Actus janvier-juin 2018


 

CAMPAGNE de SOUTIEN FINANCIER à l’émission TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES (seule émission francophone sur la condition masculine)

https://www.gofundme.com/tant-quil-y-aura-des-hommes

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SOUTENONS L’ENSEIGNANT DE GENLIS FAUSSEMENT ACCUSE DE VIOL (PETITION à signer) :

http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article422

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20 avril : MACRON RELAIE LA DOXA SEXISTE / RACISTE / AGISTE

Avec un peu de retard, nous relevons le propos de Macron du 29 mars, tenu lors de son discours sur l’intelligence artificielle, au Collège de France :

Il ne faut pas que les acteurs de l’IA soient tous des mâles blancs quadragénaires formés dans les universités européennes ou américaines. //Alforhumanity https://www.causeur.fr/males-blancs-quadragenaires-emmanuel-macron-150391

Nous avons souvent relevé des propos d’idéologues misandres (pas tous) qui outre le sexisme, relaient une ou plusieurs autres idéologies infériorisantes : l’âgisme, le racisme, l’hétérophobie. La grande spécialiste est évidemment Christine Delphy http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article364&var_mode=calcul. Bien sûr, la contadiction est colossale : on appelle à l’égalité des droits pour les femmes, mais on refuse celle-ci pour les Blancs, les hétéros, les seniors (au sens large : avec Macron, cela devient "quadragénaires" !!!). Cela au nom de la solidarité avec les autres communautés présumées "dominées". Mais le sexisme n’en est pas à une contradiction près...

En l’occurence, une étape est franchie. Il n’y croit sans doute guère, et ses motivations sont tactiques. Mais c’est tout de même le Président de la République qui intègre à son propos trois idéologies infériorisantes  : une performance encore irréalisée, et inquiétante, car elle fait la promotion d’idéologies folles et dangereuses.

Rappel : le GES a déjà mis en cause Macron pour son hommage sélectif aux victimes d’homicide conjugal... réservé aux victimes féminines : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-menees-a-terme-2/petition-president-macron-rendez-hommage-aussi-aux-hommes-victimes-de-meurtre-conjugal/

 

 

8 avril : COMMUNIQUE

Depuis ce matin, 3h30, Christopher Magniez est perché sur une grue, avenue de Breteuil, à Paris (7ème).
Il proteste contre l’enlèvement de son fils Théo, 2 ans, qui lui a été violemment retiré par voie d’intervention policière alors qu’il l’a élevé depuis sa naissance.
Le Collectif La Grue jaune soutient cette action courageuse qui fait signe vers plus d’égalité parentale dans les séparations et le droit de l’enfant à ses deux parents en cas de séparation.
Christopher Magniez : 07 77 69 02 83
Contact au sol : Philippe Veysset 06 523 582 58

On peut suivre l’action en direct ici : https://radiocapitole.fr/a-la-une/9243/suivre-en-direct-le-pere-est-toujours-retranche-sur-la-grue-avenue-breteuil-linfo-en-direct

 

 

29 mars : ARNAUD BELTRAME, UN HOMME QUI ELEVE LES AMES, MASCULINES ET FEMININES

Bien sûr, nous nous associons à l’hommage national à cet homme qui a porté au niveau maximal les plus hautes valeurs de l’individu humain : le sang-froid, le courage, et surtout l’oubli du petit moi pour une cause plus élevée. Il est un héros, masculin et humain à la fois. Masculin, parce qu’il est un homme et qu’il a agi dans le cadre d’une fonction traditionnellement occupée par des hommes ; humain, d’une part parce que les valeurs qu’il a portées n’ont pas de sexe, et que certaines femmes auraient pu agir comme lui, d’autre part parce c’est aussi bien chez les femmes que chez les hommes qu’il réveille le sentiment de la grandeur. Car le héros ne se contente pas de se grandir lui-même, il réactive en chacun le potentiel de grandeur anesthésié par la vie au quotidien.

Accessoirement et même s’ils sont insignifiants, nous souhaitons évoquer ceux qui ne participent pas à cet hommage, voire le contredisent (les islamistes, les anti-flics) et surtout la troisème catégorie d’entre eux : les misandres. En effet, ceux-ci dénoncent à longueur d’années les hommes tueurs de femmes, et l’on s’attendrait à ce qu’Arnaud Beltrame soit considéré par eux aussi comme un héros. Car ce qu’il a fait n’est autre que sauver la vie d’une femme menacée par un tueur... qui plus est en renonçant à la sienne propre ! Son portrait devrait être à la une de tous les sites misandres, et Patrick Jean, Caroline de Haas et Osez le féminisme devraient célébrer sa gloire à longueur de colonnes. Mais rien de tout cela n’arrive, c’est le grand silence, et celui-ci dévoile le fond de leur pensée. Pour les misandres, tout homme est un monstre, par nature et irrémédiablement. Quoi qu’il fasse, même si c’est remarquable, il reste un homme, et cela ne le réhabilite pas. Pathétique idéologie, qui n’accepte d’accorder son admiration qu’à des personnes appartenant à ce qu’elle définit comme le "bon" sexe... 

màj : à Bourges, deux représentants d’assos musulmanes qui avaient demandé à participer à l’hommage officiel, n’ont rien trouvé de mieux que de... refuser de serrer la main de la préfète, du fait de leurs convictions religieuses et en tant qu’elle est une femme !!! Il s’agit de l’autre sexisme, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il est aussi affligeant que celui précédemment évoqué... https://www.leberry.fr/bourges/institutions/2018/03/29/hommages-au-colonel-beltrame-hier-a-bourges_12792987.html

 

 

21 mars : HOMMAGE A STEPHANE, 40 ANS DE COMBAT

Stéphane Ditchev nous a quittés ce jour, à l’âge de 74 ans, des suites d’un cancer.

Stéphane était l’une des plus anciennes figures du combat des pères divorcés. Il avait rejoint le Mouvement de la condition paternelle (MCP) en 1976, et en était devenu le secrétaire général. Après il avait été de tous les combats. En 2013 encore, suite au perchage de Serge Charnay, il faisait partie de la délégation de pères reçue au ministère de la Justice. 

En 2004, alors que nous préparions le livre La cause des hommes, et que nous étions novices en la matière, il nous avait reçu plusieurs heures au siège du MCP pour nous expliquer le fonctionnement des discriminations contre les pères. Après la parution, il nous avait invité dans le même lieu pour animer une conférence.

On peut lire ici l’hommage du MCP : http://www.fmcp.org/

Ses obsèques auront lieu le lundi 26 mars, à 10h30, coupole du Père Lachaise, avant incinération. Pour lui rendre hommage avant fermeture du cercueil : de 9h à 9h45, chambre funéraire de l’hôpital Tenon.

 

 

9 mars : SUR TOUS LES FRONTS CONTRE LES SEXISMES

Focalisés sur l’omniprésence médiatique/politique de nos adversaires, certains se réfugient dans la protestation permanente ou le lamento geignard. Ils ont tort : ce qui peut faire avancer la cause, ce sont les initiatives venant de notre côté, et elles existent, comme le montre la recension ci-après. Il est beaucoup plus productif de les soutenir d’une manière ou d’une autre que de déplorer à longueur d’année les nuisances misandres.

