Actualités janvier-juin 2012


 

23 juin : A LIRE

Les hoministes travaillent sur de nombreux fronts, et c’est leur devoir que de se tenir au courant de l’évolution des problématiques.

Obliger les hommes à pisser assis ? Article intéressant de David Desgouilles sur ce projet mis en débat par un conseil régional suédois.

blog.causeur.fr/antidote/relevons-la-lunette,002506

Voir aussi un article choc de Bertrand Campana sur les violences conjugales :

maveritesur.com/la-verite-sur-les-violences-conjugales/

Et aussi, sur le coup d’arrêt donné par un tribunal allemend aux mutilations sexuelles masculines, qui ne peut que nous réjouir :

liberation.fr/monde/2012/06/28/l-allemagne-met-un-frein-a-la-circoncision_829889

Et bien sûr, l’article de notre chère Marcela iacub dans Libe, que nous avons mis en ligne, sur les erreurs de la "parité" : 

la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article339

 

 

21 juin : LE DEFENSEUR DES DROITS VEUT RENCONTRER LE GES (voir 27 mai, 2 juin, 9 juin)

Le Ges a reçu la réponse du Défenseur à sa saisine concernant le Ministère dit "des droits des femmes". Elle diffère des précédentes réponses sur trois points :

- le délai : d’habitude il faut attendre entre quatre et six mois. Cette fois : dix-huit jours ;

- la signature, qui est celle de Dominique Baudis, et non d’un de ses adjoints ;

- l’expression du souhait de rencontrer l’association.

Ceci dit, la saisine est rejetée, comme d’habitude, et en une seule phrase : Il n’entre pas dans mes attributions de fixer les compétences des membres du gouvernement.

Ce en quoi il a raison, et c’est pourquoi le Ges ne le lui demande pas. Par contre, il lui demande d’intervenir parce que se sentant "lésé par le fonctionnement d’une administration ou d’un service public" (formule utilisée par le Défenseur lui-même sur son site). Or quoi de plus "service public" qu’un ministère ?

La suite risque d’être intéressante. En attendant, il serait bon que ceux qui ne l’ont pas encore fait, individus ou associations, saisissent à leur tour le Défenseur, histoire de lui montrer que l’attente est forte de le voir remplir sa mission, même quand il s’agit de discrimination contre les hommes.

 

 

21 juin : FNSF, suite

John Goetelen traite à son tour le sujet et parvient à le même conclusion que nous : "enfumage".

hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/06/21/violence-conjugale-nouveaux-chiffres-nouvel-enfumage.html

Par contre, 48 heures après que nous lui ayons demandé des explications, la FNSF demeure muette, preuve qu’elle est bien incapable de justifier un tant soit peu son évaluation-bidon. Raison de plus pour maintenir la pression (voir au billet précédent les différents moyens de la contacter).

 

 

18 juin : FNSF, SUITE

Quelque peu incrédules, nous avons relu le rapport de la FNSF. En effet, si nous avons eu connaissance de beaucoup d’évaluations fantaisistes en matière de violences conjugales, c’est bien la première fois que nous sommes confrontés à des évaluateurs qui, tout en posant avec assurance un résultat précis à l’unité (2 490 697 victimes féminines !), se dispensent d’indiquer le mode de calcul (même de manière générale) par lequel ils l’ont obtenu.

D’autres remarques sont d’ailleurs à faire :

- jamais, malgré toutes les insuffisances que nous lui trouvons, un organisme reconnu comme l’ONDRP ne s’est aventuré à proposer une évaluation aussi énorme. Pour 2009, par exemple, il évalue les victimes féminines à 208 000, soit 0,9% des femmes vivant en couple. Différence massive ! Relire ici.

- habituellement, les organismes sérieux précisent qu’ils ne prennent en compte que les femmes "vivant en couple". La FNSF précise à plusieurs reprises (p. 8) que son évaluation concerne "la population féminine", c’est-à-dire les "femmes âgées de plus de 15 ans". Est-ce à dire que les jeunes filles mineures et les femmes ne vivant pas en couple sont elles aussi victimes de violence conjugale ?

Manifestement, c’est une grosse blague. Mais jusqu’ici les médias ont repris sans sourciller, en l’arrondissant bien sûr, ce qui pourrait devenir un nouveau chiffre magique : 2 500 000 femmes victimes. Plus c’est gros, plus ça passe.

Dans un premier temps, il serait intéressant de demander simplement à la FNSF de préciser son mode de calcul, et de la laisser s’enferrer dans ses contradictions. Voici les coordonnées qui figurent sur le document :

FNSF 75 bd Macdonald 75019 Paris / tél 01 40 33 80 90 / fax 01 40 33 12 14 - contact presse : Françoise Brie : 06 64 43 10 13 / FNSF Presse : 01 40 33 80 90. On peut envoyer un courriel à partir de solidaritefemmes.org/ewb_pages/c/contact.php

 

 

17 juin : VIOLENCES CONJUGALES, NOUVEAU DELIRE DE LA FNSF

La FNSF publie un rapport concernant les activités du 3919 en 2011 (Extrait de l’analyse globale des appels 3919-Violences Conjugales Info Année 2011) : :

solidaritefemmes.org/e_upload/pdf/extrait_analyse_donnees_2011-presse-comm.pdf

Il est est très focalisé sur les violences conjugales :

- p. 6 : fiches violences conjugales = 14459 (= - 9,8% par rapport à 2010)

- concernent femme victime - homme auteur = 13866 = 95,9 %

- concernent homme victime - femme auteur = 291 = 2%

Jusque là, rien de bien nouveau : comme toute la pub du 3919 est faite pour dissuader les hommes victimes d’appeler, ils n’appellent pas. Les chiffres sont du même ordre que les années précédentes.

Mais ensuite (p. 8), ça se gâte. Le rapport propose un graphique listant les nombres d’appels par région, et les comparant à la population féminine dans celles-ci. Constat : "l’échantillon de population qui contacte le 3919-Violence conjugale est un échantillon représentatif de la population féminine en France". A partir de là "on obtient une "évaluation quantitative" de la population féminine victime de violences conjugales, à savoir : 2 490 697 femmes âgées de plus de 15 ans (soit 9,1% de la population féminine française) "

Ainsi, on passe de 13866 victimes féminines potentielles (car le fait qu’elles aient appelé, ou qu’on ait appelé pour elles ne garantit en rien qu’elles le soient réellement)... à 2 490 697 (ce qui implique 2 490 697 hommes violents !). Cela par une projection dont on se dispense de fournir la validation, et d’expliquer le mécanisme

Cerise sur le gâteau (p. 9) : "cette projection semble confirmer l’estimation présentée dans l’ENVEFF, qui évaluait à 9,6% le nombre de femmes victimes de violences conjugales l’année précédant l’enquête". Or on sait depuis belle lurette que l’ENVEFF est une enquête complètement bidon ! Relire : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article203

Décidément la FNSF n’a rien d’un organisme d’aide aux victimes. C’est une officine de guerre idéologique, de guerre sexiste contre les hommes et il est inadmissible que l’Etat lui ait confié la gestion d’un service public.

Relire notre dossier sur le 3919.

 

 

12 juin : HARCELEMENT SEXUEL (suite - voir 12 mai et antérieurs)

Le gouvernement a sorti son projet de nouvel article. Maître Eolas le commente avec sa finesse et sa compétence habituelles :

maitre-eolas.fr/post/2012/06/12/Malfa%C3%A7on-l%C3%A9gislative-%3A-le-changement%2C-c-est-pas-maintenant

Il est intéressant de confronter ce projet à la position du GES dans sa Plate-forme de revendications (article 14).

 

 

13 juin : TOUT SAUF ROYAL !

Nous n’avons aucune raison de choisir entre la gauche et la droite, ni a fortiori entre les courants du Parti socialiste, et nous ne l’avons jamais fait.

Par contre, en 2007, nous avons appelé à ne pas voter Ségolène Royal à la présidentielle. Nous réitérons cet appel pour l’imminente élection législative de La Rochelle, surtout dans la mesure ou une victoire pourrait la conduire au poste de présidente de l’Assemblée nationale, qu’elle ambitionne.

Un tel succès serait une insulte et une nouvelle épreuve pour tous les enseignants (et leurs proches) qui ont été victimes de fausses accusations d’abus sexuels, et de sa politique irresponsable lorsqu’elle était au Ministère de l’Education nationale, en particulier du fait de sa circulaire du 26 août 1997, qui a constitué un appel fort à la délation tous azimuts et sans précaution. Rappelons que dans le climat hystérique de cette époque (mais cela arrive encore aujourd’hui), des centaines de profs ont subi du fait de fausses accusations d’élèves la destruction morale et la mort sociale (ou réelle, par suicide). Rappelons qu’en 97, après le suicide de Bernard Hanse, enseignant d’EPS, elle avait mis en doute les paroles de rétractation de son accusateur.. Et qu’en 2001, elle avait fait une déclaration accablant le malheureux Paul Jacquin, lui aussi suicidé.

Rappelons enfin qu’elle a été la première candidate à l’élection présidentielle à user d’arguments explicitement misandres, n’hésitant pas à déclarer par exemple : Je ne vous demande pas de voter pour moi parce que je suis une femme. Mais je suis une femme. Et avec moi, le vrai changement politique, il est là. La politique ne sera jamais comme avant.

 

 

 9 juin  : CONTINUONS DE DENONCER LE MINISTERE DES DISCRIMINATIONs ! 

Plusieurs personnes ont déjà suivi notre appel et celui du Ges à saisir le Défenseur des droits concernant la création du Ministère dit "des droits des femmes" (voir 27 mai et 2 juin). Bien sûr, il n’y a aucune chance pour que le Défenseur prenne position en notre faveur. Par contre, il est possible qu’il reconnaisse dans un de ses bilans que le sujet a suscité un nombre important de protestations

Une manière de donner consistance au courrier est de rattacher la saisine à un problème personnel de discrimination. Ce qu’a fait Henri L’Helgouach, dont nous citons un paragraphe :

Je suis justement victime aujourd’hui de l’absence d’une institution chargée de la défense de mes droits en tant qu’homme. Bénéficiant de l’arrêt « Griesmar » rendu le 29 juillet 2002, je n’ai toujours pas perçu la « bonification pour enfant au fonctionnaire masculin », à la retraite. J’ai été obligé de déposer un recours contentieux, et à mes frais, auprès du Tribunal administratif de Rennes, mais sans aucun résultat à ce jour, alors que cette bonification est un droit que je ne devrais pas avoir besoin de réclamer. Ma situation illustre donc la nécessité de prendre en compte les droits des hommes et pas uniquement ceux des femmes.

A part cela, le Ministère a pris ses quartiers sur son nouveau site, copie conforme du précédent, et sur lequel, une fois de plus, nous recommandons la lecture régulière des "synthèses d’actualité" du SDFE (colonne de gauche), qui offrent un panomara très détaillé des discriminations fondées sur le sexe.

http://www.femmes-egalite.gouv.fr

 

 

8 juin : "MON MARIAGE M’APPARTIENT"

Un nouveau site belge sur les mariages forcés, et un site honnête, qui affirme explicitement que les victimes sont des deux sexes et qui donne la parole à des victimes masculines. D’ailleurs son logo est sans ambiguité :

 A tel point, procédé incroyable, que le SDFE, qui donne la même information, l’a amputé de sa partie droite ! Allez vérifier (en haut de la p. 12) :social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/synthese_actualite_04_06_12.pdf

 L’adresse du site : monmariagemappartient.be/index.html

On peut relire notre rubrique Mariages forcés.

