Actualités juillet-décembre 2014


ACTUALITES JUILLET-DECEMBRE 2014

 

 

 
Nous nous associons à l’opération mise en place par la Grue jaune. A partir du 20 décembre, nous enverrons et vous invitons à envoyer une carte de voeux à destination de la cellule de Serge Charnay.
 
Nous regrettons et condamnons les erreurs auxquelles il s’est laissé aller et qui l’y ont mené (tout en nous rappelalnt que chaque année des centaines de mères commettent les mêmes erreurs, des NRE, sans être inquiétées le moins du monde). Mais nous n’oublions pas que Serge est l’homme qui, dans les dix dernières années, a le plus fait pour médiatiser les problématiques paternelles, et, par ricochet, masculines. Pour cela, il mérite de recevoir nos voeux en quantité massive.
 
Cette info est à diffuser tous azimuts, avec ou sans le visuel ci-dessus comme support. Soutenons Serge dans l’épreuve ! 
 
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6- 31 décembre : ACTIONS POUR L’EGALITE PARENTALE A FORBACH, PARIS, SARAN, BIRMINGHAM, MULHOUSE, SAUTRON
 
mercredi 31 : Forbach encore... Ils ont écrit une chanson, et projetent une marche sur Paris, sur l’Elysée plus précisément :
 
jeudi 25 : au milieu de la fête pointe la sinistre réalité de la société misandre. A Mulhouse, un père monte sur un pylone parce qu’il est privé de sa fille depuis 16 moi : http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/2014/12/25/mulhouse-un-pere-de-famille-perche-sur-un-pylone-619720.html . A Sautron (près de Nantes) un autre est monté sur une grue, et n’en est descendu qu’en échange de la possibilité de remettre un cadeau à son fils : http://www.ouest-france.fr/faits-divers-il-menace-de-sauter-dune-grue-pour-voir-son-fil-noel-3083084
 
mercredi 24 : Forbach tient toujours... et des images figurent désormais sur le site d’un photographe professionnel : http://bp-photo.weebly.com/enfants-en-danger-parents-en-colegravere.html
 
lundi 22 : à Forbach, trois pères poursuivent le mouvement au sol, dans un bâtiment minier.
 
 
dimanche 21 : à Saran (Loiret), grève d’un père pour voir sa fille :
 
 
jeudi 18 : super-action de nos amis anglais qui se sont enchaînés, habillés en Pères Noël, à la très controversée statue de Birmingham, qui représente une "famille" avec deux enfants encadrés par... deux mères (et deux mères seulement) :
 

 
mardi 16 : à Paris, début d’une action pour un père en solo
 
 
lundi 15 : neuvième jour, et ils sont toujours là, avec en plus un sapin planté et décoré. Et à leur actif plusieurs succès médiatiques : BFM, TF1. La presse régionale continue de suivre l’aventure avec bienveillance : republicain-lorrain.fr/actualite/2014/12/15/drames-familiaux-haut-perches
 
vendredi 12 : les militants ont bien rencontré le sous-préfet, et le perchage dure. Perchage atypique, en fait, où les mouvements sont libres, et qui ressemble plutôt à une opération survie, où il s’agit d’affronter les températures hivernales en pleine nature. C’est ce qui semble d’ailleurs susciter l’intérêt des médias (seulement régionaux, pour l’instant) et la sympathie de la population locale (associations caritatives y compris), qui a étoffé leur groupe, et les fournit en nourriture. Il est vrai que l’on approche de Noël, et qu’à cette époque de l’année, il sont encore plus émouvants, ces parents (et grands-parents) qui affrontent les frimas pour l’amour de leurs enfants.
 
 
De notre côté, nous regrettons un peu qu’ils ne politisent pas davantage leur action, en interpellant, par exemple, les sénateurs sur le devenir de la Loi Famille ’APIE). Nus ne leur reprochera de penser d’abord à leurs enfants, bien sûr, mais cela ne les affaiblirait en rien d’élargir leurs revendications.
 
mercredi 10 : ils ont obtenu un rendez-vous avec le sous-préfet Michel Heuze, demain à 10h.
 
mardi 9 : ce soir, les militants attaquent leur 4e nuit dans le froid. Tous les soutiens sont les bienvenus.
 
 
 
 
 
 
(Eric Lengaigne, Youssef Nebhi, David Adam, Frédéric Simon, ...)
 
 
 
26-29 novembre : 40è ANNIVERSAIRE DE LA LOI IVG : VICTOIRE FEMINISTE, VICTOIRE HOMINISTE, VICTOIRE POUR TOUS LES GENS DE PROGRES DES DEUX SEXES
 
Pour marquer cet anniversaire, nous reproduisons un passage d’un texte déjà ancien, qui remet l’événement dans son contexte, celui d’une longue lutte menée indifféremment par des hommes et par des femmes, et non par une moitié (sexuée) de la société contre l’autre, comme il est présenté dans les médias :
 
"(...) concernant les avancées en matière de maîtrise de la fécondation, les mérites sont très également partagés. Comme l’écrit encore Elisabeth Badinter, «  L’obtention de ce droit fut le résultat d’une longue guerre livrée par des femmes associées à tous les hommes épris de liberté  » (L’un est l’autre, p. 218). A certaines périodes (par exemple fin XIXe-début XXe), il n’y avait pratiquement que des hommes pour prôner le contrôle des naissances : militants néo-malthusiens, anarchistes, francs-maçons. Et à d’autres périodes (années 45 et suivantes) les féministes étaient contre, ralliées à l’idéologie nataliste et maternaliste : toujours plus d’enfants, et les mères au foyer.
L’action de certains hommes en faveur de la contraception a été déterminante. C’est un médecin, Etienne Beaulieu, qui a créé la pilule française, et un député, Lucien Neuwirth, qui par une loi de 1967 en a libéré l’usage. Une loi dont Simone Veil a reconnu qu’elle a été, par rapport à sa propre loi légalisant l’IVG, « beaucoup plus importante par sa portée historique et philosophique, même si on ne lui accorde pas le même poids symbolique » (Les hommes aussi s’en souviennent. Stock, 2004, p.82)
Pour l’IVG aussi, les hommes ont été bien présents. En 1973, au Manifeste des 343 avortées a succédé le Manifeste des 331, signé par des médecins qui affirmaient avoir pratiqué l’avortement et demandaient leur inculpation. Et si Simone Weil a rencontré à l’Assemblée une opposition virulente, il ne faut pas oublier que son projet de loi était soutenu par un gouvernement à majorité masculine, dont elle était ministre, et a été voté par des parlementaires majoritairement masculins."
 
 
 
25 novembre : SOUTIEN A YOANN DELORME
 
 
Nous avions parlé de cette affaire le 28 avril dernier : le TGI de Nantes venait de décider la restitution à Yoann de son fils, reconnu par lui avant la naissance puis abandonné par la mère (accouchement sous X). L’enfant avait été confié par le Conseil général à une famille adoptive, parce que Yoann l’avait réclamé hors-délai, bien malgré lui puisqu’il ne savait pas où était passée sa compagne.
Nous pensions l’affaire réglée, ce qui montre que nous sommes encore plein d’illusions sur la société misandre. Le Conseil général et le Parquet ont interjeté appel et, bien que l’avocat général ait demandé confirmation de la décision antérieure, la Cour d’appel a décidé.que l’enfant resterait chez ses parents adoptifs. Et n’accorde même pas de droit de visite à Yoann !
 
On comprend bien le souci d’éviter à Corentin le traumatisme de la séparation d’avec ces derniers. Mais, traumatisé, l’enfant l’est déjà : il a été abandonné par sa mère. D’autre part, le père devrait être prioritaire sur tout le monde : il a reconnu Corentin (lui et lui seul) avant même la naissance. Enfin, le responsable de cette situation, ce n’est pas lui, c’est l’Etat et sa pratique absurde de ne pas rechercher le père potentiel au moment de l’accouchement sous x : c’est à l’Etat d’assumer la douloureuse tâche de retirer l’enfant aux parents adoptifs, ce n’est pas à Yoann de payer pour les errements de l’Etat.
 