- publication d’un livre sur l’égalité parentale : Jacques Abba (pseudo collectif). Les orphelins du divorce, Chronique sociale. Il s’agit d’un livre militant, commencé à l’époque des perchages, qui propose 50 témoignages de pères et mères privés de leurs enfants, d’enfants de divorcés et de proches suicidés. Et aussi des points de vue de personnalités politiques (Valérie Pecresse), médiatiques (Patrick Poivre d’Arvor), de juges, de pedopsychiatres, etc. Il s’agit d’un (gros) travail militant, qui était loin d’être gagné au départ. Bravo ! https://www.chroniquesociale.com/index.php?ID=1011992&detailObjID=3007260&detailResults=1012241&dataType=cata&keyWords=les%20orphelins%20du%20divorce

- et d’un deuxième livre-témoignage d’"homme battu" (et victime aussi de paternité imposée) : Chrystal Cosset. Ma femme... ce monstre. Evidence éditions, 2018. http://www.evidence-boutique.com/electrons-libres/ma-femme-ce-monstre

- sur le même sujet, nous avons apprécié le témoignage de la fille d’un homme victime : https://www.la-zep.fr/intimite/mon-pere-est-un-homme-battu-et-personne-ne-le-prend-au-serieux/

- le GES a mis en ligne un nouveau dossier Divorce, séparations, résidence des enfants : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/dossiers/dossier-divorces-separations-residence-des-enfants/

- l’émission bihebdomadaire de Lise Bilodeau et Olivier Kaestlé, militants québécois (Tant qu’il y aura des hommes) est la seule dans le monde francophone consacrée à la condition masculine. Elle a déjà à son actif de brillantes réalisations, comme un entretien avec Maxime Gaget : https://radiomediaplus.ca/podcast/tant-quil-y-aura-des-hommes-jeudi-1er-mars-2018/ Or cette émission fonctionne sur le mode bénévole, et a lancé un appel à financement. Nous soutenons cette campagne sans réserve, et vous appelons à à y participer : https://www.gofundme.com/tant-quil-y-aura-des-hommes

Rappel : tous les podcasts sont ici : https://radiomediaplus.ca/podcastfilter/condition-masculine/

- deux réactions courageuses aux campagnes de diabolisation misandres : celle de Dominique Besnehard, qui confirme son dégoût quant aux propos de Caroline de Haas (voir 18 février) http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/dominique-besnehard-a-propos-de-caroline-de-haas-je-n-ai-pas-envie-de-m-excuser-_83768cc2-2129-11e8-a08d-0ef2079ac73d/ et celle de Tex, qui dénonce "une espèce de civilisation anti-mecs terriblehttp://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/tex-condamne-le-mouvement-balancetonporc-c-est-catastrophique-_ff1cd570-22af-11e8-a6cc-66af7304141a/

- et, à l’occasion du 8 mars, celle de Karine Lemarchand, qui nous plaît assez : En cette Journée de la Femme, j’envoie toute ma tendresse aux hommes aimants et respectueux, sans le regard desquels nous ne nous sentirions pas autant femmes... #merci #viveleshommes #apaisement Inutile de vous dire qu’elle suscite la fureur de toutes les talibanes de France : https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/09/2756456-karine-marchand-tweet-journee-droits-femmes-provoque-colere-internautes.html

- affaire de Genlis (notre dossier : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article422&var_mode=calcul) : Eric Pelvet et le comité de soutien continuent de crier haut et fort pour obtenir 1) le non-lieu défintif pour Eric 2) la mise en examen du suspect principal, ce proche de la petite fille directement mis en cause par des traces d’ADN... et toujours pas inquiété (ahurissant !). Et ils se débrouillent très bien. Le 7 mars ils ont organisé une AG et une conférence de presse, au cours de laquelle a été annoncé l’envoi d’un courrier à la Garde des Sceaux. Du coup, une dizaine d’interventions dans de grands médias a été obtenue. Voici celle sur réalisée sur BFMTV avec JJ Bourdin : http://rmc.bfmtv.com/emission/un-instituteur-accuse-a-tort-de-viol-sur-une-fillette-un-mot-m-a-envoye-en-prison-1390078.html

- Julien Lepers attaque aux prudhommes son licenciement pour triple discrimination : sexe, race, âge. En effet, à l’époque, la sinistre Delphine Ernotte, prenant ses fonctions de présidente de France Télévisions, avait déclaré qu’"il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans à la télévision française". https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/julien-lepers-reclame-plus-de-trois-millions-d-euros-aux-prud-hommes_1990838.html

- les organisateurs de la passionnante cérémonie des Bobards d’or (prix remis aux plus grosses infos bidon de l’année) proposent, parmi d’autres, au vote un bobard misandre : celui selon lequel les hommes sont plus grands que les femmes parce qu’ils les ont privées de protéines depuis la nuit des temps (professée par Priscille Touraine, Françoise Héritier, et récemment par quelques journalistes) ; Excellent décryptage : https://bobards-dor.fr/2018/02/10/bobard-proteine-le-bobard-pur-boeuf-de-lisa-beaujour-nora-bouazzouni-et-aude-lancelin/

 

 

2 mars : IL RESTE 5 JOURS POUR SIGNER/FAIRE SIGNER LA PETITION POUR LA RECONNAISSANCE DES VICTIMES MASCULINES DE MEURTRE CONJUGAL !

https://www.change.org/p/emmanuel-macron-pr%C3%A9sident-macron-rendez-hommage-aussi-aux-hommes-victimes-de-meurtre-conjugal

Elle sera envoyée à Macron le 8 mars. En effet, c’est la journée "des droits des femmes", et, parmi ces droits, il y a celui de recevoir de l’état des informations objectives. Or, ce n’est pas ce qu’a fait Macron le 25 novembre dernier, qui, en "oubliant" les victimes masculines, a procédé à une déclaration partiale, tactique et idéologique.

La majeure partie des femmes ne souhaitent aucunement qu’on leur cache la vérité sur le meurtre conjugal. Elles ne se sentent aucunement mises en cause par le fait qu’une partie des auteures soient des femmes, et une partie des victimes des hommes. Elles ne se sentent pas impliquées dans une guerre des sexes qui consiste à attribuer toute la responsabilité des violences aux hommes.

Rappelons que cette pétition sera la seule du genre qu’aura reçu Macron depuis sa prise de fonction. Donc ne dites pas : "Ca ne sert à rien". Ce qui sert, c’est qu’il y ait le plus de signatures possible.

 

 

25 février : UNE MERVEILLEUSE RENCONTRE...

Un jour à marquer d’une pierre blanche : dans le cadre du colloque ci-contre nous avons eu pour la première fois, l’occasion de rencontrer (enfin... cotoyer) la grande "philosophe" misandre nationale Geneviève Fraisse. Hélas ! Nous nous doutions bien qu’elle trouverait un moyen de ne pas être confrontée directement à nos arguments. Après un exposé brouillon, elle a effectivement, comme elle l’avait annonçé, quitté les lieux "pour raisons familiales". Dommage ! Juste avant, nous avons quand même pu lui demander d’où elle tenait que les affaires DSK (Sofitel) et Denis Baupin, qu’elle citait comme références, étaient avérées, alors que la première a été classée et la seconde prescrite, et même si les mis en cause ne sont pas au-dessus de tout soupçon. Réponse : Monsieur, je travaille depuis cinquante ans et je sais ce que je fais ! On appréciera ce haut niveau de rationalité...

