Actus juillet-décembre 2015
ACTUS JUILLET-DECEMRE 15
A DIFFUSER SUR LE WEB :
25 décembre : JACQUELINE SAUVAGE (suite). LE POINT DE VUE DE MAXIME GAGET
Les misandres ne sont pas les seuls à défendre Jacqueline Sauvage, et c’est tant mieux. Lisez par exemple Dominique Jamet : http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/jacqueline-sauvage,227741
De même, Maxime Gaget vient d’exprimer son point de vue, particulièrement intéressant de la part d’une ancienne victime :
Exactement à l’image d’Alexandra LANGE, qui a été acquitée pour s’être défendue exactement dans la même configuration de violence conjugale, je demande très humblement la relaxe de Mme Jacqueline SAUVAGE, accusée à tort de s’être défendue contre son mari. Elle se trouve être assez clairement en situation de légitime défense, ce qui fait de cette condamnation un véritable non-sens, à deux doigts de la plus grotesque des parodies. si sa condamnation est maintenue, autant mettre toutes les personnes innocentes en prison, et laisser en liberté tous les criminels, y compris et surtout les plus dangereux qui soient. J’en appelle à la raison de tous : procédez à l’annulation de cette procédure judiciaire insensée autant que totalement absurde, qui défie les fondements mêmes de la plus élémentaire raison ! Ne croyez-vous pas qu’elle a suffisamment souffert tout au long de sa vie ?! Rendez à Jacqueline SAUVAGE sa liberté, permettez-lui enfin de VIVRE sa vie, au calme, entourée de ses proches et surtout l’âme en paix.
Respectueusement,
Maxime GAGET
22 décembre : JACQUELINE SAUVAGE (suite). ELARGIR LA "LEGITIME DEFENSE" AU TERRORISME CONJUGAL, PEUT-ETRE, MAIS POUR TOUTES LES LES VICTIMES INDEPENDAMMENT DE LEUR SEXE !
L’appel en faveur de la grâce présidentielle est désormais soutenu par 36 parlementaires, de droite et de gauche. Réjouissons-nous. On peut cependant s’étonner que ces gens qui votent les lois et qui se mobilisent aussi rapidement pour une victime de sexe féminin n’aient jamais jugé utile de dénoncer les discriminations dont sont victimes les victimes de sexe masculin, et d’agir pour les faire disparaître.
Une proposition de loi va être déposée pour faire reconnaître le concept de légitime défense "différée", pour les victimes de violences antérieures et de longue durée. Sa rédaction s’annonce délicate, mais nous ne sommes pas contre a priori, étant entendu que nous ne pourrions la soutenir que si elle n’est pas sexuée, Car dans les médias, bien évidemment, on considère qu’elle s’appliquera aux "femmes victimes", et elles seules.
Une nouvelle et dramatique affaire vient d’ailleurs plaider en faveur de la proposition. En Charente, une personne de 67 ans qui subissait des coups depuis 2014 est finalement morte suite à un nouveau déchaînement de violences. Objectivement, cette personne était bien en danger de mort depuis deux ans, et toute riposte de sa part, s’il y en avait eu, aurait pu relever de la "légitime défense".
Vous vous demandez peut-être pourquoi ce lien n’est pas relayé massivement sur les sites misandres et dans les médias, alors qu’il semble aller dans le sens voulu par ceux-ci ? C’est tout simple : la personne victime était un homme, donc elle ne les intéresse pas ! Ils ne veulent surtout pas relayer une info qui démontre que la violence conjugale n’a pas de sexe.
De toute façon, la définition actuelle de la "légitime défense" est bien trop étroite, en ce qu’elle trpose sur l’exigence une riposte proportionnée à l’agression, ce qui ne veut rien dire. C’est ainsi que de malheureux commerçants ou particuliers se retouvent condamnés parce qu’ils se sont simplement défendus, dans l’urgence et comme ils le pouvaient, contre l’intrusion de malfrats dans leur magasin ou leur appartement. Là aussi, donc, élargissement, mais, à l’évidence, sans aucune sexuation.
15 décembre : JACQUELINE SAUVAGE (suite). IL Y A DEUX MANIERES DE SOUTENIR LES VICTIMES
Nous continuons de relayer les inititiaves prises en faveur de la grâce de Jacqueline Sauvage, et même si elles sont portées pour la plupart par des gens qui sont nos adversaires. Ainsi un rassemblement est organisé à Clermont, le samedi 19 décembre à 14h devant le TGI.
https://www.facebook.com/events/191552531189390/
Dans cette affaire, on voit clairement apparaître l’abîme qui sépare la démarche des misandres et celle des hoministes.
Pour les misandres, la préoccupation essentielle est d’utiliser l’affaire pour dénigrer les hommes (tous les hommes) au maximum. Dans la présentation du FB précité, Karine Plassard cite le nombre de femmes tuées en 2014 (et elles seules), évoque les femmes victimes de violence (et elles seules), et refourgue le chiffre-bidon de l’ENVEFF : "une femme sur dix en France est victime de violences conjugales". Il s’agit de faire croire que Jacqueline Sauvage n’aurait pas été victime de son mari, une brute alcoolique terrorisante de la plus rare espèce, mais des hommes en général.
Les misandres veulent également faire croire que les femmes victimes sont abandonnées à leur sort par la société, thèse inepte quand on connaît la colossale accumulation de moyens qui sont mis au service de celles-ci, depuis les associations de quartier (largement subventionnées) jusqu’au plus haut niveau de l’état. Jacqueline Sauvage n’a pas reçu d’aide parce qu’elle n’en a pas demandé (et sans doute n’en a-t-elle pas demandé parce qu’elle était terrorisée, mais c’est une autre question) mais cette aide potentielle est complètement disponible. La réalité, c’est l’inverse : ce sont les hommes victimes qui sont abandonnés par la société, parce qu’exclus des moyens en question.
Les misandres enfin veulent faire croire que la Justice est partiale et sexiste au détriment des femmes, ce que démentent toutes les études sur le sujet (relire Coline Cardi). Le cas Jacqueline Sauvage, l’incompréhension et la sévérité manifestés à son encontre par deux tribunaux sont exceptionnels concernant une femme. Les femmes violentées amenées à tuer leur conjoint sont en général acquittées ou faiblement condamnées par la Justice, comme le montre le cas Alexandra Lange http://www.liberation.fr/societe/2012/03/24/une-femme-battue-acquittee-pour-le-meutre-de-son-mari_805461
De ce fait, les misandres évacuent toute idée de partage des responsabilités lorsque la violence éclate dans un couple. Si la société et la Justice sont pourvoyeurs et protecteurs de conjoints violents, alors le conjoint violenté n’a en rien à se remettre en question : il n’a fait que subir, il n’a été en rien acteur dans la relation... et donc il n’a rien à changer dans ses positionnements à venir. Pourtant c’est bien le conjoint violenté qui a trouvé l’autre séduisant, l’a épousé, a fait des enfants avec lui, et pendant des années n’a pas eu l’idée ou le courage de la quitter, etc Il faut qu’il guérisse de ces errements, qui l’ont conduit à la pire des situations. En les dédouanant de toute responsabilité, les misandres empêchent les victimes de se mettre en question.
Résumons. Lorsqu’éclate une affaire de violence conjugale, il y a, chez les défenseurs des victimes (ou présumés tels) deux attitudes possibles, qui reflètent deux visions du monde inconciliables :
- les misandres ne défendent jamais les hommes victimes. Lorsque la victime est une femme, ils la défendent en généralisant la violence de son conjoint à tous les hommes, et en accusant la société et en particulier la Justice de protéger les hommes violents. Ce qui les intéresse, c’est d’attiser la guerre qu’ils mènent contre les hommes. Ce faisant, ils empêchent les femmes victimes de prendre conscience de leur part de responsabilité dans le drame qu’elles ont vécu.
- les hoministes défendent indistinctement les femmes et les hommes victimes, ils ne se préoccupent pas du sexe des victimes, ni de celui des bourreaux. Leur souci est de faire diminuer la proportion de violents et de victimes dans les deux genres. Affirmant que la violence (et la non-violence) sont également réparties dans les deux genres, ils sont dans une démarche de paix des sexes. Enfin, tout en défendant les victimes, ils les invitent à se questionner sur leur part de responsabilité dans les événements, et ainsi à en retirer des éléments de croissance.