Il est question d’un pourvoi en Cassation. S’il se fait, nous souhaitons bonne chance à Yoann.
 
Enfin, disons notre dégoût de voir apparaître dans cette procédure, cités par les parents adoptifs, les mêmes "pedopsychiatres" sexistes, qui, toujours et partout, prennent parti contre les pères, ce qu’ils ont encore fait ici : Marie-Rose Moro, Gosle, Piere Levy-Soussan, Maurice Berger. Ils se font à nouveau les complices d’un crime.
 
...lequel n’est pas le premier du genre : relire notre dossier.
 
 
 
 
15 novembre : FAUSSES ACCUSATIONS, LA VERITE COMMENCE A POINDRE
 
Depuis des années, nous dénonçons le fait que les "sociologues" officiels, les instituts de statistiques, les médias, ne font pas leur travail concernant l’évaluation des violences contre les hommes, en particulier les fausses accusations de violences sexuelles.
 
En l’occurence, le GES (et lui seul) a pris des initiatives :
- en interpellant les responsables de l’enquête SIVIS (qui recense les actes de violence dans le cadre scolaire) pour qu’ils consacrent une rubrique spécifique à celles-ci :
Lesquels ont répondu en minorant le phénomène et en invoquant des difficultés d’ordre technique.
- en suggérant, à deux reprises, à l’ONDRP d’ouvrir un chantier d’évaluation au moins quantitative, ce à quoi l’organisme n’a pas jugé utile de répondre.
 
Il n’est donc pas étonnant que l’ampleur du phénomène ne soit dévoilée qu’au compte-goutte, par exemple tout récemment par un article d’un quotidien régional (Paris-Normandie), remarquable à plusieurs égards. Il s’appuie sur les déclarations d’un procureur de la République adjoint, Jean-Claude Belot, et :d’une "source policière", lesquels fournissent plusieurs types de renseignements précieux :
 
- leurs évaluations : "très importants", "extrêmement fréquent", "sept ou huit cas sur dix" (évaluations très hautes, donc. Alors que les misandres s’acharnent à démontrer que nous sommes dans une "culture du viol", on voit que nous sommes plutôt dans une culture de la fausse accusation) ;
- les conséquences : énormes pertes de temps et d’argent ;
- l’état d’esprit des accusatrices : "inconscience de la réalité des choses", "jamais un mot de regret ni de remords" (ce qui la conséquence logique du conditionnement idéologique misandre : si tous les hommes sont des violeurs-nés, quoi de plus anodin, quoi de plus normal que de les accuser n’importe quand et de n’importe quoi ? Ils n’ont que ce qu’ils méritent).
 
Les misandres nous décrivent une police et une Justice réticentes à examiner les plaintes et à enquêter sérieusement. L’article fait apparaître la situation inverse : des services débordés par l’afflux des plaintes, et obligés de les examiner dans le détail tant la proportion d’affabulations est grande ! Nous ne sommes pas sûrs que ce soit l’état d’esprit de tous les services, mais pour ceux qui sont concernés, c’est une évolution colossale en vingt ans, puisqu’à l’époque chaque homme mis en cause était automatiquement présumé coupable.
 
En tous cas, plus que jamais, il est légitime d’exiger des chiffres des organismes compétents. Même si les déclarations des deux fonctionnaires n’ont valeur ni d’universalité ni de scientificité, elles s’inscrivent dans un faisceau d’informations convergentes, qui montrent que les fausses accusations sont un délit extrêmement fréquent, et extrêmement destructeur, sur l’ampleur duquel les citoyens ont le droit d’être informés, comme sur tout délit qui menace leur sécurité. 
 
paris-normandie.fr/detail_article/articles/1750395/de-fausses-denonciations-de-viol#.VG0Mw8nzzni (le journaliste indique son mel : on peut lui envoyer un mot pour le féliciter)
 
Rappelons que nous disposons d’une rubrique très fournie : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?rubrique18
 
 
 
10 novembre : DELPHY RECUPERE LE GENOCIDE RWANDAIS !
 
La hyène continue de vomir sa bile sexiste. Aujourd’hui, c’est à travers la préface à un livre de Sandrine Ricci sur le génocide rwandais. Le texte est sur son blog : https://delphysyllepse.wordpress.com/2014/11/13/preface-a-sandrine-ricci-avant-de-tuer-les-femmes-vous-devez-les-violer/
 
Pour Delphy, un génocide ne peut être étudié que sous un seul angle : le sexe des bourreaux et le sexe des victimes. Et donc inscrit dans la conception idéologieque d’une guerre des sexes, élargie à l’humanité entière. Elle écrit d’emblée :
 
Car oui, la guerre est "genrée", comme la paix.
 
Genrée la guerre, genré le génocide, au sens où, bien entendu, ce sont "les hommes" qui en seraient les initiateurs, et "les femmes" qui en paieraint le prix. Pourtant, parmi les 900 000 victimes Tutsi, il y a eu, bien évidemment, autant d’hommes et d’enfants que de femmes. Pourtant, parmi les génocideurs-euses, il y a eu des femmes, dont certaines se sont distinguées par leur cruauté (telle Pauline Nyimarasuhuko, ministre de la Famille, poursuivie pour génocide et incitation au viol et condamnée à la prison à vie par le Tribunal.international pour le Rwanda).
 
Mais ces constats basiques n’intéressent pas Delphy. Car elle détient un argument décisif : avant d’être exterminées, les femmes ont été violées.Ce dont nous sommes bien conscients, et qui nous suggère deux observations :
- vraisemblablement, des enfants et des hommes ont eux aussi été violés. En nombre moindre, certes, mais cela ne change rien ;
- des femmes Hutu ont été complices des violeurs, comme la même Pauline M., qui en certaines circonstances en a donné l’ordre aux soldats, encourageant même son propre fils ;
- le génocide est une accumulation de violences et de souffrances, tout aussi extrêmes les unes que les autres : la faim, la soif, la peur, la torture et le spectacle de la torture, la perte des proches, la mort. Dans une telle accumulation, on ne peut plus distinguer qui a le moins ou le plus souffert : cela n’a pas de sens, c’est même indécent. 
Dans le génocide rwandais comme ailleurs, la dominance, la violence et la souffrance n’ont pas de sexe.
 
Nous vous laissons apprécier les deux derniers paragraphes :
 
Au lieu d’isoler le « viol de guerre », il faut au contraire le replacer dans la série mondiale des viols, et plus largement encore, dans la série des agressions sexuées – dues au sexe (ou genre) de l’agressée - et qui ne sont pas forcément sexuelles. Il est nécessaire de prendre en compte, et d’abord d’admettre qu’il existe, sous toutes les latitudes, un trait commun hélas à toutes les cultures connues aujourd’hui : la haine des femmes – la haine que les dominants éprouvent pour les domineÌ •es. Car les dominants, contrairement à ce qu’on pourrait croire, haïssent beaucoup plus leurs victimes que l’inverse. Ainsi, la haine des hommes est-elle interdite, et les femmes, y compris les féministes, craignent toujours d’en être accusées, et multiplient les preuves que non, elles ne détestent pas les hommes, tandis que ceux-ci peuvent, y compris publiquement, exprimer leur haine des femmes en toute liberté.

Enfin, c’est le grand mérite de ce livre que de faire le lien entre le calvaire d’une femme précise, qu’elle soit tutsi, française ou québécoise, et toute la gamme des violences subie par la partie « femmes » de la population mondiale ; « psychologiques », et physiques, tout un continuum de violences leur enjoint de rester à leur place subalterne ; les oblige à un nombre incroyable de stratégies de protection ; et les fait vivre dans une peur diffuse mais constante, que le déni du danger, ou de la peur elle-même, ne suffit pas à dissiper.
 
