Actualités janvier-juin 2014
Je réponds, enfin, à ton courrier.Le temps ici passe relativement vite, entre routine, ennui, baisses de moral.Cette semaine j’attendais le résultat des audiences d’appel... une qui a confirmé la réalisation des huit mois de sursis, une deuxième qui a fait passer ma dernière condamnation de quatre à six mois, pour avoir tenté à nouveau de partir avec Benoît pour un week-ens, et la troisème qui est relative à ma condamnation initiale, pour être parti tout l’été 2011 avec mon fils... cette décision tarde à arriver... et j’avoue que cela me tarde de savoir si là aussi ils vont accroître la peine... ?!Voilà, j’essaie de passer le temps en travaillant, lecture et écriture, mais cela est difficile à deux dans une cellule avec la télé allumée en permanence.Un grand merci pour tes courriers et les infos.Bon courage à tous, ne lâchez rien.
* il ne s’agit en fait pas d’un statut, puisque ne concernant que les "actes usuels de l’autorité parentale" ; il s’agit de simplifier le quotidien de tous, en dispensant du détour par le père biologique pour les décisions mineures.* certes il peut y avoir des dérives, mais il est préalablement "rédigé par acte sous seing privé ou en la forme authentique", ce qui les limite d’autant ; et "peut être révoqué à tout moment par le mandant"’ ;* surtout, il n’est pas automatique mais soumis à "l’accord de l’autre parent".
Lors d’une émission télé, l’actice a proposé un sketch où elle se livre à la charge suivante :
Bonjour, je suis Mila Kunis, et j’ai un message très spécial pour vous, les futurs pères : arrêtez de dire ’Nous sommes enceintes !" (...) Devez-vous faire sortir une personne de la taille d’une pastèque de votre vagin ? Non. (...) Quand vous vous levez pour vomir est-ce parce que vous portez une vie humaine ? Non. C’est parce que vous avez bu trop de tequila. Savez-vous combien de verres de tequila nous avons bu ? Aucun.
lexpress.fr/styles/vip/mila-kunis-enceinte-pousse-un-coup-de-gueule-contre-les-futurs-papas_1550563.html
pour mettre fin au conflit le plus meurtrier de tous les temps.
Le combat pour l’égalité parentale veut établir la justice dans les relations après la dissociation de la famille, sauver le parental du naufrage du conjugal. C’est un combat pour la paix civile : trop de maisons brûlent, trop de foyers saignent, trop d’enfants souffrent d’une plaie intérieure qui tarde à se refermer, faute d’un traitement approprié. Il y a une faillite du droit.
Le Collectif La Grue jaune veut pacifier le corps social mis à feu et à sang par des conflits dont la
violence est attisée par les professionnels parfois sans scrupules ni formation ééthique, qui, censément, devraient les apaiser.
Sous le numéro 1925, une loi est annoncée comme devant rétablir, après la rupture, l’égalité dans les relations parents-enfants. Mais par un effort ahurissant, un lobby de parlementaires est parvenu à en bloquer l’examen par les Chambres.Si la reprise des débats est annoncée, rien ne garantit un nouvel examen sérieux de cette proposition de loi.
D’autre part, comme d’autres avant elles (lois du 8 février 1995, loi du 4 mars 2002), l’application de cette loi reste aléatoire, soumise au bon vouloir d’une autorité judiciaire sans contre-pouvoir et pétrie d’idéologie.
L’annonce d’une contre-manifestation simultanée à La Madeleine, à l’invitation d’un collectif anarchiste se disant féministe, est inquiétante. Une nouvelle fois, nous sommes taxés de « masculinisme ». Même si, à nos yeux, le mot « masculinisme » n’est pas plus outrageant que celui de « féminisme », même s’il est compréhensible, sinon excusable, que certains pères puissent se sentir, au travers de leur paternité, blessés dans leur masculinité, nous n’avons eu de cesse, depuis l’origine, de dissocier paternité et masculinité. Les mères qui militent dans nos rangs l’ont compris.
Il y a un Mur de l’Atlantique de l’injustice familiale. Comme celui qui, en 1944 se dressa inutilement pour empêcher la progression des forces libératrices, il sera franchi.
N°1925 réformant le droit de la famille, actuellement examinée par le Parlement, laisse intactes les prérogatives de l’autorité judiciaire, hypothéquant ainsi son application ultérieure.
Afin de réclamer une parité effective et que soit mis fin, en particulier, à l’exclusion dont le parent
paternel est souvent victime dans les séparations, une Marche pour l’égalité parentale aura lieu le 8 juin prochain, à Paris.
Tous ceux et celles qui partagent cette revendication d’égalité des droits parentaux sont invités à
rejoindre nos rangs.
Le départ est fixé à10h00, place de l’Opéra. Le cortège se dirigera vers la place Vendôme.
A l’issue de la manifestation, des propositions seront communiquées à la Chancelle.
- un crime misogyne, un féminicide ? Pourtant sur les six tués, quatre sont des hommes. Nous ne connaissons pas la répartition pour les blessés, mais comme il a tiré depuis une voiture dans la foule, donc au hasard, on se doute bien qu’il doit y en avoir des deux sexes. De qui se moque-t-on ? Un "féminicide" consisterait-il à tuer des hommes ?
