DOSSIER : manipulations médiatiques (màj régulières)


 

24 janvier 2014 : cédant aux pressions misandres, la Dépêche du Midi s’autocensure
 
La Dépêche du Midi (Grand Sud - Lot-et-Garonne) publie l’article suivant :
 
Elle vient coucher dans son lit mais porte plainte pour viol
 
C’est une histoire abracadabrantesque qu’ a eu à juger le tribunal correctionnel d’Agen que présidait Ludovic Pilling. Un couple de jeunes gens qui se fréquentaient et vivaient plus ou moins ensemble décide de se séparer. Ils avaient déjà couché ensemble. Ni l’un ni l’autre n’étaient donc des perdreaux de l’année. Un soir pourtant, la jeune femme vient revoir le garçon.Chez lui, ils boivent l’apéro, fument un ou deux petards et la jeune femme annonce au garçon qu’elle va se coucher. Au lieu de s’allonger dans le canapé du garçon, dans le salon, elle va carrément dans sa chambre et dans son lit. Quelques instants plus tard, il la rejoint en se disant, si elle vient dans mon lit et non dans mon canapé, c’est qu’elle attend quelque chose même si elle dit qu’elle ne veut plus coucher avec moi. Il la rejoint donc et tente quelques approches. Il glisse sa main vers le jardin secret. Elle hurle, se débat et aligne un coup de genou dans les parties intimes du garçon qui en voit 36 chandelles.
Puis la jeune femme quitte la chambre, se dirige vers la porte, constate qu’elle est fermée à clef, hurle qu’il veut la séquestrer. Le garçon ouvre la porte et la jeune fille s’en va. Le lendemain, elle portera plainte.
 
7000 E réclamés

Une enquête sera ouverte et le parquet, investigations achevées, décidera qu’il n’est pas utile de renvoyer l’affaire devant le tribunal. il décidera le classement de l’affaire et procède à ce que l’on appelle "un rappel à la loi". C’est-à-dire qu’il admoneste le garçon.
L’affaire est close ? Non. La jeune fille fait valoir ses droits et demande la citation directe et elle exige - ce qui est son droit - de revenir devant le tribunal. Surprise : le parquet qui avait classé l’affaire et procédé au rappel à la loi s’est montré mercredi extrêmement virulent : un vrai réquisitoire de cour d’assises en accablant le garçon. L’avocate de la jeune fille, sur cette lancée, a réclamé 7000 €.
Le tribunal a placé son délibéré sur cette affaire en fin d’audience, c’est-à-dire après la mise sous presse de ce compte rendu : Ce délibéré n’a pas empêché un avocat présent à l’audience de dire : "Quand on ne veut pas voir le loup, on ne visite pas sa tanière"".

Après publication, la rédaction de la Dépêche est harcelée de messages de protestation envoyés par des militants misandres. Ce qui se comprend : l’article décrit très exactement la fabrication d’une fausse accusation, mais aussi l’accueil favorable que leur fait la "Justice" , en donnant à priori (ou en l’occurence, a postériori) raison à l’accusatrice (en tant que femme) et tort au mis en cause (en tant qu’homme).
   
Réaction stupéfiante du rédacteur en chef de La Dépêche, Jean-Claude Soulery : il désavoue son correspondant, efface la version web de l’article, et s’excuse auprès de "toute personne choquée".
 
Pourtant, de deux choses l’une :
- ou bien l’article rend compte des faits de manière exacte, et il n’y a a pas lieu de s’en excuser, ni de tenir compte de protestations qui sont infondées ;

 - ou bien il ne rend pas compte correctement des faits, et il faut publier un article rectifié.

La solution choisie par La Dépêche, l’autocensure, est une véritable capitulation. Elle montre que le lobby misandre peut obtenir sur simple pression la disparition d’un article de presse, comme dans n’importe quelle société totalitaire. 
 
Heureusement, grâce à Arrêt sur images qui a repéré l’affaire, on a encore la possiblité d’accéder aux principales données. Mais combien de défaites analogues la liberté d’informer subit-elle chaque jour en France ?
 