Ceci mis à part, nous avons apprécié la capacité de la jeune association Aequitas à organiser un débat contradictoire, avec des intervenants variés voire opposés (dont ces "hommes en jupe" qui sont finalement plutôt sympathiques), tout en maintenant l’écoute, le respect mutuel et l’équité du temps de parole. Il y a encore des lieux de confrontation où l’on s’écoute les uns les autres. Tant mieux.

 

 

18 fevrier : MERCI, CAROLINE DE HAAS, DE CONFIRMER NOTRE ANALYSE DE CE QU’EST REELLEMENT LA MISANDRIE

Extraits des dernières déclarations de notre talibane nationale ("Un homme sur deux est un agresseur", interview à L’Obs, 12-2-18, p. 39  https://www.nouvelobs.com/societe/20180214.OBS2173/caroline-de-haas-un-homme-sur-deux-ou-trois-est-un-agresseur.html) :

(...) Aujourd’hui, il est admis qu’une femme sur deux a été victime de viol, d’agression sexuelle ou de harcèlement. En revanche, ce qui n’imprime pas, c’est la conclusion qu’il faut en tirer. A savoir qu’un homme sur deux ou sur trois est un agresseur.

(...) Si les victimes sont dans votre famille, dans votre entreprise, dans les partis politiques ou au gouvernement, eh bien, les agresseurs sont exactement aux mêmes endroits. Logique infaillible.

(...) Mais la justice ne fait pas son travail ! Et cela me donne envie de me mettre en situation d’insurrection. Car notre justice, notre police notre gendarmerie protègent les agresseurs. (...) L’Etat est complice. La campagne #Balancetonporc, ou la médiatisation des affaires, c’est une façon de dire que le moment est arrivé où nous allons agir par nous-mêmes.

(...) Vous croyez que cela peut bien se passer ? Vous pensez que cela peut se dérouler en douceur ? Moi, je ne pense pas. Nous venons de lancer un nouveau groupe, le "Groupe F", et nous allons faire le travail de l’Etat à sa place.

Surestimation non-sourcée et délirante du nombre de victimes féminines et d’auteurs masculins de violences, mise en cause de "l’Etat" comme complice de celles-ci, appel aux "femmes" à passer à l’action dans l’illégalité pour se substituer à l’institution judiciaire défaillante : voilà ce qui se substitue à l’habituel discours plaintif, abusivement présenté comme la voix de victimes impuissantes face à l’injustice.

Dana La misandrie (le livre), nous avions distingué la "misandrie guerrière" (discours plutôt du XXe siècle) et la "misandrie vicitimaire" (plutôt XXIe). Et nous avions noté que certaines idéologues, quoiqu’elles aient adopté le discours victimaire, (beaucoup plus efficace car plus sournois), s’étaient laissées aller, même au XXIe, sous le feu de la passion, à retrouver des accents guerriers. Tel fut le cas par exemple d’Andrea Dworkin. Apprécions les similitudes (dans Pouvoir et violence sexiste, Sisyphe, 2007. Voir aussi notre dossier : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article235&var_mode=calcul) :

p. 111 : Laissez-moi vous dire que si une société prenait au sérieux ce que signifie de voir la moitié de sa population être violée aussi souvent que le sont les femmes aux Etats-Unis et au Canada, on transformerait les édifices gouvernementaux en refuges.

p. 100 : Mes chéries, nous pourrions sortir les mitraillettes ce soir. Juste ? Nous nous brisons le coeur avec ces questions. Est-ce juste ? Ne respectez pas leurs lois. Non. Ne respectez pas leurs lois. Il est temps que les femmes créent leurs lois.

Ainsi donc C. de Haas, digne continuatrice de Dworkin, s’est laissée aller, et c’est tant mieux. Cela va nous faciliter la tâche. Il ne sera plus désormais nécessaire d’expliquer longuement que le discours victimaire, parfois bien accueilli parce qu’il fait appel à l’émotion, n’est que le paravent d’une haine profonde des hommes et de la volonté de mener contre eux la guerre des sexes, par tous les moyens. Il nous suffira de la citer.

C’est l’occasion de redire à ceux qui, régulièrement, nous exhortent (sans jamais s’y risquer eux-mêmes) à engager des poursuites judiciaires contre les propos misandres, que cela nous paraîtrait une aberration. Au contraire, si nous voulons démontrer la consistance et la puissance de la misandrie, il nous faut laisser ses partisans s’exprimer, le plus possible et en les publicisant : leurs diatribes sont la meilleure preuve de ce que nous avançons.

màj 2 mars : bravo au producteur Dominique Besnehard qui a déclaré avoir envie de la gifler suite à ses déclarations ! Bien sûr, la talibane a annoncé qu’elle portait plainte contre lui (et nous, elle nous oublie ?) : http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/dominique-besnehard-s-en-prend-a-caroline-de-haas-sur-cnews-j-ai-envie-de-la-gifler-_f8a9f284-1e3d-11e8-b636-4cb4c2a09bff/

 

 

11 février : DEUX MINISTRES FAUSSEMENT ACCUSES !!! MACRON VA-T-IL INCLURE LA LUTTE CONTRE LES FAUSSES ACCUSATIONS DANS SA "GRANDE CAUSE NATIONALE", L’EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ? ON PEUT REVER...

- rappelons que dans le cadre de l’actuelle campagne de délation anti-hommes, un député du parti majoritaire LREM, Christophe Arend, a déjà été accusé... et déjà blanchi.

- affaire Darmanin : nous avons l’habitude de prendre du temps avant de nous prononcer sur les accusations de violences sexuelles ; dans le cas de Gérald Darmanin, nous n’en avons pas eu besoin, tant la ficelle est grosse. L’accusatrice, qui prétend avoir été prise "par surprise", est une ancienne professionnelle du sexe, de plus déjà condamnée pour avoir manipulé et fraudé une victime masculine tombée dans ses filets ! Totalement libre de ses mouvements, elle a suivi le monsieur au restaurant, puis en boîte de nuit, puis à l’hôtel ! Sa (première) plainte a été classée sans suite parce qu’elle n’a pas daigné répondre aux convocations des enquêteurs ! En l’occurence, on mesure l’extraordinaire niveau d’arrogance atteint par le lobby misandre (car la plainte a été réactivée par la talibane Caroline de Haas, qui lui a immédiatement fournie une avocate sur mesure) : il peut promouvoir n’importe quelle accusatrice, fût-elle la moins crédible, tant les dégâts recherchés sont de toute façon causés, et tant la peur est partout.

- à ce propos, il faut lire l’exposé que fait Caroline de Haas de sa "méthode" https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/010218/darmanin-la-sideration : 

En ce qui me concerne, lorsqu’une personne vient me voir, m’écrit ou m’appelle pour me parler de violences, je réagis toujours de la même manière. Je nomme, je rassure, j’oriente.