De quoi étoffer le dossier sur la créature, que nous avons déjà mis en ligne :
 
 
 
 
30 octobre : ECRIRE A SERGE CHARNAY
 
Nous avons déjà lancé cet appel. Depuis son adresse a un peu changé :
Serge Charnay
n° 59579-MAH-QG-16
Maison d’arrêt hommes
rue de la Mainguais
44300 Nantes (joindre timbres ou enveloppe timbrée si vous souhaitez une réponse)
En prison, tout encouragement venu de l’extérieur compte. C’est pourquoi c’est un réflexe élémentaire que de se manifester auprès de l’homme qui a réussi à populariser non seulement la problématique de l’égalité parentale, mais aussi, par ricochet, les problématiques hoministes.
Comme nous n’avons pas pour habitude d’apporter des soutiens inconditionnels, nous réitérons notre désapprobation quant aux non-représentations d’enfant auxquelles il s’est laissé aller, et qui (en partie) l’ont conduit à l’incarcération. Avec la satisfaction que de son côté, lui les regrette, dans un texte que La Grue jaune a eu l’excellente idée de reproduire : http://www.lagruejaune.fr/79+serge-charnay.html
 
Sur le front politique, c’est l’enlisement. Le Sénat devait examiner à son tout la Loi Famille, mais en septembre il a changé de majorité. La nouvelle majorité UMP a, semble-t-il, décidé d’"oublier" de mettre à l’ordre du jour la Loi Famille, qui pourrait, si rien n’est fait, être enterrée définitivement. Et après un an et demi de perchages et autres actions, le gain serait nul. La revendication des militants est donc désormais : examen de la Loi Famille au Sénat, le plus vite possible !
 
 
 
26 octobre : DERNIERS TEXTES EN LIGNE
 
Suicide et exclusion parentale. Eric Verdier, 2005 (Premier texte d’une nouvelle sous-rubrique VIOLENCES - SUICIDES)
Voir aussi sur le site de La Grue jaune, Hommage aux héros perchés.
 
 
 
25 octobre : NOUVEAU PERCHAGE FACE AU PALAIS DE JUSTICE DE PARIS
 
màj 13h : les perchés mettent fin à l’action après négociation avec la police. Article du Parisien : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-six-peres-en-colere-sur-un-echafaudage-25-10-2014-4241367.php

màj 12h : excellent reportage de France 3 Ile de France

màj 11h : Beaucoup de monde sur la place. Interventions au mégaphone. Plusieurs médias, dont Arte (chaîne demandeuse de l’action). France 2 et 3 pourraient diffuser leur reportage au journal de la mi-journée. Tout soutien est le bienvenu, évidemment.

8h : Communiqué du Collectif LA GRUE JAUNE :

Sur les traces de saint Michel vainqueur du dragon ?

Cette nuit, six parents sont grimpés sur un édifice place Saint Michel (6e arrondissement), face au Palais de justice de Paris, pour appeler à nouveau l’attention sur les dérives de la Justice.

Victimes d’un éloignement géographique volontaire, l’un d’eux, Jean, n’a pas vu ses filles depuis dix ans, un autre, Michel est, depuis 3 ans, contraint de voir en cachette son fils Antoine et sa fille Amandine, alors qu’il dispose censément d’un droit de visite et
d’hébergement.
Patricia dénonce le placement abusif de sa petite-fille Théodora.

Tous souhaitent dénoncer les discriminations persistantes en matière de garde des enfants et jugent timorée la proposition de loi APIE sur l’autorité parentale et l’intérêt de l’enfant, actuellement en examen au Sénat, qui ne garantit nullement que la résidence alternée devienne un principe de droit commun lors des séparations et n’amorce aucune déjudiciarisation des différends familiaux.

Le Collectif La Grue jaune soutient cette action en faveur de l’égalité parentale

[Participants : Jean Le Bail, Michel Calbry, Eric Lengaigne, Gwendal Docet, Scott Reiss, Maddy Haentzler]

 
 
 
16 octobre : Communiqué du Collectif La Grue jaune : tentative de suicide d’un père au TGI de Clermont-Ferrand
 
Mardi 13 octobre 2014 , un père de famille de 42 ans convoqué au Tribunal de Clermont-Ferrand qui devait statuer sur un droit d’hébergement pour ses enfants, s’est jeté du haut d’une passerelle et a fait une chute de 8 mètres. Blessé à la tête, il a été transporté à l’hôpital de Clermont-Ferrand.

Nous espérons qu’après son rétablissement, la Justice Familiale examinera le dossier de ce père désespéré avec une attention particulière.

Le Collectif La Grue Jaune ne peut que constater qu’une fois de plus les pères de famille squi souhaitent bénéficier d’un hébergement alterné et de relations quotidiennes avec leurs enfants, au-delà de la séparation familiale, ne sont pas suffisamment entendus et compris ; ils sont encore trop souvent contraints de mettre en danger leur vie pour exprimer leur souffrance.

La loi APIE actuellement en cours de vote ne semble pas prendre la réelle mesure des situations actuelles et à venir.
 
 
14 octobre  : A SUIVRE : "LE COMBAT D’UN PERE POUR RECUPERER SON ENFANT NE SOUS X"
 
 
Nous avons traité du début de cette affaire dans notre dossier consacré à l’accouchement sous x
 
 
 
 
11 octobre : IL FAUT ETRE VRAIMENT STUPIDE POUR APPELER UNE FEMME "MADAME LE PRESIDENT" !
 
 
C’est pourtant ce à quoi s’est amusé à l’Assemblée le député Julien Aubert, à plusieurs reprises. Il s’est fait tancer, puis sanctionner, et c’est tant mieux. Du coup 139 députés de son parti (l’UMP) se sont solidarisés avec lui !
 
Une fois de plus, la représentation politique donne un spectacle pitoyable. Nous ne payons pas les députés pour jouer à ces petits jeux. C’est autant de temps volé à l’examen des propositions de lois, dont certains traînent interminablement (la loi Famille, par exemple...)
 
Et surtout, peu importe le règlement de l’Assemblée, le point de vue de l’Académie, peu importe que la formule veuille dire aussi "la femme du président" : une femme est une femme, un homme est un homme ; à une femme on s’adresse au féminin, à un homme au masculin (lequel ne peut être confondu avec le neutre, qui malheureusement n’existe pas en français). Ce sont les lois et les services qui sont à désexuer, pas les personnes.
 
Ce genre de député est particulièrement méprisable, comme ses copains d’ailleurs. Il joue à l’opposant farouche sur une question de langage, mais confronté à l’examen de lois discriminatoires contre les hommes, il devient subitement muet et il vote avec la majorité.
 
En tous cas, il vient de rendre un fier service à l’adversaire misandre, qui trouve là une excellente occasion de stigmatiser la mythique "domination masculine", qui chercherait à perdurer en préservant la masculinisation des termes. Avec des bouffons comme Aubert, la misandrie a de beaux jours devant elle !
 
Enfin, nous sommes d’autant plus enclins à apporter notre soutien à Sandrine Mazetier que nous l’avons déjà fait en février 2013. A l’époque elle avait pris position pour que l’expression "école maternelle" soit remplacée par une expression non-sexuée : le bon sens même ! Car l’école est un service public. Voir le communiqué du GES de l’époque : g-e-s.fr/base-de-documentation/communiques/communiques-2013/soutien-a-sandrine-mazetier-il-faut-renommer-l-ecole-maternelle-6-fevrier-2013/
 
Les réactions :
- Lydia Guirous, qui se veut une féministe pondérée est contre Mazetier, car "contre le lissage des différences de genre". Incompréhensible, car s’adresser à une femme au féminin, c’est bien affirmer sa différence sexuée, non ? lefigaro.fr/vox/societe/2014/10/07/31003-20141007ARTFIG00304-madame-le-president-quand-le-ridicule-tue-le-feminisme.php
- William Goldnagel : lui, c’est encore plus simple, il ricane sans formuler aucun argument lefigaro.fr/vox/societe/2014/10/13/31003-20141013ARTFIG00115-mazetier-attali-zemmour-le-plaidoyer-de-goldnadel.php
 
 
 
10 octobre : LYON MARCHE, LA SUITE
 
Plusieurs initiatives prises par des ex-conjointes de participants à la Marche en disent long sur leur acharnement à détruire le père de leurs enfants, et à faire de ceux-ci leur propriété personnelle.
L’une d’elles n’a rien trouvé que de porter plainte au commissariat (la police n’a que ça à faire, c’est bien connu...), se plaignant de ce que son ex aurait tenu au micro des propos diffamatoires à son encontre. Sans apporter d’enregistrement ni de témoignage, bien sûr, puisqu’aucun propos de cette sorte n"a été tenu. Du coup, la plainte a été classée sans suite. Démarche vaine, profondément stupide. Mais qui, régulièrement répétée, use le père moralement : c’est le but.
 
