Actualités janvier-juin 2014


 
Actualités janvier-juin 14
 
 
27 juin : PROPOSITION DE LOI APIE VOTEE : UNE VICTOIRE A CONFIRMER (voir 16juin et précédents)
 
Analyse à venir. En attendant :
 
- le texte adopté :
 
- une bonne analyse ici :
 
 
- l’aberrante réaction de la présidente de la Manif pour tous, qui affirme : "le seul point acceptable serait celui de la médiation, familiale, tout le reste est au mieux inutile, au pire dangereux". Et ces gens-la sont censés défendre la paternité : en fait, seuls les intéressent les pères non-séparés, tant pis pour les autres ! 
 
 
 
26 juin : UNE LETTRE DE SERGE CHARNAY...
 
... de sa prison de Nantes, à un ami militant. Bien sûr, nous désapprouvons les actes illégaux commises par Serge en ne présentant pas son fils aux heures et lieux prévus dans le cadre de sa procédure de divorce. Pour autant, nous ne le condamnons pas, car nous savons qu’il ne s’agit que de réactions irrationnelles à l’injustice initiale qui lui a été faite et l’a privé de son enfant, luis causant des souffrances morales terribles. Et puis, quoi qu’il arrive, il restera le héros qui, dans un océan de désespoir, a redonné aux pères courage et fierté.
 
Sa date de sortie prévisible se situe autour du 15 mai 2015. Donc, ne lésinons pas sur le soutien que nous pouvons lui apporter par courrier : Serge Charnay. n°59579-MAH2-OG-14. Maison d’arrêt hommes. Rue de la Mainguais 44300 Nantes.
Je réponds, enfin, à ton courrier.
 
Le temps ici passe relativement vite, entre routine, ennui, baisses de moral.
 
Cette semaine j’attendais le résultat des audiences d’appel... une qui a confirmé la réalisation des huit mois de sursis, une deuxième qui a fait passer ma dernière condamnation de quatre à six mois, pour avoir tenté à nouveau de partir avec Benoît pour un week-ens, et la troisème qui est relative à ma condamnation initiale, pour être parti tout l’été 2011 avec mon fils... cette décision tarde à arriver... et j’avoue que cela me tarde de savoir si là aussi ils vont accroître la peine... ?!
 
Voilà, j’essaie de passer le temps en travaillant, lecture et écriture, mais cela est difficile à deux dans une cellule avec la télé allumée en permanence.
 
Un grand merci pour tes courriers et les infos.
 
Bon courage à tous, ne lâchez rien.
 
 
 
16 juin : PROPOSITION DE LOI APIE, SUITE (voir 22 mai et précédents)
 
La PL est revenue à l’Assemblée le temps d’une soirée, et tout se répète : la frange de députés UMP favorables à l’égalité parentale est absente, par contre la frange réactionnaire est bien présente, et freine l’examen de la PL à coups d’amendements. Ont été tout de même votés trois articles (10,11, 12), qui concernent le "mandat d’éducation quotidienne au concubin, partenaire ou conjoint". Faute de temps, la suite de l’examen est reportée à une date ultérieure.
 
Spontanément, beaucoup de pères divorcés sont hostiles à ce qu’ils considèrent comme un "statut du beau-parent". Bien sûr, comme eux, nous préférerions que soient d’abord garantis les droits du père biologique, par l’instauration de la résidence alternée prioritaire. Ceci dit, nous ne sommes pas hostiles à ce "mandat", dans la mesure où

* il ne s’agit en fait pas d’un statut, puisque ne concernant que les "actes usuels de l’autorité parentale" ; il s’agit de simplifier le quotidien de tous, en dispensant du détour par le père biologique pour les décisions mineures.
* certes il peut y avoir des dérives, mais il est préalablement "rédigé par acte sous seing privé ou en la forme authentique", ce qui les limite d’autant ; et "peut être révoqué à tout moment par le mandant"’ ;
* surtout, il n’est pas automatique mais soumis à "l’accord de l’autre parent".

Nous n’avons donc pas d’objection majeure contre ces trois articles. Il ne faut pas se tromper de priorité : ce qui compte, c’est d’obtenir la mise en application de l’article 7 et d’autres articles intéressants. Vivement donc la reprise de l’examen de la PL !
 
 
Sur le même sujet et si vous connaissez des gens qui croient que la misandrie n’existe pas, faites-leur lire cet article sur l’ahurissante Penelope Leach, grande "pychologue pour enfants" britannique, qui théorise l’idée selon laquelle seules les mères sont capables de s’occuper correctement des enfants !
 
 
 
 
12 juin  : POUR MILA KUNIS, LES FUTURS PERES N’ONT PAS LE DROIT DE DIRE QUE L’ENFANT A NAITRE EST ATTENDU EGALEMENT PAR LES DEUX PARENTS !
 

Lors d’une émission télé, l’actice a proposé un sketch où elle se livre à la charge suivante :

Bonjour, je suis Mila Kunis, et j’ai un message très spécial pour vous, les futurs pères : arrêtez de dire ’Nous sommes enceintes !" (...) Devez-vous faire sortir une personne de la taille d’une pastèque de votre vagin ? Non. (...) Quand vous vous levez pour vomir est-ce parce que vous portez une vie humaine ? Non. C’est parce que vous avez bu trop de tequila. Savez-vous combien de verres de tequila nous avons bu ? Aucun.

A la fin, elle est rejointe par d’autres femmes enceintes, pot de glace à la main, qui clament avec elle : "Vous n’êtes pas enceintes, nous le sommes."

lexpress.fr/styles/vip/mila-kunis-enceinte-pousse-un-coup-de-gueule-contre-les-futurs-papas_1550563.html
 
Apparemment, on l’a trouvée très drôle dans certains médias. Pas nous. L’idée que "les hommes jouent un rôle mineur dans la procréation" (titre d’un paragraphe de La misandrie, le livre), est une composante traditionnelle de l’idéologie misandre. Elle sert aux misandres, parmi d’autres arguments, à affirmer pour la mère un statut de parent prioritaire par rapport au père, et un droit supérieur par rapport à l’enfant. Ce qui ne les empêche pas ensuite de reprocher aux pères de ne pas s’investir assez dans l’éducation. 

 

Il n’est pas du tout étonnant qu’une étoile montante du showbiz affirme officiellement son allégeance à l’idéologie dominante : c’est même un passage obligé. On remarquera que la pauvre Mila Kunis en rajoute dans la servilité : au détour d’une phrase, elle réussit en même temps à caractériser les pères par la propension à la boisson ("vous avez bu trop de tequila") ! On peut lui prédire une belle carrière...

 

 

 

8 juin : MARCHE POUR L’EGALITE PARENTALE : LA TRADITION RETROUVEE

 

 
 
 
- dans la plupart des pays occidentaux, les mouvements paternels ont l’habitude de défiler à l’occasion de la Fête des pères, non pas forcément le jour même (troisième dimanche de juin), mais à proximité. En France, cette tradition a été porté dans les années 90 par Sos Papa, puis abandonnée. En 2013, dans le foulée des premiers perchages, elle a été reprise par le tout neuf Collectif de la Grue jaune, avec l’intitulé Marche pour l’égalité parentale, sur un trajet Place de l’Opéra - Place Vendôme.

 

- aujourd’hui, après une année où ils ont mené à bien une mulriplicité d’opérations, certains militants sont épuisés, et c’était une gageure que de relancer la Marche. Cela a pourtant été fait, sous l’impulsion de Philippe Veysset, suivi à nouveau par le Collectif. La tradition est donc retrouvée, et maintenue, elle reprend racine, et en cela il s’agit de toute façon d’une victoire. D’ores et déjà, il faut garder à l’esprit celle de 2015..

 

- de plus, la Marche, organisée sans moyens médiatiques ni financiers, s’est particulièrement bien déroulée. Derrière la généreuse banderole de tête (réalisée avec une bâche et un pot de peinture blanche), l’ambiance était sonore, décidée et tonique. Et jeune aussi, puisqu’un groupe d’enfants s’est bientôt positionné devant la banderole. Conformément à la consigne, le blanc, symbole de paix, était partout. Le texte intégral de la merveilleuse chanson de Suzanne Symanski, J’veux voir mon papa, a été chanté en choeur à plusieurs reprises.

 

- plusieurs temps de prises de paroles ont été ménagés Soit pour préciser les revendications de la Marche : reprise par l’Assemblée de la discussion de la proposition loi APIE, amélioration de cette PL par un renforcement des garanties en matière d’application de la loi. Une motion en ce sens a été déposée à l’arrivée, au Ministère de la Justice. Soit pour écouter des témoignages, et parmi ceux-ci, ceux de plusieurs femmes. April Reiss, grand-mère de 80 ans, venue spécialement des Etats-Unis, la seule grand-mère qui soit montée sur une grue, à Privas, pour revendiquer son droit de visite à sa petit-fille Rose, a apporté son soutien. 

 

- un autre témoignage a bouleversé les participants, celui d’une mère privée de ses enfants suite à une manipulation de la Justice par son ex-conjoint. Elle a également été victime de violences physiques de la part de celui-ci, et l’est encore parfois, à l’ocassion de l’échange des enfants. Cette mère correspond très exactement au profil de celles qui sont utilisées par nos adversaires pour dénoncer et diaboliser les hommes en général. et pourtant c’est avec nous qu’elle a choisi de manifester, parce qu’elle-même a été, enfant, victime d’aliénation parentale de la part de sa mère, coupée de son père qu’elle admirait beaucoup et dont elle ressent aujourd’hui encore le manque. Bel exemple de refus du sexisme que celui de cette mère, qui s’acharne à être présente auprès de ses enfants malgré les souffrances que cela lui occasionne, mais qui refuse de généraliser en fonction du sexe, ayant fait dans sa chair l’expérience que les bons comme les mauvais parents qe trouvent également chez l’un et chez l’autre. 

 

- enfin et à l’inverse et comme nous le prévoyions, du côté des misandres, c’est le bide total. Selon leur communiqué même, ils se sont contentés de pique-niquer sur place ("café et viennoiseries" !!!). Heureusement qu’il a fait beau !

 

 

 

 

 

7 juin : MARCHE POUR L’EGALITE PARENTALE : J - 1

 

C’est le dernier rappel. On se retrouve Place de l’Opéra.

 

Les misandres seront, eux, à 600 m, Place de la Madeleine. Toujours amusants, ils intitulent leur action Masculinistes, hors de nos vies !, comme si nous les harcelions, alors que c’est eux qui viennent se coller à nous ! Comme l’année dernière, leur contre-Marche s’annonce comme un bide. 8 signatures pour leur dernier communiqué, dont la plupart sont celles de groupes fantomatiques. Une aberration : le groupe ( ?) Abandon de famille, qui dénonce les pères abandonneurs, et qui devrait au contraire défiler avec nous, qui prônons l’engagement des pères ! Et une surprise : à côté des habituelles signatures de pseudo-regroupements pseudo-anarchistes, celle de la Fédération anarchiste, qui semblait jusqu’ici peu pressée de tomber dans le piège misandre : eh bien c’est fait....

 

 
 
 
5 juin : MARCHE POUR L’EGALITE PARENTALE : J - 5. NOUVEAU COMMUNIQUE DU COLLECTIF DE LA GRUE JAUNE

 

Le Mur de l’Atlantique

 

Il y a quelque soixante-dix ans, des hommes sont morts sur les plages d’Ouistreham et d’Omaha
pour mettre fin au conflit le plus meurtrier de tous les temps.

 

Les haines collectives plongent leurs racines dans des haines individuelles éparses qui, un moment, cristallisent en une seule, se trouvant sans peine un exutoire au-dehors.


Le combat pour l’égalité parentale veut établir la justice dans les relations après la dissociation de la famille, sauver le parental du naufrage du conjugal. C’est un combat pour la paix civile : trop de maisons brûlent, trop de foyers saignent, trop d’enfants souffrent d’une plaie intérieure qui tarde à se refermer, faute d’un traitement approprié. Il y a une faillite du droit.


Le Collectif La Grue jaune veut pacifier le corps social mis à feu et à sang par des conflits dont la
violence est attisée par les professionnels parfois sans scrupules ni formation ééthique, qui, censément, devraient les apaiser.


Sous le numéro 1925, une loi est annoncée comme devant rétablir, après la rupture, l’égalité dans les relations parents-enfants. Mais par un effort ahurissant, un lobby de parlementaires est parvenu à en bloquer l’examen par les Chambres.Si la reprise des débats est annoncée, rien ne garantit un nouvel examen sérieux de cette proposition de loi.


D’autre part, comme d’autres avant elles (lois du 8 février 1995, loi du 4 mars 2002), l’application de cette loi reste aléatoire, soumise au bon vouloir d’une autorité judiciaire sans contre-pouvoir et pétrie d’idéologie.


L’annonce d’une contre-manifestation simultanée à La Madeleine, à l’invitation d’un collectif anarchiste se disant féministe, est inquiétante. Une nouvelle fois, nous sommes taxés de « masculinisme ». Même si, à nos yeux, le mot « masculinisme » n’est pas plus outrageant que celui de « féminisme », même s’il est compréhensible, sinon excusable, que certains pères puissent se sentir, au travers de leur paternité, blessés dans leur masculinité, nous n’avons eu de cesse, depuis l’origine, de dissocier paternité et masculinité. Les mères qui militent dans nos rangs l’ont compris.


Il y a un Mur de l’Atlantique de l’injustice familiale. Comme celui qui, en 1944 se dressa inutilement pour empêcher la progression des forces libératrices, il sera franchi.

 

 

 

4 juin : MARCHE POUR L’EGALITE PARENTALE : J - 4

 

Prévisions de lachainemeteo pour le jour de la marche :

 

Dimanche à Paris les températures matinales seront particulièrement élevées. Ciel très nuageux avec de courtes éclaircies. Quelques averses le matin, pas de précipitation l’après-midi.

 

Donc aucune objection pour les frileux. En attendant, pour vous mettre dans l’ambiance, l’excellente interview de Stéphane Beau sur Radio Fidélité (Nantes) :

 

 

 

 

1 juin : MARCHE POUR L’EGALITE PARENTALE : J - 7

 

 

C’est la 2e marche de ce type, qui s’appuie bien sûr sur la proximité de la Fête des pères. La première a eu lieu l’année dernière à la même époque, dans le sillage des premiers perchages de pères. Un an plus tard, beaucoup a été fait au point de vue médiatique et contact avec les politiques, mais les batailles législatives ont été perdues. Dans l’immédiat, il reste l’espoir d’obtenir une réforme limitée mais intéressante, si la proposition de loi APIE, bloquée par l’attitude irresponsable des députés UMP, revient devant l’Assemblée. puisque elle est présentée par le parti majoritaire, et à condition qu’elle ne soit pas dénaturée. Et sur le long terme, il faut faire savoir que nous continuons de demander la résidence alternée par défaut, même si elle ne figure pas dans APIE. L’enjeu est donc important, et les hoministes seront présents.

 

Le communiqué

 

Faire entrer l’égalité parentale dans les faits

 

Si elle opère une avancée significative et matière de résidence de l’enfant, la proposition de loi
N°1925 réformant le droit de la famille, actuellement examinée par le Parlement, laisse intactes les prérogatives de l’autorité judiciaire, hypothéquant ainsi son application ultérieure.
Afin de réclamer une parité effective et que soit mis fin, en particulier, à l’exclusion dont le parent
paternel est souvent victime dans les séparations, une Marche pour l’égalité parentale aura lieu le 8 juin prochain, à Paris.
Tous ceux et celles qui partagent cette revendication d’égalité des droits parentaux sont invités à
rejoindre nos rangs.
Le départ est fixé à10h00, place de l’Opéra. Le cortège se dirigera vers la place Vendôme.
A l’issue de la manifestation, des propositions seront communiquées à la Chancelle
.

 

A l’appel de :

 

Collectif de la Grue jaune / Défense des Enfants Séparés d’un Parent / Groupe d’études sur leS sexismeS / Nos enfants ont DEUX parents / I comme Identité / Violette Justice / Les Ex Pères / Allo papa allo maman / Jamais Sans Papa / Père enfant Mère / Réseau Colin Bagnard / Association de défense des pères de famille-Paire 2 coeurs / Fédération Nationale des pères et des familles / Au Nom des pères / CEDIF Je refuse l’injustice

 

 

 

29 mai : TUERIE D’ISLA VISTA : LES MISANDRES STIGMATISENT LE MEURTRE DES VICTIMES FEMMES... MAIS PAS CELUI DES VICTIMES HOMMES !

 

Ce 24 mai, à Isla Vista, petite ville universitaire de Californie du Sud, Elliot Rodger, un homme de 22 ans, a tué six personnes et en a blessé sept autres, avant de se suicider. Il souffrait d’une maladie mentale (Asperger) qui a fait de sa vie une succession d’échecs, et il en voulait à la terre entière, comme il l’a exprimé sur video. Il s’est vengé sur des gens qui ne lui avaient rien fait, et finalement sur lui-même.

 

Face à ce genre de drame, incompréhensible, absurde et désespérant, il n’y a pas grand chose à faire. Pour ceux qui sont sur place, enterrer dignement les victimes et entourer les proches. Pour les autres, il est possible de se recueillir ou prier, et donner encore un peu plus d’affection autour de soi, tant le drame montre que rien ne garantit que ce soit encore possible demain.

