DOSSIER : lobbies, censure, groupes violents (màj régulières)
21 avril 2023 : AGRESSIONS CONTRE UNE LIBRAIRIE ACCUEILLANT FREDERIC BEIGBEDER
La veille, la librairie Mollat (Bordeaux) est recouverte de collages militants, qui qualifient l’auteur de violences. Pendant que l’auteur présente son dernier ouvrage, un groupe de misandres vient manifester au cri de "Victime, on te croit, violeur, on te voir".
25 avril 2019 : UN DEBAT ORGANISE PAR VALEURS ACTUELLES PERTURBE PAR LA BARBE
Au Cirque d’hiver, VA organise un débat sur l’Europe, qui rassemble 1600 personnes. Tous les débateurs sont masculins, les deux femmes pressenties n’ayant pas donné suite. C’est le prétexte à l’intrusion bruyante d’une vingtaine de militantes de La Barbe, qui sont expulséees par le service d’ordre. A la sortie, elles retrouvent les journalistes misandres qu’elles avaient briefées dans un bar avant l’action, lesquelles donnent à celle-ci les jours suivants une dimension sans rapport avec sa réalité.
mars 2018 : LE CSA CONDAMNE UNE PROTESTATION LEGITIME CONTRE DES PROPOS MISANDRES DE CAROLINE DE HAAS
Sur CNEWS Jean Besnehard est interviewé par Jean-Pierre Elkabbach, concernant le propos de Caroline De Haas, "Un homme sur deux ou trois est un agresseur". Il déclare : "Quand je vois certaines journalistes qui disent un homme sur trois est un prédateur, Caroline De Haas là, j’ai envie de la gifler". De nombreux signalements arrivent au CSA, et De Haas porte plainte. En juillet le CSA publie sa réaction : "Le conseil a considéré qu’il apparaissait excessif de conclure à une incitation à la violence à l’égard des femmes, l’invité ayant lui-même tempéré son propos. Il a cependant vivement regretté la réaction du journaliste. En effet, celui-ci n’a pas remis en perspective ces propos ambigus et, au contraire, a abondé dans le sens de l’invité. L’absence de modération de tels propos constitue un manquement à l’obligation de maîtrise de l’antenne. [...] Ainsi, [...] le Conseil a mis en garde la chaîne CNEWS contre le renouvellement de manquements à son obligation issue de l’article 2-2-1 de sa convention".
février 2018 : UN EDITEUR RENONCE A REIMPRIMER UN LIVRE HUMORISTIQUE SUR LA PUBERTE
Les éditions Milan publient On a chopé la puberté, un livre destiné aux préadolescents, au ton humoristique et largement illustré. Le 2 mars est lancée une pétition qui demande le retrait du livre, au titre qu’il véhicule un contenu sexiste et le stéréotype de la femme-objet. Le 4 mars, elle atteint 144 000 signatures, tandis qu’une campagne très violente se développe sur les réseaux sociaux. Cédant aux pressions, les éditions Milan annoncent que le livre, en rupture de stock, ne sera pas réimprimé.
18 janvier 2018 : A PANTIN, LE FILM D’UNE CINEASTE ANTIMISANDRE DEPROGRAMME
La cinéaste Brigitte Sy est l’une des signataires de la tribune 100 femmes, qui s’élève contre les campagnes de délation anti-hommes systématiques. Son film L’Astragale était programmé depuis des mois pour un cycle sur le genre au cinéma 104 de Pantin. Le "collectif féministe" qui l’organise l’informe que "le moment n’est pas opportun pour débattre sereinement dans ce cadre avec une signataire de la tribune des cent femmes" et donc que le film est déprogrammé ! Autrement dit un acte de censure motivé par ce que ces talibanes considèrent comme un délit d’opinion.
25 novembre 2017 : VIOLENCES DIVERSES LORS D’UNE MANIFESTATION A TOULOUSE
A Toulouse, divers collectifs misandres appellent à une marche à l’occasion de la Journée contre les violences contre les femmes. Mais c’est la marche qui finalement produit beaucoup de violence. Les forces de l’ordre subissent des jets de projectiles, divers bâtiments officiels sont tagués, des vitrines sont brisées. Des manifestantes agressent des clients d’un bar en terrasse. Deux d’entre elles, déjà connues des services de police, sont interpellées pour des tags et vols en magasin.