Une autre s’en prend au site du Collectif La Grue jaune, parce qu’il a publié le lien vers la pétition d’un autre participant, Laurent Granjon. Elle exige le retrait de ce lien, au titre que la pétition serait diffamayoire, et que des poursuites vont être engagées contre elle. Pourtant le nom de cette conjointe n’est pas cité. D’autre part, le fait d’indiquer un lien n’engage en rien par rapport au contenu du document auquel il mène. Enfin, les pétitions sont devenues des procédés d’information courants dans le cadre des conflits de toutes sortes, et faciliter leur accès (ce qui ne veut pas dire y souscrire) relève de la liberté de cette même information.
Le Collectif ne retirera donc pas le lien. Quant à nous, qui l’avions publié en page Annonces, nous le republions ci-après, bien en évidence, et vous invitons à prendre connaissance du point de vue de Laurent, et à vous faire une opinion : 
 
 
 
 
4-17 octobre : LA QUINZAINE POUR L’EGALITE RHONE-ALPES... TOUJOURS PLUS SEXISTE
 
Le programme ICI
 
Effectivement, ça revient chaque année mais ça ne s’améliore pas. Le titre de cette édition est : L’avenir a-t-il un sexe ? Une question sexiste par essence, qui suggère qu’un sexe et non l’autre pourrait être l’artisan de l’avenir, alors que celui-ci dépend évidemment des deux sexes en interaction. On devine bien sûr sans mal que les organisateurs ont en tête la calamiteuse formule d’Aragon : La femme est l’avenir de l’homme.
 
Cette année encore, le programme est réservé exclusivement aux associations misandres pourtant déjà grassement subventionnées tout au long de l’année. Les seules problématiques envisagées sont les problématiques féminines. Il sera beaucoup question d’égalité... pour réaliser le contraire exactement.
 
Cette année encore, le GES a candidaté, et cette année encore sa candidature a été refusée... sans motif. Pire encore, alors que la réponse de la DGMTRE du Conseil régional (Nadia Bensaid) arrive habituellement en juin, il n’en avait reçu aucune au 28 juillet, ce qui l’a amené à envoyer une relance. Il a alors reçu un courrier qui l’informait du refus, et lui indiquait un n° de téléphone où il pourrait obtenir une explication. Pourquoi cette explication n’est-elle pas fournie directement dans le courrier ? Parce que le dit refus est purement idéologique, tout simplement.
 
 
Pour constater cet ostracisme, il suffit de se reporter au programme. Le GES avait, comme d’habitude, proposé un événement concernant les violences conjugales (contre les deux sexes, donc également contre les hommes). Or dans le seul département du Rhône (il y en a huit), il y a deux activités consacrées aux violences contre les femmes. CQFD.
 
 
 
28 septembre : "L’HOMME, NOUVEAU SEXE FAIBLE DE LA PUB"
 
Excellent dossier de Jean-Marc Sfeir, sur le blog Vivelapub, qui analyse les tendances publicitaires. Lucide, ce monsieur énonce qu’"Alors que l’image publicitaire de la femme s’est, semble-t-il, améliorée depuis les années 60, celle de l’homme, elle, a suivi le chemin inverse". Et il le démontre en proposant un classement thématique auquel nous souscrivons pleinement, illustré de pubs françaises ou étrangères.
 
 
C’est le moment de relire notre rubrique consacrée aux images et pubs misandres.
 
 
 
 
28 septembre : LYON A MARCHE POUR L’EGALITE PARENTALE
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Jusqu’ici, ça se passait à Paris. Samedi Lyon a connu sa première Marche pour l’égalité parentale et c’est en soi un succès. La fameuse banderole bleue qui avait servi le 8 juin dernier à Paris a été relookée et à nouveau déployée. Et le Collectif a inauguré ses drapeaux jaunes frappés d’une grue aux contours noirs.
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Le temps était splendide et la foule des flâneurs nombreuse. La Marche a été d’autant plus rentable. Quand le cortège a investi la rue de la République (piétonne), y marquant plusieurs arrêts ponctués de slogans et de prises de parole, ce sont des centaines de personnes qui ont pu constater la permanence et la combativité du mouvement des pères (et mères) privés de leurs enfants.1500 tracts leur ont été distribués.
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Parler directement à la population : telle est peut-être la bonne manière de pallier à la faiblesse de nos moyens, et à la faible attention que nous portent les médias.
 
On peut regretter que l’ambition des organisateurs d’associer des représentants d’autres pays n’ait pu se concrétiser, bien que plusieurs opportunités se soient présentées.
 
Quant aux misandres, nous avons noté avec amusement leur changement de tactique. Cette fois, pas de communiqué vengeur, pas de contre-manifestation, pas d’intervention directe (quoi qu’une embuscade d’un tout petit groupe ait été déjouée par la police). Ils ont choisi le silence radio. C’est la démonstration qu’ils sont désarçonnés par la pérennité du mouvement et qu’ils ne savent plus trop quoi faire. Peu importe, on se passe très bien d’eux...
 
 
 
 23-26 septembre : MAJ JESUS DE LA ARENA
 
Premier écho médiatique sur Jesus :
 
 
Le 24 après-midi, le Proc l’a invité à un entretien, qui a été cordial. Il l’a informé que, comme prévu par la décision du juge en appel, il a passé le dossier à un Juge des enfants : rendez-vous le 22 octobre. Il a aussi promis d’accélérer les démarches légales concernant les nouvelles non-représentations d’enfants.
Satisfait, Jesus a décider de stopper sa grève de la faim, mais de poursuivre son sit-in comme prévu, afin de protester contre les innombrables NRE non-sanctionnées. 
 
 
16 septembre : NOUVELLE GREVE DE LA FAIM POUR JESUS DE LA ARENA
 
Ce sera la troisième ! Devant le TGI de Clermont, du 23 au 26 septembre prochain, de 10 à 16h devant le TGI. Toute forme de soutien (même une simple visite) est la bienvenue.
 
Dans une lettre au Procureur de la République, il retrace ses motivations :
 
Monsieur,

Contre toute humanité, contre les droits les plus élémentaires de l’enfant, utilisant tout sorte de affabulation et les fausses allégations (abus sexuel et de violence envers mon enfant ) , malgré l’avis de trois Juges , la mère de l’enfant M… nous a séparé depuis bientôt TROIS ANS.

Monsieur le Procureur , il ne s’agit plus de la répétition des Non Representation d’Enfant , mais dans un kidnapping et un acharnement contre un enfant. Les troubles psychologiques de l’enfant M… , détaillés avec insistance par l’expert , ne pourront que s’aggraver. 

Monsieur , la lecture attentive du expertise psychologique nous montre une femme encrait dans une dérive destructrice, immature, profondément perturbé ; les faits constatés depuis trois ans, démontrant qu’elle est dans l’impossibilité de revenir en arrière.

Incapacité a écouter un quelconque conseil ni de tirer les conséquences des ordonnances des Juges . Malgré sa condamnation a la prison avec sursis pour des faits allant jusqu’à juillet 2013 , Madame X… est encrais dans un jusqu’au-boutisme qu’il est nécessaire de stopper pour préserver la santé psychologique de l’enfant M…

Faisant fit des décisions d’APPEL rendu le 22 Juillet 2014 la mère de mon fils continue et continuera a se soustraire a ses obligations de mère, si une nouvelle décision en correctionnelle n’intervient dans le plus brève délais.