10 décembre : JACQUELINE SAUVAGE (suite) COMMUNIQUE DU GES
Lien à diffuser sur les réseaux sociaux : http://www.g-e-s.fr/breves/il-faut-gracier-jacqueline-sauvage/ :
Il faut gracier Jacqueline Sauvage !
Le Groupe d’études sur leS sexismeS (GES) proteste contre la condamnation en appel de Jacqueline Sauvage à dix ans de prison ferme pour le meurtre de son mari, lequel a pratiqué contre elle le terrorisme conjugal durant 47 ans, en même temps que des violences physiques et sexuelles contre leurs quatre enfants. Il s’associe à toutes les initiatives visant à obtenir pour elle la grâce présidentielle, ultime possibilité de lui épargner une longue épreuve carcérale.
Cette condamnation est en effet excessive et il aurait été juste de la limiter à une peine avec sursis. Forte de son écoute de nombreuses femmes et hommes victimes, notre association sait en effet que le terrorisme conjugal annihile chez la plupart d’entre eux toute capacité de résistance, et toute capacité à demander une aide extérieure. Jacqueline Sauvage a manifestement vécu cette annihilation de la volonté, si longtemps qu’elle a ensuite basculé dans une réaction extrême. On peut déplorer qu’elle n’ait pas eu recours aux procédures légales ; mais on ne peut que lui reconnaître de larges circonstances atténuantes.
Cette affaire confirme que malgré les multiples incitations et services d’aide offerts aux femmes victimes par la société, certaines d’entre elles n’osent pas sortir de l’isolement et du silence. De ce fait, elle confirme aussi qu’encore plus d’hommes victimes restent isolés et silencieux, puisque la société les exclut de ces mêmes incitations et services d’aide.
8 décembre : JACQUELINE SAUVAGE DOIT ETRE GRACIEE
Jacqueline Sauvage a été condamnée en appel le 3 décembre à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari, terroriste conjugal et violeur d’enfants (les siens propres), qui lui avait infligé 47 ans de d’un calvaire indicible. Nous ne pouvons que dénoncer ce verdict imbécile, et participer à la protestation qu’il suscite, même si celle-ci est en grande partie organisée par les officines misandres (mais nous n’avons pas l’habitude de nous positionner en fonction de leur propre positionnement !).
http://www.centpapiers.com/femmes-battues-un-choquant-verdict/
Contrairement à ce qu’ils affirment d’ailleurs, JS n’est en rien une victime des "violences contre les femmes" ni de la mythique "domination masculine". Elle est une victime du terrorisme conjugal, et celui-ci n’a pas de sexe.
Et comme dans tous les cas de ce type, elle est aussi victime d’elle-même. Elle s’est entichée d’un monstre, sans être capable de discerner sa véritable nature. Elle l’a ensuite laissé la violenter pendant des décennies, et laissé violenter ses enfants des deux sexes (jusqu’au suicide du garçon). Elle n’a jamais trouvé la force de se rebeller, ou simplement de fuir, ou plus simplement encore de faire appel aux pouvoirs publics, alors même que ceux-ci ont mis à la disposition des femmes victimes (et d’elles seules) tout un arsenal de possiblités pour faire face. Ce sont les symptomes d’une extraordinaire emprise.
Mais ce n’est pas cette succession pathétique de renoncements qu’était appelé à juger le tribunal. Il avait à juger un meurtre, et ce meurtre est justement ce qu’on peut le moins reprocher à cette femme. Ce meurtre a eu lieu parce qu’au soir de son existence, enfin, elle a trouvé le courage de s’affirmer contre l’emprise, comme un être humain défendant sa dignité, et comme une mère défendant ses enfants.
Bien sûr, une réaction antérieure, ou se situant dans le cadre légal, aurait été préférable, et la Justice institutionnelle n’a pas à cautionner la justice individuelle. C’est pourquoi la meilleure solution aurait été une peine de prison avec sursis.
En tous cas, l’argument de l’avocat général selon lequel sa réaction a été disproportionnée parce qu’elle n’était pas en danger de mort le jour où elle a tiré, est inadéquat . En effet, du fait de la fragilité provoquée par l’accumulation des blessures, du fait que toute nouvelle violence peut être la dernière et l’emporter, du fait que toute forme de riposte démultiplie l’agressivité de son bourreau, une victime de terrorisme conjugal, femme ou homme, est la plupart du temps en danger de mort.
La grâce présidentielle semble être désormais le dernier recours. Nous relayons ici les diverses initiatives lancées pour l’obtenir :
Manif samedi 12 décembre, 13h à Paris Place du Châtelet
Pétition
Ultime remarque, en forme de question. Voilà une femme qui en 47 ans n’a jamais contacté une association de victimes, jamais appelé le 3919, jamais porté plainte, alors que tout dans la société l’incite à le faire. Comment s’étonner que la quasi-totalité des hommes victimes restent silencieux, puisqu’à l’inverse la société les exclut de tous ces recours ?
3 décembre : BRAVO DAVID ARTUR !
Sur France 2 (C’est au programme) Maxime Gaget aé té comme à l’habitude efficace pour décrire la condition des hommes battus. Et deux surprises sont venues enrichir l’émission. D’abors le témoignage en préambule de notre ami Olivier Besida. Ensuite et surtout, le positionnement fort d’un des journalistes, David Artur (pas du tout contredit conforté par les autres, d’ailleurs) contre les discriminations faites aux hommes victimes. Positionnement exprimé avec passion, et réitéré à plusieurs reprises.
Sur Sud Radio, c’est Philippe Veysset, président du Collectif LA GRUE JAUNE, qui a exprimé le point de vue antisexiste dans un débat sur l’égalité parentale
http://www.sudradio.fr/Podcasts/Sud-Radio-c-est-vous/Divorce
26-30 novembre : PERCHAGE A RENNES, SOUTENONS ERIC GALERNE !
mardi 1 décembre : 24h de garde à vue pour un père militant, cela nous paraît beaucoup. Eric a été libéré seulement ce matin ! De plus i a droit à une plainte du grutier qu’il aurait menacé de mort.
http://www.20minutes.fr/rennes/1741847-20151201-rennes-papa-perche-grue-convoque-menace-mort
lundi 30, 10h : Eric est descendu de la grue. Il a été placé en garde à vue
http://www.20minutes.fr/rennes/1740575-20151130-rennes-attendu-policiers-papa-perche-grue-redescendu.
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http://www.20minutes.fr/rennes/1740051-20151129-rennes-pere-perche-grue-pourrait-redescendre-lundi
Nous relayons l’appel de Jean-Marie Rault :
Éric Galerne, perché sur la ‪grue‬ de ‪Rennes‬ depuis jeudi matin, a décidé de descendre demain, lundi 30 novembre, vers 10h00.
Éric souhaite faire appel de la décision du juge Madame Renaud, du Tribunal de Lorient, avec l’aide de Maitre Regnier de Lorient et cela avant le 4 décembre.
Eric a besoin de soutien. Nous vous proposons de nous réunir à 9h00, place de la République, devant les Galeries Lafayette. Venez nombreux !
Merci pour lui.
Jean-Marie Rault
dimanche 29 : quatrième jour de perchage
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Communiqué du Collectif LA GRUE JAUNE : SOUTIEN A ERIC GALERNE
Le Collectif LA GRUE JAUNE soutient l’action d’Eric Galerne, père divorcé privé de ses trois enfants, qui s’est installé ce jeudi 26 novembre au sommet d’une grue haute de 44 mètres, située dans le centre de la ville de Rennes.
Originaire de Lorient, ce papa disposait jusqu’ici d’un temps de contact très limité avec ses enfants (4, 13 et 17 ans), à savoir quatre jours par mois.
De manière incompréhensible, la Justice a encore réduit ce temps à deux heures par mois, dans un Point rencontre. Cette décision signifie la fin de toute relation suivie et consistante : elle est injuste, inhumaine.
La révolte d’Eric Galerne, que nous savons très déterminé, est donc légitime.