- sa motivation serait misogyne ? Oui, certainement. Il dit lui-même qu’il en veut aux femmes qui l’ont rejeté. Mais il dit aussi qu’il en veut à tout le monde, il célèbre "sa revanche sur l’humanité". C’est un misanthrope, qui rejette toutes les catégories humaines, sexuées ou non.
- il aurait été "en lien avec des sites masculinistes" ? Nous ne savons pas ce que signifie cet adjectif, ni donc de quels sites il s’agit, et nous n’affirmerons rien. Peut-être y a t-il aux US des sites de fêlés qui appellent au meurtre des femmes ? Si c’est le cas, le tueur n’a rien compris à leur message, puisque ce sont surtout des hommes qu’il a tués ! Le "masculinisme" consisterait-t-il à tuer des hommes ?
- plus largement, la vague est portée par deux conceptions apparemment différentes, mais qui se concilient très bien. La première est sociologique : les sociétés occidentales sont misogynes et donc engendrent des tueurs de femmes. La seconde est biologique : les hommes sont naturellement des tueurs de femmes, et donc le tueur n’a fait qu’accomplir son destin d’homme. Outre qu’encore une fois, on n’a pas affaire à un tueur "de femmes", notre site contient largement assez de données, auxquelles nous renvoyons, pour réfuter ces deux conceptions, auxquelles nous opposons une seule et même résolution : lutter contre tous les sexismes, et toutes les violences, sachant que ni le sexisme ni la violence n’ont de sexe.
L’enfant a le droit de refuser d’aller chez l’un ou l’autre de ses parents. Dans l’hypothèse où il n’aimerait pas le nouveau conjoint de son père ou de sa mère, il a le droit de refuser de lui rendre visite.
Madame la secrétaire d’Etat, cette lecture subjective sans aucun fondement scientifique, qui fait des pères les principaux responsables de la rupture du lien père-enfant, est insupportable et scandaleuse. De tels propos portent gravement atteinte aux trop nombreux pères qui luttent au quotidien pour conserver un lien avec leur enfant et/ou qui souffrent de l’absence de leur enfant à la suite de séparations conjugales.
Depuis votre arrivée à vos nouvelles fonctions, vous avez indiqué que votre ambition était l’apaisement. Les propos de défiance envers les pères, tenus par M. Edouard Durand, une personne que vous citez à l’Assemblée nationale, ne peuvent que déclencher l’émoi, le trouble et la colère de nombreux de nos concitoyens, et pas seulement des pères concernés, ainsi déclarés responsables de la violence qu’ils subissent.
Nous sommes de surcroît extrêmement inquiets de lire de tels propos de la bouche d’une personne qui a pour fonction la formation des futurs magistrats de notre pays qui devront juger des situations familiales complexes.
Nous vous demandons par conséquent de condamner une telle affirmation qui a été reconnue comme une analyse pertinente par la Délégation aux droits des femmes à laquelle vous avez rendu hommage à l’Assemblée nationale lundi 19 mai.
La presse vient de se faire l’écho de ce millier de suicides de pères.
L’origine de ce chiffre est très sérieuse : il s’agit du Plan Violence-Santé/Ministère de la Santé de 2005 (Docteur Anne TURSZ). Pour ceux qui trouveraient plus confortable de se réfugier dans l’incrédulité, voici le détail issu de la page 71 :
Donc 1000 est tout à fait valide.
Ces actes désespérés de pères sont en grande majorité en lien avec la violente discrimination dont ils sont l’objet en matière de garde d’enfant, reconnue dans tous les sondages, et les statistiques du Ministère de la Justice.
Vous trouverez, ci-joint, à titre d’exemple une illustration de ces drames : 2 jeunes marins-pêcheurs se suicidant simultanément (Lien à cliquer n°2). N’avez-vous jamais entendu parler de cas semblables dans votre circonscription ?
Mesdames, Messieurs les Députés, qui d’entre-vous peut être certain que cela n’arrivera jamais dans votre entourage personnel ?
1-Commençons par celui qui n’est pas sous le feu des media : l’AMENDEMENT CL53
Celui-ci introduit par la rapporteure CHAPDELAINE qui l’a fait adopter par la commission des lois, s’applique à l’article 227-5 du code pénal aujourd’hui rédigé ainsi : "Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende". (Nota : cette loi est déjà très mal appliquée quand ce sont les pères qui sont-le plus souvent- victimes de tels agissements).Il y est ajouté ceci par le CL 53 :
Les auteurs de cet amendement se sont appuyés sur le rapport de l’INED établissant qu’au moins 25% des enfants ne voient plus leur père. ILS ONT OUBLIE DE DIRE (ou de voir ?) QUE LES CHIFFRES DE L’INED PROUVENT QUE CE PHENOMENE EST DIVISE PAR 20 LORSQU’UNE RESIDENCE EGALITAIRE A ETE MISE EN PLACE AU DEPART .
Aucun père ne doit être « sur-taxé » dès lors que les juges lui ont amputé une résidence égalitaire (ou même de durée inférieure à 50% ) qu’il avait demandé de bonne foi.