Le 29 Avril 2012 , pour considérer que mon fils était psychologiquement en danger, j’avais alerte le Juges des Enfants . Plus de deux ans après , aucun Juge aux Enfants a daigné me répondre . Ma démarche était bien fondé puisque l’ARRET de la Court d’Appel de Riom vous a confié la mission de saisir un Juge des Enfants. A ce jour j’ai aucune information , aucun Juge aux enfants m’ayant contacté .

Par lettre du 26 mai 2014 , je vous avez demande un rendez-vous ainsi qu’une intervention de votre part pour que la séparation entre mon fils et moi ne puisse se prolonger : séparation que Madame X… fait tout pour qu’elle devient irréversible . A ce jour je ne pas reçu de votre part aucune réponse et vous n’avez pas intervenu pour que cette situation inacceptable et contraire aux droits de l’enfant puisse cesser.

Je vous demande donc de faire ce qui est en votre pouvoir pour endiguer la démarche aliénante de Madame X….

Il est tout à fait indispensable que pendant les prochaines vacances scolaire ( entre le 25 Octobre et le 1 Novembre 2014 ), que Madame X… ne puisse plus entraver la rencontre prévue avec mon fils prévue par les décisions de justice .

Pour tout ceci, je manifesterai ma protestation pour dénoncer l’inertie coupable autant que la complicité avec une mère aliénante, des institutions judiciaires moyennant une grève de la faim devant le TGI de Clermont Ferrand le 22 , 23 , 24 et 25 prochaine. 

La nécessite de votre intervention est devenu indispensable pour la vie de l’enfant Miguel

Pour tous ce raisons , Monsieur le Procureur , je vous pose publiquement la question :

Où EST MON ENFANT ?
 
 
 
15 septembre : TROIS PERES PERCHES SUR LE PALAIS DES DROITS DE L’HOMME A STRASBOURG
 
Communiqué du Collectif La grue jaune
 
Depuis ce matin 6H00, trois papas sont grimpés sur le toit de la Cour européenne des Droits de
l’homme à Strasbourg :
 
- Grégory DESPLANQUES voit son fils 4 jours/mois et, depuis 4 ans, n’a jamais vu sa
fille Maëlle.
 
– Michaël TARTARE ne voit pas sa fille Loona depuis juillet 2013

– Raphaël APRAHAMIAN n’a pas vu sa fille Anthéa depuis un an.

En soutien au sol, des mamans témoignent aussi de leur volonté de voir s’établir dans les faits une vraie égalité parentale.

La revendication de ces papas et mamans est de voir amender la proposition de loi relative à l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant (dite « APIE »), actuellement à l’examen au Sénat, dans le sens d’un renforcement des droits effectifs de l’enfant à garder contact avec ses deux parents en cas de séparation, notamment par une éradication de l’aliénation parentale et une déjudiciarisation. De nombreux recours initiés par les papas devant la CEDH sont jugés non recevables.

Le Collectif La Grue jaune soutient cette action courageuse.

Il rappelle qu’une manifestation est organisée à Lyon, le 27 septembre prochain, pour manifester la volonté commune de nombreux parents de voir cesser les discriminations dont est victime le parent, surtout paternel, dans les procédures de séparation.
 
 
 
màj 10h : fin de l’action, en échange, semble-t-il, d’un RV avec un responsable
 
 
 
3 septembre : L’OMS PUBLIE "PREVENTION DU SUICIDE. L’ETAT D’URGENCE MONDIAL"
 
 
On y trouve beaucoup de données récentes (2012) pour tous les pays du monde. Voici les chiffres pour la France (tableau p. 82) :
- nombte total de suicides : 10093 / femmes 2618 / hommes 7475
- taux de suicide (pour 100000) : 15,8 / femmes 7,9 / hommes 24,2 (soit 3 fois plus)
- évolution du taux par rapport à 2000 : - 17,2 % /, femmes - 19,5% / hommes - 17,4%
Les mêmes proportions se retrouvent dans tous les pays à revenu élevé. Ce qui ne manque pas (une fois de plus) de questionner la théorie de la "domination masculine" :
- comment expliquer que les "dominants", par définition censés avoir une vie plus facile et plus agréable, se suicident trois fois plus que les "dominées" ?
- comment expliquer que, de plus, en dix ans, l’écart entre le taux le suicide des "dominants" et celui des "dominées" ait encore augmenté ?
Les misandres rétorquent habituellement qu’il faut prendre en compte les tentatives de suicide, plus fréquentes chez les femmes, et qui traduiraient leur souffrance de "dominées". Il s’agit, semble-t-il, d’une fable (cf p. 25-26). Dans les pays à revenu élevé (dont fait partie la France), le taux des tentatives est de 0,3% indifféremment pour les deux sexes, comme il est de 0,4% indifféremment dans les pays à revenu faible. C’est seulement dans les pays intermédiaires que le pourcentage diffère : hommes 0,3% / femmes 0,6%
 
Enfin, l’étude ridiculise (une fois de plus) l’affirmation misandre selon laquelle la violence conjugale serait la première cause de mortalité féminine. En 2012, 148 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint. Certes un certain nombre de suicides peuvent être considérés comme des conséquences de la violence conjugale. Mais de 148 à 2618, la marge est grande...

 
 
 
28 août : PHILIPPE VEYSSET PERCHE A LA ROCHELLE
 
Depuis ce soir 19h Philippe Veysset, le président du Collectif La Grue jaune, s’est perché sur un portique à bateaux du bassin des Chalitiers, à La Rochelle, où se déroule l’université du PS.
 
Communiqué du Collectif : 

Philippe Veysset, président du Collectif La Grue Jaune, qui défend l’égalité parentale en cas de séparation familiale et notamment l’égalité de temps auprès des enfants, a escaladé en fin de journée une grue située à La Rochelle afin d’alerter les élus politiques actuellement réunis dans le cadre de l’université d’été du Parti Socialiste sur la situation particulièrement dramatique faite aux pères et par voie de conséquence aux enfants dont les relations familiales sont rompues.

La loi APIE, votée par l’Assemblée nationale et bientôt examinée par le Sénat, ne semble pas prendre la réelle mesure des situations actuelles et à venir.

màj 29 août  : première nuit passée, première réaction média :

sudouest.fr/2014/08/29/la-rochelle-sos-papa-s-invite-a-l-universite-du-ps-1654929-1391.php

Le temps a été agréable ce matin, puis s’est gâté l’après-midi (rafales de vent). Un militant local a confectionné une banderole et l’a montée sur le portique. Le perché a le moral, quiqu’un peu déçu par l’absence de réaction des politiques, qui ne sont qu’à quelques dizaines de mètres.Une deuxième nuit commence. Tous les soutiens sont bienvenus, évidemment.

màj 30 août : fin du perchage en milieu de journée. Philippe a essayé d’entrer à l’Université PS, a été bloqué... puis finalement reçu par Marie-Anne Chapdelaine, femme-orchestre de la proposition de loi Famille (ou APIE). C’était le but, et donc l’opération est réussie. Il y a fallu une belle endurance ! Bravo.

Rappelons que le Collectif intègre les hoministes, et en particulier le GES. Il s’est doté en juin d’un Bureau. C’est l’occasion de découvrir son nouveau site :

 


19-23 août  : PARTOUT EN FRANCE, LES PERES CONTINUENT LE COMBAT
 
Txus de la Arena (relire 25, 29, 30 avril 2013) a subi de nombreuses NRE de son fils Miguel. En avril 2013 il avait fait un sit-in devant le TGI de Clermont, qui lui avait valu d’être reçu par le procureur, le deuxième jour, lequel lui avait donné des garanties. Depuis il aobtenu la condamnation de la mère à une forte amende, mais cela ne change rien : avant-hier son fils ne lui a pas été présenté, hier il a commencé une grève de la faim devant le même TGI. Pas de réaction du personnel de justice pour l’instant.
 
màj 20 août  : au bout de trois jours, Txus n’a obtenu que le mépris de l’institution judiciaire. Il est obligé de s’interrompre du fait de son travail (auquel il est contraint, quoique retraité, pour assumer les frais de procédure !). Mais il reviendra chaque mois s’il le faut pour conduire des grèves de quatre jours...
 