Le Collectif La Grue jaune lui apporte son entier soutien.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/le-pere-est-toujours-en-haut-de-la-grue-3878764
samedi 28
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20h : ce soir, Eric commence sa deuxième nuit dans le froid, à 44 m de hauteur, un beau courage. Ceux qui ont été en contact avec lui disent qu’il est très déterminé. On s’achemine donc vers un perchage durable et à large écho, du genre de ceux que l’on voyait en 2013. Jean-Marie Rault, qui est en soutien au sol, indique qu’un contact a été établi avec sa fille aînée, sans débouché pour l’instant. Côté négociation, il s’agit d’obtenir des forces de l’ordre l’autorisation de lui faire passer demain à midi un repas chaud, une bouteille d’eau et un téléphone portable (le sien est à bout). Eric dispose d’une corde de rappel d’environ 25 mètres, donc il peut descendre au palier pour les récupérer.
14h : premier article sur le site de Libé
vendredi 27 : bon début de journée pour Eric, qui est à la une de Ouest-France, etsur une page à l’intérieur.
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16h : l’action se poursuit. Contrairement à ce qu’on lit dans les premiers articles, Eric ne menace nullement de se jeter dans le vide : il exige de voir ses enfants dans des conditions normales, ce que lui a enlevé la "Justice". A cette fin, il est équipé en vivres pour plusieurs jours. Au point de vue médiatique, ça marche pas mal : une dizaine d’échos dans la presse régionale, et un premier reportage de FR3 Bretagne :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/rennes-eric-un-papa-en-colere-1448552363
jeudi 26, 9h : La Bretagne s’affirme une fois de plus comme le fief du combat pour l’égalité parentale. Tôt ce matin, Eric Galerne, père divorcé privé de ses trois enfants, s’est juché sur une grue proche des Galeries Lafayette, à Rennes. rue de Rohan. La rue est bloquée. Les pompiers auraient engagé une négociation.
http://www.20minutes.fr/rennes/1738267-20151126-rennes-homme-perche-grue-menace-sauter
25 NOVEMBRE, L’HYSTERIE EN DIRECT
Plusieurs médias rendent compte du dernier rapport de la FNSF sur le 3919 (année 2014). Voilà un enseignement tiré par l’article du Figaro madame (http://madame.lefigaro.fr/societe/plus-de-la-moitie-des-femmes-victimes-de-violences-ont-entre-30-et-49-ans-241115-109708)
Si ces violences peuvent aussi toucher les hommes, la grande majorité des victimes sont des femmes
La rédactrice n’a sans doute pas remarqué que le 3919 s’adresse aux victimes féminines exclusivement, ceci expliquant cela. Jusqu’ici, d’ailleurs, nous n’avons trouvé aucune critique, et même aucune ébauche d’interrogation quant au fonctionnement discriminatoire du 3919.
Sous la plume d’une certaine Emmanuelle Peyret, Libé nous gratifie de chiffres extravagants. Un titre affolant : "En 2015, une femme sur cinq victime de violences physiques en Europe". Dans le corps de l’article, on découvre que ce n’est pas en 2015, mais "dans le cours de sa vie", ce qui est une toute autre perspective .Puis ça devient "une femme sur quatre" ! Tout cela sortirait d’une enquête de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, dont nous ne manquerons pas de vérifier la méthodologie et les résultats, sans doute avec des enseignements très différents : http://www.liberation.fr/france/2015/11/24/en-2015-une-femme-sur-cinq-victime-de-violences-physiques-en-europe_1415860
Le sommet est atteint lorsque Peyret nous ressort un bobard notoire : "Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent pour une femme âgée de 15 à 44 ans un risque plus grand que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis.", dont même la "statisticienne" misandre Maryse Jaspard a démontré l’inanité : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article198
Une curiosité : Acrimed, qui se veut un observatoire critique des médias, s’essaie à décrypter la manière dont ceux-ci traitent des violences conjugales. D’où une analyse assez pointue et intéressante. Mais à aucun moment ces brillants analystes ne détectent ce point majeur : la quasi inexistence du traitement de cette violence.côté victimes masculines. Voilà donc des "critiques" qui se contentent de reproduire l’idéologie dominante !
http://www.acrimed.org/Les-violences-conjugales-un-divertissement-mediatique
20 novembre : A L’APPROCHE DES DECHAINEMENTS SEXISTES DU 25 NOVEMBRE, UN SEUL SLOGAN : LA VIOLENCE N’A PAS DE SEXE
Exploitant les attentats de Paris, certain(e)s misandres ont essayé de stigmatiser les hommes dans leur ensemble. Cela a été le cas de Florence Montreynaud, qui a publié le tweet suivant, dont on appréciera le sens des nuances :
Qui a tué à Paris ? Des hommes, entraînés par une idéologie machiste. Chaque jour, le machisme tue. Le féminisme n’a jamais tué personne.
Merci, Florence ! Mais, pas de chance, une femme était présente dans le commando débusqué à Saint Denis (ce n’est ni la première, ni la dernière), et la tentative des misandres a été étouffée dans l’oeuf.
Mais nous approchons du 25 novembre, et leur haine des hommes va pouvoir à nouveau se déployer, encouragée par les instances municipales, départementales, régionales, ministérielles, autrement dit aux frais du contribuable. On peut se faire une idée de l’ampleur des opérations en consultant le programme (partiel) établi par la FNSF
http://www.solidaritefemmes.org/ewb_pages/a/actualite-976.php
Car en fait ce programme s’étale sur une semaine entière. Du moins en France, puisqu’au Québec il se prolonge jusqu’au 8 décembre, date anniversaire de la tuerie de Polytechnique.
En Espagne, la temporalité est inverse. Une seule date en novembre, cela ne suffisait sans doute pas aux misandres locaux, et un collectif a organisé dès le 7 novembre, à Madrid, une Marche contre les violences machistes, qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnes. Ce qui nous inspire d’autant plus d’admiration pour l’action d’un groupe de femmes (réeellement) antisexistes, qui ont déployé une banderole La violence n’a pas de sexe, et ont vaillament résisté à la violence verbale, voire physique, charriée par cette marée humaine irresponsable.
C’est la photo de ce groupe que nous vous proposons de diffuser sur les réseaux sociaux. Au fanatisme, à l’obscurantisme, opposons notre message responsable, pacifique et pacifiant.
18 novembre : IL FAUT PROTEGER LES ENFANTS CONTRE TOUS LES PEDOPHILES, PAS SEULEMENT LES PEDOPHILES MASCULINS !
Aujourd’hui est la première édition de la Journée européenne pour la protection des enfants contre les abus sexuels. Une initiative que nous soutenons, évidemment, mais qui malheureusement, tombe, à son tour, dans les travers que nous avons l’habitude de dénoncer.
Le Conseil de l’Europe y participe, sous la forme d’un clip assez bien fait, et pédagogique : http://www.coe.int/fr/web/portal/-/18-november-first-europe-wide-action-day-to-end-sexual-abuse-of-children ?redirect=http ://www.coe.int/fr/web/portal/home?p_p_id=101_INSTANCE_DibKFqnpE518&p_p_lifecycle=0&p_p_state=normal&p_p_mode=view&p_p_col_id=column-1&p_p_col_count=2
Innocence en danger (ce sont les dingues qui mettent en cause l’innocence des acquittés d’Outreau) a aussi produit un clip : https://www.youtube.com/watch?v=EF3OW7CVogg&feature=youtu.be assorti d’un dossier de presse : http://www.innocenceendanger.org/wp-content/uploads/2015/11/17112015_DP_IED_Sans_tel.pdf
Le clip du Conseil met en scène un agresseur de sexe masculin, "un ami de la famille". Celui d’Innocence met en scène un agresseur de sexe masculin, défini comme "son père, son oncle, un proche" (mais dans le contexte, il apparaît comme le père). Vous l’avez compris : comme c’est toujours le cas dans ces campagnes depuis 15 ans, le message est que la pédophilie et l’inceste sont des exclusivités masculines, et n’existent en aucune manière du côté féminin.
Le clip d’Innocence en danger est particulièrement ambigu. Il met en scène l’inceste père-fille, de manière implicite certes, mais sans aucune précaution, au point qu’un enfant qui le regarde peut aisément être amené à croire que tous les moments d’intimité avec son père sont potentiellement dangereux, et générateurs de transgression.