Un homme, c’est-à-dire un être imprégné des valeurs chevaleresques qui ont fondé la civilisation occidentale. Un homme, c’est-à-dire un être jouant à être le plus fort pour mieux servir, pour mieux protéger, car telle est la vraie grandeur
- l’article 7 supprime la notion de résidence principale de l’enfant : l’enfant aurait désormais deux résidences. Commentaire : c’est excellent d’un point de vue symbolique, mais cela ne change rien dans les faits ; la RA n’étant pas prioritaire, les juges continueront sans doute d’attribuer un temps différent aux deux résidences.
- article 8 : la non-représentation d’enfant serait désormais punissable d’une contravention sur le pas-de-porte, l’infraction relevant aussi et ensuite du pénal. Si policiers et gendarmes appliquent consciencieusement, ce serait un gros progès.
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1856.asp
La Commission des lois examine le texte le 6 mai. Examen par l’AN courant mai ?
Enfin, certains ayant compris qu’on se fait de puissants ennemis en essayant de préserver le lien père-enfant, préfèrent aborder... la question du statut des animaux de compagnie en cas de divorce. Ce qui d’ailleurs se justifie. Mais ça en dit long sur le courage de nos parlementaires...
En première ligne, du début à la fin, il y a les femmes : ce sont elles qui s’occupent le plus des jeunes enfants, qui renoncent à leur emploi ou leur carrière, elles qui, devenant grands-mères s’occupent des enfants de leurs enfants, elles qui aident ensuite leurs parents. Les familles monoparentales, les mères seules qu’on retrouve dans les couloirs des tribunaux pour mineurs, comme le raconte si bien Pierre Joxe, seront une de mes priorités. Je veux aussi être secrétaire d’État à la parentalité. Car ce n’est pas si simple d’être parent.(...) Le but de l’enseignement à l’égalité est de dire aux filles "rien ne vous est fermé car vous êtes des filles", et aux garçons "on est différents, mais personne ne doit avoir le dessus sur l’autre". La cour de récréation n’est pas un espace pour des apprentis petits coqs. Les parents veulent le mieux pour tous leurs enfants, donc que leurs filles réussissent dans la vie à égalité avec les garçons. Un terrain d’entente se trouve facilement, sur cette base-là, avec toutes les familles.
- Des femmes éternelles "victimes" (p.135-8), bon résumé de la philosophie victimaire ;- et surtout Elle court, elle court la misandrie (p.145-7), trois pages excellentes, sur lesquelles nous avons d’autant moins à redire qu’elles sont manifestement inspirées d’un passage de La cause des hommes (le livre), en particulier les citations d’auteurs misandres, qui sont reproduites très exactement et dans le même ordre ! Ceci étant, l’honnêteté aurait voulu que la référence apparaisse dans la très longue bibliographie qui l’achève, mais il n’en est nulle trace. Trop compromettant, sans doute, pour une auteure qui veut rester politiquement correcte !
Malheureusement, après cet accès de lucidité, elle replonge en ouvrant une partie Le masculinime (p. 243-50), beaucoup plus développée, mais où elle mélange absolument tout.
Les mots indispensables pour parler du sexisme. Jessie Magana. Syros
Il s’agit d’un petit ouvrage destiné aux adolescents, avec une soixantaine d’entrées. S’il était conforme à son ambition, il proposerait une entrée "misandrie", ce qui n’est pas le cas, son apriori étant que le "vrai" sexisme est la misogynie. Par contre on trouve effectivement quelques lignes sur "misandrie", avec son étymologie, sa définition, l’évocation de 2-3 problèmes sociaux qui lui correspondent, une référence aux films Kramer contre Kramer et La Chasse... tout cela malheureusement dans l’entrée Masculinisme. Ce qui crée une certaine confusion, même si l’article suggère qu’il y a une différence à faire entre masculinisme et hominisme. Là encore, on sent que l’auteure a connaissance des travaux hoministes, papier ou numérique, même si elle ne les cite pas.
Le sexisme anti-hommes... et pourquoi il n’existe pas. Lady Dylan. madmoiZelle.com
madmoizelle.com/sexisme-anti-hommes-242205
Le mot "misandrie" est employé à plusieurs reprises. Un article très long et très vain, puisqu’au final il n’en démontre pas l’inexistence, mais au contraire l’incontestable réalité (voir la 3e partie). Quelques réflexions :
- l’auteure refourgue l’habituel argument de repli : le sexisme contre les hommes est moins grave (ou moins prégnant, moins systémique) que celui contre les femmes. Mais écrire cela, c’est déjà exprimer de la misandrie, et en valider l’existence. Il n’y a pas à comparer les souffrances des individus et des groupes, il n’y a pas à minorer un sexisme par rapport à l’autre, car cela revient à poser qu’un sexe (en l’occurence le masculin) est moins sensible au déni ou moins digne de considération que l’autre.
- quand on veut réfuter un adversaire, encore faut-il examiner ses arguments véritables. Qui considère que l’entrée gratuite proposée aux femmes dans certaines boîtes de nuit est un problème majeur ? Pas nous, en tous cas.