13 octobre 2017 : MENACES D’INCENDIE CONTRE LES LOCAUX DE MADMOIZELLE.COM
La rédaction du magazine féministe en ligne MadmoiZelle.com reçoit par un tweet une menace d’incendier ses locaux. Il est posté par des militantes misandres, qui lui reprochent d’avoir publié un article intitulé Le tabou autour des hommes victimes de violences sexuelles est-il en train de disparaître ? (http://www.madmoizelle.com/hommes-victimes-viol-agression-sexuelle-tabou-842065)
La rédaction du magazine rend compte de l’affaire dans un nouvel article : http://www.madmoizelle.com/feministe-twitter-violences-menaces-842679
août-septembre 2017 : PRESSIONS DES MISANDRES BELGES AMENANT AU REPORT D’UN COLLOQUE SUR LES VIOLENCES CONJUGALES A CHARLEROI
mi-août : L’ORS - Espace libre est un organisme basé à Charleroi, agréé par la région Wallonie, dont "Les missions consistent à apporter une aide sociale et psychologique aux auteurs d’infractions à tous les stades de la procédure judiciaire ainsi qu’à leurs proches."
L’ORS annonce pour le 28 novembre 2017 l’organisation d’un colloque intitulé Regards croisés sur la violence conjugale... La rencontre de deux souffrances. Ce thème est intéressant et intelligent, car il prend en compte que le (la) violent(e) et le (la) violenté(e), même si on ne les considère pas identiquement au plan moral, sont tous deux en proie à des tourments intérieurs qu’il convient de soigner chez l’un comme chez l’autre si l’on veut améliorer la situation. Pour les misandres, évidemment et à l’inverse, c’est choquant : la violence conjugale ne peut pas résulter de la rencontre de deux pathologies, puisqu’elle n’est que le reflet dans le couple de la présumée "domination masculine" dans la société (les violents étant toujours de sexe masculin...).
L’intervenant annoncé le plus connu est le sociologue Roland Coutanceau, dont l’idéologie est pourtant parfaitement "politiquement correcte".
Mais un autre intervenant (seulement par par video) est Yvon Dallaire. Sa programmation suscite aussitôt la protestation des misandres locaux, qui le désignent comme "masculiniste" etdéclenchent une campagne de presse. Ils en exigent l’annulation, voire celle du colloque. Ils font également pression sur les instances régionales pour obtenir le retrait de leur soutien à celui-ci.
début septembre : la majorité municipale, qui subventionne l’ORS, est interpellée, mais refuse de se positionner, tout précisant : "même si les propos de ce masculiniste sont à la limite de la légalité", ce qui revient à conforter les censeurs.
10 septembre : communiqué de l’ORS (extraits)
Vu les commentaires violents, les intimidations qui nous ont été adressées sur la page facebook, les doléances envoyées à notre pouvoir de tutelle, les articles de presse, les pressions subies auprès des autres intervenants, les difficultés que connait un petit service comme le nôtre dans un secteur en pleine mouvance, nous préférons postposer ce colloque sine die. Ceci nous permettra de prendre le recul suffisant pour analyser la situation et réaménager la programmation dans un climat plus serein et non violent. Nous désirons pouvoir garantir certaines valeurs qui nous tiennent à cœur telles que la liberté de parole et le respect d’autrui.(...)