Nous sommes partisans de combattre l’inceste et la pédophilie, mais sous toutes les formes existantes, et non en fonction du sexe des agresseurs !
Comme Innocence en danger en est à sa troisème campagne (voir la dernière page du dossier de presse), comme dans ces trois campagnes, les agresseurs sont représentés sous des traits masculins, il peut être utile de demander à l’association les raisons de son unilatéralisme (assimilable au sexisme...), et de lui faire savoir que tout le monde n’apprécie pas. Possible par mel : contact-france@innocenceendanger.org
8 novembre : LE HAUT CONSEIL A L’EGALITE PEUT MIEUX FAIRE
Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) publie un Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe :
www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hcefh__guide_pratique_com_sans_stereo-_vf-_2015_11_05.pdf
Pas de surprise dans les réactions : la gauche est spontanément pour, la droite spontanément contre. Mais qui prend encore la peine de réfléchir dans les officines politico-médiatiques ? Quant à nous, nous savons fort bien que le HCE est un relais métapolitique de l’idéologie misandre. Mais, en tant qu’hoministes, et à l’inverse de nos adversaires, nous préférons lire avant de juger. Nous avons donc lu, et voici notre positionnement.
Le Guide se décline en dix recommandations pratiques. Nous laisserons de côté la 10, qui est hors sujet (Former les professionnel.le.s). Pour les autres :
- seule la 9 suscite de notre part une oppposition ferme. Il s’agit de Veiller à équilibrer le nombre de femmes et d’hommes, par exemple dans les noms des rues, des bâtiments, etc. (c’est absurde : il faut donner les noms qui méritent d’être donnés, sans distinction de sexe), à la tribune d’événements, dans le temps de parole (tout aussi absurde : c’est la compétence, l’intérêt des intervenants qui est à prendre en compte, pas le sexe).
Mais cette opposition n’est pas absolue : dans certains exemples qui sont donnés (images pour présenter des études ou des métiers traditionnellement sexués), nous souscrivons à l’idée qu’il faut donner une place de choix au sexe traditionellement minoritaire.
- c’est pourquoi nous sommes en phase avec la recommandation 8, Diversifier les représentations des femmes et des hommes, ce qui revient à éviter autant que possible de répéter les stéréotypes. Ce qu’on peut reprocher au HCE, c’est d’ignorer les téréotypes misandres contemporains : l’homme violent ou violeur, le père incapable, par exemple.
- nous sommes complètement d’accord avec les recommandations 4, 5, 6, que nous mettons déjà en pratique spontanément. Elles relèvent d’ailleurs de la simple correction, avant de relever de la communication non-sexiste.
- concernant la 3 (User du féminin et du masculin dans les messages adressés à tous et à toutes) : même si nous souscrivons au principe, même si cela nous paraît facile dans une intervention orale (là aussi, cela relève de la correction), nous sommes sceptiques sur sa faisabilité à l’écrit. La solution proposée (les sénateur.rice.s) est lourde à la lecture, et devient caricaturale si elle est utilisée à répétition. En l’occurence, nous craignons qu’il n’y ait pas vraiment de solution satisfaisante.
- concernant les recommandations 1 et 2 : nous sommes d’accord pour supprimer les expressions sexistes qui perdurent dans le langage administratif/politique (et c’est là seulement qu’il faut les supprimer). Ce sont des concepts issus de la société bourgeoise, et qui véhiculent une vision dévalorisante/discriminante tant des hommes que des femmes. Cette recommandation figure d’ailleurs dans le programme du GES depuis sa création (proposition B5) : www.g-e-s.fr/base-de-documentation/plate-forme-de-propositions-maj-2014/
Curieusement, le HCE n’a retenu que des exemples dévalorisants/discriminants pour les femmes (chef de famille, mademoiselle). Alors qu’il en existe d’autres, comme école maternelle, langue maternelle, assistant maternel, dévalorisants/discriminants pour les hommes et qu’il convient aussi de remplacer.
- même remarque concernant la 7 : nous sommes d’accord avec le HCE pour parler des droits humains plutôt que des droits de l’homme (également dans le programme du GES), et des femmes plutôt que de la Femme (cette expression donnant à croire à l’existence d’un modèle féminin unique et éternel). Mais nous constatons que le HCE fait l’impasse sur d’autres expressions sexistes (à l’encontre des hommes) entrées dans le langage des services de l’Etat, et jusqu’au niveau ministériel. Il oublie de recommander la suppression de droits des femmes (il existe des droits du citoyen, et non des droits liés à un sexe) ou de violences faites aux femmes (les victimes de violence n’ont pas de sexe).
En conclusion :
- le HCE fait des propositions de communication non-sexiste qui sont, globalement et sur le principe, tout à fait acceptables ;
- mais il demeure dans le cadre de l’inspiration misandre qui a présidé à sa création, ce qui lui interdit d’aborder le problème du sexisme contre les hommes.
29 octobre : NOUVEAUTES (suite)
* Courrier international résume un article de la revue anglaise The spectator, intitulé La fin du féminisme, dont l’auteure est Emily Hill. Hormis le fait qu’elle ne distingue pas féminisme et misandrie, cette écrivaine semble sur une ligne tout à fait hoministe, si l’on ejuge par les citations suivantes :
“la bataille a été gagnée, il est temps de passer à autre chose”. "La futilité des causes choisies par les féministes d’aujourd’hui est la preuve de la fin du féminisme.”
Et si “certains féministes autoproclamés affirment que les inégalités dans le monde du travail subsistent”, les chiffres en disent autrement
http://www.courrierinternational.com/une/royaume-uni-le-feminisme-est-mort
* Le temps domestique et parental des hommes et des femmes : quels facteurs d’évolutions en 25 ans ? Nouvelle enquête de l’Insee, que nous étudierons en détail ultérieurement. D’ores et déjà, certains résultats apparaissent comme très politiquement incorrects : les pères consacrent de plus en plus de temps aux enfants, et dans 27% des couples, le conjoint en fait plus que la conjointe. Ce qui n’empêche pas la plupart des médias de geindre, comme d’habitude, sur le triste sort des ménagères, présumé inchangé depuis l’âge de pierre. La palme en revient au Monde, qui titre Tâches ménagères : les inégalités ont la vie dure.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES478H.pdf
C’est l’occasion de relire notre rubrique TRAVAIL DOMESTIQUE.
* Qui l’eût cru ? Un parti politique insscrit dans son programme une rubrique Droit des pères ! Mais pas en France, bien sûr, en Suisse. Il s’agit du PBD, Parti Bourgeois-Démocratique, qui dispose d’une représentation parlementaire. Les Suisses ont une réputation de lenteur, mais ils ont en l’occurence une grosse longueur d’avance sur les Français.
http://www.bdp.info/vd/fr/electionsfederales/propositionsdescandidats/droitdesperes/
5 octobre : NOUVEAUTES
En replay :
Mercredi 21 octobre, sur France 2 dans Toute une histoire, documentaire intitulé Ils ont été séparés de leur enfant.
Témoignages remarquables de pères militants, dont certains sont connus de nous, comme Yann Vasseur et Fabrice Méjias. Avec le renfort de Mary Plard, bien sûr acquise à leur cause. Une cause qu’a fait sienne explicitement l’animatrice, Sophie Davant, tant ils ont su parler avec force. Une belle victoire.
(Au départ, cette émission devait traiter des paternités imposées, et nous avions publié une annonce, mais les seuls témoins volontaires n’acceptaient de parler qu’à visage couvert, ce qui a entraîné le changement de sujet. C’est dommage.)
Accusés à tort (Dans les yeux d’Olivier) du 14 octobre traite de l’affaire Alain Hodique, mari d’une institurice, faussement accusé de pédophilie. A partir de 3’. Cette affaire connue figure en bonne place dans notre Recension des fausses accusations (voir 7 nov 2001).
http://www.france2.fr/emissions/dans-les-yeux-d-olivier
Nouveaux sites :
Nouveau site pour l’association de Drôme-Ardèche Jamais sans papa, toujours aussi active, qui continue avec un nouveau président, Grégory Lopez.
http://www.jamais-sans-papa.fr/accueil.html
Violence féminine. Site initié par Dominique Mathey et Olivier Soulié (médecin homéopathe et acupuncteur) :
http://www.violencefeminine.com/
Articles
Dans Marie-Claire de novembre, p. 108, Pères malgré eux, ils assument, bon reportage de Brice Perrier sur les paternités imposées, avec parmi les témoins notre ami Mathieu.