- autre argument utilisé : les idées ou comportements anti-hommes ne seraient pas misandres, parce que portés par d’autres hommes. Absurde, évidemment, car le sexisme n’a pas de sexe : il existe des femmes misogynes et des hommes misandres. Notre analyse est d’ailleurs que la misandrie sévit beaucoup plus chez les hommes que chez les femmes, avec la conjonction de trois formes de misandrie masculine : 1) les idéologues misandres (comme Welzer-Lang) qui se rallient à cette idéologie "en tant qu’hommes" 2) la grande masse des hommes-coupables, qui intériorisent, souvent inconsciemment, la conception dévalorisante de la masculinité 3) les hommes qui professent encore les stéréotypes aliénants tels que le père pourvoyeur où l’homme-toujours-fort.
Là encore, les hoministes ne sont pas cités : porteurs d’arguments trop difficiles à affronter, peut-être ?
Nous prenons acte avec grande satisfaction de votre engagement au Mexique dans l’affaire Versini.
Même si nous ne connaissons pas les détails de ce dossier, et en particulier le pays où les enfants ont grandi, nous comprenons la souffrance d’un parent et mesurons l’impact psychologique pour des enfants de ne pas voir leur deux parents. Néanmoins de nombreux cas franco-français ne sont pas moins dramatiques.
En France les délais de traitement des gardes d’enfants par les JAF est rarement inférieur à 12 mois et un éventuel recours devant une cour d’appel rajoutera 18 mois. Il devient alors très difficile pour des juges de changer les habitudes d’enfants après 24 à 36 mois qui ne peuvent plus que constater et valider une situation de fait, au détriment de l’intérêt des enfants.
De plus notre association recueille à chaque vacances scolaires des très nombreux témoignages de non-représentation d’enfants, et hélas le système judiciaire actuel ne protège nullement le parent et l’enfant qui le subissent.
En effet les parquets ne poursuivent quasiment jamais et lorsque le parent victime engage une procédure de citation directe, le délai minimum de traitement est de six mois sans compter un appel possible qui va rallonger de plus d’un an.
Comme dans le cas Versini, un tel délai de traitement est inadapté et très préjudiciable pour les enfants, qui finissent par se retrouver avec une personne qui leur est devenue étrangère.
A ce stade, il est important de prendre en compte la souffrance psychologique aux enfants qui vont à nouveau être témoin d’un affrontement de leur papa et de leur maman.
Conformément au code civil et aux jurisprudences de la cour de cassation, LE MAINTIEN DU LIEN PERMANENT , RÉGULIER, ET NATURELLEMENT LE PLUS EGALITAIRE POSSIBLE ENTRE LES ENFANTS ET LEUR 2 PARENTS DOIT DEVENIR LA PRIORITÉ ABSOLUE.
Ayant constaté avec plaisir votre implication personnelle dans le dossier Versini, nous sollicitons votre haute bienveillance pour que cette question soit réglée par une nouvelle loi qui ne soit pas de pure forme.
- la taille dérisoire des échantillons : 305, alors que l’enquête suisse, pour une population vingt fois moins fournie, interrogeait 2400 personnes !
- l’imprécision temporelle : les interrogées ont de 18 à 64 ans, c’est-à-dire qu’elles peuvent avoir été actives pendant un an ou pendant... 46 ans, avant que les lois ne soient promulguées, ou après. Leurs expériences ne sont pas comparables. En principe, les enquêtes sur les violences concernent une période précise : la dernière année, les deux ou les cinq dernières années.
22 mars : DEUX PERES SUR L’EGLISE SAINTE RITA A PARIS
L’église est située rue François Bonpin (XVe), métro Volontaire ou Sèvres-Lecourbe.
17 mars : CSA, DEFENSEUR : DEUX POIDS, DEUX MESURES ?
Il n’est guère étonnant que beaucoup de personnes refusent de croire à l’ampleur du phénomène des hommes victimes de violence conjugale. En l’espace de deux mois seulement, trois documentaires sur le sujet ont été diffusés sur de grandes chaînes télé, en ne traitant le sujet que sous l’angle des victimes femmes (France 3, 13 janvier / France 2, 5 février et 4 mars). Un vrai lavage de cerveau...
Le GES a saisi le CSA dans les trois cas, au titre de la désinformation d’une part, au titre de la protection des mineurs d’autre part, car il est évidemment dangereux d’inscrire dans l’esprit des enfants que la violence serait toujours le fait du parent masculin. Celui-ci n’a pas encore répondu, mais ce n’est pas anormal par rapport aux délais habituels.
g-e-s.fr/base-de-documentation/saisines/saisines-du-csa/
Ceci dit, le CSA a trouvé par ailleurs le temps d’adresser, le 17 mars, une mise en garde à France Télé pour des propos présumés "sexistes" tenus par certains commentateurs lors des JO de Sotchi. Sexistes à l’encontre des femmes, bien sûr, et c’est condamnable (même s’il s’agit plutôt de vulgarité), mais en l’occurence il aura suffi d’un peu plus d’ mois à l’instance pour réagir aux saisines. Deux poids, deux mesures ?