Ce matin, un père s’est installé sur un pylone de 30 m à la gare de Mulhouse. Ce père en est à sa troisème opération de perchage ! Il est redescendu vers 15h :
 
 
Interview de Michael Job à France bleu :
 
 
et à La Dépêche :
 
 
 
 
12-18 aout : A LONDRES, PREMIER PERCHAGE ANGLO-FRANCAIS
 
Ils l’annoncaient depuis plusieurs semaines, ils l’ont fait. A Londres, une équipe s’est installée au sommet de l’Arc de Wellington au Hyde Park Corner, composé de trois militants de New Father’s for Justice (Archi Ssan, Carol Wheeler, Steven Dawe), et de trois militants français (nos amis Scott Reiss, Jean le Bail et Michel Calbray). D’après les photos, il y a au moins une participante féminine.
 
 
 
Scott est descendu dans l’après-midi et a été placé en garde à vue.
 

màj 13 aout : les perchés (désormais 5) ont passé leur première nuit et sont toujours là. Ils dorment sous la tente, mais franchement, ça ne doit pas être facile de passer la nuit en hauteur sur une petite surgace de béton. Bravo à eux !
 
Côté médias, c’est un peu maigre. Il est vrai que les Britanniques ont déjà connu plusieurs années de perchage. Une bonne galerie photo sur le site de New Fathers :
 
 
 
Scott a dormi au commissariat et fait une garde à vue de 20h. Pas agressive, mais on reprocherait aux grimpeurs des dégâts ( ?), et d’avoir contraint à la fermeture de commerces dans le périmètre de sécurité. Et on exigerait leur présence (pour interrogatoire ?) au commissariat... le 21 octobre !!! 
 
Ce soir, ils ont le moral pour attaquer une deuxième nuit et sans doute une troisième journée.
 
màj 14 août : Carol est descendue mais quatre vaillants restent perchés avec de la nourriture, de l’eau et surtout le moral. Un moral tout juste atténué par la faiblesse de la couverture médiatique, alors quela continuité de leurr présence sur un espace restreint, non-protégé et sans rambarde s’apparente de plus en plus à un exploit sportif.
 
 
màj 15 août : ce matin, Jean le Bail et Michel Calbray descendent et sont interpellés sans ménagement  : http://newfathers4justice.co.uk/2014/08/15/how-many-police-offices-does-it-take-to-arrest-two-peaceful-french-protesters/
 
Il ne reste plus que deux Anglais au sommet.
 
màj 17 août : beau reportage video de Sonia Poulton
 
màj 18 août : descente des deux derniers grimpeurs. Ils ont tenu six jours.
 
 
 
12 août : COURRIER ENVOYE AU MAIRE DE FONT-ROMEU (mairie@font-romeu.fr)
 
Mel perso. Nous souhaitons être imités par un maximum, bien sûr. On peut aussi téléphoner : 04 68 30 10 22
 
Monsieur le maire de Font-Romeu,
 
Très concerné par les problèmes de divorce et de résidence des enfants, je suis avec attention les développements de la douloureuse affaire liée à la petite Lili. J’ai été très surpris de découvrir sur le site de votre mairie un dossier consacré à cette affaire, lequel soutient explicitement l’une des parties (la mère).
 
En effet, même si la mère de Lili est une résidente de votre commune, cette affaire ne concerne en rien la gestion municipale. C’est une affaire de justice familiale, qui concerne les services de police et de Justice, dans le travail desquels vous n’êtes pas censés vous immiscer. Elle est traitée par les médias d’information, qui seuls sont en mesure d’en rassembler les différents éléments, locaux, nationaux et même internationaux. A fortiori, vous n’êtes pas compétents pour soutenir l’une des parties.
 
Avec tout le respect que je dois à votre fonction, je vous suggère donc de retirer du site municipal toute référence à cette affaire.
 
Salutations distinguées.
 
màj 14 août : 48 heures plus tard, le monsieur ne nous a rien répondu. N’a-t-il pas la conscience tranquille ? En tous cas, il faut continuer à l’interpeller sous toutes les formes possibles. Les ennemis de l’égalité parentale doivent savoir qu’ils n’ont pas forcément le champ libre pour exercer leur nuisance.
 
 
 
11 août  : SOUTIEN A MICHAEL JOB ET A LILI (communiqué du COLLECTIF LA GRUE JAUNE)
 
Le Collectif La Grue jaune apporte son soutien à Michael Job, père sud-africain venu en France
récupérer sa fille Lili, enlevée par sa mère française et amenée à Font-Romeu. Et demande
l’application de la décision de la Cour d’Appel de Montpellier du 2 avril dernier, qui ordonne le
retour de Lili en Afrique du Sud.

Le Collectif salue la décision de justice de mettre la mère en examen pour “soustraction d’enfant”. Il s’étonne cependant, vu l’urgence à faire pression sur elle pour qu’elle dévoile le lieu où les grands-parents séquestrent Lili, qu’elle soit laissée en liberté.

Enfin, le Collectif dénonce l’attitude irresponsable de certains habitants de Font-Romeu qui ont créé un comité de soutien à la mère comme de la mairie qui, abdiquant sa neutralité, relaie l’action du dit comité, notamment par le truchement de son site officiel : ce faisant, ils se font les complices d’un délit grave, et confortent la possibilité qu’une petite fille soit privée de son père.
 
Voir aussi le FB de soutien à Michael : https://www.facebook.com/PapadelapetiteLili9May2012?fref=photo
 
 
 
8 août : AFFAIRE LILI : LA MERE DOIT ETRE INCARCEREE. SOUTIEN A MICHAEL JOB !
 
Quoiqu’habitués à ce genre d’affaire, nous suivons celle-ci dans la stupeur. Une mère, française installée en Afrique du Sud avec son conjoint, Michael Job, disparaît un beau jour avec leur fille Lili (6 mois à l’époque, 26 maintenant) et revient en France, à Font-Romeu. Ce qui signifie qu’elle s’arroge le droit de la priver de père pour la vie ! Celui-ci n’est pas vraiment un père manquant, puisqu’il déclenche une procédure et obtient le 4 avril dernier d’un tribunal de Montpellier l’ordre que Lili retourne dans son pays natal. Mais la mère s’en moque : elle sait qu’en tant que mère elle est au-dessus de lois, et qu’elle peut obtenir ce qu’elle veut, pourvu qu’elle y mette le temps. Pour empêcher l’exécution du jugement, elle remet donc l’enfant à ses grands-parents, qui la gardent au secret ! Surprise : un tribunal fait son travail et l’inculpe pour "soustraction d’enfant" ! Mais il ne le fait qu’à moitié : il la laisse en liberté, ce qui lui permet de parader devant les micros, alors qu’il faudrait faire pression sur elle pour qu’elle révèle la cachette des grands-parents. En attendant, elle gagne du temps en faisant appel. 
 
Nous apprécions beaucoup la parole digne de Michael, qui lui, demande tout simplement à élever sa fille en résidence alternée en Afrique du sud :
 
 
 

lindependant.fr/2014/08/07/michael-job-lili-a-besoin-d-avoir-son-pere-et-sa-mere,1915521.php
 
Un autre aspect écoeurant de cette affaire est la création d’un comité de soutien, fait d’amis et d’habitants du village, qui prennent fait et cause pour la mère du fait de leur proximité avec celle-ci, et sans se soucier le moins du monde du sort du père et de l’intérêt de l’enfant. Ces gens-la sont méprisables.

 
Le comble : la mairie de Font Romeu prend parti pour la mère en publiant sur son site, dans la rubrique Actualités, une relation de l’affaire qui lui est favorable, et plusieurs documents en rapport. Depuis quand une mairie est-elle fondée à prendre parti dans une affaire de justice familiale ?
 