Dans Le Monde (1-9) : Donner le nom du père, une tradition inébranlable. Info plutôt réjouissante, quoique le journaliste qualifie ce phénomène d’"inégalitaire" !
Libération s’interroge gravement sur le fait que la loi permettant de choisir le nom de l’enfant n’ait aucun succès. Comme nous depuis des années, Irène Thiery donne la bonne explication : « La mère a porté l’enfant, socialement, elle est la mère dès la grossesse. Pour l’homme, transmettre son nom est une façon d’exister. De pallier la dissymétrie »
http://next.liberation.fr/vous/2015/10/15/nom-de-famille-mere-alors_1404880
10 octobre : SEMINAIRE DU GES, UNE VICTOIRE DE LA PENSEE LIBRE
Le séminaire du GES sur les violences conjugales contre les hommess’est déroulé à Villeurbanne dans un climat de totale concentration et d’avidité à apprendre, à des années-lumière des allégations de Nadia Bensaid sur un présumé "trouble à l’ordre public". Alors que le programme de la pseudo-Quinzaine de l’égalité se déploie dans toute la région sous la forme d’incantations victimaires et sexistes, il a créé un espace de liberté qu’ont su apprécier les participants.
Maxime Gaget s’est à nouveau affirmé comme un porte-parole déterminé et efficace des hommes victimes. Son exposé et le débat qui ont suivi ont duré deux heures vingt, soit bien plus que le temps initialement prévu. Son témoignage individuel a été ensuite élargi au plan social par les deux exposés de responsables du GES, consacrés respectivement aux enquêtes (en particulier quantitatives) sur le sujet, et au système de discriminations (dans la prévention, l’information, le soutien) dont sont victimes les hommes violentés.
Il s’agit donc d’un succès, auquel nous nous sommes bien obligés de mettre un bémol (ce n’est pas la première fois) concernant les comportements de non-solidarité que nous avons constaté en nous efforcant de publiciser l’événement. A notre connaissance, il n’a été relayé que par deux sites amis, ceux du Collectif La Grue jaune et de Pharos Genève, que nous remercions vivement. C’est maigre. Cela mis à part, les autres structures concernées par le problème, et dont pour certaines nous signalons les activités depuis des années, ont brillé par leur silence, comme par exemple les autres sites paternels, une association d’hommes battus, le Réseau Hommes, etc. Quant on sait la faiblesse de nos moyens, la rareté de ce type d’événement et la difficulté à le publiciser, on se prend à douter , à propos de ces structures, d’une part de leur sens de la solidarité, d’autre part de leur sens politique, puisqu’ils ne comprennent pas qu’en l’occurence et à charge de revanche, en nous aidant ils s’aident eux-mêmes. Désolés d’en parler aussi longuement : il serait temps que cela change.
6 octobre : CONF GAGET - 4
Maxime a été interviewé pendant une heure sur RCF. Entretien asez intense, Nombreux retours de la part des auditeurs, et, après coup, retour très positif de l’intervieweur. Sur la fin (vers 55’), Maxime a annoncé la conférence, et n’a pas hésité à dénoncer la discrimination dont est victime le GES de la part de la (pseudo) Quinzaine de l’Egalité. En ligne :
https://rcf.fr/vie-quotidienne/psychologie/hommes-battus-comment-en-parler
3 octobre : CONF GAGET - 7
Le GES a écrit à Nadia Bensaid, la responsable du service qui organise la Quinzaine (DGMTRE° pour l’inviter à la conférence, et ce en dépit du fait qu’elle ait participe à son refus de programmation, comme lle le fait chaque année d’ailleurs. Citation :
Nous vous informons de même que, peu soucieux de nous incliner devant la discrimination, nous avons maintenu la conférence (voir ci-après). Une fois de plus, nous vous y invitons cordialement, invitation que vous pouvez transmettre à tous les personnels de la DGMTRE. Cela peut être pour vous l’occasion de découvrir l’ampleur d’un problème que vous semblez ignorer, et de constater que l’ostracisme que nous subissons est totalement infondé.
Cette invitation, sans doute, restera lettre morte. Les personnes comme Bensaid se placent au niveau des a prioris idéologiques, et non à celui des faits de la réflexion. Ecouter un message différent de leur croyance est pour elles une démarche insupportable et impossible
http://www.g-e-s.fr/breves/le-ges-ecrit-a-nadia-bensaid-dgmtre/
Hommes battus : pourquoi on ne les croit pas. C’est le titre d’un article du magazine bobo Psychologies (p.84-90), qui, à notre connaissance, aborde pour la première fois ce sujet, pour lui politiquement incorrect. C’est un signe des temps. Le dossier est bien fourni et bien traité. Si nous apprécions d’y voir cités quelques-uns de nos amis, nous constatons avec regret que les hoministes de la-cause et du GES, qui ont été les premiers à faire sortir le sujet en France, n’ont pas été interrogés. Mais Psychologies n’a jamais trop aimé les hoministes. Plus surprenante encore, vu l’actualité, l’absence de toute allusion à Maxime Gaget et à son livre.
28 septembre : 5e QUINZAINE DE L’EGALITE RHONE-ALPES = QUINZE JOURS D’INTOX SEXISTE
http://www.rhonealpes.fr/615-developpement-durable-egalite-hommes-femmes.htm
La 5e Quinzaine démarre samedi prochain 3 octobre, avec un titre débile comme d’habitude. Que signifie en effet "La liberté a-t-elle un sexe ?" : rien, absolument rien. Sauf dans l’esprit des organisateurs, qui, à travers le texte du programme, expriment implicitement ou explictement une idée à double face : 1/ La liberté est le privilège des hommes 2. Les femmes ne disposent d’aucune liberté, puisque les hommes les en privent.
La Quinzaine croiît en quantité (200 événements), mais reste constante au plan du sexisme : pas un seul événement pour traiter des discriminations anti-hommes, la conférence de Maxime Gaget organisée par le GES ayant été refusée sans motif. Voir le détail de la politique discriminatoire de la Quinzaine ici : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-menees-a-terme-2/il-est-interdit-de-parler-des-hommes-victimes-de-violence-conjugale-dans-le-cadre-de-la-quinzaine-de-legalite-du-conseil-regional-rhone-alpes-2011/
Donc sont prévus moult spectacles, conférences et débats sur le féminisme et l’histoire du féminisme (et de lui seul), l’histoire des femmes (et d’elles seules) ou des "droits des femmes" (et d’elles seules). Et aussi sur la condition des femmes (et d’elles seules) dans une série impressionnante de domaines : la boxe, le sport, le jazz, l’opéra (discriminées, les chanteuses d’opéra ?), le basket, les arts martiaux, la culture, la poésie, les noms de rue, les SDF (pourtant constitués d’une majorité écrasante d’hommes), les réfugiés (même remarque) etc..
Des idéologues misandres de sinistre renom sont évidemment appelés en renfort, comme Françoise Héritier ou Christine Delphy.
On n’arrive d’ailleurs plus très bien à situer le problème de la liberté dans ce fatras... En tous cas, la vision du monde est claire : un sexe sur deux seulement mérite considération ; l’autre sexe (le masculin) , globalement responsable de toutes les injustices existantes, n’en mérite aucune.
Soyons justes : trois événements, vu leur libellé et sans aucune garantie, peuvent être l’occasion de considérations intéressantes, au moins de la part du public. Il s’agit de :
- mercredi 7 octobre, 17h45, Lyon, Quelle place pour les hommes dans la petite enfance ?
- mardi 13 octobre, Lyon, 18h, Femmes hommes acteur-e-s de l’égalité : qu’est-ce qui change pour les hommes ?
