CORPS / SANTE

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Les hommes vivent moins longtemps que les femmes, sont davantage sujets aux maladies graves (cancers), aux addictions (tabac, alcool, drogues), aux conduites à risques (sur la route, par exemple). Ils se soignent moins, et se suicident plus.

A l’origine de ce désastre, il y a le modèle bourgeois, encore prégnant, qui leur a enseigné la négation de leurs besoins, la censure de leur affectivité, le contrôle absolu d’eux-mêmes et la comédie de l’impassibilité - puis l’idéologie misandre, qui les rabaisse quotidiennement. Corrélativement, les services de santé n’ont pas appris à accueillir les hommes en tenant compte de leur difficulté à exprimer le mal-être.

Nous souhaitons inciter les hommes à se dire et à se soigner davantage. Et amener la société à reconnaître et à tenir compte de leurs vulnérabilités spécifiques, qui en font le véritable sexe faible.

A lire :

DULAC Germain. Aider les hommes... aussi. VLB, 2001

Rapport Rondeau (Québec, 2003)

Sur le rapport de l’Académie de médecine (2016) préconisant la prise en compte dans les soins des différences biologiques entre femmes et hommes : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article52&var_mode=calcul



Au chevet de l’homme australien. John MacDonald. Ledevoir.com, 15 décembre 2008


Un système qui comprend mal la détresse des hommes. Eric Langevin. Le nouvelliste, 18 novembre 2006


La ville où les garçons ne naissent plus. Science et vie junior, mars 2006


Les hommes ne sont pas des bourreaux ! Elisabeth Badinter. Marianne, n°400, 18 décembre 2004




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