Autrement dit, elle ne s’interroge jamais sur le bien-fondé de l’accusation. Elle ne vérifie jamais si elle n’aurait pas affaire à une affabulatrice avide de vengeance, d’argent, ou d’obtenir la résidence des enfants après divorce. Elle lance la machine infernale. Pour elle, les fausses accusations n’existent pas : c’est hallucinant.

- cette accusation nous rappelle furieusement celle portée par cette militante anarchiste, qui dans un récit circonstancié, raconte comment elle a dragué de A à Z un musicien de la mouvance, pour considérer ensuite... qu’il l’a violée. http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article367&var_mode=calcul

- affaire Hulot : avec les fausses accusations, on croit toujours avoir atteint le sommet de la folie, mais la fois suivante on trouve encore plus fou. Sur les deux présumées accusatrices, la première dément ; et la deuxième ne semble guère traumatisée, puisqu’elle a délibérément porté plainte après le délai de prescription (pourtant dans la famille Mitterand, on connaît le droit...), provoquant de fait le classement sans suite, et ne veut plus entendre parler de la présumée affaire. En l’occurence, il s’agit d’une reprise par un média de pseudo-affaires, dirigée contre le gouvernement. Et c’est la démonstration de la situation catastrophique à laquelle aboutit aujourd’hui le travail de promotion des fausses accusations mené par le lobby misandre depuis 30 ans : tout le monde se permet d’accuser tout le monde, sans le moindre élément démonstratif, au profit des intérêts les plus variés ; et les vraies victimes ont de moins en moins de facilité à se faire reconnaître...

- pour autant, de même que nous n’avons pas compati à celui de Georges Tron et de Denis Baupin, qu’on ne compte pas sur nous pour compatir au sort de Darmanin et Hulot. Ils font partie d’un gouvernement dont ils connaissent parfaitement la ligne, et cette ligne, la même que celle des gouvernements précédents, est celle de la collaboration avec le lobby misandre, et de l’application de sa politique cyniquement résumée par Macron le 25 novembre dernier : la grande cause nationale du quinquennat, c’est l’égalité entre les femmes et les hommes (en clair : le renforcement des discriminations au détriment des hommes).

- deux ministres en même temps victimes de fausses accusations, c’est une première ! Un gouvernement responsable créerait aussitôt une commission de travail pour étudier les moyens de faire face au fléau, et édicterait un certain nombre de mesures (à puiser par exemple dans le programme du GES : en l’occurence, c’est évidemment la facilitation et le raccourcissement des plaintes en matière de dénonciation calomnieuse qui semble une nécessité urgente). Mais, nous n’en doutons pas, ce gouvernement ne fera rien : il a fait un calcul basé sur les rapports de force et les bénéfices électoraux : il ne bougera pas...

- sur le même sujet mais à l’étranger, saluons la courageuse réaction du cinéaste autrichien Michael Haneke, qui dénonce "ce nouveau puritanisme empreint d’une haine des hommes" : http://www.lesoir.be/139207/article/2018-02-09/metoo-haneke-denonce-une-chasse-aux-sorcieres-dommageable-pour-la-creation

- saluons aussi ces deux hommes américains qui, décidant de soigner le mal par le mal, ont à leur tout porté plainte pour harcèlement... contre une élue démocrate grande militante anti-harcèlement. http://www.slate.fr/story/157522/californie-elue-militante-feministe-accusee-harcelement-sexuel

- nouvelle attaque misandre contre une journée d’études : intitulée Du harcèlement sexuel au travail à Balancetonporc, elle se déroulait à l’EHESS de Paris, avec Marcela Iacub, Hervé le Bras, Janine Mosuz-Lavau. Les misandres n’ont rien à dire, ils se contentent d’empêcher les scientifiques de s’exprimer ! http://www.lepoint.fr/societe/marcela-iacub-on-censure-un-nouveau-feminisme-13-02-2018-2194521_23.php

 

 

26 janvier : "TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES"

Hier nous étions les invités de cette émission, diffusée sur une radio québécoise, Radio media plus. En voici le podcast : https://radiomediaplus.ca/podcast/tant-quil-y-aura-des-hommes-jeudi-25-janvier-2018/

Il s’agit d’une émission unique en son genre dans le monde francophone. Elle est animée par deux militants antisexistes de longue date, Lise Bilodeau, fondatrice et présidente de l’ANCQ https://ancq.qc.ca/, et Olivier Kaestlé, blogueur http://olivierkaestle.blogspot.fr/. Lesquels invitent, plusieurs fois par mois, des auteurs ou acteurs politiques proches de notre cause pour s’entretenir avec eux. Leur travail est d’autant plus précieux que notre mouvance manque cruellement de supports médiatiques.

Si ce n’est déjà fait, c’est le moment de les écouter . L’ensemble des podcasts est ici (cliquer sur chaque pavé pour en connaître le sujet) : https://radiomediaplus.ca/podcastfilter/condition-masculine/

 

9-24 janvier : 100 FEMMES POUR UNE AUTRE PAROLE : REMARQUABLE TRIBUNE DE FEMMES CONTRE LA DELATION GENERALISEE ET LES FAUSSES ACCUSATIONS

màj 24 janvier : nous ne sommes pas seuls !

Super Défense de Brigitte Lahaie par Marie de Vathaire et Paul Bensussan  : https://www.causeur.fr/defense-brigitte-lahaie-viol-larmes-149241

Brigitte Lahaie, nous nous adressons à vous pour vous exprimer notre sympathie, au sens le plus étymologique de ce terme. Vous n’avez pas à regretter vos propos, car nous, spécialistes de la délinquance sexuelle, de la prise en charge de la misère sexuelle et des avatars de la sexualité humaine, nous savons que votre seul tort a été de formuler une vérité inaudible.

Et remarquable analyse de tout le processus misandre de conditionnement médiatique dans l’Observatoire du journalisme (il n’y a pas de nom d’auteur, sinon on lui tresserait une couronne) : https://www.ojim.fr/balance-ton-porc-menus-mediatiques/

Pierre Arditi, par le biais du soutien à son ami Catherine Deneuve, dit des choses très intéressantes http://www.lepoint.fr/people/liberte-d-importuner-pierre-arditi-soutient-catherine-deneuve-23-01-2018-2188979_2116.php

L’art n’a pas à recevoir des leçons de morale d’un certain nombre de ligues intégristes et hystériques qui débordent complètement du sujet – même si la démarche originelle est à défendre et je la défends bec et ongles [...] Quand on commence à dériver sur l’art ou sur une manière dont il faudrait que nous vivions, qu’on nous dise ce qu’il faut qu’on lise, quelle peinture on doit aimer, quelle peinture on doit foutre à la poubelle… Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? J’interdis à quiconque d’exiger de moi de vivre autrement que comme je l’ai choisi.