 

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mai 2014 : contre le projet de loi APIE, une pétition mensongère, et des signatures-bidon

http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1856.asp

Pour faire pression dans la discussion sur la proposition de loi APIE (relative à l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant), des idéologues misandres du courant matrifocal (Maurice Berger, Bernard Golze, Jacqueline Phélip, etc.) lancent une pétition intitulée Danger législatif : la résidence alternée imposée à tout âge.

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=RADL2013

APIE a des ambitions très modestes, la plus osée étant celle de la double domiciliation de l’enfant. Mais la pétition affirme mensongèrement qu’il s’agit d’instaurer "la résidence alternée paritaire comme mode de garde prioritairela pétition".

Bientôt, les initiateurs se targuent d’avoir obtenu les signatures de 4400 "professionnels de l’enfance" :

Bien entendu, les médias reprennent l’info sans la vérifier. Comme par exemple La Croix, qui titre : Résidence alternée, des professionnels de l’enfance s’insurgent.

http://www.la-croix.com/Famille/Actualite/Residence-alternee-des-professionnels-de-l-enfance-s-insurgent-2014-05-12-1149109

Ce chiffre est certes impressionnant, et appelé à peser dans le débat. Pourtant il s’agit d’un pur enfumage. Notre ami Pierre Laroche procèdé alors à une recension des signatures qui sont suivies par un commentaire (550), et analysé ces commentaires. Il en ressort :

- que 183 signataires expliquent qu’ils signent contre la RA "imposée à tout âge" ; ils n’ont donc pas lu le projet de loi, et ont été abusés par le texte de la pétition, puisqu’APIE ne prévoit ni la RA imposée, ni a fortiori à tout âge ;

- que 46 signatures sont celles de tricheurs qui n’ont même pas pris la précaution d’utiliser un autre nom quoiqu’ayant signé deux ou trois fois. A ce titre, on peut vérifier les signatures suivantes : Voir : 421 et 310 ; Voir : 69 et 2620 ; Voir : 5628 et 1402 ; Voir : 4457 et 4799 ; Voir : 5528 et 2120 ; Voir : 4708 et 4604 ; Voir : 796 et 5378 ; Voir : 2724 et 2723 ; Voir : 2542 et 1998 ; Voir : 1512 et 1354 ; Voir : 5408 et 4569 ; Voir : 944 et 942 ; Voir : 5327 et 3744 ; Voir : 4843 et 2844 ; Voir : 5272 et 2583 ; Voir : 1686 et 1609 ; Voir : 4179 et 104 ; Voir : 5504, 3743 et 5312 ; Voir : 758 et 2201 ; Voir : 5193 et 4884 ; Voir : 882 et 4753 ; Voir : 5348 et 1872 ;

On peut légitimement supposer qu’il existe d’autres signatures de tricheurs qui, eux, ont changé de nom...

- que 178 des signataires ne sont pas des professionnels (mais des mamans, grand-mères, personnes qui connaissent un cas voisin, etc.)

Sur les 550 signataires ayant commenté, il y en aurait donc 407 qui, soit n’existent pas, soit ne signent pas contre APIE, soit n’appartiennent pas à la catégorie "professionnels de l’enfance". Si l’on projette sur les 4400, l’effet recherché par la pétition se dégonfle complètement ! Mais aucun média ne fait de travail antérieur de décryptage (au final, APIE ne sera jamais votée).

 

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2012 : Mélissa Blais et Francis Dupui-Péri, petits tronqueurs de citations

Contribuant à un livre à un livre contre le présumé masculinisme, les deux petits "sociologues" québécois stigmatisent Patrick Guillot, prétendant s’appuyer sur un passage de son livre La cause des hommes. Selon eux, il s’y offusquerait de la promotion de femmes à des postes de très haut niveau, comme pilote de Concorde ou membre de l’état-major des armées ; ces promotions constitueraient pour lui le symptôme (négatif) d’une féminisation de la société :

 

 

On aura noté qu’ils ne citent pas directement, ils rapportent... à leur manière. Allons voir le passage incriminé. Surprise : non seulement l’auteur ne regrette pas les promotions, mais il s’en réjouit : Cette image dynamique donnée par leur sexe est sans doute très stimulante pour les jeunes filles. Il faut évidemment envisager l’analyse dans son ensemble : dans le contexte de la société marchande, les hommes ne disposent plus de figures exemplaires auxquelles s’identifier ; les femmes, elles, ont la chance de pouvoir s’identifier à celles d’entre elles qui conquièrent les anciens bastions masculins. Blais, Dupuis-péri : petits tronqueurs minables.