 

 

7 juin : COMMENT FRANK JOUHANNES S’APPLIQUE A RELAYER L’IDEOLOGIE DOMINANTE

Ce journaliste du Monde se penche sur le phénomène de La féminisation massive de la magistrature (p. 10). Les chiffres qu’il cite sont impressionnants. Sont des femmes : 84.4% des greffiers, 53% des avocats, 82,5% des notaires, de 55 à 70% des juges selon la spécialité. Et la tendance ne peut que s’accentuer puisque 63,8% des étudiants en droit le sont aussi. On notera que cette progression a été obtenue sans aucun quota.

Quel chemin parcouru depuis 50 ans ! Les femmes n’ont-elles pas montré, et été laissées libres de ce qu’elles sont capables de faire ? Non, Jouhannes ne se réjouit pas. En effet, affirme-t-il, elles sont encore victimes de la fameuse entité invisible, le "plafond de verre", qui les empêche d’accéder aux postes à responsabilité (où elles sont moins nombreuses, il est vrai, mais également en progression).

Ainsi, on est confronté à nouveau à ce raisonnement extravagant : la proportion féminine est majoritaire dans tous les secteurs de la profession, et mécaniquement destinée à s’accroître - mais il faut encore considérer "les" femmes comme victimes d’un complot masculin discriminant.

Au fait, n’y aurait-il pas quelque chose de préjudicable dans ce déséquilibre sexué (c’est pourtant ce qu’on nous dit habituellement là où les hommes sont majoritaires) ? Ne devrait-on pas lancer des campagnes de remotivation en direction des hommes (comme il y en a tant en direction des femmes dans d’autres secteurs professionnels) ? Cela n’effleure pas Jouhannès, qui relaie le point de vue d’un brillant universitaire, Mustapha Mejhi : "Les hommes se détourneraient de ces métiers où l’argent et le pouvoir ne viennent qu’au deuxième plan."

La boucle (misandre) est bouclée : les hommes sont inférieurs moralement, incapables de désintéressement et d"abnégation. Alors, effectivement, pourquoi les dissuader de se détourner des métiers de la Justice ?

lemonde.fr/societe/article/2012/06/07/la-feminisation-de-la-magistrature-n-atteint-pas-les-plus-hauts-postes_1713790_3224.html

 

 

3 juin : "UNE SOCIETE DE VIOLEURS ?"

Nous mettons en ligne des extraits de cet ouvrage de Marcela Iacub, paru il y a quelque mois. Nous étions réticents parce que l’auteure appuie son propos sur le cas DSK, dont le moins qu’on puisse dire est que peu de gens le voient comme un innocent. Mais les deux derniers chapitres constituent une analyse majeure de la vision misandre des hommes qui sous-tend la prolifération des fausses accusations d’abus sexuels.

la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article338&var_mode=calcul

 

 

3 juin : DANIELLE BOUSQUET CRACHE LE MORCEAU

Sur Egalité, amusante confeidence de Danielle Bousquet, ex-députée PS, ex-vice-présidente de la Délégation parlementaire aux droits des femmes (créée en 1998) :

Puis pour les élections législatives de 1997, Lionel Jospin, alors premier secrétaire du PS, décide, ce qui était très novateur pour l’époque, qu’un tiers des circonscriptions serait réservé à des femmes. A Saint-Brieuc, mes camarades m’ont demandé de me présenter.

J’avais beaucoup hésité car cela me semblait au-dessus de mes possibilités ; je ne me sentais pas prête. Finalement, j’ai été largement élue puis réélue deux fois.

On est bien loin des poncifs misandres sur les partis, ces présumés bastions masculins où les hommes font tout pour empêcher la promotion des femmes. En l’occurence, c’est un homme qui lui a mis le pied à l’estrier alors que rien ne l’y obligeait, cet homme était le chef du parti, et il lui a même forcé la main car elle-même ne s’en sentait pas capable !

egalite-infos.fr/2012/05/31/%C2%AB%C2%A0a-lassemblee-jai-toujours-porte-des-textes-de-loi-affirmant-les-droits-des-femmes%C2%A0%C2%BB/

 

 

2 juin : COMMUNIQUE DU GES

Le Ges proteste contre la création récente d’un Ministère dit « des droits des femmes »

En effet, comme l’indique le décret n°2012-778 du 24 mai 2012 qui définit ses attributions, le ministère est en charge de problèmes qui concernent tout autant la condition masculine. Ainsi, beaucoup d’hommes attendent eux aussi de l’Etat de « faire disparaître toute discrimination à leur égard », d’« accroître les garanties d’égalité », la « protection effective » contre les violences, et « contre le harcèlement », « l’égalité des carrières professionnelles et des rémunérations », etc.

Sous couvert de préoccupations légitimes, ce ministère met en œuvre une politique discriminatoire fondée sur le sexe. En effet, il traite inégalement hommes et femmes, puisqu’il exclut du bénéfice de ses services les personnes de sexe masculin.

En conséquence, le Ges a saisi le Défenseur des droits, lui demandant d’intervenir auprès du Premier Ministre pour l’inviter à redéfinir les attributions du ministère, de manière à ce que celui-ci devienne véritablement un Ministère des droits des personnes.

 

 

1 juin : "LE GRAND RETOUR DE LA MARTYROLOGIE"

Excellent article de Renaud Chenu dans Marianne. Il épingle l’ensemble des idéologies victimaires, au nombre desquelles il compte, bien évidemment, le féminocommunautarisme et la misandrie.

marianne2.fr/Le-grand-retour-de-la-martyrologie_a219171.html

 

 

27 mai : LE MINISTERE DES DROITS DES FEMMES, UNE SUPER DISCRIMINATION

Le décret qui définit ses attributions a été publié :

social-sante.gouv.fr/espaces,770/droits-des-femmes,772/institutionnel,802/le-ministere,811/la-ministre-des-droits-des-femmes,5813.html

Citons les : "faire respecter les droits","faire disparaître toute discrimination", "accroître les garanties d’égalité", "protection effective des victimes de violences", "lutte contre le harcèlement", "égalités des carrières et des rémunérations", "égalité entre les femmes et les hommes"

Est-il une de ces attributions, une seule, qui ne concerne pas également la condition masculine ? Non, aucune. Tous ces problèmes, qu’il est d’ailleurs tout à fait souhaitable d’aborder, touchent également des hommes, et font des victimes parmi les hommes. De plus certains, comme la protection des victimes de violences, demanderaient une mobilisation plus forte en direction des victimes masculines, puisque jusqu’ici rien n’a été fait en leur faveur.

Le fait que toutes ces attributions sont à destination des femmes exclusivement constitue bien une discrimination telle que définie par le Défenseur des droits : une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi (ici le sexe), dans le domaine de l’accès aux biens et services. Il est donc tout à fait légitime de saisir le Défenseur pour lui demander d’intervenir. Rappelons que toute personne peut opérer une saisine gratuitement, par courrier papier, électronique, ou même en allant voir un délégué régional.

defenseurdesdroits.fr/saisir-le-defenseur-des-droits/qui-peut-saisir-le-defenseur-et-pourquoi

Plus généralement, notre revendication n’est ni la suppression du ministère (qui aborde des problèmes réels), ni la création d’un ministère symétrique des droits des hommes (absurde puisque les personnes des deux sexes rencontrent les mêmes problèmes) : elle est la désexuation du ministère.

 

 

26 mai  : "GUERRIERES ! A LA RENCONTRE DU SEXE FORT"

Voilà un livre qui risque de nous plaire. Auteure : Moïra Sauvage. Editeur : Actes Sud. Texte de présentation :

Le phénomène est mondial : les femmes sont de plus en plus nombreuses au sein des armées, des polices, des guérillas et des gangs, jusque sur les rings de boxe. L’agressivité, le port d’arme et le droit de tuer ne sont plus réservés aux hommes. Quelles sont les raisons et les conséquences de ce changement profond de nos sociétés ? Après avoir travaillé longtemps sur les femmes victimes de violences, Moïra Sauvage change de perspective.

Ce passionnant essai nous permet de comprendre la complexité de la violence féminine, son enracinement dans l’histoire et les mythes qui l’entourent. Dans un deuxième temps, l’auteure va à la rencontre, sur plusieurs continents, de femmes de divers horizons pour leur donner la parole. Elles racontent leur rapport à la force physique, à la violence et au combat. Mais aussi comment, guerrières sans armes, les militantes utilisent leur force intérieure pour essayer de changer le monde.

Née à Dublin d’un père irlandais et d’une mère française, Moïra Sauvage est journaliste. Elle a été pendant six ans responsable de la commission Femmes d’Amnesty International France, où elle a collaboré à la publication du rapport Les Violences envers les femmes en France : une affaire d’Etat (éditions Autrement, 2006). Elle est l’auteur d’un essai : Les Aventures de ce fabuleux vagin (Calmann-Lévy, 2008).

Après tout, c’est ce que nous disons depuis des années : les femmes sont aussi fortes, voire aussi violentes que les hommes. Et de ce fait, aussi responsables qu’eux des bons et des mauvais fonctionnements de la société. Donc elles ne sont pas des victimes, et les idéologues qui les présentent comme telles n’ont ni représentativité, ni crédibilité.

Comme l’auteure a fréquenté les milieux misandres, ceux-ci vont se croire obligés de faire bon accueil au livre... alors que sa thèse est en contradiction absolue avec le stéréotype basique de leur idéologie : la femme faible, la femme toujours victime. Ce qui promet des chroniques rigolotes. Ca a commencé avec celle du site Egalité, qui ne tarit pas d’éloge :

egalite-infos.fr/2012/05/25/la-force-du-sexe-faible/

 

 

25 mai  : FLEUR PELLERIN RECONNAIT LA REALITE DE LA DISCRIMINATION CONTRE LES HOMMES

Nous ne connaissons rien de Fleur Pellerin, nouvelle ministre déléguée aux PME dans le nouveau gouvernement "paritaire". Nous lui reconnaîtrons au moins le mérite de la lucidité et de la franchise, puisqu’elle a déclaré :

Si j’avais été un homme blanc de 50 ans, à compétences égales, j’aurais eu moins de chance d’être nommée.

24heuresactu.com/2012/05/24/fleur-pellerin-pas-ministre-si-elle-etait-un-homme-blanc/

 

23 mai : NEOPLANETE OUVRE LE DEBAT

Ce site publie un micro-débat entre sa directrice Yolande de la Bigne, et Patrick Guillot. D’autres devraient suivre. C’est rare, mais ça fait toujours plaisir de trouver des féministes qui acceptent la discussion avec nous.

www.neo-planete.com/2012/05/23/etait-il-necessaire-de-creer-un-ministere-du-droit-des-femmes/

 

 

17 mai : LE CHANGEMENT, CE N’EST PAS MAINTENANT

Comme du précédent, il n’y a rien à attendre du nouveau gouvernement Hollande/Ayrault. Nos observations :

- 17 ministres hommes, 17 ministres femmes : où est ce fameux "plafond de verre" dont on nous raconte habituellement le fonctionnement implacable ?

- les femmes en question ne sont pas des potiches, elles méritent leur poste, d’accord. Il n’empêche que c’est au nom d’un principe discriminatoire antirépublicain qu’elles arrivent si nombreuses. Et c’est le sommet de l’état qui donne l’exemple ! Un encouragement fort à tous ceux qui, désormais et par idéologie, embauchent des femmes à la place d’hommes, à compétence égale (ou à compétence inférieure) Relire :

la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article333

la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article331

- cela du moins nous libérera-t-il de la lancinante plainte misadre ? Bien sûr que non ! A peine les affectations annoncées, on entend dire qu’elles n’ont qu’un seul ministère important. On dira ensuite qu’elles ne sont pas écoutées, que tout est fait pour empêcher leur action, que leurs collègues masculins les traitent de haut, etc.

- le Ministère des droits des femmes, une nouveauté ? Quelle blague ! Depuis 1974, il y a toujours eu un ministère dédié aux femmes (ou du moins un secrétariat d’état), mais il était parfois camouflé par une appellation neutre. Le dernier était le ministère des Solidarités de Roselyne Bachelot, lequel a discriminé les hommes sans vergogne pendant des années. Ceci dit, nous pourrons mieux faire passer notre discours avec la nouvelle appellation, qui est explicite.