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màj 23 janvier :

Laetitia Casta se dégonfle. Le 13 janvier, nous avions donné le lien vers ses déclarations, qui étaient très claires : contre la délation généralisée, contre "la haine de l’homme". Comment aurait-elle pu être comprise de travers ? C’est pourtant ce qu’elle affirme aujourd’hui, dans une tribune hyper-conformiste, manifestement rédigée pour satisfaire les pressions. Elle en appelle quand même à l’union hommes-femmes, reconnaissons-le, mais ce retournement est plutôt minable (d’autant qu’elle n’est même pas signataire). http://www.marieclaire.fr/laetitia-casta-pas-feministe-et-contre-balancetonporc-elle-repond-dans-une-tribune,1250808.asp

On aime bien Caro féministe, une super-caricature de militante misandre basique écrite par Bruno Lafourcade  : https://ripostelaique.com/caro-feministe-portrait-dune-militante.html

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màj 20 janvier :

Depuis le début des campagnes de délation, les médias déploient leur nouvelle lubie : "les" hommes n’apparaissent pas dans le débat, ils se taisent, peut-être parce qu’ils se sentent coupables, etc. Ce qui ne fait que conforter le climat actuel de diabolisation misandre. Mais cela n’est évidemment qu’une plaisanterie : les hommes qui sont prêts à s’exposer à la fois pour dénoncer Balancetonporc/Metoo, et pour soutenir 100 femmes ne sont tout simplement pas consultés, comme c’est d’ailleurs le cas tout au long de l’année. Notre site publie des commentaires quotidiens : ne le savent-ils pas ? Avis donc aux médias : nous-mêmes et ceux qui sont proches de nous, le Ges, John Goetelen, Jean Gabard, les assos paternelles, nous ne demandons pas mieux que de rédiger des textes ou répondre à des interviews sur les rapports entre les sexes et les violences de genre.

Il faut donc rendre hommage au magazine Marianne qui dans son numéro du 19 janvier, propose un dossier intitulé Libérons la parole des hommes (ce qui lui a déjà valu des attaques virulentes !) https://www.marianne.net/magazine/magazine-marianne-numero-1088-liberons-la-parole-des-hommes. Il donne la parole à quelques anonymes, mais surtout à des hommes déjà médiatisés, et malheureusement beaucoup trop politiquement corrects. Dans ce qu’ils disent, nous apprécions la dénonciation du victimisme, de la culpabilisation du désir masculin, de la nouvelle conception stalinienne de rectification des oeuvres artistiques. Par contre nous déplorons qu’ils croient encore à la "domination masculine" (cf Raphaël Glucksman : le problème principal, c’est une structure sociale de domination masculine qu’il faut transformer), ou qu’ils croient encore qu’il y a plus de violences masculines que de féminines ; et surtout qu’ils ne connaissent pas l’ampleur du phénomène des fausses accusations, qui est pourtant au coeur du problème.

C’est pourquoi nous avons écrit à Marianne, sur le mode le plus courtois, afin de :

- remercier la rédaction pour le dossier en question

- lui signaler que, contrairement à l’idée qui circule, "en tant qu’hommes" nous ne nous taisons pas , mais au contraire que nous donnons notre avis avec nos proches, sur les réseaux sociaux, sur le site, etc.

- et que nous sommes tout disposés à exprimer publiquement notre position, pour peu qu’on nous le demande.

Et nous invitons tous nos lecteurs masculins à faire de même, avec leurs propres mots (et quelle que soit leur condition sociale : ce n’est pas la notoriété qui fait la pertinence d’un point de vue). Le mel est contact@marianne.net

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màj 18 janvier : les misandres se vengent !

La cinéaste Brigitte Sy, signataire de 100 femmes, paie son engagement. Son film L’Astragale était programmé depuis des mois pour un cycle sur le genre au cinéma 104 de Pantin. Le "collectif féministe" qui l’organise l’a informée que "le moment n’est pas opportun pour débattre sereinement dans ce cadre avec une signataire de la tribune des cent femmes" et donc que le film est déprogrammé ! Il s’agit d’un acte de censure motivé par ce que ces talibanes considèrent comme un délit d’opinion. Un de plus et sûrement pas le dernier.

http://www.liberation.fr/france/2018/01/18/tribune-du-monde-brigitte-sy-censuree-par-un-collectif-feministe_1623352

Pendant ce temps, les fausses accusations continuent, ce qui malheureusement légitime pleinement la démarche des signataires : https://www.lamontagne.fr/vichy/justice/allier/2018/01/13/allier-par-vengeance-elle-avait-denonce-un-faux-viol-a-la-police_12699000.html

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màj 17 janvier : nouveaux soutiens :

Cécile Guilbert (signataire), romancière, article remarquable : https://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/En-quoi-est-conservateur-meprisant-sinquieter-misandrie-vehiculee-metoo-2018-01-17-1200906561?from_univers=lacroix

Car je ne comprends toujours pas en quoi il est « conservateur » ou « méprisant » de s’inquiéter du maccarthysme sexuel, de la justice expéditive, de la misandrie véhiculés par #metoo. Ni pourquoi il semble « réactionnaire » de s’affliger du nouvel obscurantisme qui, à coups de censure rétroactive et de criminalisation rétrospective des œuvres confondues avec leurs créateurs, condamne chaque jour des pans entiers de la littérature et de l’histoire de l’art.

Pierre Arditi (soutien partiel) : https://www.valeursactuelles.com/culture/art-censure-le-soutien-de-pierre-arditi-catherine-deneuve-92470

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màj 16 janvier : nouveaux soutiens :

Eric Zemmour, chronique radio : nous aimons sa comparaison entre 100 femmes et "le village d’Astérix, le dernier à résister à l’envahisseur". Globalement, la chronique est excellente, Par contre et une fois de plus, nous ne souscrivons pas à sa réduction de l’événement à une opposition entre féminisme américain et galanterie française. Effectivement on peut rattacher 100 femmes à cette tradition, mais les signataires sont tout simplement de (vraies) féministes (comme se définit Brigitte Lahaie, "une féministe tout contre les hommes"). Quant à leurs adversaires, elles représentent la misandrie (il ne prononce jamais le mot) internationale (elle est née en Europe, et si elle s’est particulièrement développpée outre-Atlantique, elle a depuis longtemps dépassé les frontières US).

https://www.youtube.com/watch?v=BCfsv6Qi0gQ&feature=youtu.be

Virginie Girod, historienne, spécialiste de l’histoire des femmes et de la sexualité : http://www.lepoint.fr/chroniques/virginie-girod-la-fin-des-femmes-a-l-ame-virile-une-defaite-du-feminisme-16-01-2018-2186985_2.php

Certes, la tribune et les propos de certaines des signataires sont extrêmement maladroits. Pour autant, ces femmes refusent d’être enfermées dans un statut d’éternelles victimes de la concupiscence des hommes. Elles se veulent fortes, indépendantes et surtout libres.

