informés par ses fondateurs, c’est avec enthousiasme que nous saluons l’action de l’organisme québecois la « Fondation pour hommes », qu’ils définissent ainsi :

 

« La Fondation pour hommes vise à promouvoir l’image des hommes québécois de tout âge en démythifiant les fausses perceptions véhiculées à leur sujet. La Fondation pour hommes s’est également donné pour mission principale d’améliorer la condition masculine en permettant à ces hommes d’avoir accès à un plus grand nombre de ressources leur étant exclusivement destinées. Entre autres mandats, la Fondation pour hommes oeuvre donc à recueillir des fonds – privés ou publics – afin de les redistribuer aux organismes qui développent des projets répondant exclusivement aux besoins des hommes québécois.

 

 

La Fondation pour hommes vient de développer, en collaboration avec l’école secondaire l’Escale de Louiseville, le projet Garçons en action, et est à établir une ligne d’écoute pour hommes en détresse, appliquant ainsi une autre des recommandations du rapport Rondeau. »

 

http://www.fondationpourhommes.com

 

8 novembre : « LES ENFANTS SONT DE PLUS EN PLUS L’ENJEU DU DIVORCE »

 

Article de Laurence de Charrette dans Le Figaro. Un bon exposé du processus de l’aliénation parentale. L’action de l’ACALPA est évoquée.

 

http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/11/08/01001-20071108ARTFIG00023-les-enfants-sont-de-plus-en-plus-lenjeu-du-divorce.php

 

10 novembre : "HOMMES BATTUS, LES OUBLIES DES VIOLENCES CONJUGALES"

 

Excellent dossier dans France-soir (p.2), qui a recueilli les propos d’Yvon Dallaire, de Sophie Torrent et de plusieurs hommes victimes. En face, les réponses du ministère de la solidarité sont d’une hypocrisie sans faille.

 

http://www.francesoir.fr/dossier/2007/11/09/hommes-battus-les-oublies-des-violences-conjugales.html

 

12 novembre : DATI RECULE (UN PEU) FACE A BIAIS 

 

Le procureur général d’Agen, Bernard Biais, qui devait être muté par la ministre de la Justice Rachida Dati pour un motif absurde et arbitraire de parité des sexes n’a pas tout perdu : suite à sa vaillante résistance, il est affecté à une mission dans le Sud-Ouest. Son successeur sera bien sûr une femme…

 

13 novembre : « LA VIOLENCE CONJUGALE FAIT AUSSI DES VICTIMES PARMI LES HOMMES »

 

Excellente émission radio à 22h 15 sur France Culture. Leurs auteurs : Isabelle Rossignol et Anne Franchini, qui ont su trouver un ton adapté au sujet et respectueux des victimes. Intervention également de Claudine Gachet, qui anime l’association suisse Face à face (thérapie pour femmes violentes). Même Le Monde s’est fendu d’un commentaire :

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-977326,0.html

 

16 novembre : BADINTER DEFEND LES HOMMES BATTUS

 

Excellent « chat » organisé par Lemonde.fr avec Elisabeth Badinter, sur le thème « Femmes-hommes : pourquoi ne parle-t-on jamais des hommes battus ?  ». Répondant aux questions des lecteurs, elle s’élève contre l’absence d’études sur le sujet, contre la justification des femmes violentes par la « légitime défense », reconnaît les fausses accusations comme une forme de violence, stigmatise les associations misandres et la publication régulière de statistiques anti-hommes, et affirme que si les hommes portaient plainte, leur nombre serait impressionnant. Cela est déjà beaucoup. Il est dommage que par manque d’information ou par encrassage idéologique elle continue à croire que « ce sont les femmes qui sont majoritairement victimes de la violence des hommes » et qu’elles pratiquent moins la violence physique que la violence physique.