- un tel ministère est en soi une discrimination. Il repose sur l’idée qu’une catégorie de la population, définie par son sexe, mérite, de la part de l’Etat, une attention et des services spécifiques, que ne mérite pas l’autre catégorie. On appelle cela le communautarisme...

- quant aux personnes, rien ne laisse présager qu’elles puissent un jour se pencher sur les problèmes masculins. Najat Vallaud-Belkacem, toujours souriante, tient un discours parfaitement conformiste. A la Justice, Christiane Taubira est une hypercommunautariste. 

 

 

16 mai : ANDREA ARNOLD CONTRE LES QUOTAS

Suite à la polémique lancée ces derniers jours au 65e Festival de Cannes, voici ce qu’a déclaré cette réalisatrice, membre du jury :

Je n’aimerais pas que l’un de mes films soit sélectionné ici tout simplement parce que je suis une femme, comme un peu pour me faire l’aumône (...)

On m’a dit aussi que s’il n’y a pas beaucoup de films de réalisatrices c’est parce qu’il n’y a pas beaucoup de femmes qui réalisent des films.

cinema.nouvelobs.com/articles/18450-cannes-2012-polemique-andrea-arnold-condamne-l-idee-de-quotas-hommes-femmes-au-festival-de-cannes

 

 

14 mai : RECENSION DES DISCRIMINATIONS POUR MARS-AVRIL (secteur public)

 ? avril : le Conseil économique et social confie à sa Délégation aux droits des femmes la préparation d’une étude sur la précarité des femmes, qui devra s’achever fin 2012..

 ? avril  : parution de la brochure Salons femme-emploi, qui synthétise les salons menés en Aveyron en 2011 (trois, regroupant chaque fois plus de 25 exposants). Partenaires : Jeune chambre économique de Millau, chargée de mission départementale aux droits des femmes, DIRECCTE, Actions formations.

13 avril  : la circulaire DGCS/SDFEFH-B2/2012/158 de la Direction générale de la cohésion sociale (Ministère des Solidarités) présente la procédure de financement par appel à projets d’accueils de jour pour les femmes victimes de violence au sein du couple dans chaque département. 69 projets seront retenus en juillet et financés dès l’année 2012.

10 avril : le Défenseur des droits rejette la saisine déposée par le Ges à propos de la campagne lancée le 24 novembre 11 (voir cette date) par le Ministère des solidarités, pour discrimination fondée sur le sexe. La campagne présentait le 3919 comme réservé aux victimes féminines.

20 mars : en Bretagne, signature d’une convention régionale triennale entre le Préfet de Région Bretagne, l’Union régionale des CIDFF et le Conseil de l’ordre des pharmaciens. Objectif : étendre le réseau d’information sur les violences faites aux femmes par l’intermédiaire des officines pharmaceutiques. 

12-15 mars : lors de sa session plénière, le Parlement européen vote une résolution "en faveur de nouvelles lois instaurant des quotas pour renforcer la représentation féminine dans les conseils d’administration si les mesures nationales ne parviennent pas à atteindre cet objectif"

13 mars : publication au Journal officiel de la loi n°2012-347 du 12 mars. Entre autres, elle instaure un pourcentage minimum (40% par paliers) de "personnes de chaque sexe" dans les nominations de personnalités qualifiées, dans les conseils d’administration, conseils de surveillance, ou organes équivalents des établissements publics, au Conseil commun et dans les trois Conseils supérieurs, les commissions administratives paritaires, les jurys et comités de sélection, les emplois supérieurs de l’état, de l’hospitalière et des régions, départements, communes et établissements publics de coopération intercommunale de plus de 80 000 habitants. 

9 mars  : Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, publie la circulaire n°DGCS/SDFEFH-B2/2012/112, laquelle appelle à poursuivre la mise en place de "référents" pour les femmes victimes de violences au sein du couple dans chaque département. Cette mise en place a été commencée suite à une circulaire du 14 mars 2008. Il existe des référents dans 43 départements : 26 nouvelles mises en place sont prévues en 2012, et 32 en 2013.

8 mars : à Rennes, signature de l’accord cadre sur l’égalité professionnelle entre l’Etat (Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’état au ministère des Solidarités) et la Chambre de commerce et d’industrie de la Région Bretagne. Objectif : poursuivre la collaboration de la CCi de Bretagne avec l’Etat dans la lutte contre les inégalités faites aux femmes.

8 mars : la DRDFE de la Région Auvergne édite une plaquette pour présenter le PRS local.et les acteurs engagés dans cette action. Les 65 fiches présentent des actions en faveur des femmes exclusivement.

8 mars : dans le Val d’Oise (95), Roselyne Bachelot, pour le Ministère des solidarités, signe une convention d’expérimentation visant à renforcer la protection des femmes victimes de violences conjugales. Partenaires : Conseil général, procureur de la République, opérateurs téléphoniques et associations d’aide aux femmes.

Rappelons que la recension globale, année par année, est ici.

 

 

 

12 mai : HARCELEMENT SEXUEL (re-re-suite)

- la situation est vraiment extraordinaire. Hormis les auteurs des deux articles que nous avons cités, tout le monde crie haro sur le Conseil constitutionnel. En l’occurence, celui-ci n’a pourtant fait que son travail, et il l’a bien fait. Il a annulé une loi inapplicable et dangereuse, élaborée dans le cerveau brumeux de politiques et d’idéologues irresponsables. C’est à eux qu’il faut s’en prendre, et à eux seuls.

- comme le montrait maître Eolas dès le 5 mai, les présumées victimes ne sont nullement abandonnées. Non seulement il existe d’autres qualifications, mais le Procureur de la République de Paris s’est fendu d’une lettre aux commissariats leur enjoignant de continuer à prendre les plaintes :

http://www.avft.org/IMG/pdf/parquetparis_9mai2012.pdf

On apprécierait que les autorités judiciaires fassent preuve d’autant d’interventionnisme concernant des plaintes qu’il est extrêment difficile de faire accepter par les commissariats, plaintes d’hommes pour violence conjugale ou non-représentation d’enfant par exemple. Mais ce n’est pas demain la veille...

- en attendant, nous sommes toujours les seuls à évoquer les autres victimes de la défunte loi (et de ceux qui l’ont appliquée) : ceux qui ont été mis en cause injustement, et, condamnés ou non, restent discrédités à vie (relire notre dossier sur les fausses accusations) ;

- nous sommes également les seuls à crier que le h.s. ne constitue en rien un délit spécifiquement masculin exercé à l’encontre de victimes spécifiquement féminines, et qu’il y aurait lieu, dans le débat sur la nouvelle loi, de poser le problème des victimes masculines, et de se demander pourquoi elles portent si peu plainte...

 

 

8 mai  : HARCELEMENT SEXUEL (re-suite)

Au milieu de l’actuel déchaînement d’irrationnalité, nous continuons d’essayer d’y voir clair :

- sur Agoravox, un excellent article de Yael Mellul, avocate spécialisée dans la défense des femmes victimes de violences, qui explique, arguments à l’appui, en quoi l’abrogation est une "victoire pour les victimes

agoravox.fr/actualites/societe/article/abrogation-de-la-loi-sur-le-116209 ?debut_forums=0#forum3335708

- paradoxalement, on est mieux informé sur les hommes victimes dans des sociétés présumées patriarcales qu’en France. Ainsi, au Maroc, une association spécialisée dans la défense des hommes en reçoit régulièrement (ainsi que des victimes masculines de violence conjugale) :

http://www.afrik.com/article24069.html

On signale aussi des hommes victimes en Arabie Saoudite :

postedeveille.ca/2011/07/arabie-saoudite-les-hommes-victimes-de-harcelement-sexuel-au-travail.html

- enfin, comble du comble, aux US, un garçon de six ans a été accusé de harcèlement contre une petite fille à qui il fredonnait une chanson à la mode, et exclu se son école ! Voilà à quoi mène l’hystérie puritano-misandrie !

7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/1434535/2012/05/07/Un-enfant-accuse-d-harcelement-sexuel-pour-avoir-chante-LMFAO.dhtml

Rien d’étonnant pour nous, puisque que nous avions déjà reproduit un article traitant de cas de ce genre :

la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article224

 

 

6 mai  : UN NOUVEAU SITE DE PERE

...qui informe beaucoup sur le syndrôme d’aliénation parentale

http://recitalienationparentale.wordpress.com/

 

 

5 mai : HARCELEMENT SEXUEL (suite) L’AVFT MENT, COMME D’HABITUDE

Il s’écrit beaucoup de bêtises sur le sujet depuis deux jours. Nous vous conseillons l’article récapitulatif de maître Eolas, qui est littéralement lumineux.

maitre-eolas.fr/post/2012/05/05/L-abrogation-du-d%C3%A9lit-de-harc%C3%A8lement-sexuel

- l’AVFT prétend que, du fait de l’abrogation, les victimes sont abandonnées et livrées à elles-mêmes. C’est faux. Le délit fait toujours l’objet d’une loi dans le Code du travail. De même, les plaintes sont toujours recevables au civil. De toute façon, puisque tout le monde est d’accord pour dire que la loi est pourrie, il vaut mieux arrêter de l’appliquer le plus vite possible, non ? Il y a eu bien assez de procédures abusives.

- l’AVFT prétend qu’elle demande une clarification de la loi depuis 2002. C’est faux, et c’est même l’inverse qui s’est passé. La première loi, votée en 1992, donnait une définition relativement précise du harcèlement ("ordres, menaces, contraintes"). En 1998, on ajoute "pressions graves". Mais en 2002, c’est sous la pression des présumées "associations de victimes" qu’on enlève tout cela : le harcèlement n’est plus défini.

- pourquoi ce changement de cap ? Parce qu’il n’y avait pas assez de condamnations, tout simplement. Lorsqu’il faut fournir des précisions, les fausses accusations s’effondrent. C’est au contraire l’imprécision qui arrange l’AVFT : elle permet de faire condamner un maximum d’hommes, innocents compris, par exemple pour de simples avances qui font partie des relations habituelles de séduction entre les sexes.

- si la loi de 2002 ne lui convenait pas, pourquoi l’AVFT n’a-t-elle pas demandé à ses ami-e-s député-e-s (elle n’en manque pas !) de la contester aussitôt auprès du Conseil Constitutionnel ? On aurait gagné dix ans ! La réponse est évidente...

- voici le nouveau texte que propose l’AVFT : "Constitue un harcèlement sexuel tout propos, acte ou comportement, verbal ou non verbal, à connotation sexuelle, d’une personne ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte aux droits et à la dignité d’une personne ou de créer un environnement intimidant, hostile, humiliant ou offensant. " Autrement dit, elle prétend effacer l’intentionnalité d’"obtenir des faveurs de nature sexuelle", mentionnée dans les précédents textes. Mais s’il n’y a pas d’intention sexuelle, en quoi le harcèlement est-il sexuel ? Il s’agit de harcèlement moral, tout simplement, et la loi existe déjà. Aujourd’hui encore, l’objectif de l’AVFT n’est pas de préciser les choses, mais de ratisser au plus large : n’importe quel compliment, même exempt d’intention sexuelle, pourra être l’occasion d’une plainte parce qu’interprété comme "contraire aux droits et la dignité".

avft.org/article.php ?id_article=627

- il s’avère que plusieurs des juges du Conseil sont des relations politiques de Ducray, et certains suggèrent que c’est grâce à cela qu’il a obtenu satisfaction. Nous sommes assez d’accord avec eux. Vu ce qui se passe par ailleurs dans notre société misandre, Un homme ordianire, sans relations particulières, n’aurait sans doute pas pu obtenir la même chose.