 
Si vous souhaitez demander des explications à cette mairie : 04 68 30 10 22 ou
mairie@font-romeu.fr
 
 
 
6 août  : UN PERE COURAGEUX NARGUE TAUBIRA DU HAUT DE LA COLONNE VENDOME
 
C’est en effet place Vendôme que siège le ministère de la "Justice". Ce père dont on ne sait rien, sinon qu’il est privé de ses enfants, a fait une belle escalade, qui lui a permis de mobilser un peu d’attention médiatique pendant quelques heures. Dommage que l’action soit restée strictement individuelle, et donc, malgré le choix emblématique du lieu, d’une envergure limitée.
 
 
 
 
2 août  : "PLUS BELLE LA VIE" MET EN SCENE LA MISANDRIE  ! (merci à Diane)
 
Ce très populaire feuilleton télévisé n’étant pas notre tasse de thé, c’est avec retard que nous découvrons que ses scénaristes ont créé un personnage de femme misandre, Cécile Martely, interprété par Cindy Tempez
 
Cette info ne peut que nous réjouir. En effet la force essentielle de la misandrie réside dans le fait qu’elle a réussi à faire croire à sa non-existence, et à l’idée que la seule forme de sexisme existante est dirigée contre les femmes. Même s’il n’est pas d’une grande finesse, le feuilleton, en donnant à voir un personage de ce type, contribue à affaiblir cette idée. Et ceci auprès de plus de 4 millions de téléspectateurs...
 
De plus, les concepteurs, de manière explicite, attribuent ce qualificatif au personnage et le décrivent comme tel. Avec une définition de la misandrie remarquablement juste, à un point qui donne à penser qu’ils ont préalablement consulté les écrits hoministes... Un beau succès pour nous.
 
 
Dans un autre domaine, mais c’est également symptomatique, un article récent qualifie Ségolène Royal de "misandre" : bvoltaire.fr/henrisaintamand/mme-royal-seriez-misandre,96340
 
 
 
23 juillet  : LA LOI "EGALITE" FEMMES-HOMMES ADOPTEE EN DEUXIEME LECTURE PAR L’ASSEMBLEE
 
 
Au fil des lectures successives, nous avons analysé le parcours de cette loi
les 15 et 18 septembre 2013 : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article370
 
Sans grande nouveauté par rapport à nos analyses antérieures, en voici le bilan :
 
- une mesure très positive, art 8, le nouveau congé parental, si positive que nous lui avons consacré un nouveau dossier : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article381&var_mode=calcul
Affligeant : la Manif pour tous a pris position contre cette mesure, confirmant ainsi ainsi, malgré ses principes théoriques, son incapacité à penser la place du père.
 
- quelques mesures positives :
art 9 : pour les pères salariés, protection contre la rupture de contrat de quatre semaines après la naissance
art 11 : trois autorisations d’absence à accorder aux pères salariés pour le suivi médical de leur conjointe enceinte
art 17 pour les collaborateurs-trices libéraux, protection contre la rupture du contrat en cas de congé maternité ou paternité
 
- des mesures discriminatoires parce que décontextualisées : art 27 sur les procédures de garantie contre le non-paiement des pensions alimentaires. Il est évidemment normal de se pencher sur le problème, mais pas sans considérer l’ensemble des problèmes liés à l’après-divorce. En effet, dans beaucoup de cas, la pension n’est nécessaire que parce que la résidence alternée a été refusée. Beaucoup de pères ne paient plus les pensions parce qu’ils sont ruinés par les procédures, ou par les trajets interminables qui leur sont imposés pour la visite de leurs enfants. D’autres parce que leurs enfants ne leur sont plus présentés lors de leur temps de résidence, et qu’ils cessent de payer en guise de protestation. L’article prend donc en considération un problème spécifique aux mères, et laisse de côté les problèmes spécifiques aux pères, s’interdisant de ce fait la mise en place d’une solution globale.
 
- des mesures discriminatoires de manière implicite : Titre III, chap 1, art 32-55. Le chapitre concerne la "protection des personnes victimes de violence". Les mesures sont de bon sens (par exemple, généralisation du téléphone grand danger, systématisation de l’éviction du conjoint violent), mais elles seront, comme d’habitude, appliquée à sens unique, c’est-à-dire exclusivement au profit des victimes de sexe féminin. Ce n’est pas explicite, car les rédacteurs ont pris grand soin de ne parler que de "conjoint" ("violent" ou "victime"). Mais parfois ils se lâchent, comme dans l’extravagant article 44k, qui préconise "Des actions de sensibilisation et de prévention concernant les violences faites aux femmes handicapées". Ou le 51 qui décrète que "la formation initiale et continue" d’une dizaine de professions comportera une partie spécifique concernant les "violences faites aux femmes"...
 
- des mesures discriminatoires de manière explicite :
 
Titre III, chap III, art 56. Le titre III concerne "la lutte contre les atteintes à la dignité à raison du sexe dans le domaine de la communication".. Il est enjoint au CSA et aux sociétés de programmes de veiller à "l’image des femmes", aux "droits des femmes", et à lutter contre "les violences faites aux femmes". La cause est juste, incontestablement, mais on est en droit de se demander pourquoi les personnes de l’autre sexe n’ont pas droit au même genre d’attention et de protection... C’est d’autant plus paradoxal que le même CSA, suite à une saisine du GES, vient de reconnaître que les violences conjugales contre les hommes sont occultées dans les documentaires de France Télévisions. Voir ICI
Titre V : il prévoit de nouvelles mesures élargissant la mise en place de la "parité". Il y en a de toutes les sortes : quotas pour les fédérations sportives, les instances publiques, aggravation des pénalités pour les partis ne resectant pas la règle aux élections, etc. La prétendue "parité" étant en fait un système de quotas sexués, tout ce qui a été voté sur le sujet représente un renforcement de la discrimination.
 
Il y avait donc moult raisons de saisir le Conseil constitutionnel. L’UMP l’a fait... mais pas sur ces sujets-la. Elle l’a fait sur l’article 24, qui supprime la référence à une "situation de détresse" pour justifier le recours à l’IVG, donc qui supprime quelques mots d’un texte de loi, mais ne modifie pas la loi elle-même. On peut être critique par rapport à cette suppression, on peut considérer qu’elle fait de l’IVG une méthode contraceptive comme les autres. Mais saisir le Conseil pour cela seulement, alors que plusieurs articles instaurent une inégalité explicite des droits entre les sexes... cela signifie clairement qu’il n’y a pas d’opposition républicaine en France.
 
 
 
 
20 juillet : EN NE POURSUIVANT PAS LOLA, LA "JUSTICE", UNE FOIS DE PLUS, ENCOURAGE LES FAUSSES ACCUSATRICES
 
Tout au long de son victime-show de quinze jours, Lola a mobilisé les services de police et de justice pour un total de 400 heures (ce qui ne l’a pas empêchée de reprocher à un policier de freiner l’enquête et de l’insulter !). Ces services avaient bien sûr beaucoup d’autres choses à traiter, et elle a donc certainement empêché ou retardé le règlement de plusieurs affaires. Tout cela, évidemment, représente de l’argent public, beaucoup d’argent, gaspillé en pure perte.
 
Pourtant le proc local (Achille Kiriakides) a décidé qu’elle ne serait pas poursuivie, s’appuyant sur le diagnostic de l"expert-psychiatre, selon lequel son jugement était aboli au moment des faits ! Paradoxalement, il la poursuit quand même pour l’outrage au policier : est-ce à dire qu’au moment où elle s’en prenait à celui-ci, elle avait miraculeusement retrouvé son "jugement", pendant quelques secondes ?
 
On croit rêver. Lola a montré au contraire une extrême maîtise de soi, une excellente capacité à exploiter toutes les ressources du système médiatique, un talent de comédienne consommé. Elle a convaincu des milliers de personnes et en a entraîné 500 dans la rue. Enfin elle a résisté à trois heures de garde à vue. Seuls les policiers ont détecté son mensonge, parce qu’ils avaient accès à son dossier. Non, décidément, le "jugement" de Lola n’était pas aboli, il a fonctionné à merveille, au contraire...
 