 

Mais il est une catégorie de gens qui carburent à la haine, et qui, au malheur des uns et des autres trouvent toujours un intérêt, celui d’en ajouter une dose. Ce sont les misandres, qui dès l’info connue, se sont mis à dénoncer un crime "sexiste", ou "misogyne", ou "masculiniste", un "féminicide", bref un crime commis par "les" hommes contre "les" femmes. La vague, commencée aux US, est arrivée en France, par exemple, ce qui ne nous étonne en rien, sous la plume de la "psychiatre" misandre Muriel Salmona :

 

 

Bien sûr, rien de tout cela ne tient la route :

- un crime misogyne, un féminicide ? Pourtant sur les six tués, quatre sont des hommes. Nous ne connaissons pas la répartition pour les blessés, mais comme il a tiré depuis une voiture dans la foule, donc au hasard, on se doute bien qu’il doit y en avoir des deux sexes. De qui se moque-t-on ? Un "féminicide" consisterait-il à tuer des hommes ?

 

- sa motivation serait misogyne ? Oui, certainement. Il dit lui-même qu’il en veut aux femmes qui l’ont rejeté. Mais il dit aussi qu’il en veut à tout le monde, il célèbre "sa revanche sur l’humanité". C’est un misanthrope, qui rejette toutes les catégories humaines, sexuées ou non. 

 

- il aurait été "en lien avec des sites masculinistes" ? Nous ne savons pas ce que signifie cet adjectif, ni donc de quels sites il s’agit, et nous n’affirmerons rien. Peut-être y a t-il aux US des sites de fêlés qui appellent au meurtre des femmes ? Si c’est le cas, le tueur n’a rien compris à leur message, puisque ce sont surtout des hommes qu’il a tués ! Le "masculinisme" consisterait-t-il à tuer des hommes ?

 

- plus largement, la vague est portée par deux conceptions apparemment différentes, mais qui se concilient très bien. La première est sociologique : les sociétés occidentales sont misogynes et donc engendrent des tueurs de femmes. La seconde est biologique : les hommes sont naturellement des tueurs de femmes, et donc le tueur n’a fait qu’accomplir son destin d’homme. Outre qu’encore une fois, on n’a pas affaire à un tueur "de femmes", notre site contient largement assez de données, auxquelles nous renvoyons, pour réfuter ces deux conceptions, auxquelles nous opposons une seule et même résolution : lutter contre tous les sexismes, et toutes les violences, sachant que ni le sexisme ni la violence n’ont de sexe.

Finalement, ce sont encore une fois les misandres qui manifestent leur sexisme, de manière éclatante et révoltante. Il y a eu tuerie, et ils considèrent les victimes de manière différente en fonction de leur sexe. Pour les femmes victimes, hommage et affliction. Pour les hommes victimes, l’indifférence et le silence. Comme l’illustre de manière frappante cette photo montrant des étudiantes qui manifestent avec des pancartes qui portent des noms de victimes... féminines exclusivement :

 

 

 

 

24 mai  : NOUVEAUX TEXTES EN LIGNE

 

 

Chanson : Toi et moi contre le monde entier. Claude François, 1972

 

Sur le site du GES :

 

Tableau des discriminations contre les hommes en France Document extrêmement utile pour l’argumentation, car dès que l’on évoque ces discriminations dans la conversation, l’interlocuteur en demande des exemples concrets. On peut le renvoyer à ce tableau, qui se veut exhaustif, mais demeure succint et d’un abord simple.
 
Réponse du CSA à deux saisines mettant en cause des documentaires télé sexistes sur la violence conjugale. Très important : pour la première fois, alors que le GES l’a saisi à plusieurs reprises depuis 4 ans, le CSA lui donne raison, reconnaît que deux récents documentaires de France Télévisions sur le sujet occultent les violences faites aux hommes, et annonce son intention de le notifier à cet organisme. Référence très utile dans les discussions, face à l’interlocuteur incrédule : nous ne sommes plus les seuls à constater cette partialité.

 

 
 
 
22 mai : AU LIEU DE DEFENDRE LES DROITS DES PERES, LES DEPUTES UMP EMPECHENT LA DISCUSSION D’APIE !

 

Qu’on ne vienne plus nous dire que le lobby misandre n’existe pas ! Durant les trois premiers jours de cette semaine où a été discuté APIE, aucun des députés UMP favorables à la RA par défaut n’est intervenu, voire n’était présent. Or c’est une tradition à l’UMP que de déposer des projets ou amendements dans ce sens, et avec un nombre important de députés (78 en 2004, 80 en 2009, 90 en 2011, comme le leur a rappelé un député PS) :

 

L’occasion était belle d’utiliser APIE pour plaider en faveur de la RA, puisque son article 7 prévoit la double domiciliation de l’enfant après le divorce, : une mesure certes seulement symbolique, mais de forte portée, qui affirme explicitement que l’enfant est chez lui à deux endroits, respectivement chez chacun de ses deux parents. Même s’ils sont dans l’opposition, et par respect pour les pères et les enfants, on pouvait attendre d’eux qu’ils le votent, voire qu’ils essaient de l’améliorer. Au lieu de cela, ils ont déclenché un tir de barrage, arguant que l’article équivalait à instaurer la RA imposée, critiquant la RA en soi, et se référant à la pétition misandre des pseudo-spécialistes, dont Bernard Laroche les a portant informés qu’elle était bidon !

 

L’article 8 prévoit la contraventionnalisation des NRE dès la première infraction. Là aussi, on peut douter de l’efficacité de la mesure, mais leur rôle à eux était de la préciser et de la renforcer par des amendements. Mais ils l’ont également critiquée au titre qu’il existe déjà une procédure, On sait pourtant que celle-ci ne fonctionne pas, parce que les juges ne veulent pas l’appliquer.

 

Malgré cela, les deux articles ont été votés, mais d’arguties en arguties, d’amendements en amendements, le travail n’a pu être terminé et est reporté à une date idéterminée. Manifestement, le lobby misandre, qui veut empêcher APIE, s’est montré assez fort pour obtenir de l’’UMP qu’elle s’y oppose avec la plus grande vigueur. L’UMP a envoyé en séance sa frange la plus réactionnaire, et seulement elle, celle qui croit encore que la place des enfants est dans l’orbe de la mère, et qui en cela se retrouve sur la même ligne que les misandres !

 

Tout cela apparaît clairement dans le compte rendu des séances de mercredi 21 : : http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2013-2014/20140210.asp#P229809

 

Il faut exiger la reprise de la discussion au plus tôt. Et pour cel venir par exemple le 8 juin à la Marche pour l’égalité parentale (voir annonce)

 

Voici les noms de ces bouffons, il faudra s’en rappeler : Guillaume Chevrollier, Nicolas Dhuicq (qui rappelle à tout bout de champ qu’il est psychiatre !), Danielle Fasquelle, Dominique Tian, Frédéric Reiss, Jean-Frédéric Poisson, Valérie Boyer, Véronique Louwagie, Claude Greff, Marie-Chritine Dalloz, Bernard Gérard, Hervé Mariton, Philippe Gosselin.
 
Dans le registre des plus grosses énormité proférées, une mention spéciale à Claude Greff, qui, pour critiquer la RA, a déclaré :
L’enfant a le droit de refuser d’aller chez l’un ou l’autre de ses parents. Dans l’hypothèse où il n’aimerait pas le nouveau conjoint de son père ou de sa mère, il a le droit de refuser de lui rendre visite.
A visionner, un débat remarquable (Dernières videos, La famille recomposée) : http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air

 
 
20 mai : LETTRE OUVERTE DE OSONS LES PERES A LAURENCE ROSSIGNOL
 
Dans votre allocution concernant la proposition de loi relative à l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant, prononcée hier à l’Assemblée nationale, vous avez jugé utile de vous référer à Monsieur Edouard Durand, magistrat formateur à l’Ecole nationale de la magistrature.
Or, dans le cadre de son audition auprès de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité entre les hommes et les femmes le 30 avril dernier, ce magistrat a souhaité apporter une précision au sujet de l’enquête récente de l’INED qui établit qu’un enfant sur cinq ne voit jamais son père. Monsieur Edouard Durand indique qu’ "en réalité, l’absence des pères dans la vie de l’enfant semble le plus souvent le fait du père lui-même" (Rapport d’information du 6 mai 2004 de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, p. 10 ; Cliquez sur ce lien pour accéder à la PJ). Ce magistrat est bien connu pour avoir des préjugés anti-pères, pour s’être maintes fois répandu, au mépris de son devoir de réserve, dans des videos et dans un livre sur le thème "Protèger la mère pour protéger l’enfant". Quant à l’étude de l’INED, elle établit que le risque de perte du lien enfant-père est divisé par 20 grace à la mise en place précoce d’une résidence alternée : pourquoi ne pas le citer aussi devant les députés.
 
Madame la secrétaire d’Etat, cette lecture subjective sans aucun fondement scientifique, qui fait des pères les principaux responsables de la rupture du lien père-enfant, est insupportable et scandaleuse. De tels propos portent gravement atteinte aux trop nombreux pères qui luttent au quotidien pour conserver un lien avec leur enfant et/ou qui souffrent de l’absence de leur enfant à la suite de séparations conjugales.
 
Depuis votre arrivée à vos nouvelles fonctions, vous avez indiqué que votre ambition était l’apaisement. Les propos de défiance envers les pères, tenus par M. Edouard Durand, une personne que vous citez à l’Assemblée nationale, ne peuvent que déclencher l’émoi, le trouble et la colère de nombreux de nos concitoyens, et pas seulement des pères concernés, ainsi déclarés responsables de la violence qu’ils subissent.
 
Nous sommes de surcroît extrêmement inquiets de lire de tels propos de la bouche d’une personne qui a pour fonction la formation des futurs magistrats de notre pays qui devront juger des situations familiales complexes.
 
Nous vous demandons par conséquent de condamner une telle affirmation qui a été reconnue comme une analyse pertinente par la Délégation aux droits des femmes à laquelle vous avez rendu hommage à l’Assemblée nationale lundi 19 mai.

 

 

20 mai : LA PETITION DES ANTI-RA : ENFUMAGE !

 

Pour faire pression dans la discussion sur APIE, les misandres ont lancé une pétition intitulée Danger législatif : la résidence alternée imposée à tout âge, censée lutter contre la proposition de loi, et se targuent d’avoir obtenu les signatures de 4400 "professionnels de l’enfance" :

 

Bien entendu, les médias reprennent l’info sans la vérifier. Voyez par exemple La Croix : http://www.la-croix.com/Famille/Actualite/Residence-alternee-des-professionnels-de-l-enfance-s-insurgent-2014-05-12-1149109

 

Ce chiffre est certes impressionnant, et appelé à peser dans le débat. Pourtant il s’agit d’un pur enfumage. Notre ami Pierre Laroche a procédé à une recension des signatures qui sont suivies par un commentaire (550), et analysé ces commentaires. Il en ressort

 

- que 183 signataires signent, contre la RA "imposée à tout âge", et non contre le "danger législatif", puisqu’APIE ne prévoit ni la RA imposée, ni a fortiori à tout âge ;

 

- que 46 signatures sont celles de tricheurs qui n’ont pas eu l’intelligence de changer leur nom quoiqu’ayant signé deux ou trois fois. A ce titre, je vous invite à vérifier les signatures suivantes : Voir : 421 et 310 ; Voir : 69 et 2620 ; Voir : 5628 et 1402 ; Voir : 4457 et 4799 ; Voir : 5528 et 2120 ; Voir : 4708 et 4604 ; Voir : 796 et 5378 ; Voir : 2724 et 2723 ; Voir : 2542 et 1998 ; Voir : 1512 et 1354 ; Voir : 5408 et 4569 ; Voir : 944 et 942 ; Voir : 5327 et 3744 ; Voir : 4843 et 2844 ; Voir : 5272 et 2583 ; Voir : 1686 et 1609 ; Voir : 4179 et 104 ; Voir : 5504, 3743 et 5312 ; Voir : 758 et 2201 ; Voir : 5193 et 4884 ; Voir : 882 et 4753 ; Voir : 5348 et 1872 ;

 

On peut légitimement supposer qu’il existe d’autres signatures de tricheurs qui, eux, ont changé leur nom...

 

- que 178 des signataires ne sont pas des professionnels (mais des mamans, grand-mères, personnes qui connaissent un cas voisin, etc.)

 

Sur les 550 signataires ayant commenté, il y en aurait donc 407 qui, soit n’existent pas, soit ne signent pas contre APIE, soit n’appartiennent pas à la catégorie "professionnels de l’enfance". Si l’on projette sur les 4400, l’effet recherché par la pétition se dégonfle complètement ! Mais quel média fera le travail ?
 
 
 
19 mai : VICTOIRE POUR NICOLAS MORENO ET POUR TOUS LES PERES

 

Ce samedi Place du Chatelet, à l’occasion du 2e rassemblement pour Luca et Evan Nicolas Moreno a eu la joie d’annoncer la décision de la Cour de cassation qui annule le jugement qui validait le déménagement de son ex-épouse avec les enfants. La procédure est renvoyée à Lyon. Belle récompense pour un père qui mèné inlassablement le combat depuis plus d’un an, bel encouragement pour tous les pères séparés : il y a encore une partie de la "Justice" qui fonctionne correctement, si on a l’endurance de la sollicitéer !

 

A Strasbourg, Christophe Antz, malgré une récente opération, a couru son Semi-marathon de la Justice en 3h10. Bravo à lui.

 

A Strasbourg encore et ce matin, pour marquer le début de la discussion d’APIE, trois pères (dont Gregory Desplanques) et deux mères résistants se sont enchaînés au sommet de la cathédrâle, qu’ils ont quitté deux heures plus tard suite à l’intervention des pompiers. Nombreux échos médiatiques : dna.fr/edition-de-strasbourg/2014/05/19/les-racines-de-l-enfant-investit-la-cathedrale.

 

La prochaine mobilisation est à l’initiative de la Grue Jaune, pour célébrer dignement la Fête des Pères, comme l’année dernière, à 10h place de l’Opéra. Détails suivront.

 

Il y en a qui étaient impatients d’avoir cette annonce : à peine avait-elle filtré sur facebook que les petits misandres parisiens annonçaient un contre-rassemblement le même jour à la même heure pour dénoncer l’hydre masculiniste ! Décidément, ces malheureux ne peuvent pas vivre sans nous, et l’on est en droit de se demander à quoi ils passeraient leur temps si nous n’existions pas ! C’est ici : http://paris-luttes.info/rassemblement-anti-masculiniste-et

 

Concernant APIE : une délégation d’assos de pères a finalement été reçue le 16 mai, donc in extremis, par Laurence Rossignol. Rappelons que son examen commence aujourd’hui (voir ci-dessus)

 

 

 

16 mai : A L’APPROCHE DU DEBAT SUR APIE (voir ci-dessus et 14 mai), LE LOBBY MISANDRE SE DECHAINE POUR LA FAIRE PURGER DE TOUS SES ASPECTS POSITIFS

 

C’est le processus que détaillent très bien Stéphanie Hain et Sébastien Ledoux dans Libé  : http://www.liberation.fr/societe/2014/05/16/les-derives-inquietantes-de-la-loi-famille_1018851?xtor=rss-450

 

Laurence Rossignol a indiqué devant la Commission des lois avoir rencontré des assos de mères, féministes, LGBT, et même anti-mariage gay... mais aucune asso de pères. Malgré un courrier envoyé par celles-ci il y a plusieurs jours, et demeuré jusqu’ici sans réponse. Rien n’a changé : deux poids, deux mesures...

 

Le dernier courrier de Sos Papa aux députés vient donc à point nommé :

 

Mesdames, Messieurs les Députés, SI VOUS SUPPORTEZ QUE 1000 PERES SE SUICIDENT tous les ans*, VOTEZ LA PPL n° 1856 en l’état**.

La presse vient de se faire l’écho de ce millier de suicides de pères.

L’origine de ce chiffre est très sérieuse : il s’agit du Plan Violence-Santé/Ministère de la Santé de 2005 (Docteur Anne TURSZ). Pour ceux qui trouveraient plus confortable de se réfugier dans l’incrédulité, voici le détail issu de la page 71 :
 
Sachant qu’il y a chaque année au moins 150 000 séparations avec enfants on calcule facilement : (150 000/8000) X 60 = 1125 « très majoritairement de pères ». 
Donc 1000 est tout à fait valide.

Ces actes désespérés de pères sont en grande majorité en lien avec la violente discrimination dont ils sont l’objet en matière de garde d’enfant, reconnue dans tous les sondages, et les statistiques du Ministère de la Justice. 

Vous trouverez, ci-joint, à titre d’exemple une illustration de ces drames : 2 jeunes marins-pêcheurs se suicidant simultanément (Lien à cliquer n°2). N’avez-vous jamais entendu parler de cas semblables dans votre circonscription ?