 

http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3328,55-977998,0.html

 

22 novembre : LE 3919 N’ECOUTE PAS LES HOMMES

 

Dans Le Monde (p.11), un article fait le point sur l’impact du 3919, qui confirme ce que nous supputions : sur les 56000 appels enregistrés de mars à octobre, soixante-dix pour cent émanent de victimes de violences conjugales, dont… 97,6 % de femmes, ou encore 2,4 % d’hommes. Et c’est bien logique : les hommes victimes n’appellent pas un service qui est présenté au public comme à vocation spécifiquement féminine… y compris dans l’article que nous évoquons, qui, loin de tenir compte de ces 2,4 % qui malgré tout sont signifiants, continue de parler des « femmes qui appellent ».

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-980823,0.html

 

Et ça continue : la secrétaire d’état à la Solidarité (sic), Valérie Létard, annonce un «  plan triennal de lutte contre les violences » faites… aux femmes exclusivement, bien entendu. Sos Papa annonce son intention de saisir la Halde. Une démarche que nous approuvons entièrement : cette institution soi-disant neutre ne pourra pas éternellement ignorer les discriminations contre les hommes dans le domaine des violences, comme elle l’a lorsqu’elle nous affirmait récemment qu’elle ne considérait pas le 3919 comme discriminatoire… 

 

26 novembre : LE PRIX EFFIE POUR UN MINISTERE SEXISTE !

 

De pire en pire. Pour la quatorzième édition du Prix EFFIE France organisé par l’AACC, CB News et l’Union des annonceurs, présidée par Didier Truchot (Ipsos), 13 campagnes de communication ont été distinguées pour leur « efficacité mesurée et prouvée », par un jury de professionnels. Et qui remporte le Grand Prix 2007 ? Le ministère du Travail, bien sûr pour sa campagne de promotion du 3919 ! C’est-à-dire une institution sexiste, qui a organisé une campagne sexiste et qui détourne l’argent des contribuables en excluant d’un service public la moitié de la population ! On est en plein Orwell !

 

http://www.effie.fr/

 

28 novembre : UNE BELLE DECLARATION DE VIRGINIE LEDOYEN

 

…dans un entretien donné à Psychologies de décembre 07, p.26, à propos de son divorce : « La mort d’un amour, c’est terrible, et quel que soit celui qui part, on se sent toujours coupable. Heureusement, j’ai vécu une belle histoire avec le père de Lila et je suis très heureuse que cet homme soit le père de mon enfant. L’essentiel a été de préserver notre fille »

 

29 novembre : LPLM JOUE AU « POLITIQUEMENT CORRECT »

 

Le site LPLM (Les Papas Les Mamans) prend position officiellement contre l’initiative de Sos Papa de saisir la Halde à propos de l’évidente discrimination sexiste représentée par le nouveau plan du Ministère de la solidarité, qui réserve son action contre les violences aux seules femmes. Et utilise pour cela la même argumentation que les idéologues misandres, à savoir que cela reviendrait à nier la réalité des violences en question !

 

En matière de cohérence théorique, il y a du boulot pour les animateurs de ce site qui indique parmi ses objectifs : « Promotion de l’implication paternelle et de la sensibilité masculine  » !

 

http://www.lplm.info/spip/spip.php?article750

 

Il est bien évident qu’il faut saisir la Halde chaque fois que les événements le justifient, et même si cela n’aboutit pas à la satisfaction de nos exigences. Tout d’abord pour court-circuiter l’argument : « Nous ne recevons pas de plaintes de la part des hommes ». Ensuite parce que ces saisines sont chaque fois des occasions d’enfoncer le clou des discriminations anti-hommes du côté de cette institution, mais aussi, quel que soit le résultat des démarches, auprès du grand public auquel nous en parlons.

 

3 décembre : …ET JPPN S’EMBROUILLE

 

Dans sa chronique de ce jour, Justice Papa Normandie approuve la prise de position de LPLM, tout en reconnaissant que le plan ministériel est discriminatoire et en « regrettant  » sa non-extension aux hommes. Allez comprendre : c’est justement parce qu’il est discriminatoire que la saisine faite par Sos Papa est légitime et que la Halde est qualifiée pour l’examiner !