- enfin, il est insupportable d’entendre les misandres et les médias qualifier la protection contre le harcèlement sexuel de "droit des femmes". Il s’agit d’un droit des citoyens des deux sexes. Mais jusqu’ici et à part nous, on n’a lu aucun témoignage d’homme victime. Pourtant, si les médias en cherchaient véritablement, ils en trouveraient...

 

 

4 mai : HARCELEMENT SEXUEL (voir 17 avril), C’EST TOUT LE TRAITEMENT SOCIAL ET JURIDIQUE DES DELITS SEXUELS QU’IL FAUT REVOIR 

Le Conseil constitutionnel a décidé l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel. Nos commentaires :

- bravo à Gérard Ducray, ex-député, qui a pris l’initiative de saisir le Conseil : cette loi, dont le texte ne définit pas le délit qu’elle est censé combattre, pouvait justifier la condamnation de n’importe qui à propos de n’importe quoi, et en particulier d’hommes innocents, puisque l’idéologie dominante désigne les hommes comme des agresseurs sexuels par nature ;

- mais Ducray était motivé parce que lui-même victime de la loi. Comment qualifier l’attitude des députés qui en 2002 ont voté cette loi sans sourciller, et dont aucun ensuite n’a utilisé de procédure pour la remettre enquestion ? Réponse : ils sont prêts à voter n’importe quoi pour complaire au lobby misandre ; les conséquences, ils s’en lavent les mains.

- pour autant, la revendication d’une nouvelle loi est légitime. Certes, comme la précédente et commes toutes les lois portant sur les délits sexuels, elle suscitera de fausses accusations. Mais il y a aussi de vraies victimes, qui ont le droit d’être protégées. Et contrairement à ce que disent les misandres, ces victimes ne sont pas forcément des femmes. Voir le témoignage que nous avons publié :

la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article62

- comme le demande le Ges (proposition 14), le minimum que l’on puisse attendre du nouveau texte est qu’il pose des critères de définition concrets :contrainte et répétitivité (pour l’AVFT, le harcèlement "peut être constitué par un acte unique" !) ;

- pour autant, le problème des fausses accusations ne sera pas résolu. Les institutions continueront de considérer les hommes mis en cause comme coupables a priori, les tribunaux continueront de les condamner sans preuve (parole contre parole), les fausses accusatrices seront toujours préservées de toute sanction. Surtout, le mal sera fait même si les mis en cause sont blanchis : ils demeureront discrédités, et détruits psychologiquement. En particulier dans les entreprises, car l’article du Code du travail sur le harcèlement, tout aussi vague que celui qui vient d’être abrogé, est toujours en vigueur ;

- du côté des hommes victimes, la réticence à porter plainte sera toujours aussi grande : honte, peur du ridicule, incrédulité des services policiers et judiciaires, etc.

- l’abrogation de la loi est une victoire du bon sens et de la justice. Une nouvelle rédaction, plus rationnelle, est souhaitable. Mais elle n’incitera que faiblement les hommes victimes à se manifester, et préservera que faiblement contre les fausses accusations. C’est l’ensemble du traitement des délits sexuels par la société qu’il faut revoir : déconstruction de l’idéologie misandre, formation des personnels aux problématiques masculines, redéfinition de l’action de la police et de la Justice (voir propositions du Ges 11 et 12).

 

 

2 mai : AFFAIRE ZAKZEK, CLASSEMENT SANS SUITE

Fabrice Zakzek a été informé du classement sans suite des diverses fausses accusations, entre autres de viol, dont il était l’objet de la part de son ex-épouse.

Il nous avait contactés en juin 2011. Ayant déjà fait l’expérience de la partialité des institutions policière et judiciaire contre les hommes, il craignait le pire et souhaitait médiatiser son combat. Nous lui avions conseillé de créer un blog, ce qu’il a fait aussitôt. Ce n’est bien sûr pas ce blog qui a emporté la décision, mais il lui a permis de crier son innocence, et de recevoir le soutien d’un certain nombre de lecteurs (parmi lesquels les hoministes), ce qui a influé positivement sur son moral, une dimension très importante. Par contre, il n’a jamais réussi à obtenir des articles de presse. Restant combatif, il s’est en outre fait soutenir par un avocat de renom.

Pour autant, on ne peut pas dire que les institutions aient bien travaillé. Malgré l’inconsistance des accusations, l’enquête a duré deux ans, pendant lesquels il a vécu dans la souffrance, l’angoisse et l’incompréhension. Il a subi une garde à vue, passé beaucoup de temps et d’argent dans les procédures. Il est désormais laminé.

A l’inverse, l’accusatrice s’en sortira sans grand dommage. Dans l’état actuel de notre "Justice", aucune procédure n’est susceptible de l’atteindre. Et elle continue impunément à bafouer un jugement exécutoire lui enjoignant de présenter leur fille à son père...

sites.google.com/site/violoulinjusticeordinaire/home

 

 

 

1 mai  : INTERVIEW DE JOHN GOETELEN SUR LEMAN BLEU

...chaîne télé genevoise, à partir de 2’20 :

lemanbleu.ch/vod/geneve-aujourdhui-loisirs-01052012

 

 

 

29 avril : LE RHQ NE CHRONIQUERA PAS "LA MISANDRIE"...

Lisant habituellement le bulletin mensuel  Hommages, publié par le Réseau Hommes Québec (RHQ), nous avions remarqué qu’y figurait chaque fois une courte chronique de livres sur la condition masculine, consistant en une reproduction de la couverture et six-sept lignes de présentation. En février dernier, nous avons donc demandé au responsable à bénéficier d’une telle chronique pour le livre La misandrie, ce qu’il a d’emblée accepté. Après tout, nous faisons nous-même de la pub pour le RHQ, sous une forme ou une autre, depuis bientôt... dix-neuf ans.

Mais deux mois et deux numéros plus tard, rien n’était publié. Nous avons demandé une explication, et cette fois, François Camus, le président, nous a informé de son refus, au titre que Le RHQ a mis en place une stratégie politique et un plan d’action en collaboration avec une douzaine d’autres organismes pour hommes et la participation de plusieurs chercheurs en condition masculine et ton livre sur la misandrie va à l’encontre de cette stratégie et il risque de nous nuire.

"Nous nuire" ? FC (qui reconnaît n’avoir pas lu le livre) se tromperait-il sur son contenu et y verrait-il une diatribe antiféministe voire misogyne, dont il craindrait que le RHQ apparaisse comme la cautionnant ? Pas du tout. Il écrit aussi : Je n’ai pas de problème avec son contenu, j’ai problème avec les réactions qu’il peut générer.

Et de décrire la situation québécoise, une situation que nous connaissons bien puisqu’elle est comparable à la nôtre (quoique sans doute en pire), celle d’une société où les politiques concernant les rapports entre les genres sont régis par le lobby misandre :

Au Québec, il y a des programmes de subvention dont peuvent bénéficier les organismes pour hommes. Ces programmes de subventions sont gérés par le ministère de la santé et des services sociaux ainsi que par le ministère de la famille. Les employés de ces ministères sont majoritairement des femmes d’environ 50 ans, souvent des féministes qui ont travaillé très fort pour faire avancer la cause des femmes. Et les hommes qu’on y trouve ont beaucoup été influencés par la pensée féministe des années 70. Il en est de même pour les ministres, député(e)s et les journalistes. Cela inclus les chefs de pupitres et les gestionnaires qui assignent les reportages aux journalistes ou qui approuvent les demandes de subventions.
Au Québec, les féministes sont nombreuses et elles ont élaboré tout un réseau d’organismes, de militantes au gouvernement et dans les médias. Si elle le veulent, elles peuvent s’organiser en moins de 24 heures , descendre dans la rue pour manifester, et tout bloquer.

Il faut savoir que le RHQ a depuis longtemps obtenu de l’état québécois des subventionnements importants, qui lui permettent en particulier d’avoir des salariés, et de ce fait d’abattre un travail considérable. Nous ne le lui reprocherons pas, bien au contraire, sachant que ses équivalents belges, français et suisses n’ont jamais été capables d’obtenir de telles aides, et demeurent aujourd’hui des groupuscules sans envergure. Nous pouvons comprendre qu’il adopte une extrême prudence par rapport à ce qu’il publie (laquelle d’ailleurs, n’est guère différente de la nôtre). Nous ne pouvons cependant nous empêcher de nous étonner : six lignes sur La misandrie, un ouvrage qui renvoie clairement les deux sexismes dos à dos, qui établit, documents à l’appui, que la misandrie n’a pas de sexe, qu’elle n’est en aucune manière à confondre avec le féminisme, qu’elle est au contraire une idéologie qui a parfois pour effet de discréditer ce dernier, six lignes suffiraient à fournir au lobby misandre les armes suffisantes pour remettre en cause les aides d’état laborieusement obtenues par le RHQ ? Non, franchement, nous sommes sceptiques... .

Et puisque nous avons des lecteurs québécois, nous leur rappelons qu’ils peuvent se faire une opinion en lisant la chronique que leur compatiote Olivier Kaestlé a écrite sur le livre (la seule dans leur pays - merci encore à lui), et qu’ils peuvent se le procurer via Price Minister (les frais de port font monter le prix, mais ça fonctionne).

olivierkaestle.blogspot.com/2011/12/non-la-misandrie-nest-pas-une-maladie.html

priceminister.com/offer/buy/113508051/la-misandrie-histoire-et-actualite-du-sexisme-anti-hommes-de-patrick-guillot-livre.html

 

 

 

28 avril : "LES FEMMES SONT-ELLES PLUS MORALES QUE LES HOMMES ?"

C’est le dossier que traite Philosophie magazine dans son numéro 59 de mai. Nous apprécions de lire ça sous forme de question : d’habitude c’est une affirmation, point final !

- dans l’édito (p. 3), Alexandre Lacroix imagine un dialogue entre un grand misogyne (Schopenhauer) et une grande misandre (Solanas). C’est rigolo et ça rappelle aux lecteurs l’existence de cette dernière et la teneur de ses propos.

- l’article introductif (p.37) est un fourre-tout, qui va dans tous les sens et ne conclut pas. Il affirme la plus grande fréquence de la violence masculine, sans s’interroger sur le caractère moins visible de la violence féminine. Par contre la phrase suivante (du genre de celle qu’on ne lit pas dans les médias français) est une bonne surprise : A l’heure où le "deuxième sexe" conquiert la première place - aux Etats-Unis, les salaires des femmes sont désormais supérieurs à ceux des hommes.

- p.41, un encadré sur un idéologue misandre US que nous ne connaissons guère, Steven Pinker. qui prétend démontrer que "les" femmes sont moins violentes !

- p. 42-43, un Précis de machosophie, c’est-à-dire une recension des philosophes misogynes avec des citations à l’appui. Quel rapport avec le sujet ? En quoi sont-ils représentatifs du degré de moralité des hommes en général ? De toute façon, il manque la recension symétrique des philosophes misandres, mais à Philo mag, on ne connaît pas encore ça...

- ensuite, une série d’entretiens avec des personnalités plutôt conformistes, en particulier autour de la théorie du care, à laquelle on peut faire dire à peu près tout et son contraire.

Une fois de plus, tout le monde a été consulté sauf les hoministes. Conservez donc les 5,5 euros que vaut le magazine pour un meilleur usage.

 

 

 

27 avril  : GUYLAINE COLLOBER, TERRORISTE CONJUGALE

Elle a été condamné à dix ans de prison par la Cour d’assises du Rhône pour avoir tué (et congelé pendant 22 mois !) son compagnon, Jean-François Poinard, en novembre 2008, à Lyon. Mais nous la croyons volontiers lorsqu’elle dit qu’elle ne voulait pas sa mort : même si elle le frappait tous les jours, elle voulait le garder vivant pour assouvir le plus longtemps possible une obscure vengeance, d’inspiration manifestement misandre. C’est ce qu’on appelle le terrorisme conjugal, une violence régulière et planifiée, qui est à distinguer d’autres formes de violence conjugale, ponctuelles ou émotionnelles. 