On se rappelle qu’en novembre dernier, le GES avait également saisi le Défenseur des droits à propos du 4e Plan contre les violences faites aux femmes de N. Vallaud-Belkacem, et de ses contenus discriminatoires. Le GES a une bonne expérience de ces saisines : neuf, si l’on compte celles adressées à l’ex-Halde. Les réponses sont toujours des modèles de langue de bois :la saisine ne correspond pas aux prérogatives du Défenseur, la discrimination n’est pas vraiment discriminatoire, etc.
La réponse est arrivée le 11 mars. Dans un autre genre, elle n’est guère mieux : votre témoignage (...) participera à alimenter les réflexions du Défenseur des droits et à définir ses priorités d’action. Sauf que le Plan est en vigueur depuis quatre mois, et qu’aucune action du Défenseur n’a été entamée pour mettre en cause son contenu...
Il y a quelqu’un dont on voudrait bien que le Défenseur le consulte, c’est Julien Dray. Eléphant du parti socialiste, il est bien placé pour parler de l’état d’esprit de NVB, et il a déclaré à L’Express du 5 mars :
La théorie du genre à l’école, c’est la conséquence de l’influence d’un féminisme qui s’est radicalisé. Najat, elle, est sur la ligne des féministes ultra américaines, qui sont en train d’émasculer les sexes !
...ou plutôt les hommes, puisque c’est à eux seuls que peut s’appliquer l’action d’"émasculer".
10 mars : PERCHAGE ECLAIR DES PERES STEPHANOIS : BRAVO !
La semaine dernière, nous avons rendu visite à l’Opération Papaoutai, sur laquelle nous informons depuis le début, c’est-à-dire il y a quarante jours. Des pères se relaient en sit-in devant le Palais de Justice de Saint-Etienne, pendant le temps ouvrable (donc hors week-end) : une tente pour protéger le matériel, deux sièges de jardin, une table, des jouets d’enfants éparpillés, deux-trois banderoles, de la doc, Rien de spectaculaire, mais une présence qui par sa régularité, interpelle les personnes qui passent, lesquelles sont, dans cette rue tranquille, essentiellement des juges, des avocats, et des justiciables, parmi lesquels de nombreux pères divorcés.
Ce jour-là, c’est Dominique qui offciait, et nous avons constaté la réalité d’échanges improvisés, par exemple avec un père divorcé en 1988, et qui nous confie, l’indignation dans la voix, n’avoir pu avoir de contact avec son fils que récemment, alors que celui-ci a atteitnt ses vingt-cinq ans ! Et de conclure : "A l’époque, c’était dur !". Ce qui laisses songeur : oui, à l’époque c’était encore plus dur que maintenant, même si maintenant c’est tellement dur !
Nous avons constaté aussi qu’à Saint Etienne comme ailleurs, il fait froid, surtout l’hiver, et surtout quand on reste dehors toute la journée sans activité physique, et même en s’emmitouflant au maximum. Bravo donc à ces pères pour leur capacité d’action, leur persistance dans la durée, et leur résistance, physique et morale.
L’inconvénient des actions non-spectaculaire est de n’intéresser les médias qu’au moment de leur démarrage, surtout quand ceux-ci sont discrètement invités par les autorités judiciaires à leur donner le moins d’écho possible (ce que nous avions déjà constaté à Privas en août dernier lors de la manif pour Fathi). Il s’avérait nécessaire de trouver à Papaoutai un écho plus large. Et l’occasion s’est présentée ce dimanche 10 mars. Voici le compte-rendu des événements dans leur chronologie :
11h : une messe est en cours dans la cathédrale Saint Charles. William y entre, pas vraiment par hasard. Surprise : il repère que la porte qui conduit au sommet du clocher est exceptionnellement ouverte. Il la pousse, gravit les escaliers et arrive au sommet (70 mètres) sans encombre. C’est l’occasion rêvée d’entamer un perchage, laquelle peut ne pas se retrouver. Mais c’est aussi risqué, car c’est le soutien au sol qui permet de publiciser un perchage. Or , par définition, personne n’est prévenu, on est en pleines vacances scolaires, un dimanche, il fait beau, et beaucoup de gens ont pris le large. Il réfléchit quelques minutes et se décide. Il redescend, prend le matériel du sit-in qui est dans sa voiture (dont la banderole géante qui a déjà servi au sit-in du Puits Couriot), de quoi manger et boire, et remonte. En haut, il déploie la banderole, rédige un communiqué (voir 9 mars) et arrose Facebook pour demander du renfort.
13h : discussion avec le curé de la cathédrale, qui a fait à son tour l’ascension, et se retrouve tout essouflé. Mécontent au début, puis il s’apaise, d’autant plus qu’il connaît la cause. Il ne portera pas plainte, mais souhaite la fin du perchage au plus tôt, bien sûr. La cathédrale ferme à 19h, ce sera donc la limite pour prendre une décision.