 

D’autre part si JPPN réaffirme la réalité des violences faite aux hommes, il chiffre à… 25% du total la proportion des violences physique que ceux-ci subissent : un chiffre que nous n’avons encore trouvé nulle part, et qui représente très exactement la moitié de ce que mesurent toutes les enquêtes francophones ayant interrogé les deux sexes. Pourquoi minorer les chiffres des violences anti-hommes, alors qu’ils sont incontestables ?

 

http://justice.pa-pa.normandie.over-blog.com/article-14318314.html

 

3 décembre : …LPLM PERSISTE

 

Nouvelle chronique de LPLM qui se félicite de n’avoir « fait l’objet d’aucune critique de fond » (ce qui est inexact concernant notre propre réaction) et de l’écho « plutôt positif » rencontré par sa prise de position (tout en ne publiant que la réaction de JPPN).L’objectif de LPLM transparaît naïvement dans la dernière phrase : « Qui pourra dire encore que les tenants de la coparentalité seraient contre les femmes ? ». Eh bien, les sexistes professionnels, tout simplement, comme ils l’ont toujours fait. Pourquoi se gêneraient-ils, alors qu’ils bénéficient d’une supériorité médiatique et idéologique écrasante ? Pourquoi renonceraient-ils à l’argument qui fait leur force, même s’il est mensonger ? Comme nous le pressentions, LPLM cherche à se donner une image « politiquement correcte » : il ne l’obtiendra pas, ni aucune considération d’aucune sorte. Par contre, il aura incontestablement blessé une association et des militants amis.

 

6 DECEMBRE : PAS DE PRIX JOLIOT-CURIE POUR LES HOMMES

 

La remise du Prix Irène Joliot-Curie destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France a eu lieu ce jour au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Une fois de plus, nous déplorons qu’il n’existe aucun équivalent masculin de ce prix pour encourager ceux qui réussissent dans les domaines plutôt désertés par les hommes. 

  

13 DECEMBRE : SILENCE, ON CASTRE LE LION…

 

 

 

Suite à la protestation de soldates féminines qui se sentaient offensées par le pénis du lion héraldique qui figure depuis des siècles sur les tenues de combat du Nordic Battlegroup et avaient déposé une plainte auprès de la Cour européenne de justice, l’armée suédoise a accepté d’effacer cet organe coupable. Autrement dit, le lion est castré. Le Nordic Battlegroup est l’une des principales unités scandinaves. Un fauve castré, pas très motivant pour des militaires ! Le concepteur de l’insigne, Vladimir A Sagerlund, a déclaré : "Un lion héraldique est un puissante figure avec ses organes génitaux intacts et je ne peux pas approuver une image tronquée" et aussi : "L’armée ne connaît rien à l’héraldique. Autrefois c’est à ceux qui avaient trahi la Couronne qu’on donnait des armoiries contenant des lions sans organes génitaux". Une histoire délirante, très symptomatique de notre époque. Et ce n’est pas fini, car certain(e)s voudraient bien castrer au-delà des lions !

 

http://www.thelocal.se/9398

 

18 décembre : CARLA BRUNI NE SE SENT PAS VICTIME

 

Actualité oblige, le Figaro ressort une ancienne interview de Carla Bruni au Figaro Madame, dans laquelle celle-ci exprime de manière rafraîchissante comment elle ne sent pas victime des hommes… mais alors pas du tout. Rien à voir avec la présumée sinistre condition féminine que nous décrivent les misandres  :

 