Comme il y a eu meurtre, il y a eu enquête, procès et intervention des médias : c’est pour cela et pour cela seulement que l’on évoque aujourd’hui ce terrorisme exercé à l’encontre d’un homme, alors que tant d’autres agonisent dans l’indifférence des institutions. 

Extrait de l’article de 20 minutes :

« â€¯Vous n’êtes pas une victime mais un bourreau des hommes, poursuit l’avocat général dressant le portrait d’une femme ayant pu « â€¯asseoir une domination complète sur la victime  ». Un argument également développé par l’avocat des parties civiles, Jean-Marie Périnetti. « â€¯Au fur et à mesure, elle a pris le pouvoir de la pensée. Son concubin, qui ne pesait plus que 55 kg au moment de son décès, était décharné, sous-alimenté. Parfois, la prison psychologique est bien plus efficace que des verrous  ». Très ému, Jean-Stéphane Poinard, le fils de la victime raconte à la sortie de l’audience : « â€¯Mon père a vécu un calvaire, un enfer en restant cloîtré deux années dans une chambre. Il nous fuyait car il avait honte de dire qu’il était battu. Cette femme l’a émasculé et en a fait un animal alors qu’il avait le cœur sur la main. C’est quelqu’un de maléfique, machiavélique et manipulatrice, je ne veux plus qu’elle nuise.  »

Tout est dit, et cela confirme la justesse de notre combat. Cette honte qui l’a empêché de demander de l’aide résulte directement de la négation absolue des violences contre les hommes, le sale boulot mené à bien par les idéologues misandres, le SDFE, le prétendu ministère des Solidarités, le prétendu Défenseur des droits et les officines sexistes (de l’AVFT à Amnesty international). Cette prison, nous devons la faire exploser.

20minutes.fr/article/924575/dix-ans-ferme-avoir-tue-congele-ami

 

 

25 avril : A MUNICH, VIOL AU FEMININ (merci à Sébastien)

Une info relayée par deux sources, Le Point et TF1. Elle en laissera beaucoup incrédules, ou goguenards. Ils auront tort.   :

lepoint.fr/insolite/elle-voulait-encore-faire-l-amour-il-appelle-la-police-12-04-2012-1450970_48.php

lci.tf1.fr/insolite/elle-voulait-encore-faire-l-amour-il-appelle-la-police-7129436.html

 

 

24 avril : AMNESTY NOUS REPOND... A LA PLACE D’AFFLELOU (voir 28 mars)

Nous avions écrit à l’entreprise Afflelou pour protester contre le partenariat douteux qu’elle avait établi avec les petits pervers sexistes d’Amnesty Belgique dans une campagne anti-violence conjugale ne prenant pas en compte les victimes masculines. Aujourd’hui, ce n’est pas Afflelou qui nous répond, c’est... Amnesty :

L’équipe Alain Afflelou nous a bien transmis votre message, en ce qui concerne l’action de lutte contre les violences conjugales que nous avons menée ensemble. C’est ainsi avec plaisir que je prends le temps de vous répondre.

Je comprends bien entendu votre remarque puisque, de fait, il est évident que
les femmes ne représentent pas les seules victimes de violence conjugale en Belgique. De nombreux hommes connaissent ce type de situations. Toutefois, comme le montre la recherche, on ne peut nier le fait que les victimes féminines semblent être bien plus nombreuses que les victimes masculines.

Par aillleurs, une telle situation s’explique sans aucun doute par la société empreinte d’inégalités entre les hommes et les femmes dans laquelle nous vivons. Compte tenu des rôles sociaux assimilés à chacun des deux sexes,
il parait effectivement bien plus difficile de dénoncer une situation de violence entre partenaires pour un homme que pour une femme. Et c’est cette société que nous devons changer !

En bref, comprenez donc bien qu
Amnesty International est loin de considérer que la violence conjugale constitue un problème de femmes. Si l’action menée avec Afflelou présentait les victimes comme des femmes, c’est bien parce qu’elle s’inscrit dans une campagne plus globale de lutte contre tout type de violence à l’égard des femmes, menée par le mouvement : violences sexuelles, violences en temps de guerre, etc. Nous sommes ainsi désolés si vous n’avez pas compris notre travail dans ce sens.

Bien cordialement,

Emilie Lembrée

Plus hypocrite, tu meurs ! Si AB "est loin de considérer que la violence conjugale constitue un problème de femmes", pourquoi présente-t-elle toujours le problème de cette façon ? Pourquoi serait-il "bien plus difficile de dénoncer une situation de violence entre partenaires pour un homme que pour une femme" ? Cest au contraire le minimum qu’on peut attendre d’une association de défense de victimes !

Ceci ne fait que nous inciter à réitérer l’appel que nous avions lancé : s’il est vain d’espérer ébranler les fanatiques d’AB, on peut peut-être dissuader Afflelou de reconduire son partenariat avec eux. Donc n’hésitez pas à protester auprès de l’entreprise, que vous pouvez joindre à partir de son site : 

www.alainafflelou.fr/entreprise/contactez#

 :

 

17 avril : A SURVEILLER : LE 4 MAI ON CONNAITRA LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL SUR LE DELIT DE HARCELEMENT SEXUEL

Nous ne savons pas si Gérard Ducray, ex-député, adjoint au maire de Villefranche (69) a mérité ou non sa condamnation pour harcèlement sexuel sur trois employées de sa municipalité (il reconnaît avoir fait des avances, point final). Mais nous saluons son initiative de saisir le Conseil constitutionnel (qui s’est réuni aujourd’hui) sur la validité de la loi qui introduit ce délit, au titre que sa définition est complètement nébuleuse.

En effet, nous avons connaissance de plusieurs cas où, du fait de cette nébulosité, l’accusation a été lancée sans aucun fondement, et parfois même, en interne dans une entreprise, sans aller jusqu’à la plainte. Le résultat est foudroyant : le mis en cause, est destabilisé, discrédité, voire détruit, et dans l’impossibilité de se défendre. Car comment prouver qu’on n’a pas "harcelé" si la loi ne dit pas en quoi cela consiste ? Est-ce faire des propositions ? Combien de fois ? Avec fougue ? Avec ça, on peut mettre beaucoup de monde en prison, mais en particulier, bien sûr, les individus de sexe masculin.

Le GES s’est depuis longtemps saisi du problème et énonce dans sa Plate-forme la revendication 14 : "Redéfinition juridique du harcèlement sexuel, le caractérisant premièrement comme une contrainte, deuxièmement par sa répétitivité dans la durée." Il ne s’agit pas de supprimer le délit, car il y a de vraies victimes (y compris des hommes), mais de lui donner une consistance juridique et objective. 

g-e-s.over-blog.com/pages/Plateforme_de_propositions_2011-2344436.html

L’AVFT s’est invitée dans le débat, pour des raisons inverses et selon nous complètement fantaisites. Elle constaterait "des classements sans suite quasi-systématiques et des renvois devant le Tribunal correctionnel pour harcèlement sexuel d’agissements qui auraient du être qualifiés d’agressions sexuelles, voire de viols." Autrement dit, les tribunaux préserveraient les présumés violeurs en les sanctionnant seulement comme harceleurs ! Bien peu vraisemblable quand on connaît l’état d’esprit des juges actuels !

avft.org/article.php ?id_article=623

La décision du Conseil sera rendue le 4 mai  : le délit sera maintenu, ou abrogé, ou suspendu jusqu’à la rédaction d’une nouvelle loi.

lemonde.fr/societe/article/2012/04/18/le-harcelement-sexuel-examine-par-le-conseil-constitutionnel_1686938_3224.html

 

 

16 avril : COMMUNIQUE DU GES SUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE

Suite à l’envoi de son questionnaire aux candidats à l’élection présidentielle, le Ges n’a reçu que deux réponses, ce qui en dit long sur l’indifférence de la classe politique aux problèmes de la condition masculine.

Après examen minutieux des programmes, nous nous réjouissons de constater que plusieurs candidats prônent une extension du congé de paternité.

Hormis ce point, nous constatons que les candidats ignorent totalement les injustices faites aux hommes. Aucun ne propose la résidence alternée par défaut. Aucun ne propose des mesures pour lutter contre des discriminations majeures : mise à l’écart des pères divorcés, non-prise en compte des victimes masculines dans les programmes d’action contre les violences, complaisance de la Justice à l’égard des fausses accusations de violences physiques ou sexuelles, etc.

De ce fait, le Ges ne donne aucune consigne de vote. Plus que jamais, il se sent conforté dans l’objectif qu’il s’est fixé de produire de l’information sur toutes les formes de sexisme, en particulier celles qui ne sont pas prises en compte par la classe politique.

Une sympathique réaction à ce communiqué, celle de Giancarlo La Face, du mouvement paternel Genitori separati figli onlus (GESEFI),qui l’a traduit et diffusé en italien, et nous envoie le mot suivant :

Je n’imaginais pas que votre pays a été mis dans les mêmes conditions de notre . J’ai vraiment pensé qu’il était plus neutre et progressé. Je crois qu’il est nécessaire de la lutte sociale très large que tous les engagements a des objectifs communs. Nous recherchons des synergies d’action commune, mais surtout essayer de trouver les parties les plus avancées que chaque nation a gagné à obtenir davantage de résultats.
C ’est un bien social que nous ne pouvons pas laisser abandonné à lui meme.
Merci pour votres informations.

http://www.gesefi.to.it

 

 

14 avril :NOTRE ANALYSE DES PROGRAMMES DES CANDIDATS A L’ELECTION PRESIDENTIELLE :

 1. Plusieurs proposent l’allongement du congé de paternité

 ...sous diverse formes :
 
- Cheminade : "huit semaines de congé d’accueil de l’enfant, à partager également entre les deux parents, sans possibilité de transfert / CLCA maintenu à 6 mois pour le premier enfant mais porté à un an pour chacun des suivants, avec (...) allocation financière à 60% du salaire brut antérieur" (Paradoxe : c’est ce candidat, réputé folklorique, qui consacre le plus long développement à ce sujet)
- Joly : "le congé parental sera transformé en un crédit-temps réparti à parts égales entre les parents"
- Le Pen : "revenu parental (...) aux mères ou aux pères de famille, 80% du SMIC pendant trois ans"
 
2. Mais, à part cela, la condition masculine est absente
 
Aucune proposition quant aux injustices faites aux hommes, et même pas sur la résidence alternée par défaut, dont le principe est pourtant soutenu par une centaine de députés (cf proposition de loi Mallié-Decool)
 

3. Les discriminations fondées sur le sexe sont cautionnées, voire confortées

 
- Arthaud : "Il faut imposer l’alignement des salaires et des conditions de travail des femmes sur ceux des hommes" ?!?!?!
- Bayrou : "Renforcer l’obligation de parité (...) pour la place des femmes dans la vie publique / Faire voter une loi-cadre sur la violence conjugale (...) des femmes qui en sont victimes" au forume du magazine Elle, il propose des horaires spécifiques de piscine, pour les femmes âgées ou obèses !!!
- Cheminade : "une loi-cadre contre les violences sexistes (...) Les femmes victimes devront bénéficier d’un accès prioritaire aux logements sociaux." / "Un système de bonus/malus sera mis en place pour susciter le relèvement des salaires féminins"
- Dupont-Aignan : "mobiliser les parquets pour appliquer enfin l’arsenal législatif en place pour lutter contre les violences conjugales et toutes les violences faites aux femmes."
- Hollande : dans son discours du 8 mars, annonce la parité immédiate dans le gouvernement, toutes les instances publiques et tous les CA des entreprises publiques / et un Ministère du droit des femmes
- Joly : "loi-cadre contre les violences faites aux femmes / augmentation du nombre de logements d’urgence pour les femmes"
- Le Pen : "Abaissement de l’âge de la retraite pour les mères ayant trois enfants ou un enfant handicapé" (même la Halde dénonçait ce système discriminatoire quand il était en vigueur ! L’idée est bonne, mais ce sont les parents ayant arrêté leur activité professionnelle qui doivent en bénéficier, quel que soit leur sexe)
- Mélenchon : "Ministère des Droits des femmes" (le paragraphe s’intitule "Pour se débarrasser du patriarcat"  !!!)