- jeudi 15 octobre, à Voiron, 9h-16h30, rencontre-débat Être père et être mère,vers plus d’égalité
Ceci dit, la meilleure manière de protester contre cette discrimination culturelle est encore de participer à l’événement du GES, ou du moins de le faire connaître au maximum. En effet, alors que les associations sexistes bénéficient des subventions du Conseil régional, ou de salles municipales gratuites, le GES a maintenu, à ses frais, la conférence de Maxime Gaget, Pourquoi je ne suis plus un "homme battu", laquelle sera suivie de deux interventions d’ordre général sur les violences conjugales. Il s’agit d’un événement rare en France. Donc rendez-vous le samedi 10 octobre 2015, 14h30. à Villeurbanne. Hôtel Mercure. 7 place Charles Hernu (métro Charpennes). PAF euros. Ensemble des infos ici : http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-en-cours/conference-maxime-gaget-10-octobre-2015-lyon/
- Je pense qu’il faut impérativement que France Télévisions soit à l’image, résonne avec son public et honnêtement, en arrivant, mon premier constat, c’est que ce n’est pas le cas. On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change.Journaliste :- C’est-à-dire mettre de la couleur, toutes les richesses de la société française ?- Des femmes, des jeunes, toutes les origines. Exactement.
A compétences égales, eh bien désolé, on choisira la femme ou bien on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair.
- mise en scène ringarde, à base de dépoitraillage et d’auto-peinturlurage, qui n’a plus de sens aujord’hui, alors que le corps féminin est totalement libre de se montrer ;
- revendications confuses, appuyées sur des slogans incompréhensibles (Fuck system, Sextremist)) ou des poncifs (Every woman is a riot) ;
- choix inintéressant de cibles (institutions ou partis conservateurs) sans pouvoir de décision, et qui en tous cas ne représentent aucun danger pour les droits ou l’image des femmes ;
- et choix sans risques, puisque ces cibles sont contraintes, par souci de leur image, à des réactions minimales.
- assignation généralisée de la femme au rôle de mère, et à la sphère domestique ;- obligation du port du voile, et de vêtements amples destinés à dissimuler l’ensemble du corps.
- l’assignation de la femme à la sphère domestique, c’est aussi l’assignation de l’homme à la sphère sociale, et donc la négation de son rôle de père ;- le port du voile, c’est la définition de la femme comme une tentatrice dangereuse, mais aussi de l’homme comme un prédateur incontrôlable ;
Le 10 juillet dernier a eu lieu à Aubervilliers une manifestation pour la Journée des femmes sans voile. Une belle cause pour de présumées féministes. Mais l’appel n’en a été signé par aucune des officines précédemment citées (Femen comprises), lesquelles n’étaient pas présentes le jour dit. Autrement dit, non seulement les misandres font mine de ne pas voir l’obscurantisme, mais ils s’abstiennent lorsque des femmes se lèvent pour créer une petite ligne de résistance.
4 septembre : MARISOL TOURAINE LEGITIME LES VIOLENCES CONTRE LES HOMMES
...dans son discours lors de la première Journée sur la santé sexuelle et les droits humains, organisé à Paris par l’Unesco.
Voici par exemple une phrase qui est un pur concentré d’idéologie misandre :
Les victimes de ces violences ne sont pas des victimes comme les autres, parce que ces violences faites aux femmes, aux enfants et singulièrement aux petites filles, ne sont pas des violences comme les autres.
Ce qui sous-entend qu’elles sont plus graves : plus graves que les violences contre les hommes (ou contre les petits garçons, apparemment !). Autrement dit, les violences contre les hommes sont moins graves. Ce qui sous-entend aussi : moins condamnables, plus acceptables. Ce qui sous-entend enfin que certaines victimes, en fonction de leur sexe, sont plus ou moins dignes de considération. Les hommes (et les petits garçons ?), par exemple, le sont moins. Il y a donc deux catégories de victimes les victimes principales, et les victimes moindres.
Elles n’ont qu’un seul et même objectif, un seul et même résultat : reproduire, génération après génération, les inégalités entre les femmes et les hommes, maintenir la soumission des femmes et - disons le clairement - la domination masculine.
Il n’est pas évident que toutes les violences aient pour objectif d’asseoir une domination. On suppose donc qu’elle fait allusion à certaines violences seulement, qui impliquent les couples ou un affrontement homme-femme (le viol, la violence conjugale, etc.). Et là nous ne comprenons pas bien : quand un homme frappe une femme, c’est pour asseoir sa domination. Mais quand une femme frappe un homme, ce n’est pas le cas (c’est pour lui faire circuler le sang, sans doute ?). Quand un homme viole une femme, c’est pour la dominer. Mais quand un femme viole un homme, ce n’est pas le cas (c’est pour lui faire faire de l’exercice, bien sûr).
On ne pourrait parler de violences au service de la domination masculine que si elles étaient unilatérales. Mais on voit bien que des individus des deux sexes utilisent la violence contre des individus de l’autre sexe. La violence n’a pas de sexe, la domination n’a pas de sexe, et donc le concept de domination masculine généralisée n’a aucun sens (même si on peut parler de domination masculine - ou féminine - dans des contextes ponctuels).
Il est vrai qu’elle cite un chiffre de l’ONDRP, mais seulement celui des victimes féminines. Elle se croit encore au bon vieux temps (pas si lointain, en fait) où les instituts de stats ne comptabilisaient pas les hommes victimes.
Ce que fait cette créature, tout en faisant mine de dénoncer la violence, c’est au contraire de l’incitation à la violence : allez-y, les filles, tapez sur les hommes, ce n’est pas vraiment répréhensible... Ce qui donne le vertige, c’est qu’il s’agit d’une ministre !
On se rappelle que le fils de Marisol Touraine a été condamné à 3 ans de prison ferme pour le vol minable d’une personne âgée. Et l’on ne peut s’empêcher de penser qu’une telle haine des hommes chez une mère, ça risque évidemment perturber un garçon...
25 août : LA CEINTURE DE CHASTETE, UN BOBARD HISTORIQUE
Il est vrai que beaucoup d’historiens étaient sceptiques sur la réalité de ceintures censées avoir été utilisées par des hommes du Moyen-Age ou d’époques ultérieures pour contrôler le corps de leurs épouses lorqu’ils s’en éloignaient pour cause de guerre ou autre. Mais il est à parier que nombre de personnes peu informées, peu curieuses ou pas très malignes continuent d’y croire. Ou font semblant, pour des raisons idéologiques, comme les idéologues misandres.
En effet, ce mythe ne fait que renforcer l’image ultra-négative que ceux-ci veulent donner des hommes de toutes les époques dans leurs relations aux femmes : jaloux, possessifs, dominateurs, méfiants... et cruels, car le port ininterrompu d’un tel appareillage, s’il avait existé, n’aurait pas été de tout repos !
Hélas pour les misandres, le mythe est tombé, et définitivement tombé, grâce au travail d’Albrecht Classen, un universitaire américain, qui a repris l’ensemble des sources, et conclut en connaissance de cause : les ceintures en question n’ont jamais été utilisées pour garantir la fidélité féminine (même si quelques objets de ce type ont été fabriqués, par jeu).
En passant, cela donne une idée de la durabilité des bobards historiques : en l’occurence plusieurs siècles. Vertigineux !
Article de Slate (merci) : http://www.slate.fr/story/105945/ceintures-chastete
Nous l’avons mis en ligne : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article399
Cependant, nous ne serions pas étonnés que les misandres fassent comme si de rien n’était. Concernant un autre mythe moyenageux, lui aussi pleinement réfuté, celui du droit de cuissage, nous avons constaté que certain(e)s idéologues continuaient sans vergogne de l’entretenir, de manière implicite ou explicite. Par exemple Marie-Victoire Louis, Michelle Perrot, Geneviève Fraisse (tout cela est expliqué dans La misandrie, p. 208-212). Alors attendons-nous au pire...
15 août : ENFIN UNE THESE SUR LA MISANDRIE !
Et on tuera tous les affreux. Le féminisme au risque de la misandrie (1970-1980). Colette Pipon. PUR, 2013
Nous avions bien sûr repéré l’existence de cette thèse désormais éditée (mémoire de master 2, mondes moderne et contemporain) du fait de son titre. En effet, hormis le livre de Patrick Guillot, il n’est jamais sorti en langue française aucun ouvrage consacré à la misandrie. Et ce d’autant plus que son auteure est issue du milieu (présumé) féministe : la thèse a d’ailleurs reçu le prix Mnémosyne (une association qui travaille pour "le développement de l’histoire des femmes"). Rappelons que le point de vue qui prévaut encore dans ce milieu est que... la misandrie n’existe pas - relire cet article récent : http://www.madmoizelle.com/sexisme-anti-hommes-242205
On pouvait donc craindre un exercice d’enfumage, mais ce n’est pas le cas. L’ouvrage est consistant, il s’appuie sur de multiples références (articles, livres, affiches, tracts), et produit de nombreuses citations d’idéologues misandres, que nous connaissons bien (comme Solanas) ou à peine (comme TI Grace Atkinson). Du coup sa démonstration est sans appel : oui, il a bien existé une composante misandre, importante, dans le mouvement féministe de la période étudiée.