14h : l’info circule, et touche les sympathisants au fur et à mesure où ils regardent leur écran. Un tandem de pères se met en route depuis l’Ardèche profonde (deux heures et demie de trajet !). Dominique, l’un des participants à Papaoutai, qui a ce week-end la garde de ses enfants, rejoint avec eux la cathédrâle, sans disposer d’aucun matériel puisque William a tout monté. Nous démarrons de Lyon avec des sièges de jardin et quelque cartons.
15h30 : arrivée sur place. Dominique est là, mais ni police ni médias. Sur la (grande) place Jean Jaurès, peu de gens semblent avoir repéré la banderole. Les cafés sont pleins, l’atmosphère détendue du fait du beau temps. Eric, le troisième Papaoutai (et autre ancien du Puits Couriot), arrive, et va repérer l’accès : il est toujours libre ! Il décide de monter et de renforcer William. Les silhouettes des perchés se profilent très nettement vues d’en bas, donnant parfois l’impression qu’ilsprennent de gros risques. William est contraint à plusieurs reprises d’intervenir pour rétablir la banderole qui est pliée par le vent. Nous parvenons à contacter l’AFP Lyon, et lui donnons le numéro de William. Mais celui-ci est en batterie faible, inconvénient de l’improvisation
16h30 : arrivée de plusieurs voitures de police. Contact bon enfant. Plusieurs policiers expriment leur sympathie. Ce qui attire l’attention de beaucoup de personnes qui découvrent la banderole et les perchés, se rapprochent, nous interrogent. Parmi eux, plusieurs enfants ou adolescents qui interprètent aussitôt la situation comme un chantage au suicide, et que nous démentons. Et aussi des pères divorcés, qui étaient là par hasard, et exprient leur solidarité.
17h : arrivée des Ardéchois, qui eux, ont quelques banderoles et les déploient sur les grilles de la cathdrale. Même si elles n’ont pas un rapport direct avec la situation, elles donnent de la consistance à l’action. Il y a maintenant une vraie équipe de soutien, opérationnelle, une dizaine de personnes, dont la blogueuse de Saint Etienne côté femmes. Nous appelons systématiquement les médias locaux, mais le dimanche n’est pas le meilleur jour. France 3 nous déclare n’avoir aucun personnel disponible, Le Progres va peut-être envoyer quelqu’un, certaines radios locales sont injoignables, par contre Activ Radio souhaite se tenir au courant.
18h : William retrouve un appel de l’AFP qu’il n’avait pas dû entendre en cours d’après-midi, rappelle et expose la situation. Arrivée d’une journaliste du Progrès qui s’entretient par téléphone avec William. Des gens sortent de la messe de carême célébrée par l’évêque de la Loire, et nous disent que celui-ci a parlé des perchés dans son sermon, en exprimant sa compréhension.
19h : les perchés redecendent sous les acclamations de l’équipe de soutien. Dernière effusion avec le curé qui s’exclame : "Sans rancune !". Poignées de mains cordiales avec les policiers. Repli de l’équipe sur un appartement.
20h : appel de Active Radio et dernier interview.
... et ce lundi 10 ce sont les Ardéchois qui ont pris le relais de Papaoutai : 42e jour !
activradio.com/2014/03/10/nouvelle-action-spectaculaire-de-deux-papas-stephanois/
9 mars : COMMUNIQUE DE WILLIAM BEC, PERCHE SUR LA CATHEDRALE SAINT CHARLES A SAINT ETIENNE
Je suis adherent a l’association Nos enfants o’t deux parents, membre du Collectif de La Grue Jaune, solidaires des associations Copco Svp Papa et autres reparties partout sur le territoire.
J’agis ce jour en tant que militant de la cause parentale, problématique sociétale qui refuse de considérer l’injustice dénoncée au travers de l’exclusion parentale, le refus de la résidence alternée quand rien ne s’y oppose.
4 fois sur 5 les JAF donne la résidence exclusive aux mères forçant le père à disparaitre de la vie de ses enfants.
26 jours a la mère et 4 jours au père est injuste et nuit a la vie de l’enfant.
Nous dénonçons sur le TGI de st Étienne des rapports d’influence et des pratiques organisées sous l’égide de pedopsy prônant l’éviction du père.
Nous, pères du sit in Papaoutai après 40 jours devant le TGI de st etienne n’avons eu cesse de dénoncer l’enlèvement organisé (voire placements injustifiés de nos enfants).
Nous disons stop a quarante ans de mono parentalité.
Nous alertons une fois de plus le politique sur les drames familiaux, milliers de suicides de pères (ou mères) provoqués par des décisions insupportables du département des affaires familiales.
La France est signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant qui dit explicitement que l’enfant ne peut être privé de ses parents.
Peres et mères, nous aimons nos enfants.
Ne nous en privez pas !
Égalité Homme / Femme égale Égalité père / mère.
...où l’on apprend que la revendication présentée comme "féministe" du libre port du voile pour "les" femmes sera porté au sein de l’un des deux défilés programmés, celui du 8 mars pour tous. Ou l’on apprend aussi que le débat sur cette revendication est bien présent dans les milieux féministes ou misandres, et représente un clivage fort.