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màj 15 janvier : message de Brigitte Lahaie

Ma vérité

Merci, oui merci à vous tous qui m’ont soutenue au cœur du cyclone.
Ces mots étaient terriblement maladroits et pouvaient être mal interprétés. J’ai analysé tranquillement ce qui s’est passé. Face à un discours négatif sur le corps à jamais meurtri, j’ai voulu dire que le corps pouvait nous surprendre. Je voulais crier que oui, on peut jouir de la vie malgré les pires traumatismes. Cela s’appelle la résilience.
Cela étant dit : si le corps peut jouir, en aucun cas, lors d’un viol la personne ne ressentira du plaisir. Le viol est une violence terrible d’autant plus quand la peur de mourir s’en mêle. C’est d’ailleurs aussi une arme de guerre.
Je travaille depuis trente ans sur les questions en relation avec l’amour et la sexualité. J’écoute tous les jours sur SUD RADIO durant deux heures, de 14 h à 16 h, les confidences intimes des hommes et des femmes. Je vous affirme haut et fort que la souffrance est équivalente des deux côtés. Il y a autant de « salauds » que de « garces ».
Voilà pourquoi j’avais accepté de signer cette tribune car il me semblait important qu’il y ait un discours différent. Moins clivant. Non, toutes les femmes ne sont pas des êtres fragiles qui auraient besoin d’être défendues. Tous les hommes ne sont pas des agresseurs, même si l’érection est un symbole agressif !
Le tao m’a appris que rien n’est tout blanc ou tout noir. On peut jouir sans désir et sans amour et malheureusement rester sèche avec un homme qu’on aime profondément. Mais il en est de même pour les hommes qui peuvent désirer et pourtant être en panne d’érection.
Aucune femme, aucun homme (car eux aussi subissent des abus sexuels et du harcèlement) ne sort indemne d’un abus sexuel. Selon son âge, son éducation, sa culture, sa capacité à élaborer ses ressentis, il ou elle s’en sortira anéanti ou réparé. Il n’y a pas à juger. Il y a à comprendre et à aider.
Je vous livre ma seule vérité, à laquelle je ne vous demande d’ailleurs pas d’adhérer, qui nourrit mon combat et que je suis apte à assumer seule s’il le faut : nous ne parviendrons à une harmonie sexuelle entre les femmes et les hommes que lorsque nous cesserons de nous opposer. (Sexe vient du latin « secare » qui signifie diviser, couper.)
Oui, il est temps de mettre aux oubliettes le droit de cuissage et l’excision, deux coutumes ancestrales barbares qui empêchent les femmes d’être libres. Il est temps aussi de mettre aux oubliettes les haines viscérales des femmes envers les hommes. Il serait temps de ne plus avoir peur les uns des autres. Il est temps de mieux protéger les enfants contre les méfaits de la pornographie actuelle, etc.
J’aide à ma manière les femmes à se libérer et à jouir. Mais ont-elles envie d’être libres ? Je me demande si cette position de victime revendiquée n’est pas une porte ouverte à l’inertie.
Je suis une femme libre, mon cœur est ouvert, empli d’amour. Je n’ai pas de haine. Ni envers les hommes qui m’ont blessée ni envers ceux qui me jugent aujourd’hui.
Et tant pis si telle les sorcières d’antan je dois finir brûlée non plus sur un bûcher mais lapidée par un lynchage médiatique qui traduit bien ce dicton vieux comme le monde :
Toute vérité n’est pas bonne à dire.
Ps : Je défie quiconque de trouver un média qui aurait consacré plus de temps d’antenne que moi aux victimes d’abus sexuels. Quels qu’ils soient.

https://www.facebook.com/notes/brigitte-lahaie/ma-v%C3%A9rit%C3%A9/1677443655646108/

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màj 14 janvier :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/01/14/catherine-deneuve-presente-ses-excuses-aux-victimes-d-actes-odieux-qui-ont-pu-se-sentir-agressees-par-la-tribune_5241610_3224.html

On sait que depuis 5 jours, le lobby misandre exerce des pressions colossales, et à l’échelle internationale, contre les signataires, les diffamant, les diabolisant, et cherchant à les faire revenir sur leur engagement. Il n’a pas obtenu de résultat jusqu’à aujourd’hui, où Catherine Deneuve, la plus exposée aux attaques parce que la plus connue et la plus populaire, semble faire des concessions. En fait, si on lit de près, elle n’en fait pas sur le texte lui-même : elle condamne à nouveau "l’invitation à la délation", le "danger des nettoyages dans les arts", le "climat de censure", etc. 

Certes, elle présente des excuses "à toutes les victimes d’actes odieux qui ont pu se sentir agressées par cette tribune", mais précise-t-elle fortement "à elles et à elles seules" : il ne s’agit donc pas d’une remise en cause du texte en lui-même, mais d’une prise en compte de l’interprétation émotionnelle qu’ont pu en faire les personnes les plus sensibilisées au problème, c’est-à-dire les victimes d’agressions réelles. Elle ne çède rien sur le contenu.

Nous déplorons par contre la violence avec laquelle elle se défausse sur Brigitte Lahaie, dont elle qualifie le propos sur le viol de « pire qu’un crachat au visage de toutes celles qui ont subi ce crime » On sent qu’elle la jette en pâture aux adversaires, afin d’obtenir un peu de répit pour elle-même. C’est plutôt minable, car Lahaie a déjà été lynchée par la meute misandre, et elle est affaiblie. D’autre part, la seule chose qu’on peut lui reprocher est d’avoir tenu un propos hors-sujet ; elle s’en est expliqué de manière satisfaisante, et il n’y a pas de raison de le lui reprocher ad aeternam (d’ailleurs Peggy Sastre, elle, prend sa défense, ce qui est à la fois beaucoup plus digne et intelligent : http://www.atlantico.fr/decryptage/harcelement-et-abus-sexuels-pourquoi-violence-reactions-aux-propos-brigitte-lahaie-est-profondement-injuste-3279390.html )

Vu la force des pressions, il n’est pas exclu qu’il y ait dans les jours qui viennent des reculades voire des retraits. Nous félicitons par avance celles qui y résisteront.

En tous cas, les soutiens s’expriment toujours : 

Odile Buisson (signataire), gyneco : http://www.huffingtonpost.fr/odile-buisson/signataire-de-la-tribune-des-100-femmes-du-monde-voici-pourquoi-je-suis-contre-la-police-des-conduites-sexuelles_a_23333540/

William Goldnadel : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/15/31003-20180115ARTFIG00155-goldnadel-migrants-feminisme-mefions-nous-de-l-americanisation-du-debat.php

ne vous excusez surtout pas. Quoi qu’il vous en ait coûté, vous avez marqué un coup d’arrêt à l’hystérie sans frein. N’ayez ni honte ni peur.

Et, dans le même temps, un scénario comparable se déroule au Canada. Une auteure féministe de renom, Margret Altwood, auteure de La servante écarlate, s’est autorisée à critiquer la campagne de délation, en écrivant par exemple :

La condamnation sans procès, c’est le début de la réponse à un manque de justice, que le système soit corrompu comme dans la période pré-révolutionnaire en France, ou qu’il n’y en ait simplement pas comme au Far West, alors les populations prennent elles-mêmes les choses en mains.