Mesdames, Messieurs les Députés, qui d’entre-vous peut être certain que cela n’arrivera jamais dans votre entourage personnel ?
*12 000 depuis la loi de 2002 dont l’esprit n’est pas appliqué par les juridictions familiales

 

**La PPL n° 1856, par un subterfuge dans son article 7 qui ne reprend pas l’exposé des motifs, se contente de s’en occuper de manière sémantique , et non réelle, car le principe républicain d’égalité est à nouveau refusé aux pères

 

14 mai : COMMUNIQUE SOS PAPA SUR APIE (relire 19 avril)

 

DEUX AMENDEMENTS DELETERES dont le fameux « AMENDEMENT FENETRE »


1-Commençons par celui qui n’est pas sous le feu des media : l’AMENDEMENT CL53
 Celui-ci introduit par la rapporteure CHAPDELAINE qui l’a fait adopter par la commission des lois, s’applique à l’article 227-5 du code pénal aujourd’hui rédigé ainsi : "Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende". (Nota : cette loi est déjà très mal appliquée quand ce sont les pères qui sont-le plus souvent- victimes de tels agissements).Il y est ajouté ceci par le CL 53 :

 
Ne peut donner lieu à des poursuites pénales le fait de refuser de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer :1°si la représentation de l’enfant ferait (SIC !) courir un danger à celui-ci ; 2° en cas de manquement grave et habituel du titulaire du droit de réclamer l’enfant aux obligations qui lui incombent en application du deuxième alinéa de l’article 373-2 du code civil.
 
Le 1° est un encouragement manifeste fait aux parents gardiens à prétendre que l’autre parent est maltraitant. Techniquement c’est un texte qui autorise à se faire justice soi-même !!
 

Le 2° est « du même tonneau » sur le plan technique, et est un « Amendement Fenêtre Bis ».

 

2- L’ « AMENDEMENT FENETRE » (CL18) :

 

SOS PAPA avait lui-même proposé, lors du GT Coparentalité, qu’une réflexion soit menée sur ces cas où le parent non-gardien, presque toujours le père, exerce incomplètement ses droits de visite, en vue de pallier aux cas « sans excuse ». MAIS NOUS AVIONS BIEN DIT QUE CELA ETAIT INDUBITABLEMENT LIE A CE QUE LE CODE CIVIL INSTAURE L’EGALITE D’HEBERGEMENT DE DROIT, SAUF CAS GRAVE, à l’instar de l’Autorité Parentale. Il y a de nombreux cas où le non-respect de son droit de visite par le père est, sinon « normal », du moins compréhensible : Instrumentalisation de l’enfant contre lui (début d’aliénation parentale), contre-pieds de la mère sur l’heure et les modalités de « livraison » de l’enfant, éloignement géographique de la mère (les frais, et encore moins la fatigue, n’étant pas pris en compte en allégement de la pension), impossibilité matérielle du père d’héberger ses enfants du fait d’un matraquage par la PA et la perte des avantages sociaux lié son statut de parent marginal, etc.


Les auteurs de cet amendement se sont appuyés sur le rapport de l’INED établissant qu’au moins 25% des enfants ne voient plus leur père. ILS ONT OUBLIE DE DIRE (ou de voir ?) QUE LES CHIFFRES DE L’INED PROUVENT QUE CE PHENOMENE EST DIVISE PAR 20 LORSQU’UNE RESIDENCE EGALITAIRE A ETE MISE EN PLACE AU DEPART .


Aucun père ne doit être « sur-taxé » dès lors que les juges lui ont amputé une résidence égalitaire (ou même de durée inférieure à 50% ) qu’il avait demandé de bonne foi.

Nous ne faisons aucune confiance aux juridictions familiales pour appliquer un tel texte avec discernement. Elles font preuve en permanence de discrimination envers les parents de sexe masculin, puisqu’elles accordent toujours la résidence alternée quand la mère est d’accord, et la refusent dans près de 80% quand la mère s’y oppose (stat.DACS-PEJC-2013)

 

* * * * *

 

PROPOSITION DE LOI 1856 relative à l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant (relire 19 avril) = APIE
 
 
 
Du côté des officines misandre, la proposition subit des attaques complètement hystériques. Voir par exemple leur communiqué : http://delphysyllepse.wordpress.com/2014/05/07/encore-plus-dinegalites-et-de-risques-pour-les-femmes-et-les-enfants-victimes-de-violences/
 
Ces attaques ont un seul mérite, celui de la simplicité : ne favoriser en rien le contact entre les enfants et les pères, puisque cela revient à donner à ces derniers l’occasion de réitérer les seuls actes qui les motivent, à savoir frapper/violer leurs rejetons ou leurs ex !!! CQFD. Les dites officines appellent d’ailleurs à manifester devant l’AN le 19.

 

 

 

10 mai : BRAVO HELENA, nouvelle entraîneuse du club de foot Clermont ligue 2 !

 

Helena Costa est la première femme à entraîner un club pro masculin en France, mais elle l’a déjà fait au Portugal. Pas besoin de quotas, de discrimination positive : ses capacités sont reconnues internationalement. Et d’ailleurs elle n’en aurait pas voulu : elle insiste sur son désir d’être reconnue pour sa compétence, et uniquement cela. Bien sûr, les journaleux s’acharnent à lui faire dire qu’elle a dû énormément souffrir de l’obstruction des méchants hommes, que tout a du être infiniment plus dur pour elles. Et inlassablement, elle leur répond que non, que ça a été comme pour n’importe qui, que c’est la compétence qui fait la réussite. Bravo !

 

Extraits de son interview au Parisien :

 

J’aimerais juste désormais qu’on me regarde à travers mon travail et non pas en fonction de ma condition de femme. C’est la compétence qui compte. Laissons le reste de côté.

(...)

Diriger des hommes, des femmes, c’est pareil.

(...)

J’ai connu des difficultés au cours de ma carrière, mais ni plus ni moins que n’importe quel autre entraîneur. A Cheleirense, tout s’est bien passé. Tout est une question de respect et de compétence, qu’on soit un homme ou une femme.

(...)

Ce qui compte, ce n’est pas d’être une femme ou un homme mais d’être compétente.

 

 

 

 

6 mai : INDECENTE RECUPERATION PAR LE GOUVERNEMENT DES CHIFFRES DU MEURTRE CONJUGAL

 

Les chiffres des années antérieures : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article196&var_mode=calcul

 

 

Le titre du communiqué est explicite : 121 femmes décédées sous les coups de leur conjoint en 013. Une tendance à la baisse qui encourage le Gouvernement à poursuivre son action

 

Et les 25 hommes victimes ? Aucun intérêt, semble-t-il... On passe outre : seul compte le chiffre des victimes féminines. Pourtant le nombre de victimes masculines est constant depuis 10 ans : entre 23 et 28. Ce qui conforte le constat que l’on peut faire dans de nombreux domaines : la violence n’a pas de sexe. il est vrai que, même s’il baissait, sa baisse ne pourrait conforter quelque politique de prévention que ce soit, puisque les hommes sont exclus de ces politiques-la.
 
"Une tendance à la baisse" pour les femmes, alors ? C’est faux. En 2011 il y avait déjà et très exactement 121 femmes victimes d’hommes (et 1 victime d’une autre femme). Certes le chiffre a souvent été plus haut depuis les débuts de l’enquête annuelle (jusqu’à 166 en 2007) mais aussi plus bas (163 pour deux années, en 2003-4). Le chiffre de 2013 ne démontre absolument rien, sinon une dramatique continuité.
Ce qui ne signifie pas que les politiques de prévention soient inutiles. Elles le sont au niveau de la violence conjugale globale, qui est un phénomène beaucoup plus large (137 000 hommes victimes en 2011 selon l’ONDRP !) que le meurtre conjugal, qui en est l’aboutissement le plus tragique, mais infinitésimal en quantité. Elles le seraient davantage, évidemment, si elles prenaient en compte les victimes des deux sexes ! A 66 millions d’euros pour le Plan 2014-16, ce serait le minimum !

 

On voit que ce gouvernement est prêt à procéder aux oublis les plus révoltants, et à proférer les plus éclatantes contre-vérités pour justifier sa politique sexiste et discriminatoire.

 

Mais du côté de ses opposants, ça ne va guère mieux ! Sur Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel semble ne pas trop croire à l’existence d’hommes victimes, et présente la violence conjugale comme la démonstration d’une différence biologique hommes-femmes irréductible ! Elle rejoint ainsi le raisonnement des misandres, dont elle n’est pourtant pas censée faire partie...

 

 

Le meilleur antidote aux bêtises proférées actuellement par les médias reste le dossier du GES : g-e-s.fr/base-de-documentation/dossiers/les-violences-conjugales/

 

 

 

5 mai : L’IDEOLOGIE MISANDRE CONCOURT A L’INSECURISATION DES FEMMES DANS L’ESPACE PUBLIC

 
Nous avons bien sûr été horrifiés par la longue agression subie dans le métro lillois par une femme en butte à une racaille.

 

Les esprits ont été très marqués par l’absence de réaction des personnes présentes, apparemment soucieuses essentiellement de se préserver, et qui ont donc laissé faire. Un procureur outrecuidant (qui ne prend sans doute jamais le métro) a jugé bon de les stigmatiser. Nous ne l’imiterons pas : nul ne peut dire ce qu’il aurait fait s’il avait été là.

 

Dans ce genre d’affaire, on attend surtout une réaction des hommes, qui sont censés détenir la force physique. L’une des définitions de l’identité masculine (à laquelle nous souscrivons) n’est-elle pas la capacité à défendre "les femmes et les enfants d’abord" ? Ce n’est pas autre chose que dit Natacha Polony dans son Eloge de la virilité, que c’est l’occasion de relire :

Un homme, c’est-à-dire un être imprégné des valeurs chevaleresques qui ont fondé la civilisation occidentale. Un homme, c’est-à-dire un être jouant à être le plus fort pour mieux servir, pour mieux protéger, car telle est la vraie grandeur

 

Nous aurions aimé pouvoir rapporter l’intervention d’un homme courageux et le citer en exemple. Ce n’est pas le cas. C’est dommage, mais c’est l’occasion de rappeler que si l’héroîsme est une vertu incomparable, il n’est pas exigible de tous, et que les hommes étant humains, ils ont aussi le droit d’avoir peur.

 

A l’inverse, il serait temps de dénoncer le danger que représente l’idéologie misandre, avec la culpabilisation méthodique qu’elle opère de la combativité et de la force physique des hommes, assimilées par elle à une violence purement destructrice. Comment veut-on que des hommes se montrent courageux tel jour, en telle circonstance, alors qu’à longueur d’année ils s’entendent expliquer que l’usage de leur force est par essence négatif, et que la seule voie raisonnable est d’y renoncer ? Ce que font beaucoup d’entre eux, au moins inconsciemment. 

 

En l’occurence, la dénonciation par les misandres de l’insécurité des femmes dans l’espace public (qui est une réalité) est pure hypocrisie : en minant les capacités de réaction des hommes, en les amenant à renoncer à les mettre aux service des femmes agressées, ils ne font que favoriser cette insécurité.

 

Heureusement, nous avons tout de même un héros à citer cette semaine : c’est le légionnaire qui, à la gare du Nord et en pleine nuit, s’est efficacement défendu contre un dealer armé, et a du même coup préservé sa compagne. Qu’attendent les officines misandres pour lui tresser des lauriers, au titre de la lutte contre les "violences faites au femmes" ?

 

En fait, il y a gros à parier que ce sont les mêmes qui, dans le premier cas, vont stigmatiser une scandaleuse lâcheté masculine, et dans le deuxième, une scandaleuse violence masculine...

 

D’ailleurs, dans le contexte actuel et avec la "Justice" que nous avons, il n’est pas exclu que le légionnaire soit poursuivi. Il est donc important de signer les pétitions lancées en sa faveur :

 

 

 

 

 

 

29 avril  : STEPHANE JOLY, BENJAMIN M. et BENJAMIN GUILLON, pères résistants, manifestent aujourd’hui au rond-point de Notre-Dame de Sanilhac (24), près de Périgueux. Ils ont renouvelé le genre. Regardez cette video, vous appréciere :

 

 

 

28 avril : AUJOURD’HUI ENCORE, UN PERE DOIT PASSER PAR UN TRIBUNAL POUR OBTENIR SON ENFANT VENU AU MONDE SOUS X !

 

Dans notre bon pays, les pères divorcés ne sont pas les seuls à se faire déposséder de leurs enfants. Il y a aussi ceux dont la partenaire choisit in extremis d’accoucher sous X sans les en informer, ce qui amène tout droit l’enfant chez une famille adoptante, à moins que le père désireux de garder l’enfant ne fasse valoir ses droits assez tôt (deux mois). Mais comment les faire valoir quand on ignore ce qu’il est advenu de la mère et de l’enfant, et que la procédure du sous X n’implique ni que la mère indique l’identité du père, ni que les services sociaux recherchent activement celui-ci pour lui demander son avis ? Beaucoup de ce fait sont arrivés trop tard et ont perdu leur enfant. Depuis longtemps, nous rapportons de tels cas, et aussi celui de Philippe Peter, père héroïque, qui a obtenu la restitution de son enfant... après six ans de procédures.

 

 

Malgré ces précédents, une nouvelle affaire s’est produite en Loire-Atlantique. Une mère a brusquement renoncé à son projet parental ( !?!) et choisi le sous X et le secret. Le sympathique père de 29 ans avait heureusement pris la précaution de reconnaître l’enfant, mais les services sociaux l’avaient déjà placé ! Il lui a fallu passer par un tribunal pour en obtenir la restitution ! 

 

Excellent article de Marie Delarue intitulé Non, un enfant n’est pas la propriété de sa mère qui en dispose à sa guise !

 

 

Afin de respecter les droits élémentaires de ce genre de pères, les pouvoirs publics seraient bien inspirés de mettre en pratique les propositions hoministes en matière de sous x, à savoir :

 

a) Obligation pour la mère de déclarer l’identité du père présumé

b) Après information du père présumé et vérification par le test, possibilité donnée à celui-ci de reconnaître l’enfant et d’exercer sa paternité (ce qui stoppe la procédure d’adoption)

 

 

 

 

19 avril : RESIDENCE ALTERNEE PAR DEFAUT : SEPT MOIS PLUS TARD, LE SENAT RENIE TOTALEMENT SON PREMIER VOTE

 

 

Les 17 et 18, c’était la deuxième lecture au Sénat du projet de loi Vallaud-Belkacem abusivement intitulé Egalité femmes-hommes (relire 19 janvier, 20-28 janvier).

 

On sait qu’entre temps le PS a subi une défaite électorale massive. Mais NVB, en bonne fanatique sexiste, n’en tire aucune leçon. Peu importe que cette défaite soit aussi son désaveu. elle parade avec un mépris total de ce qui a été exprimé dans les urnes.

 

Comme en première lecture, comme à l’Assemblée et malgré l’importance des enjeux, les parlementaires présents sont en nombre infinitésimal. Certains font mine de s’en offusquer, alors qu’ils en connaissent très bien la raison : les absents, surtout s’ils sont dans la pseudo-opposition, n’ont pas envie de s’affronter officiellement au lobby misandre. Ils délèguent leur vote, ce qui leur permettra ensuite de nier leur responsabilité :"Je n’y étais pas". Pourtant, les voix de tous les groupes se sont mélangées parfaitement : le projet repasse sans difficulté parce qu’il ne rencontre aucune opposition.

 

On se souvient de la surprise de la première lecture : un article 17bis, présenté par les radicaux de gauche, et prônant la résidence alternée par défaut, avait été adopté grâce aux voix de l’opposition : 186 pour, 144 contre. L’article avait ensuité été supprimé par la Commission des lois, et un article de remplacement, présenté par une partie du groupe EELV de l’Assemblée, y avait été repoussé.

 

Cette fois, les mêmes radicaux de gauche (15) ont déposé un amendement 10 à peu près identique à l’ex 17 bis :

 

 

Aussitôt qu’il est présenté, NVB intervient pour dire sa farouche opposition. Elle fait semblant de croire qu’il s’agit de R.A. "systématiquement préférée", et a le culot de se référer à "l’intérêt supérieur de l’enfant" (ce n’est pas d’avoir un père ?), tout en affirmant qu’il ne faut pas "dicter son choix au juge" (les juges ne sont pas censés appliquer la loi, laquelle est édictée par l’Etat ?).

 

Laurence Cohen (PC) lui emboîte le pas, avec des insinuations sexistes : il y aurait "un danger pour les femmes victimes, les enfants victimes et les témoins" (traduction : tous les pères sont violents). Elle est confortée par un représentant de l’UMP, Philippe Bas. On le voit, des deux côtés de l’échiquier politique, l’union sacrée contre les pères fonctionne parfaitement !

 

Au final, le scrutin donne le résultat inverse de celui de septembre. Contre : 324, pour : 18. Parmi les "contre", il faut insister là-dessus, il y a tous les socialistes (127, moins les 3 membres du gouvernement), tous les UMP (131), tous les UDI (sauf une abstention), tous les écologistes (12 - alors qu’une partie de leurs collègues de l’Assemblée rament dans l’autre sens ! Expliquez-nous...). Et parmi eux, il y en a donc à peu près 170 qui avaient voté pour en première lecture ! De qui se moquent-ils ? De quoi ont-ils peur ?

 

 

C’est désormais une Commission mixte qui est chargée d’élaborer un texte acceptable par les deux assemblées : autant dire qu’il faut faire le deuil du 17bis. ! Rien à attendre non plus de la Loi sur la famille, dont on nous annonçait qu’elle traiterait entre autres des problèmes liés aux séparations : le gouvernement ne veut plus prendre le risque d’être contesté sur des lois sociétales et y a renoncé.