Dire cela, c’est déjà beaucoup. On ne s’étonne pas de voir ensuite l’auteure multiplier les précautions et les nuances, afin de rester dans un cadre "politiquement correct" acceptable par ses pair(e)s (p.191 et suivantes). Ainsi, elle insiste sur le fait que tout le mouvement n’était pas misandre, et ce n’est pas nous qui la contredirons, puisque nous avons toujours distingué les deux courants.
Par contre, d’autres arguments qu’elle élabore nous paraissent carrément spécieux. Il s’agit essentiellement de montrer que la misandrie serait un sexisme moins radical, moins extrême que la misogynie (et donc excusable ?) :
- la misandrie serait moins radicale parce qu’"une femme misandre peut aimer individuellement certains hommes, tout en détestant les hommes dans leur ensemble", en tant qu’oppresseurs sociaux. C’est exact, mais ce n’est que le énième constat de la contradiction entre sentiment individuel et idéologie, lequel peut s’appliquer à toutes les idéologies, à commencer par la misogynie. Dans les cultures méditerranéennes, beaucoup d’hommes considèrent les femmes comme un sexe inférieur, ce qui ne les empêche pas de porter aux nues celles qui leur sont proches : mère, épouse ou fille.
- la misandrie serait "un phénomène temporaire", elle pourrait disparaître "si les hommes et les femmes apprennent à vivre ensemble hors des rapports de domination". alors que la misogynie "est une haine ou un mépris des femmes invariables et définitifs". D’accord pour la défnition de la misogynie... mais on peut la transposer mot pour mot pour formuler celle de la misandrie. Les deux sexismes sont des croyances à l’imperfection originelle de l’autre sexe, et à sa non-perfectibilité. Si des féministes déploraient certains comportements masculins tout en les attribuant au poids de stéréotypes liés à la société et à l’époque, et donc voués à se modifier voire à disparaître, alors elles étaient tout simplement féministes, et non misandres. Quant aux vrai(e)s misandres des années 80, il n’est pas difficile de constater qu’ils n’étaient pas "temporaires", puisqu’ils s’expriment encore aujourd’hui, quarante ans plus tard, dans les mêmes termes...
- enfin la misandrie serait "une haine qui naît de l’oppression autrement dit en réaction à une misogynie originelle du système", une "haine-réponse". La misandrie serait certes un positionnement insensé, mais moins insensé que le positionnement misogyne, parce qu’elle est une réaction à une misogynie préexistante et organisée. Et il est vrai que les idéologues misandres réagissent le plus souvent à des situations d’oppression dans leur famille (pères violents, incestueux, dévalorisants, etc.) ou dans certaines sociétés (où des droits élémentaires sont refusés aux femmes). Mais ceux des hommes qui deviennent misogynes suivent le même chemin : réaction à des situations d’oppression familiale (mères violentes, incestueuses,castratrices, etc.) ou sociales (dans des sociétés comme la nôtre où des droits élémentaires sont refusés aux hommes). La misogynie aussi est une "haine-réponse" : comme la misandre, elle ne naît pas de rien. Chaque sexisme est une réaction (par surgénéralisation) à l’autre sexisme. Les deux sexismes sont de même nature et de même violence, et ils se nourrissent l’un l’autre.
Ces réserves faites, nous nous réjouissons de cette publication, qui globalement constitue une avancée pour notre cause. Ce que semble confirmer le silence gêné des misandres, dont les commentaires brillent jusqu’ici par leur absence. Des commentaires que, de notre côté, nous attendons avec gourmandise....
6 août : OLIVIER KAESTLE VICTIME DE LA CENSURE MISANDRE : SOLIDARITE !
Au Québec, Olivier Kaestlé rédige depuis plus plusieurs années un blog antisexiste (ce qui est rare, contrairement à la légende). Il y a deux ans, le Huffington Post lui avait offert un espace, sur lequel il reproduisat ses articles, avec un lectorat plus large, et donc une dimension polémique beaucoup plus forte.
Or le Huffington vient de lui signifier la fermeture de cet espace, en deux phrases, et sans fournir aucune explication. Il est bien évident qu’il a cédé à la pression du lobby misandre, qui fait la pluie et le beau temps dans ce pays. Il s’agit de censure, et de rien d’autre.
Nous exprimons notre solidarité à Olivier, et vous invitons à exprimer la vôtre, par exemple directement sur son blog :
http://olivierkaestle.blogspot.fr/
5 août : DERNIERS TEXTES EN LIGNE
5-8 : L’hominisme : définitions
20-7 : Papa du week-end. Pierpoljack, 2014 (chanson)
1-7 : Te castrer au second degré. Emasculation, 2007 (chanson)
mise à jour : la recension des discriminations, secteur public
26 juillet : BRAVO A BILL MAY, PREMIER HOMME CHAMPION DU MONDE DE NATATION SYNCHRONISEE, APRES UN SIECLE DE DISCRIMIINATION !
En duo avec une partenaire féminine, l’américain Bill May a été sacré champion du monde de natation synchronisée à Kazan, en Russie. Il est le premier homme à obtenir ce titre, non parce que les hommes étaient jusqu’ici mauvais dans cette discipline, mais tout simplement parce qu’ils n’y étaient pas admis.
Ce sport date pourtant de...1907, ses premiers championnats du monde de 1973, sa participation aux JO de 1984. Mais c’est seulement en décembre 2014 que la FINA a permis aux hommes d’y entrer, en ajoutant une épreuve de duo mixte dans les compétitions.
Voilà donc une discrimination qui a duré...108 ans, et dont le grand public ignorait tout jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi n’a-t-elle jamais été dénoncée et publicisée par les nombreuses officines qui font oeuvre de lutter contre les discriminations en fonction du sexe ? C’est curieux, cette protestation sélective...
Rappel : nous nous réjouissons avec autant de vigueur lorsque des femmes accèdent pour la première à des fonctions, des grades, des titres élevés dans des secteurs traditionnellement réservés aux hommes : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article273
22 juillet : VIOLENCES : DESINFORMATION ET DISCRIMINATION NON STOP
Le 1er juillet, l’association Voix de femmes a lancé l’opération Stopmariageforcé , illustrée par ces visuels .
http://femmes.gouv.fr/le-gouvernement-mobilise-contre-les-mariages-forces-stopmariageforce/
Cette campagne est doublement marquée par l’idéologie. La victime potentielle mise en scène est de type européen, alors que la pratique de ces mariages est une importation des cultures nord-africaine et moyen-orientale : mais l’asso ne veut manifestement pas prendre le risque d’être accusée de dénigrer ces cultures (quel courage !). D’autre part, la victime, la seule, est féminine : voilà des gens qui font mine de ne pas savoir qu’un mariage forcé est un mariage, qu’il se fait à deux et donc qu’il y a deux victimes, une femme (ou une jeune fille) et un homme (ou un jeune garçon), comme le montrent les éléments que nous rassemblons depuis longtemps dans notre dossier : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique72
Le ministère des Affaires étrangères et le Secrétariat aux droits des femmes soutiennent officiellement cette campagne, mettant à sa disposition leur logistique et sans doute des aides financières. Une fois de plus, donc, les pouvoirs publics, avec l’argent public, soutiennent une opération de prévention des violences réservée aux victimes d’un sexe, et dont les victimes de l’autre sexe sont exclues. Il y a clairement discrimination.