Elle est donc elle aussi victime d’un lynchage, dont nous suivrons les péripéties avec intérêt. http://www.20minutes.fr/culture/2202027-20180115-feminisme-romanciere-margaret-atwood-remis-cause

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màj 13 janvier :

Nouvelles expressions de soutien à 100 femmes (qui s’ajoutent à Christine Boutin, Nadine Morano) :

Lise Bilodeau, militante québécoise de l’égalité parentale, et la psychothérapeute Sylvie Lavallée, ont vaillament défendu leur point de vue dans l’émission TLMEP, contre deux militantes misandres : https://www.youtube.com/watch?v=vCdnIXE4tnE&feature=youtu.be&t=3

Laetitia Casta, qui stigmatise "la haine des hommes" : http://madame.lefigaro.fr/celebrites/laeticia-casta-contre-balance-ton-porc-et-la-haine-des-hommes-120118-146370

Yves Laulan (président de l’Institut de Géopolitique des populations) : https://metamag.fr/2018/01/11/yves-marie-laulan-chere-catherine-deneuve/

Anne Morelli (signataire), historienne belge, féministe historique : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_anne-morelli-les-femmes-paraissent-toujours-victimes-mais-nous-sommes-aussi-dragueuses?id=9808351

Je pense que là on a atteint un point de non-retour dans les recommandations qui sont faites à tous les instants pour notre vie privée. C’est un vrai délire, les femmes sont présentées comme des pauvres biches effarouchées. Elles sont toujours les victimes. Mais nous sommes aussi séductrices, nous sommes aussi dragueuses, nous ondulons aussi parfois pour séduire.

Maristella Carbonin, journaliste italienne, auteure d’un commentaire auquel nous souscrivons pleinement : :

C’est le premier véritable acte féministe depuis le début de l’affaire Weinstein, cet instant zéro qui a divisé le monde masculin en deux, à savoir d’un côté les hommes, et de l’autre les porcs. https://www.courrierinternational.com/article/vu-ditalie-merci-catherine-deneuve-enfin-un-peu-de-bon-sens

Alain Finkielkraut (vers 2’40) : "La tribune a été pour moi une magnifique surprise." Comme nous, Finkielkraut n’aime pas la phrase sur la "misère sexuelle" des frotteurs du métro. https://www.youtube.com/watch?v=B8Ez7X-o35s

Stéphanie Loire (soutien partiel), chroniqueuse télé : http://www.ozap.com/actu/stephanie-loire-sur-la-tribune-co-signee-par-catherine-deneuve-il-y-a-des-choses-maladroites/547492

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màj 12 janvier :

Brigitte Lahaie (signataire de 100 femmes) s’est excusée. Tant mieux. Comme elle le dit, il aurait suffi qu’elle ajoute à sa phrase une seul mot, "malheureusement", pour que celle-ci prenne un tout autre sens. Une autre signataire, Catherine Millet , nous paraît assez maladroite quand elle dit éprouver une "certaine compassion" pour les "frotteurs" du métro, qui doivent connaître, pense-t-elle savoir, "une certaine misère sexuelle." : le but de 100 femmes est de refuser la surgénéralisation sexiste et la dramatisation des dragues lourdes ; et non de trouver des excuses aux auteurs de ces dernières.

Par contre, la tribune de Nouhad Fathi (signataire) est remarquable. On ne s’y attend pas, puisqu’elle passe le plus clair de sa vie à Casablanca ; mais c’est justement cela qui lui permet d’apprécier le rapport avec les hommes en France. Elle décrypte parfaitement la tactique misandre, et de la même manière que nous, à savoir qu’il s’agit de mettre en exergue la minorité d’hommes réellement agressifs pour alimenter une plainte éternelle et globale contre l’ensemble des hommes. Sa conclusion :

Une autre chose dont elles ne se rendent peut-être pas compte, c’est qu’en compliquant le processus de séduction, elles nous mettent en danger. La drague sert aussi à filtrer les tueurs et les psychopathes en ayant accès à leurs langages verbal et corporel — bon, pas toujours, mais Tinder vous expose au risque de vivre ce genre de situations.

C’est probablement ce qu’elles veulent : bâillonner les hommes décents et libérer davantage d’espace à la minorité d’abrutis qui ne sont de toute manière découragés par aucune loi. Ça leur donnera une raison perpétuelle de beugler.

https://mondafrique.com/femme-marocaine-jai-signe-tribune-monde/

Affligeante, la dessinatrice misandre Emma (géniale inventrice du fameux concept de "charge mentale des femmes", selon lequel seules les mères se soucieraient de la vie au quotidien de leurs enfants), reprend l’argument selon lequel les signataires de 100 femmes seraient des privilégiées, qui "défendent leur classe avant leur genre". Elle dévoile ainsi, assez naïvement, son idéologie sous-jacente : il faut défendre son genre, et donc les rapports entre les sexes sont ceux de la guerre entre genres, "classe des hommes" contre "classe des femmes", et elle-même est une combattante engagée dans cette guerre...

http://madame.lefigaro.fr/societe/la-dessinatrice-emma-tribune-monde-liberte-dimportuner-harcelement-seduction-charge-mentale-110118-146352

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màj 11 janvier :

Peggy Sastre (signataire de 100 femmes) précise : Le Monde a par ailleurs modifié le titre de notre tribune qui était au départ « 100 femmes pour une autre parole », en mettant en avant la « liberté d’importuner » qui n’est pas le cœur du sujet. http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/10/31003-20180110ARTFIG00186-peggy-sastre-le-feminisme-policier-refuse-la-contradiction.php

Effectivement, c’est important : il ne s’agit pas, comme les misandres essaient de le faire croire, d’une complaisance ou d’une compréhension par rapport aux agressions sexuelles, mais d’un point de vue différent, de femmes qui souhaitent ne pas laisser les misandres se réclamer abusivement de l’approbation de toutes les femmes. Nous prendrons garde désormais à parler toujours de 100 femmes, et non de la tribune du Monde.

Il est d’autant plus regrettable que Brigitte Lahaie (signataire de 100 femmes) n’ait pas tourné sept fois la langue dans sa bouche avant de déclarer : "Vous savez, on peut jouir d’un viol." Même si c’est objectivement vrai, cela n’a évidemment rien à voir avec le débat, qui porte sur les fausses accusations. Surtout, dans le contexte, c’est une phrase ambigue et l’on peut prévoir que les misandres vont l’exploiter à satiété en stigmatisant un arrière-plan pro-viol, et s’efforcer de discréditer 100 femmes dans son ensemble. 

Geneviève Fraisse (anti 100 femmes) n’en tient pas moins un propos intéressant : Il est important que l’on cesse de penser que toutes les femmes doivent être d’accord entre elles. Elles ne sont pas d’accord ? Très bien. Cela veut dire que l’on atteint une certaine maturité politique, que l’on ne dit pas "les" femmes comme une catégorie, un corps unique qui devrait être d’accord. https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/liberte-d-importuner-il-faut-regarder-lesconsequencespolitiquesdecetevenement-selon-la-philosophe-genevieve-fraisse_2555217.html

En l’occurence, elle ne fait que se rallier à la pratique hoministe : effectivement, depuis toujours, nous nous efforçons de ne dire ni "les hommes" ni "les femmes". En effet, s’exprimer ainsi revient à considérer que chaque personne fait partie d’une "classe de sexe" homogène, et en guerre contre l’autre "classe de sexe". 