 

Par ailleurs, une proposition de loi (1856) a été déposée à l’AN par des députés PS et EELV, et cosignée par un grand nombre d’entre eux. Elle ne propose pas la RA prioritaire. Ses propositions sont calculées pour être acceptables par le lobby misandre, mais peuvent amener des progrès intéressants. Par exemple :

- l’article 7 supprime la notion de résidence principale de l’enfant : l’enfant aurait désormais deux résidences. Commentaire : c’est excellent d’un point de vue symbolique, mais cela ne change rien dans les faits ; la RA n’étant pas prioritaire, les juges continueront sans doute d’attribuer un temps différent aux deux résidences. 

- article 8 : la non-représentation d’enfant serait désormais punissable d’une contravention sur le pas-de-porte, l’infraction relevant aussi et ensuite du pénal. Si policiers et gendarmes appliquent consciencieusement, ce serait un gros progès.

http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1856.asp

La Commission des lois examine le texte le 6 mai. Examen par l’AN courant mai ?

Enfin, certains ayant compris qu’on se fait de puissants ennemis en essayant de préserver le lien père-enfant, préfèrent aborder... la question du statut des animaux de compagnie en cas de divorce. Ce qui d’ailleurs se justifie. Mais ça en dit long sur le courage de nos parlementaires... 

 

 

 

13 avril : STUPEFIANTS PROPOS SEXISTES DE LAURENCE ROSSIGNOL
 

lejdd.fr/Societe/Laurence-Rossignol-J-assume-d-etre-une-feministe-a-la-Famille-661518
 
Dans le nouveau gouvernement, rien n’a changé, sauf qu’il y a encore plus de ministres et secrétaires d’état misandres. Filipetti, Taubira, Vallaud-Belkacem sont toujours là. Royal est arrivée, ce qui est une véritable insulte faite aux enseignants victimes de fausses accusations du fait de sa politique menée quand elle était en responsabilité à l’Education nationale, et en particulier aux familles de ceux qui ont préféré en finir (seule consolation : au poste où elle est, elle aura moins de possibilités de nuisance). Bertinotti est partie, mais elle est remplacée par Rossignol à la Famille.
 
Nous ne connaissions pas beaucoup cette dernière, mais sa découverte a quelque chose de glaçant. En effet, contrairement aux précitées qui contrôlent un peu leur langage, celle-ci a livré au JDD un discours misandre pur jus et sans édulcorant, qui fait froid dans le dos. Extraits :
En première ligne, du début à la fin, il y a les femmes : ce sont elles qui s’occupent le plus des jeunes enfants, qui renoncent à leur emploi ou leur carrière, elles qui, devenant grands-mères s’occupent des enfants de leurs enfants, elles qui aident ensuite leurs parents. Les familles monoparentales, les mères seules qu’on retrouve dans les couloirs des tribunaux pour mineurs, comme le raconte si bien Pierre Joxe, seront une de mes priorités. Je veux aussi être secrétaire d’État à la parentalité. Car ce n’est pas si simple d’être parent.
(...) Le but de l’enseignement à l’égalité est de dire aux filles "rien ne vous est fermé car vous êtes des filles", et aux garçons "on est différents, mais personne ne doit avoir le dessus sur l’autre". La cour de récréation n’est pas un espace pour des apprentis petits coqs. Les parents veulent le mieux pour tous leurs enfants, donc que leurs filles réussissent dans la vie à égalité avec les garçons. Un terrain d’entente se trouve facilement, sur cette base-là, avec toutes les familles.
On appréciera le leitmotiv obsessionnel du premier extrait. Sur trois générations, seules "les femmes" s’activent, seules "les femmes" éduquent, seules "les femmes" tiennent la société à bout de bras. C’est ce qu’on appelle la surgénéralisation sexiste. Et les hommes, où sont-ils ? Des parasites, semble-t-il, comme les décrivait Andrea Dworkin. "Les femmes" sont "en première ligne", donc ils doivent être derrière les lignes, à se prélasser. On le devine dans le deuxième extrait : ils ont "le dessus", ce sont des "petits coqs" : c’est la fameuse "domination masculine", ce présumé privilège génétique qui, selon les misandres, fonde l’histoire humaine.
 
Femmes totalement sacrifiées au bien commun, hommes au repos jouissant de leur naturelle supériorité, voilà la vision de la société d’une secrétaire d’état... de la République. On croit rêver !
 
Ce que nous conseillons instamment à LR, c’est de s’informer. Sur l"école, en particulier, car elle semble ignorer que depuis vingt ans les résultats scolaires des garçons sont inférieurs à ceux des filles, et que ceux-ci ne sont nullement destinés à avoir "le dessus" sur elles, mais au contraire à avoir (en moyenne) une place inférieure dans la hiérarchie professionnelle, comme c’est déjà le cas au Luxembourg.
 
S’informer aussi en lisant des articles récents qui montrent qu’aujourd’hui encore des hommes, des pères sont obligés de revendiquer et de se battre pour pouvoir s’occuper de leurs enfants, non pas "en première ligne", mais du moins sur la même ligne que les mères, ce que leur refuse la société misandre :
 
 
 
 

 

 

 

12 avril : UN SUCCES : LE MOT "MISANDRIE" DE PLUS EN PLUS EMPLOYE

 

Plus que d’autres, nous insistons depuis des années sur la nécessité de populariser certains mots peu connus, et dont la connaissance par le plus grand nombre est nécessaire pour que notre message soit entendu et compris. Parmi eux, il y a évidemment "misandrie", dont nous nous réjouissons de découvrir de plus en plus d’occurences, en particulier dans les écrits de nos adversaires. En voici trois illustrations récentes : 

 

Les hommes naissent libre et égaux... Et les femmes ? Sylvie Tenenbaum. Albin Michel (merci à Bertrand)

 

 

Le seul titre de cet ouvrage annonce un contenu rempli de poncifs. C’est le cas, jusqu’au moment où l’auteur, faisant le bilan du féminisme contemporain, ouvre une partie intitulée Les échecs, laquelle ouvre deux sous-parties intéressantes :

- Des femmes éternelles "victimes" (p.135-8), bon résumé de la philosophie victimaire ;
- et surtout Elle court, elle court la misandrie (p.145-7), trois pages excellentes, sur lesquelles nous avons d’autant moins à redire qu’elles sont manifestement inspirées d’un passage de La cause des hommes (le livre), en particulier les citations d’auteurs misandres, qui sont reproduites très exactement et dans le même ordre ! Ceci étant, l’honnêteté aurait voulu que la référence apparaisse dans la très longue bibliographie qui l’achève, mais il n’en est nulle trace. Trop compromettant, sans doute, pour une auteure qui veut rester politiquement correcte !

Malheureusement, après cet accès de lucidité, elle replonge en ouvrant une partie Le masculinime (p. 243-50), beaucoup plus développée, mais où elle mélange absolument tout.

Les mots indispensables pour parler du sexisme. Jessie Magana. Syros

syros.fr/index.php ?option=com_catalogue&page=ouvrage¶m_y=F_ean13&value_y=9782748514735&retour=0&espace=0&Itemid=2

Il s’agit d’un petit ouvrage destiné aux adolescents, avec une soixantaine d’entrées. S’il était conforme à son ambition, il proposerait une entrée "misandrie", ce qui n’est pas le cas, son apriori étant que le "vrai" sexisme est la misogynie. Par contre on trouve effectivement quelques lignes sur "misandrie", avec son étymologie, sa définition, l’évocation de 2-3 problèmes sociaux qui lui correspondent, une référence aux films Kramer contre Kramer et La Chasse... tout cela malheureusement dans l’entrée Masculinisme. Ce qui crée une certaine confusion, même si l’article suggère qu’il y a une différence à faire entre masculinisme et hominisme. Là encore, on sent que l’auteure a connaissance des travaux hoministes, papier ou numérique, même si elle ne les cite pas.

Le sexisme anti-hommes... et pourquoi il n’existe pas. Lady Dylan. madmoiZelle.com

madmoizelle.com/sexisme-anti-hommes-242205

Le mot "misandrie" est employé à plusieurs reprises. Un article très long et très vain, puisqu’au final il n’en démontre pas l’inexistence, mais au contraire l’incontestable réalité (voir la 3e partie). Quelques réflexions :

- l’auteure refourgue l’habituel argument de repli : le sexisme contre les hommes est moins grave (ou moins prégnant, moins systémique) que celui contre les femmes. Mais écrire cela, c’est déjà exprimer de la misandrie, et en valider l’existence. Il n’y a pas à comparer les souffrances des individus et des groupes, il n’y a pas à minorer un sexisme par rapport à l’autre, car cela revient à poser qu’un sexe (en l’occurence le masculin) est moins sensible au déni ou moins digne de considération que l’autre

- quand on veut réfuter un adversaire, encore faut-il examiner ses arguments véritables. Qui considère que l’entrée gratuite proposée aux femmes dans certaines boîtes de nuit est un problème majeur ? Pas nous, en tous cas.

- autre argument utilisé : les idées ou comportements anti-hommes ne seraient pas misandres, parce que portés par d’autres hommes. Absurde, évidemment, car le sexisme n’a pas de sexe : il existe des femmes misogynes et des hommes misandres. Notre analyse est d’ailleurs que la misandrie sévit beaucoup plus chez les hommes que chez les femmes, avec la conjonction de trois formes de misandrie masculine : 1) les idéologues misandres (comme Welzer-Lang) qui se rallient à cette idéologie "en tant qu’hommes" 2) la grande masse des hommes-coupables, qui intériorisent, souvent inconsciemment, la conception dévalorisante de la masculinité 3) les hommes qui professent encore les stéréotypes aliénants tels que le père pourvoyeur où l’homme-toujours-fort. 

Là encore, les hoministes ne sont pas cités : porteurs d’arguments trop difficiles à affronter, peut-être ?

 

 

11 avtil : COURRIER DE SOS PAPA A FRANCOIS HOLLANDE (Maude Versini est une mère française dont les trois enfants vivent au Mexique avec leur père)

 

Monsieur le Président de la République Française, 
Nous prenons acte avec grande satisfaction de votre engagement au Mexique dans l’affaire Versini.

Même si nous ne connaissons pas les détails de ce dossier, et en particulier le pays où les enfants ont grandi, nous comprenons la souffrance d’un parent et mesurons l’impact psychologique pour des enfants de ne pas voir leur deux parents. Néanmoins de nombreux cas franco-français ne sont pas moins dramatiques.

En France les délais de traitement des gardes d’enfants par les JAF est rarement inférieur à 12 mois et un éventuel recours devant une cour d’appel rajoutera 18 mois. Il devient alors très difficile pour des juges de changer les habitudes d’enfants après 24 à 36 mois qui ne peuvent plus que constater et valider une situation de fait, au détriment de l’intérêt des enfants.

De plus notre association recueille à chaque vacances scolaires des très nombreux témoignages de non-représentation d’enfants, et hélas le système judiciaire actuel ne protège nullement le parent et l’enfant qui le subissent.

En effet les parquets ne poursuivent quasiment jamais et lorsque le parent victime engage une procédure de citation directe, le délai minimum de traitement est de six mois sans compter un appel possible qui va rallonger de plus d’un an.

Comme dans le cas Versini, un tel délai de traitement est inadapté et très préjudiciable pour les enfants, qui finissent par se retrouver avec une personne qui leur est devenue étrangère.

A ce stade, il est important de prendre en compte la souffrance psychologique aux enfants qui vont à nouveau être témoin d’un affrontement de leur papa et de leur maman.

Conformément au code civil et aux jurisprudences de la cour de cassation, LE MAINTIEN DU LIEN PERMANENT , RÉGULIER, ET NATURELLEMENT LE PLUS EGALITAIRE POSSIBLE ENTR‎E LES ENFANTS ET LEUR 2 PARENTS DOIT DEVENIR LA PRIORITÉ ABSOLUE.

Ayant constaté avec plaisir votre implication personnelle dans le dossier Versini, nous sollicitons votre haute bienveillance pour que cette question soit réglée par une nouvelle loi qui ne soit pas de pure forme.
 
 
10 avril  : NOUVELLES MISES EN LIGNE
 
Mise à jour novembre 13-février 14 : Les discriminations, secteur public
 
 
La circoncision rituelle, une pratique barbare ? Béatrice Cuzin, 27 février 14
 
 
 
 7 avril  : JOURNEE DE COMMEMORATION DES PERES SUICIDES

 
Cette Journée a été initiée en 2006 par l’association de pères italienne Figli Negati (et non par les pouvoirs publics, évidemment !). le 7 avril 1996, Antonio Sonatore, instituteur à Aoste, s’immolait par le feu devant la Cour de Justice de cette ville, parce que le jugement qui lui avait été signifié suite à sa séparation lui interdisait de voir sa fille. Les Italiens se réunissent, entre autres, Piazza di Spagana à Rome en milieu de journée.
 
En France, la tradition a été reprise il y a trois ans par SVP Papa. Voir la video de 2013 à Boulogne-sur-mer  :
 
Cette année, elle sera célébrée dans plusieurs villes. Comme le 7 tombe un lundi, des rendez-vous sont fixés tout au long du week-end, en fonction des opportunités. Voici ce qui est annoncé :
vendredi 4 : Saint Etienne dans le cadre de l’opération Papaoutai, 10-12h, devant le TGI
samedi 5 : Amiens, 15h devant la mairie, 16h30 Palais de Justice 
dimanche 6 : Caen, 14 à 18h, place Gambetta / Le Mans, 10 à 13h sur le marché Place des JacobinsI / Rennes, 17h, mairie
 
Bien sûr, nous soutenons ces actions, ainsi que toutes celles qui peuvent être mises en place. Les palais de Justice sont des lieux privilégiés, puisque c’est en leur sein que commence l’assassinat des pères. Mais on peut aussi se réunir en famille, entre amis, sur le lieu de travail, et observer une minute de silence.

 
 
30 mars : ENQUETE DU (PSEUDO) DEFENSEUR DES DROITS SUR LE HARCELEMENT SEXUEL AU TRAVAIL : ENFUMAGE TOTAL

 Allons-y avec notre esprit hoministe, acéré, critique et rationnel :

 
Lisez le texte de présentation. Le HST "touche encore aujourd’hui 1 femme sur 5", et questionnez : "aujourd’hui, c’est quand ?". 2014 ? 2013 ? Les années 2000 ? Et les hommes victimes, où sont-ils ? Il est pourtant notoire qu’ils existent. En 2005 déjà, nous les évoquions dans La cause des hommes (le livre, p. 69). En 2006, nous mettions en ligne un témoignage d’homme trouvé dans un média. Depuis, il y a eu en 2013 une enquête suisse, qui conclut à l’équivalence de la proportion de victimes chez les deux sexes. Et sur le web, on trouve même des témoignages en ce sens au Maroc ou en Arabie Saoudite !

 
terrafemina.com/emploi-a-carrieres/actu/articles/34131-harcelement-sexuel-au-travail-les-hommes-aussi-en-sont-victimes.html
 
 
Il faut donc vérifier la méthodologie. Vous serez les seuls en France à le faire, mais qu’importe ? Cliquez sur Télécharger les résultats de l’enquête et lisez la p. 2. Il est question d’un échantillon de 1005 personnes, des deux sexes, Mais alors aucun des hommes interrogés ne s’est déclaré victime ? Non, vous n’y êtes pas, il y a un deuxième échantillon, constitué de 306 femmes actives de18 à 64 ans. Dans la partie A (p. 5), qui concerne ce que les personnes connaissent ou pensent du problème, on questionne les deux échantillons. Mais dans la partie B (surtout B1, p. 15), où l’on demande aux personnes si elles ont été ou non victimes, on ne questionne que l’échantillon 2. Et comme celui-ci est complètement féminin, les victimes qui se déclarent sont des femmes exclusivement. Le tour est joué.
 
C’est le même procédé qui en 2002 avait permis à l’ENVEFF d’annoncer 10% de femmes (et elles seules) victimes de violences conjugales ! Vu la vigueur des critiques, de Hervé Le Bras à Elisabeth Badinter, nous pensions qu’il ne serait plus utilisé. Nous avions tort. Avec les misandres, il faut toujours s’attendre à pire que le pire.
 
En fait, cette fois, le procédé a été paufiné. L’échantillon 1, mixte, est là pour donner l’illusion que l’enquête n’est pas discriminatoire, car il camoufle la réalité de la discrimination, représentée par l’échantillon 2, sexué.
 
Nous savions déjà, en particulier du fait de la fin de non-recevoir opposée à toutes les saisines du GES, que le (pseudo) Défenseur cautionne toutes sortes de discriminations, alors qu’il est censé les combattre. En l’occurence, une nouvelle étape est franchie : le Défenseur met en place lui-même une discrimination fondée sur le sexe, en refusant aux hommes la possibilité de s’exprimer sur une forme de violence dont une partie d’entre eux est victime.
 
D’autres insuffisances méthodologiques disqualifient l’enquête :

- la taille dérisoire des échantillons : 305, alors que l’enquête suisse, pour une population vingt fois moins fournie, interrogeait 2400 personnes !