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Le 9 juillet (ça ne chôme pas !) le Secrétariat d’état aux transports et celui aux Droits des femmes ont lancé le Plan contre le harcèlement sexiste dans les transports en commun. http://femmes.gouv.fr/12-engagements-pour-lutter-contre-le-harcelement-sexiste-et-les-violences-sexuelles-dans-les-transports-en-commun/
Il s’appuie sur une enquête largement diffusée, qui annonce tranquillement que 100% des femmes seraient harcelées ! Un chiffre pas très étonnant, venant du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui est une véritable usine à propagande misandre. Un chercheur non-conformiste, Benoît Rittaud, a eu l’excellente idée de décrypter le fonctionnement de cette enquête. Il a découvert que les femmes interrogées étaient très exactement au nombre ridicule de soixante, et de plus, sollicitées lors d’un séminaire très axé sur le sujet, donc déjà partisanes. De la pure intox, donc, aux frais du contribuable ! http://www.lepoint.fr/societe/harcelement-dans-les-transports-une-bien-etrange-methode-de-sondage-21-07-2015-1950249_23.php?google_editors_picks=true
Bravo à Benoît Rittaud pour son travail citoyen ! Quant à nous, nous sommes bien entendu pour la sécurisation des femmes dans les transports, mais surtout pour la sécurisation de tous les usagers ! Quant on fréquente aujourd’hui certaines lignes en certains lieux, on sait que l’insécurité (qui n’est pas seulement "sexiste" ou "sexuelle") n’a pas de sexe.
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Revenons (un peu) en arrière : le 18 mai, deux officines misandres (Centre Hubertine Auclert et FNSF) ont publié l’étude Violences à l’encontre des femmes en Ile-de-France (données 2013). http://www.solidaritefemmes.org/ewb_pages/a/actualite-966.php Ces officines fonctionnent habituellement avec des subventions publiques (la première est financée par le Conseil régional Ile de France) et n’ont pu réaliser cet important travail que grâce à celles-ci. Comme il n’y a aucune raison, vraiment aucune, de limiter l’étude aux femmes, il y a clairement, ici encore, discrimination en fonction du sexe.
Rappelons que depuis l’ENVEFF de 2002, il n’y a (presque) plus d’organisme pour se permettre de publier des enquêtes sexuées sur les violences. Depuis 2007 les enquêtes ONDRP incluent systématiquement les victimes masculines. C’est une belle régression ! Laquelle ne dérangera sûrement pas le Défenseur des droits, puisque rappelons-le, celui-ci a réalisé en mars 14 une enquête sur le harcèlement sexuel au travail qui ne prend pas en compte les victimes masculines. Sur laquelle il ne semble pas pressé de s’expliquer, puique le GES, qui le lui a demandé en décembre 14, n’a reçu à ce jour aucune réponse ! http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-en-cours/courrier-au-defenseur-des-droits-a-propos-de-son-enquete-sur-le-harcelement-sexuel-au-travail-10-dec-14/
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Bref, on ne peut que constater que, si les succès remportés par les antisexistes ces dernières années sont réels, ils demeurent au niveau de l’information sur les violences. Au niveau politique, c’est toujours l’injustice et le sexisme qui dominent. Ce qu’ont démontré à nouveau, pour la troisième fois consécutive, les programmateurs de la Quinzaine de l’Egalité 2015 du Conseil régional Rhône-Alpes, en refusant d’intégrer une conférence de Maxime Gaget proposée par le GES. Comme d’habitude, plusieurs événements concernant les violences conjugales contre les femmes ont été acceptés : l’arbitraire total. http://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/actions-menees-a-terme-2/il-est-interdit-de-parler-des-hommes-victimes-de-violence-conjugale-dans-le-cadre-de-la-quinzaine-de-legalite-du-conseil-regional-rhone-alpes-2011/
Le GES maintient cette conférence, qui aura lieu pendant la dite Quinzaine, à Lyon le samedi 10 octobre à 14h30, sur le thème Pourquoi je ne suis plus un "homme battu". Elle sera suivie d’interventions de spécialistes des violences contre les hommes. Tous les infos pratiques sur le site du GES : http://www.g-e-s.fr/
C’est une excellente occasion d’encourager l’action irremplaçable de Maxime, dont on n’a pas fini d’entendre parler. Il est en effet de plus en plus sollicité pour des signatures ou des conférences. Un deuxième procès va avoir lieu, puisque la procureure Aurélie Belliot, dont nous avions déjà signalé l’excellence (voir 9 avril) a fait appel de la peine décidée par le premier jury à l’encontre de son ex-compagne (3 ans dont 18 mois fermes), qu’elle juge insuffisante. Le docu télé est toujours en chantier, et il est question de la réalisation d’un film.
16 juillet : ACTION AU PONT D’ARC
Un groupe de militants parentaux a investi ce matin le site du Pont d’Arc (Ardèche).
Ils sont restés sur le Pont toute la journée. Quelques réticences de la Gendarmerie, qui craignait des chutes de pierres sur les kayackistes. Un bon article dans le Dauphiné libéré de ce matin.
11h : Communique de presse du Collectif la Grue jaune
Un pont jeté entre le père et l’enfant
Ce matin, cinq parents sont grimpés sur la formation naturelle de Vallon-Pont-D’Arc qui relie les deux berges de l’Ardèche. Ils dénoncent les discriminations dont ils sont, avec leurs enfants, victimes depuis leur séparation
– depuis 3 ans, Michel n’a pas vu son fils Antoine, aujourd’hui âgé de 16 ans
– Jean n’a pas vu ses filles ni son petit-fils depuis sept ans – Patrick n’a pas vu son fils Charles-Edouard, 13 ans, depuis deux ans
– Olivier a été contraint à un placement administratif de ses deux filles Ludivine (10 ans) et Alice (13 ans)
– Benjamin ne peut voir son fils Mercutio, 7 ans, qu’en milieu médiatisé, deux fois par mois.
L’autre parent s’oppose, avec succès, à l’exercice de ce droit ! A l’heure - bien tardive - où le Gouvernement annonce un projet de réforme complète du système judiciaire, le Collectif La Grue jaune soutient cette action courageuse qui rappelle, avec un éclat solaire, que l’enfant a droit à ses deux parents en cas de séparation.
9 juillet : DERAPAGE MISOGYNE D’ELIETTE ABECASSIS !!!
La romancière Eliette Abecassis a déclaré à France Info (écouter le 2è extrait, à partir de 1’38), à propos du film 50 nuances de Grey : :
(...) en fait, c’est comme si les femmes redécouvraient le fait qu’elles aiment que les hommes les dominent. Après toute cette période de libération où elles ont voulu être égales, finalement, être femme, c’est ça, c’est le plaisir de la domination. Mais la domination, c’est aussi la protection, c’est pour ç que c’est un plaisir. (...) Je pense que là, il est emps de revenir à une certaine forme de féminité, après avoir conquis tous ces droits essentiels et importants, et que les hommes soient des hommes, et les femmes soient des femmes.
En ce qui nous concerne, nous n’avons jamais tenu et ne tiendrons jamais un propos aussi simplificateur et généralisateur. Et nous nous étonnons de la contradiction entre sa teneur, et le positionnement public d’Abdecassis, qui est membre de deux associations :
- marraine de L’Enfant d’abord http://www.lenfantdabord.org/accueil/ sur laquelle nous disposons d’un dossier http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article255
- membre d’honneur de Sos les mamans http://www.soslesmamans.com/topic1/index.html
...lesquelles sont des officines misandres, farouchement opposées à la résidence alternée, ennemies déterminées des pères systématiquement assimilés à la violence, apôtres de la supériorité morale absolue des mères... Et qui prétendent défendre "les femmes" contre la présumée "domination masculine.
Il faudrait savoir ! Abdecassis ne peut pas à la fois tenir de tels propos et représenter de manière officielle ces officines ! Il est urgent d’informer celles-ci de ce qu’a dit publiquement leur "marraine" ou "membre d’honneur", et de leur demander comment elles comptent se positionner par rapport à elle :
contact L’Enfant d’abord : http://www.lenfantdabord.org/nous-contacter/
Sos les mamans : postmaster@soslesmamans.com
1 juillet : LA MISANDRIE NOUS DETRUIT...
La misandrie n’est pas la seule idéologie obscurantiste qui prospère dans notre société, hélas. Par contre, parmi les autres et autant qu’elles, elle remplit parfaitement son oeuvre de destruction : mensonges, diffusion de la bêtise, destruction morale des hommes (et des femmes), et même destruction vitale.
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