« MONOGAMIE « Je suis fidele… à moi-même ! (Elle rit.) Je m’ennuie follement dans la monogamie, même si mon désir et mon temps peuvent être reliés à quelqu’un et que je ne nie pas le caractère merveilleux du développement d’une intimité. Je suis monogame de temps en temps mais je préfère la polygamie et la polyandrie. L’amour dure longtemps, mais le désir brûlant, deux à trois semaines. Après ça, il peut toujours renaître de ses cendres mais quand même : une fois que le désir est appliqué, satisfait, comblé, il se transforme. Le pauvre, qu’est-ce que vous voulez qu’il fasse ? Moi, je ne cherche pas particulièrement l’établissement des choses : l’amour et le couple ne me rassurent pas. Je ne me sens jamais en couple, pourtant j’ai un amoureux que j’aime et qui vit avec moi. C’est mon côté garçon. D’ailleurs, comme les hommes, je sais très bien compartimenter. Je sais faire mais avec un avantage sur eux : ma précision féminine (elle rit). Je ne me plante jamais ! »

 

SÉDUCTION « Je préfère qu’on me traite de prédatrice plutôt que de vieux sac à puces ! (Elle rit.) Prédatrice, ce n’est pas si mal pour une fille : ça déplace le jeu ; normalement, une fille est une proie. Je ne suis pas habituée à ce qu’on vienne à moi. Cela a l’air complaisant, mais même dans le travail, c’est toujours moi qui suis allée au-devant des choses : personne ne m’a jamais arrêtée dans la rue pour me demander de faire des photos ou de chanter. Je n’attire pas les pygmalions : je m’auto-pygmalionne. »

 

http://madame.lefigaro.fr/celebrites/en-kiosque/234-carla-bruni-vivre-vivre-vivre/2

  

26 décembre : « EN NORVEGE, LES ENTREPRISES SE FEMINISENT SOUS LA MENACE »

 

C’est le processus que décrit un article du Figaro. Au 1er janvier 2008, les sociétés anonymes norvégiennes doivent compter au moins 40 % de femmes dans leur conseil d’administration, sous peine d’être dissoutes. Telle est l’étrange loi votée par le gouvernement norvégien de centre droit, laquelle fleure bon le totalitarisme. Sous la menace, les entreprises changent de statut ou s’exécutent. Et rares sont ceux qui osent s’opposer, comme l’anthropologue Thomas Hylland Eriksen qui déclare avec bon sens : « Les gens penseront toujours que certaines femmes ont obtenu leurs postes grâce aux quotas, même si c’est politiquement incorrect de le dire. »

 

Peut-être sur l’ensemble un certain nombre de femmes méritent-elles leur promotion, comme un certain nombre d’hommes méritent leur dessaisissement. Mais au final, comme dans tous les systèmes de quotas mis en place de par le monde, c’est le taux d’injustice qui sera le plus élevé.

 

http://www.lefigaro.fr/economie/2007/12/27/04001-20071227ARTFIG00007-norvege-lesentreprises-se-feminisent-sous-la-menace.php

 

28 décembre : (FAUX) VIOLS EN SERIE AUX BALEARES

 

Fausses accusations, fausses plaintes, une industrie qui se porte bien : ci-après, reproduction intégrale d’une dépêche AFP de ce jour :

 

« La garde civile de l’archipel touristique des Baléares a constaté une augmentation des "fausses plaintes" pour viol, présentées par de jeunes Britanniques pour toucher les indemnités d’une assurance souscrite à cet effet, a assuré le journal El Mundo de vendredi.
Une grande partie des jeunes femmes britanniques qui choisissent de passer leurs vacances aux Baléares souscrivent des assurances spéciales comprenant des indemnités en cas d’agression sexuelle, proposées par les agences de voyage, assure El Mundo, citant des sources policières. Une fois aux Baléares, certaines d’entre elles font de fausses déclarations et portent plainte pour viol afin de percevoir ces indemnités, selon le journal, qui ne chiffre pas cette progression. Selon El Mundo, la procédure pour percevoir ces indemnités est très simple puisqu’il suffit de présenter la plainte déposée auprès de la police et que rares sont les compagnies qui vérifient la véracité des faits. L’archipel méditerranéen des Baléares est la deuxième destination touristique espagnole après la Catalogne. » 

 

http://www.lindependant.com/articles/2007/12/28/20071228-Derniere-minute-Augmentation-de-fausses-plaintes-pour-viol-aux-Baleares.php5

 

 

 

 

 



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