- l’imprécision temporelle : les interrogées ont de 18 à 64 ans, c’est-à-dire qu’elles peuvent avoir été actives pendant un an ou pendant... 46 ans, avant que les lois ne soient promulguées, ou après. Leurs expériences ne sont pas comparables. En principe, les enquêtes sur les violences concernent une période précise : la dernière année, les deux ou les cinq dernières années.

Beaucoup de travail, beaucoup d’argent (seule l’IFOP qui a trouvé là un bon contrat doit être contente !) pour ajouter un peu plus de confusion à l’appréhension du problème. Finalement, on n’apprend qu’une seule chose : en 2014, il y a manifestement moins, beaucoup moins que 20% de femmes victimes de HST, et c’est tant mieux.
 
Dernier commentaire, à l’adresse des obsédés de la théorie transgenre : ici, on est au coeur des institutions et de l’idéologie dominantes, et pourtant, aucune ambition d’indifférencier les genres. Pour le Défenseur, il y a deux sexes, l’un victime, l’autre coupable, à l’opposé l’un de l’autre, et c’est tout.

 

22 mars : DEUX PERES SUR L’EGLISE SAINTE RITA A PARIS

Il s’agit de Boris Lutz et de Georges Gavault. Un journaliste de M6 (Zone interdite) serait avec eux.


L’église est située rue François Bonpin (XVe), métro Volontaire ou Sèvres-Lecourbe.

 

 

17 mars : CSA, DEFENSEUR : DEUX POIDS, DEUX MESURES ?

Il n’est guère étonnant que beaucoup de personnes refusent de croire à l’ampleur du phénomène des hommes victimes de violence conjugale. En l’espace de deux mois seulement, trois documentaires sur le sujet ont été diffusés sur de grandes chaînes télé, en ne traitant le sujet que sous l’angle des victimes femmes (France 3, 13 janvier / France 2, 5 février et 4 mars). Un vrai lavage de cerveau...

Le GES a saisi le CSA dans les trois cas, au titre de la désinformation d’une part, au titre de la protection des mineurs d’autre part, car il est évidemment dangereux d’inscrire dans l’esprit des enfants que la violence serait toujours le fait du parent masculin. Celui-ci n’a pas encore répondu, mais ce n’est pas anormal par rapport aux délais habituels. 

g-e-s.fr/base-de-documentation/saisines/saisines-du-csa/

Ceci dit, le CSA a trouvé par ailleurs le temps d’adresser, le 17 mars, une mise en garde à France Télé pour des propos présumés "sexistes" tenus par certains commentateurs lors des JO de Sotchi. Sexistes à l’encontre des femmes, bien sûr, et c’est condamnable (même s’il s’agit plutôt de vulgarité), mais en l’occurence il aura suffi d’un peu plus d’ mois à l’instance pour réagir aux saisines. Deux poids, deux mesures ?

lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/03/17/france-televisions-mise-en-garde-par-le-csa-pour-des-propos-deplaces_4384405_3236.html

On se rappelle qu’en novembre dernier, le GES avait également saisi le Défenseur des droits à propos du 4e Plan contre les violences faites aux femmes de N. Vallaud-Belkacem, et de ses contenus discriminatoires. Le GES a une bonne expérience de ces saisines : neuf, si l’on compte celles adressées à l’ex-Halde. Les réponses sont toujours des modèles de langue de bois :la saisine ne correspond pas aux prérogatives du Défenseur, la discrimination n’est pas vraiment discriminatoire, etc.

La réponse est arrivée le 11 mars. Dans un autre genre, elle n’est guère mieux : votre témoignage (...) participera à alimenter les réflexions du Défenseur des droits et à définir ses priorités d’action. Sauf que le Plan est en vigueur depuis quatre mois, et qu’aucune action du Défenseur n’a été entamée pour mettre en cause son contenu...

g-e-s.fr/base-de-documentation/saisines/saisines-du-defenseur-des-droits/saisine-defenseur-4e-plan-contre-les-violences-faites-aux-femmes-25-novembre-13-reponse-11-mars-14/

Il y a quelqu’un dont on voudrait bien que le Défenseur le consulte, c’est Julien Dray. Eléphant du parti socialiste, il est bien placé pour parler de l’état d’esprit de NVB, et il a déclaré à L’Express du 5 mars :

La théorie du genre à l’école, c’est la conséquence de l’influence d’un féminisme qui s’est radicalisé. Najat, elle, est sur la ligne des féministes ultra américaines, qui sont en train d’émasculer les sexes  !

 ...ou plutôt les hommes, puisque c’est à eux seuls que peut s’appliquer l’action d’"émasculer".

 

10 mars : PERCHAGE ECLAIR DES PERES STEPHANOIS : BRAVO !

La semaine dernière, nous avons rendu visite à l’Opération Papaoutai, sur laquelle nous informons depuis le début, c’est-à-dire il y a quarante jours. Des pères se relaient en sit-in devant le Palais de Justice de Saint-Etienne, pendant le temps ouvrable (donc hors week-end) : une tente pour protéger le matériel, deux sièges de jardin, une table, des jouets d’enfants éparpillés, deux-trois banderoles, de la doc, Rien de spectaculaire, mais une présence qui par sa régularité, interpelle les personnes qui passent, lesquelles sont, dans cette rue tranquille, essentiellement des juges, des avocats, et des justiciables, parmi lesquels de nombreux pères divorcés.

Ce jour-là, c’est Dominique qui offciait, et nous avons constaté la réalité d’échanges improvisés, par exemple avec un père divorcé en 1988, et qui nous confie, l’indignation dans la voix, n’avoir pu avoir de contact avec son fils que récemment, alors que celui-ci a atteitnt ses vingt-cinq ans ! Et de conclure : "A l’époque, c’était dur !". Ce qui laisses songeur : oui, à l’époque c’était encore plus dur que maintenant, même si maintenant c’est tellement dur !

Nous avons constaté aussi qu’à Saint Etienne comme ailleurs, il fait froid, surtout l’hiver, et surtout quand on reste dehors toute la journée sans activité physique, et même en s’emmitouflant au maximum. Bravo donc à ces pères pour leur capacité d’action, leur persistance dans la durée, et leur résistance, physique et morale.

L’inconvénient des actions non-spectaculaire est de n’intéresser les médias qu’au moment de leur démarrage, surtout quand ceux-ci sont discrètement invités par les autorités judiciaires à leur donner le moins d’écho possible (ce que nous avions déjà constaté à Privas en août dernier lors de la manif pour Fathi). Il s’avérait nécessaire de trouver à Papaoutai un écho plus large. Et l’occasion s’est présentée ce dimanche 10 mars. Voici le compte-rendu des événements dans leur chronologie :

11h : une messe est en cours dans la cathédrale Saint Charles. William y entre, pas vraiment par hasard. Surprise : il repère que la porte qui conduit au sommet du clocher est exceptionnellement ouverte. Il la pousse, gravit les escaliers et arrive au sommet (70 mètres) sans encombre. C’est l’occasion rêvée d’entamer un perchage, laquelle peut ne pas se retrouver. Mais c’est aussi risqué, car c’est le soutien au sol qui permet de publiciser un perchage. Or , par définition, personne n’est prévenu, on est en pleines vacances scolaires, un dimanche, il fait beau, et beaucoup de gens ont pris le large. Il réfléchit quelques minutes et se décide. Il redescend, prend le matériel du sit-in qui est dans sa voiture (dont la banderole géante qui a déjà servi au sit-in du Puits Couriot), de quoi manger et boire, et remonte. En haut, il déploie la banderole, rédige un communiqué (voir 9 mars) et arrose Facebook pour demander du renfort.

13h : discussion avec le curé de la cathédrale, qui a fait à son tour l’ascension, et se retrouve tout essouflé. Mécontent au début, puis il s’apaise, d’autant plus qu’il connaît la cause. Il ne portera pas plainte, mais souhaite la fin du perchage au plus tôt, bien sûr. La cathédrale ferme à 19h, ce sera donc la limite pour prendre une décision.

14h : l’info circule, et touche les sympathisants au fur et à mesure où ils regardent leur écran. Un tandem de pères se met en route depuis l’Ardèche profonde (deux heures et demie de trajet !). Dominique, l’un des participants à Papaoutai, qui a ce week-end la garde de ses enfants, rejoint avec eux la cathédrâle, sans disposer d’aucun matériel puisque William a tout monté. Nous démarrons de Lyon avec des sièges de jardin et quelque cartons.

15h30  : arrivée sur place. Dominique est là, mais ni police ni médias. Sur la (grande) place Jean Jaurès, peu de gens semblent avoir repéré la banderole. Les cafés sont pleins, l’atmosphère détendue du fait du beau temps. Eric, le troisième Papaoutai (et autre ancien du Puits Couriot), arrive, et va repérer l’accès : il est toujours libre ! Il décide de monter et de renforcer William. Les silhouettes des perchés se profilent très nettement vues d’en bas, donnant parfois l’impression qu’ilsprennent de gros risques. William est contraint à plusieurs reprises d’intervenir pour rétablir la banderole qui est pliée par le vent. Nous parvenons à contacter l’AFP Lyon, et lui donnons le numéro de William. Mais celui-ci est en batterie faible, inconvénient de l’improvisation

16h30 : arrivée de plusieurs voitures de police. Contact bon enfant. Plusieurs policiers expriment leur sympathie. Ce qui attire l’attention de beaucoup de personnes qui découvrent la banderole et les perchés, se rapprochent, nous interrogent. Parmi eux, plusieurs enfants ou adolescents qui interprètent aussitôt la situation comme un chantage au suicide, et que nous démentons. Et aussi des pères divorcés, qui étaient là par hasard, et exprient leur solidarité.

17h : arrivée des Ardéchois, qui eux, ont quelques banderoles et les déploient sur les grilles de la cathdrale. Même si elles n’ont pas un rapport direct avec la situation, elles donnent de la consistance à l’action. Il y a maintenant une vraie équipe de soutien, opérationnelle, une dizaine de personnes, dont la blogueuse de Saint Etienne côté femmes. Nous appelons systématiquement les médias locaux, mais le dimanche n’est pas le meilleur jour. France 3 nous déclare n’avoir aucun personnel disponible, Le Progres va peut-être envoyer quelqu’un, certaines radios locales sont injoignables, par contre Activ Radio souhaite se tenir au courant.

18h : William retrouve un appel de l’AFP qu’il n’avait pas dû entendre en cours d’après-midi, rappelle et expose la situation. Arrivée d’une journaliste du Progrès qui s’entretient par téléphone avec William. Des gens sortent de la messe de carême célébrée par l’évêque de la Loire, et nous disent que celui-ci a parlé des perchés dans son sermon, en exprimant sa compréhension.

19h : les perchés redecendent sous les acclamations de l’équipe de soutien. Dernière effusion avec le curé qui s’exclame : "Sans rancune !". Poignées de mains cordiales avec les policiers. Repli de l’équipe sur un appartement.

20h : appel de Active Radio et dernier interview.

... et ce lundi 10 ce sont les Ardéchois qui ont pris le relais de Papaoutai : 42e jour !

activradio.com/2014/03/10/nouvelle-action-spectaculaire-de-deux-papas-stephanois/

saintetiennecotefemme.com/# !Deux-pres-de-famille-divorcs-interpellent-lopinion-publique/c1bom/38AF4FB0-A451-47E3-A3DC-6A19C4623409

 

9 mars : COMMUNIQUE DE WILLIAM BEC, PERCHE SUR LA CATHEDRALE SAINT CHARLES A SAINT ETIENNE

Clocher de la cathédrale st Charles st Étienne 42 Loire.
Je suis adherent a l’association Nos enfants o’t deux parents, membre du Collectif de La Grue Jaune, solidaires des associations Copco Svp Papa et autres reparties partout sur le territoire.
J’agis ce jour en tant que militant de la cause parentale, problématique sociétale qui refuse de considérer l’injustice dénoncée au travers de l’exclusion parentale, le refus de la résidence alternée quand rien ne s’y oppose.
4 fois sur 5 les JAF donne la résidence exclusive aux mères forçant le père à disparaitre de la vie de ses enfants.
26 jours a la mère et 4 jours au père est injuste et nuit a la vie de l’enfant.
Nous dénonçons sur le TGI de st Étienne des rapports d’influence et des pratiques organisées sous l’égide de pedopsy prônant l’éviction du père.
Nous, pères du sit in Papaoutai après 40 jours devant le TGI de st etienne n’avons eu cesse de dénoncer l’enlèvement organisé (voire placements injustifiés de nos enfants).
Nous disons stop a quarante ans de mono parentalité.
Nous alertons une fois de plus le politique sur les drames familiaux, milliers de suicides de pères (ou mères) provoqués par des décisions insupportables du département des affaires familiales.
La France est signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant qui dit explicitement que l’enfant ne peut être privé de ses parents.
Peres et mères, nous aimons nos enfants.
Ne nous en privez pas !
Égalité Homme / Femme égale Égalité père / mère.

 
 
8 mars : LA REVENDICATION DU DROIT AU VOILE, STADE SUPREME DE LA MISANDRIE

...où l’on apprend que la revendication présentée comme "féministe" du libre port du voile pour "les" femmes sera porté au sein de l’un des deux défilés programmés, celui du 8 mars pour tous. Ou l’on apprend aussi que le débat sur cette revendication est bien présent dans les milieux féministes ou misandres, et représente un clivage fort. 

Le dit "droit" est affirmé depuis longtemps par l’idéologue misandre Christine Delphy. laquelle a cofondé en 2004 un Collectif Féministes pour l’égalité, qui participe à la manifestation, et dont le programme de revendications stipule :

3. Respecter le libre choix des femmes en mettant notamment sur le même plan le droit de porter le foulard autant que le droit de ne pas le porter

Luiza Belhamici, qui en est, déclare à Libé : Pour certaines jeunes filles, c’est devenu un signe d’émancipation. On ne veut pas que je porte un foulard ? Je le porte pour montrer que je suis libre."

Féministe, émancipateur, libérateur, le fait de dissimuler son visage ? Pur masochisme, oui...

Quant à nous, en tant que féministes, en tant qu’hoministes, nous avons toujours fait la même analyse. Le port du voile (permanent et en tant que marque d’appartenance religieuse ou communautaire) relève du bisexisme, misogyne ET misandre,et d’une double méfiance : méfiance à l’encontre des hommes considérés comme des prédateurs sexuels, méfiance à l’encontre des femmes considérées comme des tentatrices, et dont il faut donc dissimuler le corps au maximum. Il s’agit donc d’un outil de guerre des sexes. Comme il ne faut surtout pas encourager cette guerre, il est légitime d’interdire le voile dans tout l’espace public.

La situation est intéresante parce que les misandres anti-voile sont désormais confrontés, sur un sujet fondamental, à des adversaires dans leur propre camp. Vont-ils, pour ne pas perdre une partie de leur clientèle, se rallier aux pro-voile et tourner ainsi définitivement le dos au féminisme authentique ? Ou, dans un sursaut in extremis de lucidité, vont-ils comprendre que les véritables ennemis des femmes sont parmi eux, et qu’ils se sont tompés en s’inventant des ennemis imaginaires qu’ils qualifient de "masculinistes" ? Car à ce jour aucun militant paternel ou hoministe n’a jamais eu l’idée saugrenue de prôner le port du voile...

Confirmation dans Libé du 9 : belle photo des masos-misandres, envoilées jusqu’aux yeux malgré un superbe soleil, et brandissant des slogans "contre les violences faites aux femmes" ! Mais qui leur fait violence, sinon elles-mêmes ?

 

 
NOTRE 8 MARS

 

Comme chaque année, nous célébrons le 8 mars en rendant hommage à des femmes qui de révèlent être d’authentiques féministes, c’est-à-dire qui travaillent vraiment à l’égalité des droits et contre la guerre des sexes.

 

Depuis longtemps, nous avons en ligne une liste de "Femmes pour la cause des hommes" : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article232
Nous allons donc en évoquer d’autres, qui n’y figurent pas encore. Par exemple :

 

Fatiha Benamar, mère privée de ses enfants, qui a participé avec deux pères au perchage du Puits Couriot à Saint-Etienne, et qui continue le combat en se présentant aux élections municipales à Saint Priest (69 - liste EELV) en tant que "militante de l’égalité parentale", et en soutenant la résidence alternée par défaut dans sa profession de foi.

 

La suissesse Magali Jenni, qui a écrit récemment A charge de revanche, un article qui reprend un thème qui nous est cher : les hommes de progrès ont aidé les femmes à se libérer de leurs chaînes, c’est aujourd’hui aux femmes de progrès d’aider les hommes à se libérer des leurs.
 
 
Sophie Marinopoulos, psychanalyste auteure de plusieurs ouvrages sur l’accueil des enfants, et pleine d’idées de bon sens sur les rapports entre les sexes. Voir par exemple l’interview où elle déclare : Les femmes ne vont pas se greffer un pénis pour qu’on soit tous égaux.
 
 
Béatrice Cuzin, urologue, travaille à la clinique de Saint Germain en Laye dans le service spécialisé dans la réparation des dégâts de l’excision. Cela ne l’empêche pas de dénoncer aussi ceux de la circoncision, "mutilation des organes sexuels" :
 
 
Catherine Marx, une romancière qui aurait mérité qu’on en parle plus tôt, et qui n’y va pas de main morte pour cogner sur la misandrie. D’ailleurs le seul fait qu’elle connaisse et utilise le mot est bon signe tant c’est rare ! Voici une citation d’un récent interview qui nous plaît bien : C’est une stratégie bien ficelée : faire revêtir aux femmes le costume de l’éternelle victime est peut-être la meilleure arme qui soit pour castrer les hommes.
 