 

 

 

10 avril : LE DEFENSEUR DES DROITS CAUTIONNE LA CAMPAGNE DISCRIMINATOIRE SUR LE 3919

Le 30 novembre 2011, le Ges avait saisi le Défenseur des droits au sujet de la campagne sur le 3919 intitulée très explicitement Violences contre les femmes. Osez en parler, pour discrimination fondée sur le sexe. Aujourd’hui, le Défenseur rejette cette saisine au titre que :
 
"il ne ressort pas des pièces du dossier que la camapgne d’information sur le 3919, qui ne fait en aucun cas obstacle à ce qu’un homme, victime d’actes de violence puisse appeler le standard téléphonique dans les mêmes conditions qu’une femme, contribuerait à subordonner le droit d’accès au 3919 à la condition d’appartenir au sexe féminin."
 
En l’occurence, le Défenseur joue sur les mots. Ce n’est pas le fonctionnement de l’outil 3919 qui est discriminatoire, c’est la campagne qui le présente, et qui, très explicitement, s’adresse exclusivement aux victimes féminines, Bien sûr, techniquement, légalement, les hommes peuvent appeler le 3919, mais ils ne le font pas, à cause de ce genre de campagne qui les en dissuade.
 
Ce que confirme le Défenseur dans le paragraphe suivant :
 
"la campagne d’information relative au 3919 ne vise pas à stigmatiser la population masculine, mais tend à remédier, dans le cadre des violences conjugales, au problème spécifique des violences "sexuées", c’est-à-dire des violences qui touchent les femmes et les visent en tant que telles."
 
C’est bien le propos du Ges : la campagne est sexuée, elle ne s’adresse qu’aux femmes victimes. Il y a bien discrimination. Et un nouveau soutien du Défenseur à celle-ci.
 

 

 

2 avril : UN LIVRE SUR LES MOSOS

Publication aux presses de la cité d’un livre sur les Mosuos : Le royaume des femmes. Voyage au coeur du matriarcat, de Richard Coler, qui a séjourné chez eux pendant plusieurs mois.

http://www.pressesdelacite.com/site/le_royaume_des_femmes_&100&9782258090293.html

Ce n’est pas vraiment une révélation pour nous, puisque nous avons déjà reproduit des textes sur les Mosos (et aussi les autres sociétés matriarcales) :

http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article24&var_mode=calcul

 

 

28 mars : AFFLELOU (suite)

Comment réagir ? Du côté d’Amnesty Belgique, on a affaire à des fanatiques sexistes inaccessibles à toute rationalité. Par contre, il peut être intéressant de montrer à Afflelou qu’une partie de sa clientèle potentielle apprécie peu une campagne qui, a priori, est faite pour valoriser l’image de sa boutique (les sous, il sait très bien ce que c’est). Nous vous invirons donc à lui exprimer votre point de vue. Voici le courrier que nous venons de lui envoyer, que chacun pourra adapter à son gré :

Madame, monsieur,

Je me permets de protester contre la campagne que vous avez menée récemment en collaboration avec Amnesty Belgique, concernant la violence conjugale, et consistant à apposer sur les lunettes en vente dans vos magasins des pastilles avec la formule :"Trop de femmes portent des lunettes de soleil même quand il n’y en a pas. Agissons contre la violence conjugale."

En effet, s’il est tout à fait louable de dénoncer la violence conjugale, il est inadmissible d’en présenter les victimes comme exclusivement féminines, alors que les hommes la subissent tout autant (en France, 80 000 par an selon l’Office national de la délinquance). Cela s’apparente à de la désinformation et de la discrimination.

Je me permets aussi de vous signaler que l’association Amnesty Belgique, loin de la respectabilité qu’on lui prête, est coutumière de ce genre de manipulation sexiste.

J’espère donc, si vous participez encore à de telles opérations, que vous exigerez préalablement qu’elles soient strictement désexuées.

Meilleurs sentiments.

On peut écrire à Afflelou à partir de son site :

http://www.alainafflelou.fr/entreprise/contactez#

N’oubliez pas de nous communiquer les éventuelles réponses.

 

 

28 mars : AFFLELOU S’ACOQUINE AVEC AMNESTY BELGIQUE

On se souvient de l’ignoble campagne misandre menée par Amnesty Belgique le 8 mars 2011, prétendument pour lutter contre la violence conjugale, et toujours visible ici :

http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/dazibaos/article/dazibao-8-mars-2011

Ce 21 mars, AB récidive, ce qui n’est guère surprenant, mais avec un complice inattendu : Alain Afflelou. L’idée consiste à coller sur chacune des lunettes vendue dans ses magasins une pastille jaune marquée du texte suivant :

Trop de femmes portent des lunettes de soleil même quand il n’y en a pas. Agisssons contre la violence conjugale.

Explication : "Trop de femmes cachent à longueur d’année leurs blessures physiques et émotionnelles derrière des verres fumés. En Belgique, une femme sur 7 serait victime de violence domestique". Subtil, n’est-ce-pas ? Vous l’avez compris : comme en 2011, la campagne vise à faire croire que les victimes sont d’un seul et même sexe. Et nombreuses : 1 sur 7 (en France l’ONDRP en compte 1 sur 100 : quelles brutes, ces Belges !)

Bref, Afflelou s’est acoquiné avec une sale petite officine coutumière du mensonge et de la manipulation. Et c’est lui, le marchand de lunettes, qui participe à l’occultation des violences contre les hommes. Mais que ne ferait-on pour faire tourner le business ?

amnesty.be/doc/agir-2099/nos-campagnes/violences-contre-les-femmes-649/article/amnesty-et-alain-afflelou-ouvrons

Dans la même campagne, AB publie un guide (Violence conjugale, que faire ?) qui énonce tranquillement : "La violence au sein du couple touche une femme sur cinq en Europe". 1 sur 5, à mettre dans le Livre des records à la rubrique "désinformation" !

Ceci dit, le guide peut être commandé gratuitement. Ne nous gênons pas pour le faire : c’est un bon support pour le travail d’analyse de la propagande sexiste.

amnesty.be/doc/agir-2099/nos-campagnes/violences-contre-les-femmes-649/article/a-l-aide-un-guide-pratique-pour

 

 

27 mars : EXCELLENT ARTICLE SUR JOHN GOETELEN et son dernier livre (voir 24 février), d’Anna Lietti dans Le Temps (si l’inscription ne fonctionne pas, passer par Google Actualités)

letemps.ch/Page/Uuid/b83718e2-7779-11e1-8df6-73a7c15ba444/Hoministe_pas_radical

 

 

15 mars  : RECAPITULATIF DES DISCRIMINATIONS POUR JANVIER-FEVRIER (SECTEUR PUBLIC)

8 février : Roselyne Bachelot, pour le Ministère des solidarités, signe avec la Caisse des dépôts un "accord-cadre en faveur de l’entreprenariat féminin". Le fonds susceptible d’être prêté aux entrepreneures est de 4,7 ME.

31 janvier : en Languedoc-Roussillon, date-limite de remise des dossiers pour l’appel à Projets du FSE, visant à "réduire le nombre de femmes sans emploi durable". Opération relayée par la DRDFE et la DIRECCTE.

26 janvier : à Mulhouse, remise du Prix de la diversification de l’apprentissage au féminin (2è année) : vingt prix de de 1000 euros à des jeunes filles ayant choisi la voie de l’apprentissage. Région Alsace, DRDFE. Partenaires : EDF, Communauté urbaine de Strasbourg.FSE.

18 janvier : la Ville de Vénissieux (69) annonce annonce la mise à disposition d’un logement à destination des femmes victimes de violence conjugale. L’Etat a attribué 32 000 euros pour la remise en état. Suite à une demande d’explication du Ges, la maire, Michèle Picard, confirme que le logement est réservé aux victimes féminines.

16 janvier : le Défenseur des droits rejette la saisine conjointe Ges / Sos Hommes battus concernant le 3è Plan interministériel contre les violences faites aux femmes (voir 13 avril 11), au titre qu’il ne s’agit pas d’une "réclamation individuelle".

13 janvier : dans l’Eure, le ministre de l’Agriculture Bruno Lemaire remet le Prix départemental des femmes en agriculture (2e année). Partenaires : Direction départementale de la cohésion sociale, Chambre d’Agriculture de l’Eure.

janvier : la Ville de Gennevilliers (92) annonce la création de l’Ecole des femmes sans frontières (la 2è du genre après celle de Chatenay-Malabry, même département), "En faveur des droits des femmes, de leur réinsertion et de leur place dans la société". Elle est financée par la Ville et le Conseil général.

Rappelons que la recension globale, année par année, est ici.

 

 

12 mars : COCA-COLA DISCRIMINE

Le Progrès, 12 mars 2012, p. 16. Interview de Dominique Reiniche, présidente de Coca-cola Company Europe depuis 2005, quinzième femmes d’affaires au classement mondial du magazine Fortune (encore une qui n’a pas trop souffert du plafond de verre !). Citations :

Nous essayons de promouvoir la parité de manière forte et énergique. (...)

Nous essayons de faire avancer les femmes beaucoup plus vite (...)

Avec des mesures très concrètes. Chez Coca, nous avons mis en place des formations au leadership pour les femmes. Quand nous recrutons, nous faisons en sorte d’avoir le choix entre un homme et une femme. Il en va de même pour les promotions.

Explicitement, elle reconnaît la discrimination à la formation. Et implicitement, la discrimination à l’embauche et à la promotion. Il serait intéressant de savoir ce qu’elle entend par "faire avancer les femmes beaucoup plus vite", mais, à part des mesures discriminatoires , qu’est-ce que cela peut être ? Et aussi ce qu’elle entend par "avoir le choix entre un homme et une femme" : cela signifie-t-il qu’à compétence égale (voire inférieure ?) la femme est systématiquement embauchée ou promue ?

Enfin, on appréciera des contradictions propres aux idéologues paritaristes :

Nous avons 60 ou 70% de femmes dans les postes "juniors" : dans ces postes et selon sa logique, pour respecter la parité, il faudrait donc mettre en place des mesures discriminatoires en faveur des hommes... Qu’attend-elle ?

Il y a plus d’hommes qui font le choix de passer plus de temps au travail et en voyage : voilà une explication rationnelle à leur plus rapide progression. Mais à quoi tient-elle, sinon à l’effort et au mérite, et non pas à leur sexe ?

 



9 mars : LE CANTON DE ZURICH CREE UN POSTE DE CHARGE DES DROITS DES HOMMES

 
A partir du raisonnement suivant, auquel nous adhérons entièrement : les femmes ont obtenu l’égalité des droits, il est temps de se préoccuper des hommes. L’homme est déjà désigné, il s’appelle Markus Theunert.
 
Rappelons que nous sommes partisans de la désexuation des services liés à condition des genres, c’est-à-dire à la transformation des services actuellement dédiés à la condition féminine en services dédiés conjointement à la condition des femmes et des hommes, qui sont indissociables,. Mais l’initiative zurichois crée un précédent intéressant, et représente sans doute un passage obligé.
 