-au long de sa carrière, et encore maintenant, ce "juge" rend-il ses décisions en fonction de son idéologie, c’est-à-dire en fonction du sexe des mis en cause ?- plus précisément, a-t-il pour règle, indépendamment des éléments objectifs, d’acquitter les femmes mises en cause parce qu’elles sont femmes, et de condamner les hommes mis en cause parce qu’ils sont hommes ?- peut-on s’étonner, sachant qu’il promeut son idéologie publiquement (et qu’il n’est pas le seul dans la profession) que les hommes victimes renoncent à saisir la "Justice", se disant que cela ne servira à rien car de toute façon ils seront déboutés en raison de leur appartenance au sexe masculin ?- dans son "enseignement" à l’ENM, s’efforce-t-il de faire partager aux futurs magistrats son idéologie, avec toutes les conséquences que cela implique ?- si c’est le cas, que font ses supérieurs ? Un tel manque d’objectivité, une telle partialité et une telle affirmation publique de celles-ci sont-elles acceptables de la part d’un enseignant chargé de préparer à une profession qui exige les valeurs exactement inverses ?
Exemple de la dernière saisine du GES :
* On voit ces enfants, effectivement, désormais devenus adultes, et qui en veulent à la terre entière, comme Cherif Delay qui maintient ses accusations contre la plupart des innocentés. Et, vu ce qu’ils ont vécu, on ne peut le leur reprocher.* Mais l’essentiel est ailleurs. On voit l’innommable juge Burgaud, responsable (pour la plus grande part, en tous cas) du plus grand désatre judiciaire de l’après-guerre, venir expliquer comment il a bien travaillé et combien il est content de lui.* On voit l’ancien ministre Pierre Joxe justifier le choix de Burgaud de ne pas avoir organisé de confrontation entre adultes accusés et enfants accusateurs, au titre que cela aurait risqué de traumatiser ces derniers. Joxe semble ignorer qu’un certain Loic Secher a été condamné deux fois, justement parce que les juges ont refusé de le confronter à sa présumée victime... laquelle est revenue sur son accusation dix ans plus tard.* Par contre, l’on ne voit pas ce que ces propos irresponsables apportent à la reconstruction des enfants, et l’on voit bien qu’il s’agit en fait de créer le doute : les innocentés ne seraient-il pas coupables, finalement, et si c’est le cas de quel complot ont-ils bénéficié ? Mais ce doute n’est guère alimenté, ni en indices ni surtout en preuves.
* Le 31 décembre dernier, nous nous étonnions que le site reprenne sans précaution aucune l’info bidon selon laquelle un tribunal calabrais aurait acquitté un pédophile.* Le site publie souvent des articles favorables aux pro-Burgaud. Un des livres publiés par la maison d’édition du site, Retour à Outreau de Jacques Thomet, est l’une des bibles de la secte.* Il publie aussi régulièrement des articles traitant de l’affaire Sophie Giuli, et toujours favorables à celle-ci. Nous avons essayé de contester celui du 20 janvier, mais notre commentaire n’a jamais été publié. C’est sans doute systématique, car les commentaires vont unanimement dans le sens du monstre.
* mécanismes pour garantir l’égalité professionnelle (2C à 5 - mais seulement lorsqu’il y a une différence au détriment des femmes en tant que groupe)* recouvrement des pensions alimentaires (6 - ce qui met en cause les pères essentiellement - mais les problèmes des pères, comme la privation des enfants, ne sont pas abordés = discrimination indirecte)* prévention des violences "faites aux femmes" (7 à 15). Rappelons l’ahurissant article 13, même pas retouché, qui prévoit "des actions de sensibilisation et de prévention concernant les violences faites aux femmes handicapées" !^protection de l’image "des femmes" dans les médias (16), y compris le déjà célèbre 16bis qui impose des formations aux écoles de journalisme.* nouveaux quotas féminins, électoraux (18) et administratifs (19 à 23)
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2013-2014/20140144.asp#P176450
* le 15bis, qui prévoit que la formation d’une quinzaine de professions comportera un volet "violences faites aux femmes" (et elles seules)
* le 16, qui enjoint aux télés et aux radios de diffuser des programmes traitant des "violences faites aux femmes" (et elles seules), et d’apporter au CSA la preuve qu’elles l’ont fait.
* le 19, qui instaure de nouveaux quotas sexués dans la composition des bureaux des fédérations sportives, jugés, crime suprême, trop masculins.
Relire 15 et 18 septembre 2013 :
http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article370
On se souvient que ce Projet de loi, abusivement intitulé « pour l’égalité entre les femmes et les hommes », contient essentiellement des dispositions discriminatoires à l’encontre des hommes, lesquelles ont été allègrement votées en première lecture par une majorité de sénateurs. A l’époque, le GES a été en France la seule association à les dénoncer. Il l’est toujours :
g-e-s.fr/base-de-documentation/communiques/le-projet-de-loi-vallaud-belkacem-renforce-les-discriminations-contre-les-hommes-10-juillet-2013/
Depuis l’ont fait à leur tour certaines fédérations sportives, qui protestent contre les quotas qui leur sont imposés (voir 8 janvier). Le GES a interpellé l’ensemble des députés sur les mesures discriminatoires… mais aucun ne s’est risqué à débattre de cette question avec lui, preuve que la force d’intimidation du lobby misandre est effective. Il faut malheureusement s’attendre à ce que ces dispositions soient confirmées en deuxième lecture. Globalement et quoi qu’il arrive, ce projet aboutira donc à une nouvelle régression dans le domaine de l’égalité des droits.