 

 

 
6 mars : POLITIS FAIT MINE DE S’INTERESSER AUX PROBLEMES DES HOMMES... POUR MIEUX DONNER LA PAROLE AUX SEXISTES

 

A l’approche du 8 mars, nous avons été contactés par Pauline Graulle, de Politis, pour un dossier sur les hoministes (on se doutait bien que ça se transformerait en "masculinistes" : ça n’a pas raté).

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Au téléphone, la dame a manifesté l’ignorance abyssale du sujet coutumière aux journalistes : elle ne connaissait pas le mot "misandrie", ni l’absence de législation sur les paternités imposées, ni les violences contre les hommes en général. Mais comme nous sommes toujours contents de faire reculer cette ignorance, cela n’a pas posé problème.

 

Sauf que rien n’est pire que les gens qui ne veulent ni entendre ni apprendre. Aujourd’hui Politis sort, avec en couverture le titre du dossier Masculinisme : les nouveaux machos, et en photo un tronc d’homme en costume, les bras croisés... avec une énorme tête de boeuf. Difficile d’être plus insultant pour les pères qui font face chaque jour à la privation de leurs enfants, et pour les hommes confrontés à des violences dont la société nie l’existence ! Du sale petit boulot de collabo...

 

Dans les quatre articles qui composent le dossier, on ne trouve pas l’évocation d’un seul individu, fût-il le plus obscur, qui se réclame du "masculinisme". Par contre, on peut lire à satiété les propos de sexistes notires, comme Stéphanie Lamy (la folle qui fait le site Mascuwatch) ou les zombies de Stop masculinisme. Il y a aussi un petit nouveau, un certain Pierre-Guillaume Prigent, étudiant en sociologie qui fait une thèse (sic) et qui déclare : Les plus influents sont des hommes blancs, hétérosexuels, âgé de plus de 40 ans et issus de milieux favorisés. L’analyse est fausse, bien sûr, mais nous sommes toujours contents d’avoir confirmation qu’en plus d’être sexistes, les misandres sont racistes, hétérophobes et âgistes !

 

Notre site et le GES sont évoqués sur deux paragraphes, et bien sûr de manière caricaturale. Par exemple nous n’avons jamais dit " Elles n’ont qu’à pas choisir le travail à temps partiel ou des métiers mal payés". Nous avons simplement rappelé que le choix féminin (global et en moyenne) de professions moins rémunératrices était l’une des explications de l’écart entre les salaires respectifs des hommes et des femmes. Mais il n’y a aucune chance que la pauvre Pauline rende compte correctement de ce qu’elle entend...

 

Sur le web, l’accès aux articles est payant. Vous devinerez sans peine qu’on vous déconseille de l’acheter, de même que la version papier. Lisez le plutôt (car nous, on conseille de lire l’adversaire) dans votre bibliothèque municipale.

 
 
 
22 février : DERNIERES MISES EN LIGNE

 

Nous avons complété le dossier Françoise Héritier (voir à la fin) par l’analyse de son impérissable formule : "l’Homme est la seule espèce où les mâles tuent les femelles de leur espèce"
 
Complétée aussi, la recension de propos anti-quotas sexués, par ceux tenus récemment par Michelle Alliot-Marie à Atlantico. On aurait aimé, évidemment, qu’elle fasse preuve d’autant de clairvoyance à l’époque où elle était députée ou ministre...
 
Enfin, une étude de texte qu’on vous recommande : vous allez (encore) apprendre des choses !
 
 
18 février : JUSTICE SEXISTE, SUITE

 

Saluons Christian Iacono, qui a obtenu de la Cour de révision la tenue d’un troisième procès, qui devrait le blanchir définitivement, puisque son petit-fils y répétera avoir inventé les accusations d’agression sexuelle portées contre lui. Rappelons tout de même ce que cela signifie : Iacono a été condamné par un premier jury, en 2009, sans aveux et sans preuves ; puis par un deuxième, en 2011, et toujours sans aveux et sans preuves. Belle performance de la "Justice" !

 

Mais lui n’a fait, si l’on peut dire, "que" deux ans de prison. Loic Secher, suite au même scénario, en a fait sept ! Quant à Antonio Madeira, il n’aura pas droit à la révision, bien que sa fille ait pris la peine d’écrire un livre pour crier haut et fort le retrait de toutes ses accusations ! Notre dossier  :http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article60
 
Sans parler de tous ceux qui, condamnés à tort, ne peuvent même pas, pour convaincre de leur innocence, s’appuyer sur la rétractation de leur accusatrice, qui n’a pas et n’aura peut-être jamais lieu.

 

Il n’est pas faux d’expliquer ces crimes légaux par l’insuffisance des moyens. Mais il nous semble que l’imprégnation des esprits par la misandrie est un facteur beaucoup plus déterminant. Tout homme, a priori, est présumé coupable. Les juges n’en sont d’ailleurs pas plus imprégnés que le reste de la population : simplement, ils sont à l’endroit où l’on statue sur la culpabilité, et à cet endroit, le préjugé sexiste est lourd de conséquences.

 

Et voici une info (trouvée sur des sites misandres, ce n’est pas un hasard) qui conforte notre analyse. Un certain Edouard Durand a écrit un livre intitulé Violences conjugales et parentalité, sous-titré Protéger la mère, c’est protéger l’enfant. On s’attendrait plutôt à Protéger le conjoint victime, c’est protéger l’enfant (et nous y aurions souscrit), mais celui-la a le mérite d’être explicite : pour Durand, seuls les hommes pratiquent ce genre de violence, seules les femmes la subissent, la faute à la "domination masculine". Nous n’avons pas encore lu le livre, mais sa video de présentation est limpide : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41535
 
On pourait hausser les épaules, se dire qu’il ne s’agit que d’un minable, un de plus, qui essaie de se faire mousser en abondant dans le sens de l’idéologie dominante. Malheureusement, même si c’est un minable effectivement... il est juge. Et plus précisément, ex JAF, ex juge des enfants, ex juge au tribunal correctionnel et aux assises, et actuellement enseignant à l’Ecole nationale de la magistrature !

 

Ce qui fait froid dans le dos, et pose plusieurs questions :

-au long de sa carrière, et encore maintenant, ce "juge" rend-il ses décisions en fonction de son idéologie, c’est-à-dire en fonction du sexe des mis en cause ?
- plus précisément, a-t-il pour règle, indépendamment des éléments objectifs, d’acquitter les femmes mises en cause parce qu’elles sont femmes, et de condamner les hommes mis en cause parce qu’ils sont hommes ? 
- peut-on s’étonner, sachant qu’il promeut son idéologie publiquement (et qu’il n’est pas le seul dans la profession) que les hommes victimes renoncent à saisir la "Justice", se disant que cela ne servira à rien car de toute façon ils seront déboutés en raison de leur appartenance au sexe masculin ?
- dans son "enseignement" à l’ENM, s’efforce-t-il de faire partager aux futurs magistrats son idéologie, avec toutes les conséquences que cela implique ?
- si c’est le cas, que font ses supérieurs ? Un tel manque d’objectivité, une telle partialité et une telle affirmation publique de celles-ci sont-elles acceptables de la part d’un enseignant chargé de préparer à une profession qui exige les valeurs exactement inverses ?

 L’affaire Durand ne fait que commencer.

 

 

17 février : CELA FAIT UN AN... MERCI, SERGE !

 

Il y a un an tout juste, Serge Charnay escaladait la désormais célèbre grue jaune de Nantes, s’attirait la sympathie de la population (enfin, pas toute...) et relançait le débat quasi occulté depuis dix ans sur la condition des pères divorcés privés de leurs enfants. Par son exemple, il suscitait une longue série d’actions revendicatives spectaculaires, qui continue aujourd’hui encore. Les médias, du coup, étaient enfin amenés à s’intéresser aux discriminations concernant la condition masculine en général. Ce que nous espérions depuis longtemps se produisait : le premier mouvement d’envergure de protestation hoministe du 21è siècle en France.

 

Serge témoigne ici de ce qu’il a vécu depuis un an :
 
Par une heureuse coîncidence, Stromae a été couronné ces jours derniers aux Victoires de la musique. Sa superbe chanson Papaoutai est venue à point en 2013 accompagner les luttes de pères. C’est de ce nom que nos amis de Saint-Etienne qui mènent actuellement un sit-in devant le TGI baptisent leur action. C’est cette chanson qui sert d’arrière-plan musical à une video très réussie qui retrace l’action des pères perchés :
 
 
  
7 février : COMBATTANTS ET COLLABOS

 

Côté combattants, rendons d’abord hommage au père qui a occupé un pylone de la gare de Mulhouse pendant plusieurs heures. C’est un père privé de son enfant, bien sûr, et qui s’ajoute à la désormais longue lignée de ceux qui n’acceptent plus cette privation inique imposée par la société misandre. 
 
 
Sur le front culturel, nous saluons le précieux renfort de Stéphane Beau, auteur de romans, qui publie cette fois un essai à tonalité tout à fait hoministe, Hommes en souffrance (Les 3 génies - préface de Patrick Guillot). Il utilise ses vingt ans d’expérience d’assistant social pour décrire la situation dramatique des hommes qu’il reçoit suite à leur divorce, qu’ils soient ruinés financièrement par les procédures, ou moralement par la privation des enfants ou les fausses accusations. En l’occurence, on est dans le concret, bien loin du bla-bla misandre sur la "domination masculine" ! 
 
 
Stéphane dispose d’un blog :
 
 
Du côté des collabos, il nous faut dire un mot de la jeune mais pathétique Emeline Le Naour, du Figaro madame.fr, qui nous a contactés téléphoniquement jeudi dernier. Juste après s’être entretenue avec nos amis d’Sos papa, elle souhaitait s’informer sur le mouvement des hommes en général. Nous avons vite constaté son ignorance (elle croyait ainsi que les hommes avaient toute possibilité légale de refuser les paternités imposées !), tout en nous réjouissant de pouvoir la combler, car elle se montrait attentive et désireuse de bien faire. A l’arrivée, c’est tout le contraire : les propos des interviewés sont repris sur un mode négatif et suspicieux, encadrés par les arguments misandres les plus éculés, et le titre est carrément insultant pour les pères : "(...) ces pères "anti-femmes" (comment peut-on être anti-femmes quand on veut partager l’éducation des enfants à égalité avec les mères ?). Porurtant, personne ne lui demandait de prendre parti et la pauvre Emeline aurait pu faire un article tout simplement honnête. Mais elle a pensé d’abord à sa carrière. Car à notre époque, pour progresser dans les médias, il faut, entre autres, dire du mal des hommes, des pères et de ceux(celles) qui militent pour l’égalité des droits : de ce point de vue-là, elle a fait fort... 
 
 
 
5 février : LE DEBAT SUR LA VIOLENCE CONJUGALE : 100% DE DESINFORMATION, 100% DE SEXISME

 

Après un film assez bien fait (qui met en scène une vlctime féminine, et donc on pourrait s’attendre à ce qu’il soit question des victimes masculines ensuite) le débat sur France 2 "Sortir de l’enfer des violences conjugales" a été un modèle de désinformation, étiré sur deux heures trente. Ni le présentateur (Benoît Duquesne), ni aucun des sept intervenants n’a fait la moindre allusion aux hommes victimes. Pour eux, et malgré l’intitulé non-sexué du débat, ils n’existent pas. Ils ne se posent même pas la question : spontanément, ils disent "les femmes" ou "les femmes victimes" pour désigner les violenté(e)s, et "le monsieur", "les maris" ou "les hommes" pour désigner les violents. De plus le chiffre-bidon de l’ENVEFF (1 femme sur 10 est victime) est utilisé largement, à commencer par la "ministre" Vallaud-Belkacem, qui excelle toujours dans la propagation de l’obscurantisme.

 

Il est donc malheureusement tout à fait légitime de saisir le CSA, au titre du manquement d’une part à l’honnêteté de l’information, d’autre part à la protection des mineurs, puisque c’est l’image des pères en général qui est présentée de manière complètement négative. Voir liens ci-dessous.

 
 
 
5 février : TOTALITARISME MISANDRE

 

Une bonne surprise sur Boulevard Voltaire : Jean-Dominique Reffait analyse les ABCD de l’égalité, et en conclut qu’il s’agit fondamentalement d’un programme qui exclut les hommes de ses préoccupations, et donc d’un programme sexiste, qui infériorise un genre (le masculin) par rapport à l’autre. Et non, comme beaucoup le disent suite à une analyse superficielle, d’un programme pour l’indifférenciation des sexes (incorrectement désigné comme "théorie du genre"). Bravo !
 
 
On se souvient de la soirée du 1" janvier, et du documentaire sur les violences conjugales qui excluait toute information sur les victimes masculines. Eh bien trois semaines plus tard, ça recommence sur France 2, avec un film à 20h40 et surtout un débat à 22h15 (avec Vallaud-Belkacem  !) où vraisembalblement il ne sera question que des victimes féminines (et des hommes violents... mais c’est un pléonasme).
 
 
Même consigne que précédemment. Saisir le CSA, le plus simple étant en ligne :
 
 

Exemple de la dernière saisine du GES :

 
 
A part ça, l’énième report de la Loi sur la famille ne nous réjouit pas. La perspective de cette Loi a servi de prétexte lors des deux examens du Projet de loi égalité hommes-femmes pour repousser l’examen des amendements favorables à la résidence alternée par défaut (voir communiqué ci-dessous). On en est sûr maintenant, c’était une stratégie. La Loi étant reportée d’un an, le massacre des pères peut continuer...

 

Et il continue, d’ailleurs. Dans l’affaire de Saint Peray (voir 10 décembre et précédents), Fathi (qui n’est même pas divorcé !), est victime d’un jugement inique : non seulement il n’obtient pas la résidence de sa fille, mais c’est son épouse, qui a pourtant rapté celle-ci, qui l’obtient. Fathi ne pourra voir Tesnim qu’un samedi sur deux, de 8 à 18h, à charge pour lui de faire la trajet depuis Nice ! Monstrueux. 

 

Ainsi, en quelques jours seulement, une série d’événements concomitants fait la démonstration que que les misandres s’efforcent d’inoculer le sexisme aux enfants, qu’ils empêchent l’évolution de la loi, qu’ils utilisent la télé pour désinformer, et la "Justice" pour détruire légalement les pères ! Ils sont toujours du même avis, ceux qui disent qu’ "on exagère" ?

 

 

4 février : COMMUNIQUE COMMUN : Sos Papa, SVP Papa, Père Enfant Mère, GES + 11 assos de pères

 

Famille et non-droit du parent de sexe masculin : le gouvernement est-il dans l’inconséquence, la duplicité, ou dans un salutaire retour aux vraies priorités ?
 
- Le Premier Ministre vient d’annoncer hier que la loi sur la famille était à nouveau repoussée, cette fois 2015 !
- Il y a presque un an éclatait au grand jour, par l’action dite des grues de Nantes, le scandale de la discrimination subie par les pères dans les juridictions familiales (confirmée dans les sondages par 85% des Français)
- Le gouvernement promettait alors à nos associations d’examiner la question « au plus vite dans un groupe de travail » (GT)
- Ce GT dit coparentalité ne s’est mis en place qu’en juillet, après une série d’autres actions spectaculaires. La ministre de la famille, Mme D. Bertinotti s’est rapidement employée à dire par voie de presse que, quels que soient les travaux de ce GT, "l’ hébergement égalitaire (RA) est une fausse-bonne idée". La présence dans ce GT de 3 de nos associations ayant contrarié cette idée préétablie de la ministre, celle-ci a lancé en octobre d’autres groupes de réflexion, sur mesure, sans les associations, uniquement avec des personnalités choisies par elle. Ces personnalités s’y sont vu confier des missions visant à traiter de questions subalternes au regard de la discrimination systématique des pères, comme un soi-disant statut des beaux-parents !
- Entre temps, les sénateurs introduisirent en septembre dans la loi dite "égalité hommes-femmes", un amendement en faveur de cette égalité d’hébergement. Sous le prétexte fallacieux d’incohérence thématique, la ministre N. Vallaud-Belkacem a fait retirer cet amendement. Ce mauvais coup a été conclu très récemment, le 24 janvier, assorti du commentaire que cette question aurait mieux sa place dans l’imminente loi sur la famille !
- C’EST POURQUOI NOS ASSOCIATIONS DE DEFENSE DE L’EGALITE PARENTALE DEMANDENT SOLENNELLEMENT QUE L’INDISPENSABLE REFORME DU CODE CIVIL QUANT A UN HEBERGEMENT EGALITAIRE DE DROIT* SOIT MISE EN PLACE SANS DELAI, INDEPENDAMMENT DE L’ARLESIENNE DE LA LOI FAMILLE.