Osez le féminisme a bien compris le danger et écrit : Des femmes pour attaquer d’autres femmes ? Très peu pour nous. On préfère, et de loin, créer de la solidarité, de la sororité. Ne tombons pas dans ce piège qui tend à diviser les femmes entre elles. http://www.konbini.com/fr/tendances-2/reponse-tribune-monde-osez-le-feminisme-invite-ne-pas-diviser-les-femmes/

Effectivement, après 100 femmes, les misandres peuvent beaucoup plus difficilement se réclamer du soutien de toutes les femmes.

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màj 10 janvier : les misandres sont manifestement fous de rage, et publient à leur tour une tribune : https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-de-haas-et-des-militantes-feministes-repondent-a-la-tribune-publiee-dans-le-monde_2553497.html

Sans surprise, on retrouve parmi les signataires le gratin de l’obscurantisme. Sans surprise aussi, l’absence d’arguments rationnels, remplacés par l’invective, l’emphase, et la diffamation. Un degré supérieur dans l’ignominie est atteint par l’hystérique Caroline de Haas qui déclare à France Info : Les signataires de la tribune du Monde sont pour la plupart des récidivistes en matière de défense de pédocriminels ou d’apologie du viol.

Les rédactrices sont manifestement gênées par le fait que la première tribune soit signée par des femmes, nombreuses, et surtout issues de milieux culturels féministes : elles ne s’interrogent pas sur ce phénomène, sauf à suggérer qu’ils s’agiraient de femmes "riches" (en fait elles viennent du même milieu qu’elles !) :

Beaucoup d’entre elles sont souvent promptes à dénoncer le sexisme quand il émane des hommes des quartiers populaires. Mais la main au cul, quand elle est exercée par des hommes de leur milieu, relève selon elles du "droit d’importuner".

Bien entendu, Ségolène Royal la ramène avec sa bave putride. "On n’a pas le droit de faire des choses comme cela" déclare-t-elle : http://www.rtl.fr/actu/politique/segolene-royal-critique-la-tribune-signee-par-une-centaine-de-femmes-7791757591 Par contre, quand elle était à l’Education nationale et qu’elle envoyait des dizaines de profs faussement accusés en prison à cause de sa circulaire délatrice, elle "avait le droit", bien sûr ! http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article334&var_mode=calcul

A l’inverse un soutien intéressant de Les affranchies pour penser le féminisme autrement : https://www.contrepoints.org/2018/01/10/307039-contre-neopuritanisme-feminisme-possible

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9 janvier

http://pouruneautreparole.blogspot.fr/2018/01/des-femmes-liberent-une-autre-parole.html

Une belle claque pour la conception misandre de la guerre "sexe contre sexe" : des femmes, nombreuses, souvent reconnues dans le monde culturel, se définissant souvent comme féministes, dénoncent la campagne "balance ton porc", le lynchage médiatique des mis en cause, la diabolisation des hommes et la victimisation des femmes, et les pratiques staliniennes de normalisation culturelle. Tout cela exprimé en termes mesurés et intelligents. Nous ne pouvons qu’encourager nos sympathisantes à la signer à leur tour.

Nous avons le plaisir de trouver parmi les signataires des noms d’auteures aux travaux desquelles nous nous sommes déjà référés, l’occcasion de leur faire un signe amical :

Hélène Vecchiali : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article178 

Brigitte Lahaie : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article296

Une réaction de soutien de la québécoise Sophie Durocher : http://www.journaldemontreal.com/2018/01/09/catherine-deneuve-et-le-ras-le-bol-moiaussi

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Dans la foulée (c’est le même combat), et si ce n’est déjà fait, signez, faites signer la pétition du GES dénonçant le positionnment sexiste de Macron face aux victimes masculines de meurtre conjugal : 

https://www.change.org/p/emmanuel-macron-pr%C3%A9sident-macron-rendez-hommage-aussi-aux-hommes-victimes-de-meurtre-conjugal

 

 

6 janvier : SOUTIEN AUX FLICS DE CHAMPIGNY... SANS DISTINCTION DE SEXE

Chacun a vu la video des événements de la Saint Sylvestre à Champigny-sur-Marne. Une femme à terre, entourée de silhouettes (plutôt) masculines hurlantes, se protégeant avec les mains, prenant des coups au visage, au ventre, aux jambes. C’est très exactement le genre d’images contre lesquelles le choeur des officines misandres clame habituellement son indignation, les cataloguant comme parfaitement représentatives des "violences contre les femmes", selon elles à l’oeuvre en permanence dans notre société.

Mais la jeune policière de Champigny et ses 8 jours d’ITT n’ont eu droit de leur part à aucun hommage, aucun soutien, voire même aucune évocation. Ce qui s’explique aisément :

- la femme violentée est policière, et les misandres n’aiment pas la police. C’est une profession à dominante masculine (l’horreur !), et, pour des raisons évidentes, destinée à le rester. C’est aussi une profession dure, exigeante, où l’on se place au service des autres... c’est à-dire le contraire de ce qu’ils sont : des parasites sociaux, incapables de construire, mus seulement par la haine et la soif de destruction. Enfin c’est un corps destiné à maintenir l’ordre, et comme les misandres font semblant d’être des victimes de l’ordre (présumé patriarcal) établi, ils ne peuvent se situer qu’en opposition à ce corps. 

- surtout les agresseurs font partie de communautés ethniques victimistes, que les misandres ne mettent jamais en cause, par souci du "politiquement correct".

Accessoirement, d’autres difficultés rendent l’événement non-récupérable par les misandres : parmi les agresseurs, il y avait aussi des filles ; et ceux qui ont secouru la policière étaient des deux sexes (2 filles, 2 garçons, c’est beau la parité !). Autrement dit, l’illustration des formules que nous ne cessons de répéter : LA VIOLENCE N’A PAS DE SEXE / LE COURAGE N’A PAS DE SEXE.

Tout cela montre, une fois de plus (rappelons-nous l’absence ou la lenteur des réactions misandres après les agressions sexuelles massives de Cologne, au nouvel an 2016) que les misandres, contrairement à ce qu’ils prétendent, ne défendent pas toutes les femmes : ils ne les défendent que si cette défense peut s’inscrire dans le cadre du "politiquement correct" ; les autres, ils s’en foutent.

Certains commentateurs, dont Matthieu Kassowitz, ont eu une saine réaction de condamnation, malheureusement perturbée par l’idéologie dominante : ils ont rendu hommage aux victimes, mais essentiellement à la policière, comme si une victime féminine était davantage digne de compassion qu’une victime masculine (et même si physiquement c’est le policier le plus touché). Nous renvoyons à John Goetelen qui a analysé et illustré ce phénomène :

http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2018/01/03/agressions-de-policiers-balance-ta-racaille-288740.html#more

Quant à nous, contre les racailles et sans hésitation, nous apportons notre soutien aux deux victimes, la policière ET le policier. Encore une fois, les hoministes défendent indifféremement toutes les victimes de violences et d’injustices, sans distinction de sexe. En ce genre de circonstance tragique, il faut être gravement pertubé, comme les misandres ou ceux qu’ils influencent, pour établir entre elles une hiérarchie, ou ne pas les voir, pour des raisons idéologiques.  

 



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