Dans cette affaire, nous avons une illustration de ce que nous affirmons depuis longtemps, appuyé entre autres par les travaux de Coline Cardi, à savoir que la "Justice" est inégalement sévère, ou inégalement indulgente, selon le sexe de l’accusé. En particulier, la "psychiatrisation" du délit est un procédé très largement réservé aux délinquantes féminines. Il y a gros à parier qu’aucun homme auteur du même type de délit n’en aurait bénéficié.
 
 
Une impunité qui est quasiment la règle dans les affaires de fauuse accusation d’ordre sexuel. Nous en relevons des exemples depuis longtemps. C’est le moment de relire la sous-rubrique :
 
 
Tout en saluant le travail des policiers de Perpignan (qui n’est pas toujours aussi rigoureux) nous sommes bien obligés de constater que rien de sérieux n’est fait pour en enrayer le développement. L’affaire Lola constitue au contraire une véritable incitation au crime. Aujourd’hui, demain, il y en aura d’autres, qui feront encore plus mal, car à la différence de Lola, la plupart des fausss accusatrices ont des cibles précises, de malheureux innocents qui seront traînés dans la boue. 
 
Au fait, nous avons fait le tour des sites et FB misandres : plus rien sur Lola, ils ont enterré leur héroïne. De gens qui réfléchissent, on aurait attendu un peu de remise en cause, la reconnaissance d’avoir été rapides et imprudents, la prise en compte que le problème du viol est légèrement plus complexe qu’ils ne le croient... Mais les misandres ne sont pas des gens qui réfléchissent, ce sont des fanatiques, des obscurantistes. Quant une affaire ne rentre pas dans leur moule idéologique, ils l’ignorent, ils l’effacent définitivement. Et ils continuent de voir le monde avec les lunettes déformantes du sexisme...
 
 
 
17 juillet : LOLA, PITOYABLE FAUSSE ACCUSATRICE ET PUR PRODUIT DE L’HYSTERIE MISANDRE
 
Quand est lancée une accusation de viol, nous avons appris, à notre corps défendant, à être prudents, surtout bien sûr quand le contexte se prête à une vengeance (divorce, rapports professionnels entre les protagonistes) ou quand il y a un gain en jeu (résidence des enfants, accès à la notoriété, chantage financier).
 
"Prudents" signifie tout simplement que nous attendons que l’affaire s’éclaircisse avant de nous faire une opinion, tant nous savons combien la proportion de fausses accusations est importante.
 
Quand, à Perpignan, Lola a crié sa douleur, nous étions tout prêts à la croire. Elle était émouvante. Sa déclaration télévisée sonnait juste, et nous avons aimé qu’elle parle ainsi de son "petit garçon" : "J’aimerais qu’il soit fière de sa mère et j’ai envie de me battre pour lui". Nous n’étions pas les seuls puisqu’une marche de soutien a rassemblé ensuite 500 personnes.
 
D’autre part, nous ne voyions pas bien ce qu’elle avait à gagner à inventer tout cela : les coupables présumés étant a priori des inconnus, on ne pouvait la soupçonner d’avoir organisé contre eux une machination.
 
Et pourtant, on vient de l’apprendre, il y a bien eu machination : Lola reconnaît qu’elle a tout inventé. Pour quel obscur motif logé dans son inconscient ? On en saura peut-être plus dans les prochains jours. En attendant, cela donne le vertige : ce genre d’accusation folle peut venir de n’importe qui, n’importe quand, et gagner sans difficulté la crédulité publique. Heureusement que dans ce cas précis il n’y a pas eu de cible désignée !
 
Et nous savons ce qui crée cette situation terrifiante : ce sont les idéologues misandres, ceux-la qui nous ressassent quotidiennement que tout homme est un violeur et que les hommes guettent leurs proies à tous les coins de rue et à toute heure de la journée. Et que c’est une attitude admirable que de crier à la face du monde son refus de la "culture du viol", incitant ainsi des femmes perturbées à inventer n’importe quoi.
 
Ces derniers jours, Lola était d’ailleurs célébrée comme une héroïne sur les sites et FB misandres. On attend avec intérêt ce qu’ils vont dire de son retournement...
 
 
 
En moins imaginatif, il semble que l’ex-Femen Amina Sbaoui a elle aussi inventé une agression (purement physique) dont elle aurait été victime à Paris. Elle fait en tous cas l’objet d’une procédure pour "dénonciation de délit imaginaire"..

 
 
 
 
10 juillet  : QUELQUES INFOS SIGNIFIANTES
 
Nous reprenons et regroupons quelques infos signifiantes datant de ces dernières semaines, et non encore traitées. Commençons par les réjouissantes :
 
- le 18 juin dernier, André Bamberski a été condamné à un an de prison avec sursis. Nous saluons depuis longtemps la fidélité et l’entêtement de cet homme qui a fait enlever en Allemagne puis condamner en France l’assassin de sa fille :
 
 
Nous aurions préféré un acquittement, car finalement il n’a fait qu’appliquer la Justice là où celle-ci était incapable de s’appliquer par elle-même. Nous nous réjouissons cependant qu’il puisse profiter des dernières années de sa vie (il a 76 ans) libre et l’âme apaisée. Merci, André, pour l’exemple que tu donnes !
 
- le 10 décembre 13, Georges Tron a obtenu un non-lieu par rapport aux accusations d’agression sexuelle et de viol portées contre lui par deux employées de la municiplité de Draveil (Essone). Ce personnage est beaucoup moins sympathique que le précédent, mais nous nous réjouissons tout de même que la vérité triomphe. En mai 2011, le début de cette affaire (qui tombait en même temps que l’affaire DSK) avait fait grand bruit, et ses détracteurs s’étaient déchaînés. A l’époque, nous avions émis de grosses réserves sur la crédibilité de l’accusation, qui paraissait extravagante : nous avions raison. Mais qui, depuis six mois, parle de ce non-lieu ? Pas grand monde. C’est une caractéristique des fausses accusations : totalement destructrices quand elles éclatent, et toujours aussi destructrices quand elles sont démenties. Et encore, dans ce cas précis et localement, les dégâts ont été quelque peu réparés puisque Tron a été réélu maire de Draveil dès le premier tour avec 57% des voix : un dénouement atypique.
 
- on voit qu’il ne faut pas totalement désespérer de la Justice française. Il en est de même pour la la Justice internationale, puisque la Cour européeenne des droits de l’homme a validé la loi française interdisant le port du voile dans l’espace public. Les arguments invoqués sont de bon sens, mais nous aurions préféré voir utilisé celui qui nous paraît le plus important, à savoir que le dit voile est un signe ostensible de méfiance envers les hommes , et donc de sexisme. Ce que nous sommes pour l’instant quasiment les seuls à dire...
 
 
Et continuons par celles qui le sont moins
 
- même si certains s’en sortent mois mal que d’autres, les fausses accusations continuent, et des innocents, comme d’autres avant eux, se retrouvent en prison : 
 
 
- le 4 juillet dernier, la France, après d’autres pays, a ratifié Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul. Un acte foncièrement déshonorant, car ce texte, comme l’indique son intitulé, est complètement sexiste, affirmant explicitement que la violence contre les hommes est un phénomène tout à fait négligeable. Pire encore, il affirme aussi ne prendre en compte les victimes mineures que si ce sont des filles (les englobant dans la catégorie "femmes"), et non des garçons !!!
 
Relire notre analyse de ce texte : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article326
 
- et voyez comment, en plein mois de juillet, l’endoctrinement continue dans la France profonde. Au tribunal de Douai, une tribune est offerte à deux "chercheuses", sans contradiction, qui peuvent asséner tranquillement à leur auditoire que 85.3 % des mis en cause pour violences conjugales sont des hommes. Ce qui ne signifie rien, d’une part parce qu’il s’agit manifestement de plaintes (donc non-avérées - combien de fausses accusations ?) et surtout parce que les hommes portent beaucoup moins plainte que les femmes. Mais ça marche : les magistrats présents ont trouvé les infos "passionnantes", et ne manqueront pas d’en tenir compte dans leur exercice quotidien, c’est-à-dire qu’ils continueront à refuser la présomption d’innocence aux hommes mis en cause, et à ne pas accorder de crédit aux hommes plaignants...
 

 

 

 



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