 

 

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2008 : rendant compte d’une nouvelle enquête sur les violences conjugales, les médias occultent l’existence d’hommes victimes dans les titres de leurs articles

 

En 2008, l’ONDRP crée l’événement, en publiant une enquête recensant les faits constatés de « violences volontaires sur conjoint, par conjoint ou ex-conjoint  », enregistrés par la police et la gendarmerie de 2004 à 2007 (ONDRP, Grand angle n°14, juillet 2008). La nouveauté est que, quoique toujours minoritaires, les hommes victimes portent plainte de plus en plus, et dans une progression plus rapide que les femmes victimes : + 42% depuis 2004 contre + 31%. Or, dans les deux jours qui suivent la publication, seuls trois titres mettent cela en évidence :

Couple : les hommes aussi sont victimes de violences conjugales (Le Point.fr)

Violence conjugale : les hommes aussi sont concernés (Nouvelobs.com)

Violences conjugales : un fait sur six touche un homme (Le Parisien.fr)

 

D’autres titrent sur l’évolution globale, certains annonçant arbitrairement une hausse des actes qui n’est sans doute qu’une hausse des plaintes :

Violence ; un fait sur quatre a lieu dans le cadre conjugal (Le Figaro.fr)

Un quart des violences commises au sein du couple (Nouvelobs.com)

Les violences conjugales représentent le quart des violences en France (La Croix)

Les violences conjugales ont augmenté de plus de 30% en 4 ans (Le Point.fr)

Les violences conjugales en forte hausse (L’Express.fr)

 

D’autres enfin, les plus nombreux, titrent sur les victimes féminines, et elles seulement. Non pas forcément par intention de manipuler l’information, mais par habitude, conformité à un a priori idéologique bien installé dont ils croient que chaque enquête ne peut que le conforter un peu plus :

Violences conjugales : les hommes marquent encore des poings (France Info)

Les femmes, première cible des violences (Libération)

La parole des femmes battues se libère (L’humanité)

Femmes battues : plaintes en forte augmentation (Ouest-France)

Les femmes hésitent de moins en moins à dénoncer les violences conjugales (Le Monde)

Les femmes battues ne sont plus silencieuses (Métro)

Les femmes victimes de violence ne se taisent plus (Europe 1)

De plus en plus de femmes victimes de violence conjugale (Le Parisien.fr)

Les violences faites aux femmes en forte hausse (RTL.fr)

 

L’existence de plaintes d’hommes n’est même pas signalée dans le corps de certains articles.

 

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2006 : le bobard des 40 000 prostituées de la Coupe du monde de foot

 

Le 25 janvier 2006, à l’approche de la Coupe du monde qui doit se dérouler en Allemagne en juin-juillet, une pétition intitulée Acheter du sexe n’est pas un sport est lancée par la Coalition contre la traite des femmes (CATW). Elle affirme que "30 millions de spectateurs environ - majoritairement des hommes - sont attendus ; et l’on estime à 40 000 le nombre de femmes « importées » d’Europe centrale et d’Europe de l’Est vers l’Allemagne pour les « servir sexuellement ». Elle fait rapidement le tour du web et des médias, et est abondamment relayée par les sites misandres :

http://sisyphe.org/spip.php?article2226

Peu à peu, le voile se lève sur ce qui n’est qu’un bobard, destiné à faire croire à une violence de masse contre "les femmes". Le 18 mai, Envoyé spécial diffusé sur France 2 déclare qu’aucune de ses investigations ne permet de confirmer.

Le 29 mai, le site Sos Femmes prend ses distances avec l’info : http://www.sosfemmes.com/archives_bulletin_info/archives_2006.htm#300606

Mais Sisyphe, sous la plume de Michèle Dayras, la présente comme avérée jusqu’au 6 juin : http://sisyphe.org/breve.php3?id_breve=650



 



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