 

 

1 février : FAUSSES ACCUSATIONS, LA FOLIE CONTINUE

 

Tout d’abord, une bonne nouvelle (ce sera la seule) : Jean-Paul Degache, que nous avons rencontré, va bien. La libération conditionnelle qu’il a obtenue il y a six mois se déroule bien. Pour ceux qui ne connaissent pas l’affaire : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article304
 
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La Dépêche du Midi s’autocensure sous la pression des misandres. Le 24 janvier dernier, nous avions été interpellés par un article de La Dépêche du Midi, relatant l’exploit d’une jeune femme qui vient chez son ex-compagnon le soir, lui annonce qu’elle va se reposer et s’installe... dans son lit. Ce qui ne l’empêche pas, dès le lendemain, de porter plainte pour tentative de viol !!! Nous avons eu connaissance de tellement d’histoires de ce genre que cela ne nous étonne (presque) plus. Mais celle-ci ne s’arrête pas là : La Dépêche fait l’objet de nombreuses protestations de la part de militants misandres, au point qu’elle retire l’article de son site web, s’excuse (de quoi ?) et suspend son journaliste !!! S’il y a erreur, pourquoi une suppression et non un rectificatif ? On ne peut plus en avoir connaissance que par Arrêt sur images, qui a analysé l’affaire ! On est dans une société totalitaire, ou non ?
 
 
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"Outreau, l’autre vérité". Nous avons assisté à la projection de ce film, organisée par l’association Innocence en danger, et participé à une discussion avec le réalisateur Serge Garde, et Pascale Pouille-Deldicque, l’avocate de Myriam Badaoui au procès d’Outreau.l’avocat. Voici notre analyse :

 

Le film prétend donner la parole aux enfants d’Outreau, victimes de viol et de prostitution, dont la souffrance est effectivement passée au second plan lors du procès, parce que toute l’attention s’est focalisée sur les inculpés victimes d’une effarante erreur judiciaire.

* On voit ces enfants, effectivement, désormais devenus adultes, et qui en veulent à la terre entière, comme Cherif Delay qui maintient ses accusations contre la plupart des innocentés. Et, vu ce qu’ils ont vécu, on ne peut le leur reprocher.
* Mais l’essentiel est ailleurs. On voit l’innommable juge Burgaud, responsable (pour la plus grande part, en tous cas) du plus grand désatre judiciaire de l’après-guerre, venir expliquer comment il a bien travaillé et combien il est content de lui.
* On voit l’ancien ministre Pierre Joxe justifier le choix de Burgaud de ne pas avoir organisé de confrontation entre adultes accusés et enfants accusateurs, au titre que cela aurait risqué de traumatiser ces derniers. Joxe semble ignorer qu’un certain Loic Secher a été condamné deux fois, justement parce que les juges ont refusé de le confronter à sa présumée victime... laquelle est revenue sur son accusation dix ans plus tard.

* Par contre, l’on ne voit pas ce que ces propos irresponsables apportent à la reconstruction des enfants, et l’on voit bien qu’il s’agit en fait de créer le doute : les innocentés ne seraient-il pas coupables, finalement, et si c’est le cas de quel complot ont-ils bénéficié ? Mais ce doute n’est guère alimenté, ni en indices ni surtout en preuves.

Cependant, dans la discussion, nous découvrons avec effarement que les membres présents de l’association sont déjà convaincus de la thèse du film, si nébuleuse soit-elle. On est en fait en présence d’une secte d’inconditionnels de la "parole de l’enfant’, une idéologie qu’on croyait en recul.... depuis Outreau justement. Sans doute animés au départ de bonnes intentions, ces gens ont dérivé vers un extrémisme manichéen : les enfants disent toujours vrai, les adultes disent toujours faux (lequel n’est pas sans rappeler le manichéisme misandre : les femmes disent toujours vrai, les hommes disent toujours faux). Et ils sont prêts pour cela à harceler moralement des gens qui ont déjà payé le prix fort à cause des accusations mensongères portées contre eux. 

 

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Affaire Sophie Giuli (ses partisans ont rebaptisé l’affaire Amidelisa). C’est une affaire au scénario plutôt classique, mais qui par certains côtés dépasse toutes les autres en extravagance. En 2005, SG a la garde de ses trois enfants après sa séparation d’avec leur père. Mais, suite à divers comportements inquiétants, la Justice, qui pour une fois fait bien son travail, lui retire les enfants pour un an, et les remet au père. Alors elle déclenche la guerre. En 2007, elle porte plainte pour le viol de sa fille de 6 ans, censé avoir été pratiqué par un ami du père, et donc avec sa complicité. Ca ne marche pas, donc elle en remet une couche, et pas mince puisqu’elle accuse le père lui-même de viol sur les 3 enfants, dans le contexte d’un groupe qui dans le même temps aurait pratiqué divers sévices sur d’autres enfants, et finalement tué 16 d’entre eux ! Pourquoi se gêner ? Mais les enquêtes engagées de découvrent aucune trace de ce massacre, et la Justice (décidément ça existe !) lui retire définitivement la garde des enfants. Ce qui pour elle, est la démonstration de la puissance et de l’impunité du présumé réseau pédophile dont ferait partie son ex-mari. 

 

Celui-ci porte plainte pour dénonciation calomnieuse et obtient un procès qui a eu lieu à Draguignan le 9 janvier dernier (verdict attendu pour le 20 février). Il faut savoir qu’il est extrêment rare qu’une telle plainte aboutisse, et qu’il faut pour cela que la calomnie soit incontestable et d’une gravité exceptionnelle, ce qui est le cas. Article du Parisien : leparisien.fr/espace-premium/actu/ils-avaient-denonce-des-orgies-pedophiles-imaginaires-09-01-2014-3475569.php 
 
Le problème est que la perverse s’active beaucoup en matière de communication, en particulier sur le web, et que ses talents de manipulatrice lui ont permis de gagner à sa cause un certain nombre de gogos qui inondent les réseaux sociaux d’une information à sens unique. Voir par exemple : http://pignet.frederic.free.fr/  
 
Bien sûr, lorsqu’on ne connaît pas directement les protagonistes d’une affaire, ni le dossier, il convient d’être prudent. Ce que nous avons été jusqu’ici. D’autant que nous ne doutons pas qu’il existe des réseaux pédophiles. Si nous prenons parti aujourd’hui, c’est que la créature, emportée par son orgueil, a commis une (grosse) erreur, qui emporte notre conviction, ainsi que celle de tous les amis compétents que nous consultons. Elle a filmé et mis en ligne un interrogatoire de ses enfants, conduit par elle-même, censé démontrer que ceux-ci ont bien vécu les événements qu’elle dénonce (voir le site précité). Or ces videos montrent exactement l’inverse : c’est elle qui fait les questions et les réponses, ou qui induit les réponses, ou qui les obtient en insistant lourdement. Aucune des règles élmentaires de l’interrogatoire d’enfant n’y est appliquée. Ce qui apparaît, c’est une manipulation totale, sans pudeur et sans scrupules, qui discrédite définivement celle qui l’a organisée.

 

Nous espérons qu’elle prendra le maximum le 20 février. Mais rien ne dit que cela l’arrêtera. Rien n’arrête ce genre de folie.

 

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Les paradoxes d’Egalité et réconciliation.

* Le 31 décembre dernier, nous nous étonnions que le site reprenne sans précaution aucune l’info bidon selon laquelle un tribunal calabrais aurait acquitté un pédophile.
* Le site publie souvent des articles favorables aux pro-Burgaud. Un des livres publiés par la maison d’édition du site, Retour à Outreau de Jacques Thomet, est l’une des bibles de la secte.
* Il publie aussi régulièrement des articles traitant de l’affaire Sophie Giuli, et toujours favorables à celle-ci. Nous avons essayé de contester celui du 20 janvier, mais notre commentaire n’a jamais été publié. C’est sans doute systématique, car les commentaires vont unanimement dans le sens du monstre.

Cela fait beaucoup. On devine que ce genre d’infos conforte utilement la ligne complotiste, à savoir "les puissants sont tous pourris, tous pédophiles". Mallheureusement elles alimentent aussi la ligne misandre : "les hommes sont tous pourris, tous pédophiles".

 

Or le site a la prétention de déconstruire les fausses vérités établiies par le "politiquement correct" : en l’occurence, il fait l’inverse. Il a aussi l’ambition de défendre la masculinité, et il se fait l’allié objectif de la misandrie. Sur ces sujets, un réexamen complet de sa ligne serait souhaitable. Nous proposons par exemple qu’il commence à se pencher sur le tabou des tabous, à savoir la pédophilie féminine, dont traite à nouveau Philippe Genuit dans un récent interview (merci à Alain) :
 
 
 
 
30 janvier : COMMENT ON SERT LA SOUPE A L’ADVERSAIRE
 
Slogan imbécile, qui ne peut conforter que l’adversaire (nous avons d’ailleurs découvert l’affiche sur l’un de ses sites). Nous nous doutons bien qu’il ne représente pas le positionnement de tous les militants de la Manif pour tous : en tous cas il a été retenu, et il les discrédite. Un seul avantage : préciser la différence entre eux et nous. Car jamais un tel slogan ne serait utilisé dans un cadre hoministe.

 

Il n’y a pas à défendre les stéréotypes en soi. Bien sûr, certains sont utiles car ils fonctionnent comme des catégories, des points de repères qui permettent de s’y retrouver dans la société. Mais beaucoup d’autres ne sont que des productions idéologiques, destinées à faire rentrer les individus dans des moules qui les restreignent, voire les étouffent. Est-il souhaitable de défendre le père pourvoyeur ? L’homme invulnérable . ? L’homme violent ? La mère au foyer ? La femme douce ? La femme victime ? Non merci.

 

Mais sans doute les concepteurs de l’affiche se sont-ils contentés d’appliquer un raisonnement antiféministe primaire : les féministes sont contre les stéréotypes, donc il faut être pour... Le genre de raisonnement qui ne risque pas de faire avancer la cause antisexiste !

 

 

 
28 janvier : PROJET VALLAUD-BELKACEM (suite). UNE FOIS DE PLUS, LA REPRESENTATION NATIONALE SE COUCHE DEVANT LE LOBBY MISANDRE

 
Le texte du nouveau Projet : assemblee-nationale.fr/14/ta-pdf/1663-p.pdf
 
Le Projet a été adopté ce jour par 359 voix contre 24, dans une quasi-totale absence de discussion et d’opposition. Vous pouvez prendre connaissance du vote de chacun des députés, et en tirer des conclusions quant à vos choix pour les différentes élections à venir :
 
 
On voit que le PS est quasi-unanime et fournit le gros des "pour" (287), avec ses alliés radicaux qui sont rentrés dans le rang (16 sur 16) et écologistes (15 sur 17).0Mmais il y a aussi des "pour" à l’extrême-gauche (14 sur 15), et plus surprenant, au sein de la prétendue opposition : à l’UDI (14 sur 30) et à l’UMP (11 sur 161). Dans ces deux partis, on préfère s’abstenir (même Jean-Pierre Decool !) ce qui, sur des sujets aussi graves vaut quasiment approbation. Rien d’étonnant, après tout : pour discriminer les hommes, gauche ou droite sont toujours d’accord depuis trente ans.

 

Rendons hommage aux rares opposants : les 21 de l’UMP et les 3 non-inscrits.

 

Récapitulation du nouveau texte :

 

- trois dispositions positives : incitation à partager le congé parental ( 2, 2bis), interdiction des concours de mini-miss (17ter), non-cumul des mandats. Mais ces dispositions n’ont aucun rapport avec des problèmes d’"égalité", contrairement à ce qu’annonce l’intitulé du Projet.

 

- pour tout le reste, il s’agit au contraire d’un renforcement des inégalités fondées sur le sexe :

* mécanismes pour garantir l’égalité professionnelle (2C à 5 - mais seulement lorsqu’il y a une différence au détriment des femmes en tant que groupe)
* recouvrement des pensions alimentaires (6 - ce qui met en cause les pères essentiellement - mais les problèmes des pères, comme la privation des enfants, ne sont pas abordés = discrimination indirecte)
* prévention des violences "faites aux femmes" (7 à 15). Rappelons l’ahurissant article 13, même pas retouché, qui prévoit "des actions de sensibilisation et de prévention concernant les violences faites aux femmes handicapées" !
^protection de l’image "des femmes" dans les médias (16), y compris le déjà célèbre 16bis qui impose des formations aux écoles de journalisme.
* nouveaux quotas féminins, électoraux (18) et administratifs (19 à 23)

A noter que ces dernières mesures ne sont en rien inspirées par une idéologie d’indifférenciation des sexes (ce que certains appellent à tort "théorie du genre"), mais bien par une conception hyper-différentialiste et sexiste : les hommes sont posés comme dominants et violents, il faut donc renforcer ou instaurer des mesures de compensation à leur dominance et à leur violence, dont les femmes sont victimes.

 

La bataille continue en deuxième lecture au Sénat.

 

 

 
20- 28 janvier : PROJET VALLAUD-BELKACEM (suite). MEPRIS DES PERES, MEPRIS DES ENFANTS

 

Suite et fin ce mardi 28.

 

 
mardi 28 : chronique assez vigoureuse d’Yves Thréard contre le 16bis, qu’il dénonce comme une menace pour la liberté d’enseignement et d’expression. Il se demande pourquoi l’UMP ne s’oppose pas !
 
 
lundi 27 : finalement, nous ne sommes pas les seuls à stigmatiser l’absurdité des articles dernièrement votés. Les écoles de journalisme protestent contre le 16bis, qui leur enjoint de dispenser désormais un enseignement concernant les "violences faites aux femmes". Il est en effet surprenant que les députés s’arrogent le droit de décider de ce que doivent apprendre les futurs journalistes ! C’est ce que l’on attendrait plutôt d’un état totalitaire... mais il est vrai que dans ce domaine nous n’en sommes pas loin ! Du coup un député PS (Christophe Caresche) proteste à son tour, de manière feutrée. Et les autres articles discriminatoires, il les trouve bien ?
 
 
Quand on lit le compte-rendu, on note que la discussion de cet article n’a pas duré plus de 5 minutes ! C’est Marion Maréchal Le Pen qui s’est trouvé seule à s’y opposer. Dommage qu’elle y voie de la "théorie du genre", alors qu’il s’agit de misandrie, bien évidemment !

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2013-2014/20140144.asp#P176450

vendredi 24 :

- malgré la perspective de l’examen d’un problème déterminant pour des milliers de parents et d’enfants, l’hémicycle est quasi-désert  : une quinzaine de personnes tout compris au maximum. Manifestement, les députés n’ont aucune envie de s’opposer frontalement au lobby misandre : ils le laissent faire sa petite cuisine.

- d’ailleurs il n’y a pas d’opposition au projet. La représentante de l’UMP, Françoise Guégot, n’intervient que pour mieux suivre le mouvement. La seule discussion a lieu entre d’une part des députés qui veulent faire adopter des amendements encore plus discriminatoires que ceux du projet de loi initial, et d’autre part les représentants du gouvernement (NVB, le rapporteur de la Commission des lois Sébastien Denaja, son esclave dévoué) qui les freinent en leur expliquant que ceux-ci sont inconstitutionnels.

- une exception, tout de même : Marion Maréchal Le Pen. Elle intervient à plusieurs reprises, posément, en mettant en évidence des incongruités (elle n’a que l’embarras du choix !). Denaja lui répond avec un mépris explicite. Si elle était d’une autre couleur politique, les misandres interviendraient aussitôt pour la défendre. mais ils ne disent mot : ils sont pour défendre la dignité de la femme... à condition qu’elle partage leur idéologie.

- ainsi sont adoptés les articles les plus fous, par exemple :
* le 15bis, qui prévoit que la formation d’une quinzaine de professions comportera un volet "violences faites aux femmes" (et elles seules)

* le 16, qui enjoint aux télés et aux radios de diffuser des programmes traitant des "violences faites aux femmes" (et elles seules), et d’apporter au CSA la preuve qu’elles l’ont fait.

* le 19, qui instaure de nouveaux quotas sexués dans la composition des bureaux des fédérations sportives, jugés, crime suprême, trop masculins.

- le 17bis arrive, annonçé comme supprimé par la Commission des lois. Plusieurs amendements ont été déposés pour le rétablir, sous des formes différentes. Par exemple par Jean-Pierre Decool (UMP), très ancien militant de la résidence alternée, mais il n’est pas là pour les défendre et ils passent à la trappe ! Par l’UDI, absente : à la trappe aussi ! Par deux UMP, absents, même traitement ! Les radicaux de gauche, qui avaient introduit et voté l’amendement pro-RA au Sénat, ne sont pas là non plus (quelles pressions ont-ils subi de la part du PS ?) ! A l’inverse, les écolos, qui avaient voté contre au Sénat, sont représentés (pas tous, 11 sur 17) par Denis Baupin, lui-même en RA, qui défend un amendement n°130 déposé par leur présidente (Barbara Pompili, qui a signé la Pétition des femmes) : ce sont eux qui sauvent l’honneur de l’Assemblée.

- toujours aussi arrogant, Denaja lui rétorque que l’amendement relève des sujets qui seront traités dans le cadre du Projet de loi sur la famille, NVB renchérit, Axelle Lemaire, qui représente les députés PS (tous ?) approuve, Françoise Guégot aussi. Devant tant d’hypocrisie et de lâcheté, le paisible Baupin, qui avait pensé initialement retirer son amendement, le maintient, et ose dénoncer des "éléments de préjugés sur les pères dans les réponses apportées". Et l’amendement est repoussé. En à peine dix minutes, la clique misandre aura montré à ceux qui en doutaient dans quel mépris elle tient les dizaines de manifestations qui ont eu lieu depuis février dernier, les dizaines de milliers de pères privés de leurs enfants et d’enfants privés de leurs pères. Et NVB nous aura confortés dans ce que nous pensons qu’elle est, à savoir un monstre lisse et souriant.
 