 
 
 
 
8 mars : LA SECU ROUTIERE STIGMATISE LES HOMMES
 
Une nouvelle campagne imbécile, comme on en a l’habitude, fondée sur la dichotomie et la surgénéralisation sexistes. Cette fois, c’est la Sécurité routière qui s’y colle, mais ça ressemble beaucoup aux campagnes anti-violences. Avec un slogan très clair : Tant qu’il y aura des hommes pour mourir sur la route, il faudra des femmes pour que ça change. Plus débile, tu meurs.
 
L’idée est de faire signer un Manifeste des femmes pour une route plus sûre (sic), incitant celles qui partagent la voiture d’un conducteur à lui prodiguer des conseils de prudence, voire à l’y contraindre ("Je ne monte pas dans cette voiture").
 
Cet appel serait peut-être intéressant justement s’il n’était pas sexué. Car même si les hommes sont largement les plus téméraires au volant, ils ne le sont qu’en moyenne, et les personnes prudentes, et susceptibles d’agir dans le sens de la prudence, se trouvent chez les deux sexes. Tout comme les personnes imprudentes, d’ailleurs.
 
Mais peut-on encore faire passer un message sans flatter le sexisme ordinaire ?
 
 
 
 
 
 
8 mars, LE BILAN
 
L’article de Nash, publié sur son blog, Plaidoyer pour une Journée des hommes, a été repris sur Agoravox. Il relaie notre positionnement concernant le 8 mars, qui consiste à saisir cette opportunité pour rendre hommage aux femmes qui soutiennent la cause des hommes : 
 
 
Cette année, plusieurs médias ont recherché des positionnements non-conformistes sur le 8 mars, et nous ont, entre autres, contactés. Les résultats sont variables, mais il faut noter que tous les journalistes ont manifesté, outre de la surprise, un intérêt certain à découvrir l’existence de notre courant (et de ce fait celle du mot "misandrie"...)
 
- L’Express qui nous avait fait espérer quelques lignes n’a finalement rien publié ;
 
- le journal gratuit Metro a publié un encadré de dix lignes consacré à notre positionnement, assez correct, accolé à un encadré identique pour Clémentine Autain. Mais seulement dans certaines éditions régionales (Toulouse), alors que c’était prévu dans l’édition nationale.
 
- Patrick Guillot a été invité à un débat sur LCP-AN, avec Lydia Guirous (Futur au féminin), Fadila Mehal (Mariannes de la diversité), Chantal Brunel (députée UMP).
 
 
Commentaires sur ce débat :
 
- PG a délibérément et sagement attendu qu’on lui donne la parole, ce qui a pris malheureusement un certain temps (15’). Certes, il n’a pu ensuite rattraper son retard. L’avantage est qu’on ne peut lui reprocher d’avoir tenté de récupérer le débat, comme est censé le faire tout représentant de la présumée "domination masculine".
 
- deux des intervenantes (Mehal, quand on l’y amène, et surtout Guirous) professent un féminisme non-victimaire très éloigné de ce que professent les associations misandres. C’est pourquoi elles ont approuvé voire renchéri sur les interventions de PG concernant les victimes masculines.
 
- étonnant par contre est le fait que Brunel ait également approuvé voire renchéri. Elle est en effet une vraie misandre, auteure de Pour en finir avec les violences contre les femmes, et qui dit explicitement que seules l’intéressent ces violences-la (elle l’a dit avant le début à Nash qui était dans le studio). On croit habituellement que les misandres s’autopersuadent que les violences contre les hommes n’existent pas. Là, le cas est différent, voire pire : elle sait que les hommes sont eux aussi victimes, mais elle choisit délibérément de ne pas en parler.
 
- il reste à souhaiter qu’ayant approuvé le principe de la désexuation des luttes contre les violences, ces dames en fassent entrer la revendication dans les programmes de leurs associations respectives : mais ça, c’est une autre paire de manches...
 

 

 
6 mars : ’POUR UN CONGE PATERNITE OBLIGATOIRE"
 
Dans le Nouvel obs (p. 65) vibrant plaidoyer de Véronique Rodier pour le renforcement du congé paternité, dont elle reproche aux candidats à l’élection présidentielle de ne pas l’avoir inscrit dans leur programme (ce qui n’est, en fait, pas le cas de tous).
 
 
 
26 février : PAS DE HANDICAP POUR LES ENTREPRENEURES
 
Dans le numéro de mars du magazine L’entreprise, excellent dossier Femmes et entrepreneures, comment elles s’imposent (p. 35-51), qui conforte la position que nous prenions le 16 février.
 
Même si la rédactrice fait le tour des divers points de vue sur la question, elle ne retient comme majeur aucun des obstacles à la réussite de l’entreprenariat féminin habituellement évoqués, D’autant qu’elle détaille très bien la remarquable influence des réseaux féminins.
 
Surtout, la dizaine de femmes entrepreneures qui sont interrogées démentent clairement le point de vue misandre. Citations :
 
Anne-Laure Constanza (Envie de fraises) : Est-il plus difficile de lever des fonds quand on est une femme ? Je suis quand même parvenue à obtenir 470000 euros en avril 2008, auprès de divers business angels privés et du fonds Network Finances, puis 1,4 million d’euros d’Amundt Private Equity fin 2010, alors que j’étais enceinte de sept mois et demi, et de jumeaux qui plus est !
 
Valérie Balavoine (Axible technologies) : Dans le secteur très masculin des nouvelles technologies, être une femme n’est absolument pas handicapant. Et face à des investisseurs, je ne crois pas que cela joue d’une quelconque manière. On n’est pas moins crédible.
 
Agnès Passault (Groupe Aquitem) : Souvent, dans les réunions, je suis la seule femme : cette différence peut être un atout dans un milieu très masculin.
 
 
 
25 février : FIN DE "MADEMOISELLE" = VICTOIRE POUR LES HOMINISTES
 
Une circulaire du Premier ministre parue le mardi 21 édicte la suppression du terme "mademoiselle" de tous les formulaires administratifs.
 
C’est une victoire pour les hoministes qui demandent depuis longtemps la suppression de cette discrimination, et en particulier pour le GES qui a introduit cette demande dans sa Plate-forme de propositions dès sa création, en 2008 (actuellement point B6).
 
 
 
 
24 février : JOHN GOETELEN ANNONCE LA PARUTION DE SON NOUVEAU LIVRE : FEMINISTA : RAS-LE-BOL !
 
 
 
 
22 février : MOINS IL Y A DE QUOTAS, PLUS IL Y A DE FEMMES AUX POSTES DE RESPONABILITES...
 
C’est l’enseignement que l’on peut tirer du passionnant diaporama d’Alexis Eychenne dans L’Express, qui présente une enquête du cabinet Mercer menée dans 41 pays. Le pourcentage de femmes à des postes de responsabilité dans les entreprises (conseil d’administration ou équipes de management) serait le suivant :
 
- Lituanie : 44%
- Bulgarie : 43%
- Russie : 40%
- Estonie, Kazakhstan : 37%
- Serbie : 36%
- Ukraine : 35%
- Roumanie : 34%
- Hongrie : 33%
 
Ainsi, les neuf premiers du classement sont des pays où il n’ya jamais eu de politique de quotas sexués, de "parité" ou autre discrimination positive. Ce sont tous des pays de l’ancien bloc de l’Est, ou l’accession des femmes au travail et aux responsabilités était encouragée, glorifiée, mais jamais imposée.
 
Les pays "à quotas" ne viennent qu’ensuite : Suède : 30 ; Belgique : 29 ; France, Royaume-Uni, Espagne : 28. Et certains pays du nord, les plus "paritaristes", sont encore derrière : Danemark : 27, Finlande, Norvège : 25. En tout dernier, bien sûr, les pays du tiers-monde.
 
Conclusion : les quotas sexués ne servent à rien, sauf à susciter une surenchère permanente, tout en créant des injustices symétriques de celles auxquelles ils prétendent remédier. Seule est efficace l’affirmation, aux plus hauts niveaux de la société, et réitérée dans la durée, de l’égalité en droits, en devoirs et en dignité, de chaque sexe.
 
 
 
 
20 février : LES DISCRIMINATIONS NE SONT PAS FORCEMENT FONDEES SUR LE SEXE
 
Décision très importante : le tribunal d’Albertville a donné raison à cinq moniteurs de ski dont l’employeur avait décidé de réduire l’activité du fait de leur âge (ils ont entre 57 et 62 ans). C’est la première décision de ce type en France.
 
Nous expliquons depuis longtemps que l’interprétation exclusivement communautariste (en particulier féminocommunautariste) des discriminations en occulte les causes réelles. Si les moniteurs étaient de sexe féminin, les misandres crieraient aussitôt à la discrimination "contre les femmes". Mais en l’occurence, ils n’ont été discriminés ni en tant qu’hommes ni en tant que femmes, ils l’ont été en fonction de leur âge exclusivement. Evitons le confusionnisme. 
 
 
 
 
18 février  : SOLIDARITE AVEC MAURICE BOISARD
 
Ce sympathique maire au look de grand-père a été condamné à mille euros d’amende pour avoir giflé une petite racaille, déjà responsable de diverses dégradations dans la commune, qui l’avait insulté. Quoi de plus justifié pourtant dans ce genre de circonstance ?
 
Mais la socité bobo-misandre marche sur la tête : les pères sont dépréciés voire exclus des familles, les fils font n’importe quoi et cherchent à s’affronter à d’autres formes d’autorité ; mais quand ces autorités de substitution font leur travail, la "Justice" les désavoue... Jusqu’à quand ?
 
 
 
 
16 février : BACHELOT DISCRIMINE ENCORE...
 
Pour le ministère des Solidarités, Roselyne Bachelot et la Caisse des dépôts ont signé un énième accord "en faveur de l’entreprenariat", lequel comprend entre autres, le développement du FGIF, un fonds de garantie doté en 2011 de 3,6 M d’euros, et en 2012 de 4,7 M. Une manne... 
 
Petit détail qui n’étonnera que ceux qui ne nous lisent pas régulièrement : ce fonds qui permet d’accéder au crédit bancaire pour financer des projets ne prête... qu’aux femmes. Oui, nous aurions dû le dire d’entrée, il s’agit d’"entreprenariat féminin".
 
Dans les années 70 ou 80, ce genre de discrimination (qu’est-ce d’autre ?) avait un peu de sens : on se méfiait des femmes qui étaient nouvelles sur le créneau de la création d’entreprise. Mais aujourd’hui, et en pleine crise, en quoi est-il plus facile à un homme de se lancer dans l’aventure ? Un nouveau mystère...
 
 
 
 
15 février  : L’AVFT TOUCHE 340 000 EUROS DE SUBVENTIONS CHAQUE ANNEE !
 
Sur son site, l’AVFT s’inquiète pour sa subvention publique. C’est l’occasion de découvrir qu’elle reçoit chaque année autour de 340 000 euros (sans compter le financement accordé en décembre par la DGT pour la publication de son dernier livre) :
 
 
Ce qui nous inspire les réflexions suivantes :
 
- créer une association d’aide aux victimes de violences au travail est une démarche méritoire ;
 
- choisir de spécialiser l’association dans l’aide aux victimes féminines est compréhensible : chacun peut avoir des motivations spécifiques ;
 
- que, même dans ce cadre sexué, les pouvoirs publics donnent un coup de pouce, pourquoi pas ?
 
- mais quand le coup de pouce prend la forme d’une subvention d’un tel niveau (l’équivalent de dix salaires annuels confortables), la sexuation n’est plus acceptable, et il faut exiger de l’association qu’elle s’occupe aussi des hommes victimes, ce qui, techniquement, est tout à fait possible. Ou, si elle prétend continuer une action sexuée, qu’elle renonce à la subvention. L’argent public est pour tout le public, pas pour la moitié. 
 
 
 
14 février : JACQUES CHEMINADE REPOND AU GES
 
Rappels : le questionnaire du Ges est là :
 
 
La précédente (et unique) réponse : Nathalie Arthaud, voir 3 février.
 