Deux point positifs en étaient cependant ressortis : l’interdiction des concours de mini-miss aux moins de treize ans, et le partage du congé parental entre les deux parents.
La bonne surprise de la discussion avait été l’introduction d’un amendement (108) proposé par les radicaux de gauche, imparfait mais très positif, qui vise à faire examiner prioritairement par les JAF la résidence alternée égalitaire lorsqu’au moins un des deux parents la demande et oblige le juge, en cas de refus de ce mode de résidence, à motiver sa décision par des raisons objectives. (en fait, il faudrait que ces "raisons" soient listées et limitées à des situations extrêmes, faute de quoi les juges invoqueront tout simplement le ’conflit", et rien ne changera)..
L’amendement 108 a provoqué aussitôt une mobilisation favorable des militants paternels qui ont pétitionné et visité leurs députés. Saluons au passage le travail remarquable des intiatrices de la Pétition des femmes pour la résidence alternée, qui a rallié plusieurs signatures de poids, dont une réalisatrice (Laetitia Carton), une eurodéputée (Sophie Auconie), une députée EELV (Barbara Pompili), et surtout Clémentine Autain et Geneviève Fraisse, que nous comptons habituellement parmi nos adversaires et dont nous nous réjouissons de constater qu’elles peuvent avoir des éclairs de lucidité. Du coup, elle a été publiée par Libé. Et les misandres sont furieux de ce qu’ils considèrent comme une trahison ! On peut encore la signer :
Et une mobilisation symétriquement défavorable des misandres, qui ont fait le même travail avec l’objectif inverse. D’emblée la triade des ministres paterphobes Taubira/Bertinotti/Vallaud-Belkacem a déclaré son hostilité, utilisant un argument pervers : l’amendement ne concerne pas l’égalité femmes-hommes (c’est le contraire qui est vrai !), et sera donc plus à sa place dans le futur Projet de loi sur la famille. Mais, outre que celui-ci est constamment reporté (désormais à la fin 2014), ces mêmes ministres affirment qu’il n’inclura pas la résidence alternée prioritaire.
L’amendement 108 est devenu l’article 17bis du nouveau texte :
assemblee-nationale.fr/14/textes/1380.asp#D_TITRE_III_BIS
Puis la Commisssion des lois, inspirée par le gouvernement, a mis en place un nouvel amendement (CL164) destiné à annuler le 17bis :
assemblee-nationale.fr/14/amendements/1380/CION_LOIS/CL164.asp
Le 17bis a peu de chance de passer en deuxième lecture, puisque le PS (+ apparentés) dispose de 291 voix (sur 577). Ceci dit :
Les jeux restent donc ouverts.
La saisine du GES :
Le Rapport est long et sa lecture demande du temps. Commentaires dans les jours à venir. En attendant, pour rigoler, notons que dans son commentaire, Sos les mamans se plaint de ce que le Rapport comporte 60 occurrences du mot "pères" contre seulement 21 du mot "mères". Quel scandale, en effet !
social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_GT_coparentalite_07-01-2014_version_consolidee.pdf
Ce soir, Sos Papa publie un communiqué très critique la fois en ce qui concerne le déroulement des travaux, et le contenu du texte (manipulation des propos tenus, censure, etc.), et annonce la publication d’un contre-rapport.
3 janvier : MESSAGE CONCERNANT LA PREPARATION DU DOCUMENTAIRE "PATERNITES IMPOSEES" (France 5) FAIRE CIRCULER
Ces derniers mois, nous avons rencontré un père, nous l’appellerons Thierry. Il y a quelques années, ce Monsieur est condamné à verser une pension alimentaire rétroactive pour un garçon dont il n’a jamais voulu être le père et qu’il n’a jamais voulu rencontrer. Thierry était révolté, extrêmement meurtri par cette situation. Pour lui, c’était un combat : il voulait faire connaître son histoire pour montrer comment ces situations peuvent détruire la vie d’un homme. Malheureusement, Thierry est décédé récemment.
En vous réécrivant aujourd’hui nous souhaitons que d’autres hommes reprennent le combat de Thierry. Les témoignages manquent encore.
Si vous avez été assigné et condamné dans le passé, que vous n’êtes plus en procédure judiciaire aujourd’hui et qu’il vous semble important de témoigner, merci d’entrer en contact avec moi. Si vous êtes le proche d’un homme qui a été victime d’une assignation, et que vous voulez témoigner, vous pouvez me contacter aussi.
aurylia_rotolo@yahoo.fr ou 06 61 57 19 76

2 janvier : NOUVEAUX TEXTES EN LIGNE :
Je suis le père d’un fils né de père inconnu. Nicolas Rahmani, Rue 89
Israêl : une femme condamnée pour "vol de sperme". Le Point
Camille Paglia, une féministe qui défend les hommes. Bulletin d’Amérique, 15 décembre 201
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