Nous regrettons de constater que le travail que nous effectuons en toute neutralité depuis tant d’années en est réduit à une seule vision alors que notre volonté consistait à une ouverture d’esprit. Nous estimons en effet qu’il ne peut exister une vision unique du monde.
octobre 2016 - ? : PRESSIONS AMENANT A EMPECHER LA PROJECTION DU FILM THE RED PILL
26 octobre : La première australienne devait avoir lieu à Melbourne le 5 novembre, mais les misandres locaux ont multiplié les pressions et les menaces, et elle est du coup annulée.
http://www.tvqc.com/2016/10/the-red-pill-des-feministes-empechent-la-projection-du-film/
septembre 2016-mars 2017 : LE MINISTERE "DES FAMILLES ET DES DROITS DES FEMMES" REJETTE LA CANDIDATURE DU GES A LA CAMPAGNE "SEXISME PAS NOTRE GENRE"
Cette campagne consiste à labelliser des initiatives antisexistes, puis d’en récompenser quelques-unes le 8 mars. En septembre le GES candidate pour son action "pour la désexuation des places de parking", qui correspond exactement aux critères de la campagne. Il ne reçoit pas de réponse. Le 9 novembre, ayant envoyé un rappel, il reçoit un courrier exprimant un refus non-motivé. Ce même jour, il envoie un courrier de protestation à la ministre, Laurence Rossignol. Le 24 novembre, il saisit le Défenseur des droits. Ces courriers ne reçoivent pas de réponse. Pendant ce temps, 200 initiatives sont labellisées, qui s’appliquent exclusivement au sexisme contre les femmes.
Le Défenseur se décide à répondre le 27 septembre 2017, soit 7 mois après la fin de la campagne (!) : je ne constate aucune atteinte à un droit ou à une liberté porté à l’encontre de votre organisme, permettant une intervention de nos services.
Interrogé par un site d’infos économique sur la parité homme-femme dans le secteur publicitaire, un membre du Directoire de Publicis, Kevin Roberts, déclare que le "débat est dépassé", et précise sa pensée :
Leur ambition n’est pas verticale, c’est une ambition intrinsèque, circulaire, d’être heureuses. Alors elles nous disent : “Nous ne nous évaluons pas avec les critères selon lesquels vous, dinosaures idiots, vous vous jugez.” Je ne pense pas [que le manque de femmes à des postes de direction] soit un problème. Je ne suis pas inquiet, simplement parce qu’elles sont très heureuses, qu’elles ont beaucoup de succès et qu’elles font du très bon travail. je ne peux pas parler de discrimination parce que nous n’avons jamais rencontré ce problème, Dieu merci.
Permettez-moi de vous parler de mon problème avec les filles ... trois choses se produisent quand elles sont dans le laboratoire ... Vous tombez amoureux d’elles, elles tombent amoureuses avec vous et quand vous les critiquez, elles pleurent.
- la censure : la seule parmi une centaine d’autres, l’annonce de la conférence est "oubliée" dans les programmes papier et numérique, et n’est pas rétablie malgré les diverses protestations du GES ;- le démarrage de la conférence est empêché par les violentes perturbations sonores d’un groupe de misandres, ce qui oblige les organisateurs à demander l’intervention de la police, à l’apparition de laquelle ils se retirent (elle se déroule ensuite normalement).
24 avril 2005 : AGRESSION CONTRE LE DOMICILE DE SERGE FERRAND A MONTREAL
Malgré plusieurs tentatives des misandres de l’interrompre, le congrès Paroles d’hommes de Montréal a été jusqu’à son terme. L’après-midi, une dizaine de congressistes se retrouvent au domicile familial de Serge Ferrand, une maison reliée à la rue par un escalier. Celui-ci les a invités à visionner son documentaire La machine à broyer les hommes. Peu après, leur attention est attirée par une clameur qui vient de la rue : une cinquantaine de manifestants des deux sexes, sont là, la plupart cagoulés, avec une caméra, un porte-voix et des pancartes, dont l’une porte le slogan A mort les masculinistes. Des boules puantes sont lancées.
Quelques congressistes descendent (dont François Brooks qui prend quelques photos inoubliables), et essaient d’engager le dialogue : ils sont traités de "violeurs". Serge Ferrand appelle la police, qui arrive assez rapidement. Malheureusement, alors que les manifestants s’égaient, elle ne juge pas utile de les poursuivre.
http://www.philo5.com/Feminisme-Masculisme/050426AttaqueFeministeChezSergeFerrand.htm.
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