 
 
jeudi 23 : après le vote du non-cumul des mandats, qui n’est pas une mauvaise chose, la bataille autour de la résidence alternée aura peut-être lieu demain vendredi, la séance publique reprenant à 9h30 - ou bien, plus tard encore, le mardi 28. Elle est d’ailleurs annoncée dans un reportage de TF1, court mais bien fait. On remarquera qu’il y est question de la Pétition des femmes, qui fait un véritable buzz dans les médias.
 
 
lundi 20 : une bonne nouvelle (ce sera peut-être la dernière...) : le vote du partage du congé parental (art. 2), mesure certes imparfaite, mais ô combien symboliquement forte. On se doute bien que Vallaud-Belkacem fait ça sous la pression de groupes féministes, et non pour faire plaisir aux pères, mais comme en l’occurence les intérêts des unes et des autres convergent, réjouissons-nous.

 

Ceci dit, il s’est trouvé des élus de droite pour y faire des objections assez misérables, du genre "intrusion dans la vie des couples". Zemmour sur RTL a dit que le congé était un problème d’ordre privé, qui ne devait pas être réglé de l’extérieur. Incongruités : le congé parental est la création d’une société, il n’existerait pas sans elle. Il est financé par cette société (plus précisément par les CAF). Il a donc d’abord une dimension sociale. D’autre part, il est sous-tendu par une conception de la vie qui attache de l’importance à l’éducation et à l’enfant. Inciter le père à en prendre sa part, c’est reconnaître que la présence du père auprès du nouveau-né et lors des premières années est un besoin fondamental et un droit de l’enfant. Nous n’arrivons pas à sortir de deux siècles d’idéologie où la place du père a été minorée, ou salie : désormais, il faut des mesures incitatives voire contraignantes pour remonter la pente.

 

Il y a gros à parier que ces mêmes élus ne formuleront aucune objection quand arriveront les articles discriminatoires...
 
Toujours en positif, deux articles complémentaires : le 2bisA, qui prévoit l’interdiction de licenciement d’un homme salarié dans les 4 semaines suivant la naissance de son enfant, et le 2bisB, qui octroie au conjoint salarié d’une femme enceinte trois autorisations d’absence pour les examens médicaux obligatoires de celle-ci.
 
Evelyne Sullerot a rejoint les signataires de la Pétition des femmes.

 


19 janvier : A PARTIR DE DEMAIN, NOUVELLE LECTURE (PREMIERE A L’ASSEMBLEE) DU PROJET SEXISTE VALLAUD-BELKACEM

Relire 15 et 18 septembre 2013 :

http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article370

On se souvient que ce Projet de loi, abusivement intitulé « pour l’égalité entre les femmes et les hommes  », contient essentiellement des dispositions discriminatoires à l’encontre des hommes, lesquelles ont été allègrement votées en première lecture par une majorité de sénateurs. A l’époque, le GES a été en France la seule association à les dénoncer. Il l’est toujours :

g-e-s.fr/base-de-documentation/communiques/le-projet-de-loi-vallaud-belkacem-renforce-les-discriminations-contre-les-hommes-10-juillet-2013/

Depuis l’ont fait à leur tour certaines fédérations sportives, qui protestent contre les quotas qui leur sont imposés (voir 8 janvier). Le GES a interpellé l’ensemble des députés sur les mesures discriminatoires… mais aucun ne s’est risqué à débattre de cette question avec lui, preuve que la force d’intimidation du lobby misandre est effective. Il faut malheureusement s’attendre à ce que ces dispositions soient confirmées en deuxième lecture. Globalement et quoi qu’il arrive, ce projet aboutira donc à une nouvelle régression dans le domaine de l’égalité des droits.

Deux point positifs en étaient cependant ressortis : l’interdiction des concours de mini-miss aux moins de treize ans, et le partage du congé parental entre les deux parents.

La bonne surprise de la discussion avait été l’introduction d’un amendement (108) proposé par les radicaux de gauche, imparfait mais très positif, qui vise à faire examiner prioritairement par les JAF la résidence alternée égalitaire lorsqu’au moins un des deux parents la demande et oblige le juge, en cas de refus de ce mode de résidence, à motiver sa décision par des raisons objectives. (en fait, il faudrait que ces "raisons" soient listées et limitées à des situations extrêmes, faute de quoi les juges invoqueront tout simplement le ’conflit", et rien ne changera)..

L’amendement 108 a provoqué aussitôt une mobilisation favorable des militants paternels qui ont pétitionné et visité leurs députés. Saluons au passage le travail remarquable des intiatrices de la Pétition des femmes pour la résidence alternée, qui a rallié plusieurs signatures de poids, dont une réalisatrice (Laetitia Carton), une eurodéputée (Sophie Auconie), une députée EELV (Barbara Pompili), et surtout Clémentine Autain et Geneviève Fraisse, que nous comptons habituellement parmi nos adversaires et dont nous nous réjouissons de constater qu’elles peuvent avoir des éclairs de lucidité. Du coup, elle a été publiée par Libé. Et les misandres sont furieux de ce qu’ils considèrent comme une trahison ! On peut encore la signer :
 
https://secure.avaaz.org/fr/petition/A_Mme_Najat_Vallaud_Belkacem_et_Mme_Bertinotti_A_tous_les_JAF_defendre_la_residence_alternee_la_prioriser_en_tant_que_fe

Et une mobilisation symétriquement défavorable des misandres, qui ont fait le même travail avec l’objectif inverse. D’emblée la triade des ministres paterphobes Taubira/Bertinotti/Vallaud-Belkacem a déclaré son hostilité, utilisant un argument pervers : l’amendement ne concerne pas l’égalité femmes-hommes (c’est le contraire qui est vrai !), et sera donc plus à sa place dans le futur Projet de loi sur la famille. Mais, outre que celui-ci est constamment reporté (désormais à la fin 2014), ces mêmes ministres affirment qu’il n’inclura pas la résidence alternée prioritaire. 

L’amendement 108 est devenu l’article 17bis du nouveau texte :

assemblee-nationale.fr/14/textes/1380.asp#D_TITRE_III_BIS

Puis la Commisssion des lois, inspirée par le gouvernement, a mis en place un nouvel amendement (CL164) destiné à annuler le 17bis :

assemblee-nationale.fr/14/amendements/1380/CION_LOIS/CL164.asp

Le 17bis a peu de chance de passer en deuxième lecture, puisque le PS (+ apparentés) dispose de 291 voix (sur 577). Ceci dit :

 

- côté écolos, alors que les sénateurs ont voté contre, le groupe des députés a annoncé qu’il voterait pour. Ils sont 17.

 

- plusieurs députés PS ont affirmé à des miltants paternels leur intention de voter pour. Par exemple Armand Jung (Strasbourg) ou Yann Galut (Cher). Peut-être était-ce pour complaire à leurs interlocuteurs (c’est souvent le cas !). Peut-être tiennent-ils compte de l’état d’esprit très favorable de l’opinon publique. Peut-être aussi est-ce leur conviction profonde, tue parce qu’ils n’osaient pas jusque là affronter le lobby misandre, ce qu’ils jugent possible désormais, au moins sur ce point, parce que le mouvement des pères perchés a modifié le rapport de force.

Les jeux restent donc ouverts.



 
16 janvier : à Saint-Etienne, William Bec (l’un des pères perchés du Puy Couriot) est en grève de la faim devant le palais de Justice
 
 
 
 
 
13-18 janvier : LES MISANDRES VEULENT EMPECHER UNE CONFERENCE DE JEAN GABARD

 

samedi 18 : 16h :une grande surprise : Rebellyon (pour nous faire mentir ?) a publié la réponse de Gabard ! C’est bien la première fois qu’on voit ça ! La question est maintenant de savoir combien de temps elle va rester, car les misandres ont dû commencer à hurler... 18h : c’est fait, la réponse a disparu. Durée de vie : 2 heures !

 

vendredi 17 : Jean Gabard a envoyé un droit de réponse à Rebellyon, qui ne l’a évidemment pas publié. Ces gens-là ne publient jamais les droits de réponse : c’est tellement mieux de vivre entre soi, en dehors de la réalité, muré dans des certitudes absolues !

 

jeudi 16 : pour compenser leur échec, les misandres publient dans Rebellyon un communiqué vengeur caricaturant les présumées thèses défendues par le conférencier. Curieusement, c’est cette fois le Planning familial qui signe. Cet organisme financé par les fonds publics a-t-il mandat pour entraver la liberté d’expression, diffamer et appeler à la violence ?

 
 
mardi soir : au final, pitoyable dérobade des misandres. Il y a du monde dans la salle, à commencer par la maire de Saint Genis, avec des élus. Mais eux ne sont pas venus, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur, ni même pour participer au débat (qu’auraient-ils à dire, d’ailleurs ?). Quand ils savent que l’hystérie qui sert de compensation à leur inexistence risque d’apparaître au grand jour, et en particulier dans les médias, les misandres restent chez eux... 

 

Bravo pour la mobilisation : les hoministes et nos amis du Réseau Colin Bagnard ont fait leur boulot (ce qu’on ne peut pas dire de tout le monde, malheureusement...). Quand les sexistes s’attaquent à la liberté d’expression, il n’existe plus ni droite, ni gauche, ni hommes, ni femmes, ni pères, ni mères : il n’y a plus que le front commun antisexiste, toujours à reformer. 

 

mardi 14, 17h : bravo à la municipalité de Saint Genis, qui refuse de céder aux pressions et maintient la conférence ! S’il y a agression, autant que cela se sache. Jean Gabard a prévenu les médias, et bien sûr, plus il y aura de témoins, mieux cela vaudra. Consigne de présence inchangée.

 

lundi 13 : la conf a lieu demain mardi, à 20h30 à Saint Genis les Ollières (banlieue ouest de Lyon - 21 avenue de la Libération). Elle s’intitule La place du père et de la mère pour faire intégrer les limites.
 
La mairie de Saint Genis fait actuellement l’objet de pressions téléphoniques appuyant l’exigence d’une annulation de la conférence. Un mel (que nous nous sommes procuré), signé Mélusine Vertelune pour le Collectif libertaire anti-sexiste, circule dans le milieu misandre. Il appelle à multiplier ces pressions, et menace : ""en cas de non annulation de cette conférence il y aurait certainement une ou des actions visant à dénoncer le fait que l’argent public aura servi à diffuser la propagande masculiniste" (sic).

 

Ceci n’a évidemment rien pour nous étonner. Depuis des années, nous avons pu constater, en France comme à l’étranger, que les misandres ne peuvent opposer à la parole antisexiste que la pression et la violence. Tout échange contradictoire, rationnel et pacifique les renvoie à leur néant, aussi bien théorique qu’existentiel. Leur seul recours, c’est d’essayer de détruire et d’interdire, interdire encore...

 

Comme à Lyon en 2012 contre la conférence du GES, et à Grenoble en 2013 contre celle de Père Enfant Mère, on ne peut exclure une agression directe. Le meilleur moyen de manifester sa solidarité est donc de venir grossir le public de la conférence.

 

 

 

13 janvier : DESINFORMATION SUR LES VIOLENCES CONJUGALES, SAISISSONS LE CSA

 
 
Le documentaire diffusé ce soir sur France 3, Violence conjugales, parler pour renaître (Sarah Lebas, Laurent Dy - rediff 30 janvier 23h50) ressemble à des dizaines d’autres qui se sont succédés depuis vingt ans, un exercice de propagande, dogmatique, manichéen et sexiste. Sa vérité est simple, toute simple : les auteurs de violence sont des hommes, et seulement des hommes ; les victimes en sont des femmes, et seulement des femmes.

 

Il s’agit à proprement parler de DESINFORMATION, l’un des critères que le CSA lui-même définit comme justifiant de sa saisine. Certes le GES va procéder à cette saisine, mais on ne peut compter sur une seule démarche d’association pour impressionner cette institution. Nous appelons donc tous ceux qui se sentent une fois de plus trompés et insultés à procéder à cette même démarche individuellement. Il faut progressivement contraindre le CSA à prendre en compte nos protestations.

 

Voici le lien pour signaler un programme. Soyez courtois. Soyez bref mais précis, rigoureux, non-passionnel et insistez sur la notion d’honnêteté de l’information.
 
 

La saisine du GES :

 
 
 
8 janvier : RESISTANCES

 

- aux éditions Jacques André, publication de l’ouvrage Du pire au père, de l’universitaire féministe Nguyen Schoendorff. Comme l’indique le sous-titre Plaidoyer pour les pères oubliés, celle-ci prend clairement parti pour la défense de la place des pères dans les familles et dans l’éducation.
 
 
- la Fédération Wallonie-Bruxelles lance la campagne Huit couples, qui fait la promotion d’un n° d’appel "Violences conjugales". L’ensemble de cette campagne, textes et visuels, est totalement désexué : les mots "hommes et "femmes" n’apparaissent même pas. Bien sûr, nous ne savons pas quel accueil est réservé aux hommes qui appellent. Mais en tous cas, cette campagne en soi satisfait complètement à la revendication hoministe. Pourquoi est-ce possible en Belgique, et non en France ?
 
 
- et, de même, pourquoi est-ce possible en Suisse, et non en France ? En Argovie, la Maison des pères, centre d’accueil pour hommes victimes de violences conjugales (et leurs enfants) est en phase de développement. Son nouveau président est Roland Basler, élu vert au parlement européen.
 
 
- des fédérations sportives luttent avec succès contre l’absurde prétention à imposer des quotas de sexe dans leurs instances dirigeantes. Elles ont déjà fait abroger par le Conseil d’état les dispositions les contraignant à attribuer à chaque sexe "un nombre de sièges en proportion du nombre de licenciés éligibles". Mais Vallaud-Belkacem essaie de faire passer à travers son Projet de loi égalité hommes-femmes (qui vient en 2e lecture à l’Assemblée le 20 janvier) un autre système prévoyant que les fédérations comptant moins de 25% de licenciées femmes devront cependant en compter 25% dans leurs instances. Drôle de calcul ! En ces temps de folie, on appréciera d’autant plus les propos du président des motocyclistes, qui qualifie le projet de "totalement discriminatoire".
 
 
- enfin publication du Rapport sur les réflexions du groupe de travail sur la coparentalité, dont les travaux ont commencé le 17 juin. C’est l’un des aboutissements du mouvement des pères perchés. Même si La Grue Jaune n’y a pas été invitée malgré sa demande, il faut remercier les militants de Sos Papa, SVP Papa et FMCP qui ont participé à ce groupe et, vu ce qu’on y lit, ont réussi à se faire entendre, malgré l’obstruction implicite ou explicite des nombreux adversaires présents (officines misandres, Défenseur des droits, pouvoirs publics). Car l’engagement de ces militants négociateurs est tout aussi important de celui des activistes, et les deux sont indissociables.
 
Le Rapport est long et sa lecture demande du temps. Commentaires dans les jours à venir. En attendant, pour rigoler, notons que dans son commentaire, Sos les mamans se plaint de ce que le Rapport comporte 60 occurrences du mot "pères" contre seulement 21 du mot "mères". Quel scandale, en effet !

 
social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_GT_coparentalite_07-01-2014_version_consolidee.pdf
 
Ce soir, Sos Papa publie un communiqué très critique la fois en ce qui concerne le déroulement des travaux, et le contenu du texte (manipulation des propos tenus, censure, etc.), et annonce la publication d’un contre-rapport.
 
 
 
3 janvier : MESSAGE CONCERNANT LA PREPARATION DU DOCUMENTAIRE "PATERNITES IMPOSEES" (France 5)
FAIRE CIRCULER
 
Ces derniers mois, nous avons rencontré un père, nous l’appellerons Thierry. Il y a quelques années, ce Monsieur est condamné à verser une pension alimentaire rétroactive pour un garçon dont il n’a jamais voulu être le père et qu’il n’a jamais voulu rencontrer. Thierry était révolté, extrêmement meurtri par cette situation. Pour lui, c’était un combat : il voulait faire connaître son histoire pour montrer comment ces situations peuvent détruire la vie d’un homme. Malheureusement, Thierry est décédé récemment.
 
En vous réécrivant aujourd’hui nous souhaitons que d’autres hommes reprennent le combat de Thierry. Les témoignages manquent encore.

Si vous avez été assigné et condamné dans le passé, que vous n’êtes plus en procédure judiciaire aujourd’hui et qu’il vous semble important de témoigner, merci d’entrer en contact avec moi. Si vous êtes le proche d’un homme qui a été victime d’une assignation, et que vous voulez témoigner, vous pouvez me contacter aussi.
 
aurylia_rotolo@yahoo.fr ou 06 61 57 19 7606 61 57 19 76

 
 
 
2 janvier : NOUVEAUX TEXTES EN LIGNE :

Je suis le père d’un fils né de père inconnu. Nicolas Rahmani, Rue 89

Israêl : une femme condamnée pour "vol de sperme"
. Le Point

Camille Paglia, une féministe qui défend les hommes. Bulletin d’Amérique, 15 décembre 201



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