En fait, c’est son assistant, qui répond après l’avoir consulté :
 
J’ai présenté vos questions ce matin à Jacques Cheminade qui vous répond :
 
- Sur le point 1, c’est OUI
 
- Sur le point 2, c’est OUI
 
- Sur le point 3, c’est OUI « à condition que soit préparé un projet de vie commun et cohérent pour l’enfant. »
 
- Sur le point 4, c’est OUI ; « 4 semaines ; plus un complément de libre choix d’activité (CLCA) ensuite d’au moins 6 mois avec en contrepartie une fixation de l’allocation financière à 60% du salaire brut antérieur ».Je vous remets ce qui figure dans le chapitre consacré à ce sujet dans son programme officiel :

cheminade2012.fr/Une-politique-d-epanouissement-familial-et-de-lutte-contre-le-sexisme_00463 
III - Créer un véritable dispositif de congé paternité
 
- Sur le point 5 : « OUI, en augmentant en même temps les moyens de fonctionnement de la justice ». Expliqué dans ce chapitre

http://www.cheminade2012.fr/Pour-un-pouvoir-judiciaire-citoyen_00454


Vous voyez que Cheminade confirme 5 sur 5 !
 
Notre commentaire :
 
- questions 1, 2, 3 : nous nous réjouissons de cette avalanche de "oui", mais nous sommes un peu sceptiques ; actuellement il n’y a pas la moindre allusion dans son programme à la désexuation du SDFE, ni à la désexuation des campagnes/lois anti-violences domestiques, ni à la RA par défaut. Nous croirons à son engagement quand il les y aura intégrés.
 
- question 4 : à l’inverse, il donne une place importante au congé paternité, qui traduit une véritable préoccupation. Il reprend la proposition de l’IGAS, huit semaines à partager également entre les deux parents, tout à fait intéressante.
 
- question 5 : de même, il accorde une place importante à la réforme de la Justice, avec plusieurs propositions qui pourraient permettre, entre autres, une meilleure gestion des fausses accusations d’ordre sexuel. Mais le propos est trop général par rapport à un problème très spécifique. 
 
 
 
10 février : "DES FEMMES POUR LA CAUSE DES HOMMES"
 
C’est l’intitulé du nouvel article que nous nous réjouissons de mettre en ligne ce jour, et qui est destiné à s’étoffer :
 
 
Il fait pendant à la rubrique Des hommes pour la cause des femmes, en ligne depuis longtemps.
 
Leur complémentarité, c’est cela l’hominisme.
 
 
 
7 février  : LA MAIRE DE VENISSIEUX REVENDIQUE SA POLITIQUE DISCRIMINATOIRE !
 
Suite à notre info du 18 janvier dernier, le GES a interpellé Michèle Picard, maire de Vénissieux, qu’il faut créditer, à défaut d’originalité, d’une belle célérité, puisque la réponse est arrivée quinze jours plus tard. La voici :
 
Vous m’interrogez sur le logement d’urgence mis à disposition des femmes victimes de violence sur Vénissieux.
 
Ce logement d’urgence est le fruit d’un travail partenarial de diagnostic conduit avec l’association Femmes Information Liaison (FIL), qui accueille les femmes victimes de violence, et le commissariat de Vénissieux.
 
Dans notre ville, toutes les personnes victimes de violence ont la possibilité d’être reçues par une coordinatrice sociale travaillant au commissariat de Vénissieux. Notre collectivité finance en partie ce poste.
 
En 2010, la coordinatrice a dénombré 197 faits de violences conjugales et d’agressions sexuelles. Les victimes étaient 182 femmes et 24 hommes.
 
Il ne s’agit pas de nier les violences faites aux hommes, mais bien de reconnaître que les femmes sont les plus touchées par ces violences.
 
Sur Vénissieux, nous travaillons également auprès de notre jeunesse, dans les lycées, collèges, au sein de nos équipements polyvalents jeunes sur les notions de respect entre filles et garçons.
 
Toutes ces actions démontrent le volontarisme politique de notre ville sur cette importante question des droits humains.
 
La véritable problématique est bien la pénurie d’hébergement d’urgence sur l’agglomération afin de répondre aux nombreuses sollicitations et mettre à l’abri toutes les victimes de violences, qu’elle soient femmes ou hommes. Ainsi la Maison de Veille Sociale fait état, pour les violences conjugales, de 45 demandes pour deux places disponibles.
 
Incontestablement, la discrimination fondée sur le sexe est revendiquée.
 
Relisons cette phrase extravagante : "Il ne s’agit pas de nier les violences faites aux hommes, mais bien de reconnaître que les femmes sont les plus touchées par ces violences."
 
Une objection vient aussitôt à l’esprit, concernant le dénombrement fait par la coordinatrice sociale : il ne porte pas sur des faits établis ; et il est bien connu que les hommes victimes confient peu leur situation à l’extérieur. Mais ce n’est pas le problème : le problème est que cette politique est en contradiction avec la loi, laquelle veut que les services d’une ville sont à la disposition de tous ses habitants, indépendamment de la répartition sexuée de ceux qui les utilisent. Va-t-on interdire l’accès du gymnase municipal aux femmes au prétexte qu’il attire davantage d’utilisateurs masculins ? 
 
C’est l’essentiel, mais il y a d’autres extravagances :
 
- depuis quand faut-il une "reconnaissance" officielle (et en l’occurence matérielle) du fait que tel sexe est plus touché que l’autre par tel type de violence ? Y a-t-il une "reconnaissance" officielle du fait que les pères sont plus touchés que les mères par le délit de non-représentation d’enfants ?
 
- "nous travaillons (...) sur les notions de respect entre filles et garçons" : la belle affaire ! Est-ce donner l’exemple du "respect" que de pratiquer officiellement la discrimination contre les hommes ?
 
- "La véritable problématique (...) places disponibles." : non, c’est un problème, mais ce n’est pas le problème. Même si le nombre d’hébergements était multiplié par dix, les hommes victimes n’en bénéficieraient pas, puisqu’ils ils en sont privés a priori, au nom de la "reconnaissance" d’une présumée primauté quantitative des victimes féminines.
 
On peut exprimer son point de vue à Michèle Picard (svp même si vous êtes en colère, restez courtois) :
 
contact@ville-venissieux.fr
 
Hotel de ville 5 avenue Marcel-Houel BP 24 69631 Vénissieux Cedex
 
 
 
 
5 février : PORTRAIT D’UNE MILITANTE HOMINISTE
 
Olivier Kaestle brosse le portrait de Lise Bilodeau, militante québécoise exemplaire, fondartrice de l’ANCQ (Action des nouvelles conjointes du Québec) en 1999.
 
 
 
 
3 février : NATHALIE ARTHAUD REPOND AU GES
 
Il lui aura fallu un mois et demi, mais on ne lui en tiendra pas rigueur : la candidate de Lutte ouvrière est la première à répondre au questionnaire envoyé aux candidats à l’élection présisentielle par le GES. Ce qui montre le niveau d’intéret de ceux -ci pour la condition masculine ! Voici le texte, avec nos commentaires entre crochets :
 
Je fais mienne certaines de vos propositions, en particulier celles qui concernent la résidence alternée ou l’allongement du congé paternité.
 
[Très bien. Cela répond aux questions 3 et 4. On aurait cependant apprécié davantage de précisions. Ces propositions vont-elles entrer dans le programme de Lutte ouvrière ?]
 
Par contre, tout en reconnaissant que des hommes sont aussi victimes d’actes de violence dans le couple, je rappelle que cette violence touche très majoritairement les femmes : une femme décède tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint. Je crois donc que gommer cette réalité au nom de l’égalité des sexes reviendrait à banaliser la situation des femmes battues. Je ne pense pas que ce soit votre objectif.
 
[C’est la question 2. Elle reconnaît l’existence des hommes victimes (ce qui n’est pas le cas de tout le monde !) mais elle n’en tire aucune conséquence. Elle reprend la dialectique misandre selon laquelle en tenir compte reviendrait à "banaliser la situation dramatique des femmes battues" ! Affligeant de conformisme et de bêtise !]
 
Quant aux fausses accusations d’abus sexuels et aux erreurs judiciaires auxquelles elles ont donné lieu (ceux d’Outreau en particulier), je ne sais pas si une réforme du fonctionnement policier et judiciaire aurait réglé la question. Si l’arbitraire de la police et de la justice ont été dénoncés, c’est de l’extérieur, par les comités de soutien et la presse ultérieurement. En effet, une partie des juges et des policiers manifestent mépris, dureté ou indifférence vis à vis des milieux populaires. Dans le domaine des questions de droit commun comme dans les questions sociales.
 
[Question 5. Manifestement, à part Outreau, et bien qu’elle soit dans l’Education nationale, elle ne connaît pas le problème. Bien évidemment, les fausses accusations ne visent pas les "milieux populaires", mais (essentiellement) les hommes en tant qu’hommes ; et les policiers ou juges qui les confortent sont mus par la misandrie, et non par l’esprit de classe... Donc la solution n’est pas d’attendre le Grand Soir...
 
Et la question 1 sur le SDFE ? Elle a zappé ?]
 
 
 
3 février : LABO DE L’EGALITE, SUITE
 
A notre tour, nous recevons la réponse suivante :
 
Le Laboratoire a été fondé par des femmes ET des hommes, et nous travaillons main dans la main. A notre sens, l’égalité n’est pas un combat des femmes contre les hommes.
Nous souhaitons que notre société laisse le choix aux pères ET aux mères de poser des jours et de prendre des congés pour s’occuper de leurs enfants. Ce qui bénéficiera à tous : aux pères qui souhaitent s’investir auprès de leurs enfants, aux mères qui veulent s’investir dans leur carrière... et vice-versa ! Pour l’heure, beaucoup de pères sont dissuadés de s’investir dans la sphère familiale, et c’est regrettable.
Notre but, vous l’aurez compris, n’est pas de stigmatiser les hommes.
A ce sujet, vous pouvez consulter notamment le 3e axe de notre Pacte pour l’égalité :
http://www.laboratoiredelegalite.org/spip.php?rubrique16
 
Nous prenons acte que la Pacte prend effectivement parti pour l’allongement du congé de paternité. Très bien. Mais alors pourquoi en même temps représenter un homme assoupi sur un aspirateur, image assortie d’un faux chiffre affirmant la non-participation des hommes aux tâches domestiques - ce qui revient à suggérer que les pères sont incapables d’utiliser à bon escient ce même congé ? Mystère.
 
 
 
31 janvier : LABO DE L’EGALITE, UNE REPONSE MINABLE (voir 17 janvier)
 
A notre connaissance, notre ami Henri, qui a écrit au Laboratoire de l’Egalité pour protester contre sa campagne sexiste, est le seul à avoir reçu une réponse. La voici :
 
Merci pour votre réaction.

Il est bien entendu que les 27% d’écart salarial ne se retrouvent pas à poste et compétences égales. Si le reportage de Canal+ a pu le faire croire, nous le regrettons.

Toutefois je me permets de vous indiquer que la majorité des femmes à temps partiel souhaiteraient travailler davantage, il ne s’agit donc pas de "types d’emplois choisis majoritairement par les femmes", comme vous l’écrivez.

Par ailleurs, nous sommes convaincus que les femmes doivent s’engager fortement pour l’égalité, et qu’elles aussi véhiculent des stéréotypes sexistes. Malheureusement, il est difficile de faire passer toute la complexité du sujet dans un spot de 45 secondes.
 
Voilà des gens qui sont incapables d’assumer leurs actes. Ils produisent non seulement un spot mais encore quatre visuels publiés dans les médias, tous sur le même thème : les présumés abus de pouvoir et domination pratiqués par les hommes. Il ne s’agit en rien de traiter un sujet, mais de distiller du sexisme de bas étage...
 
 
 
 
30 janvier : KLARA, MISANDRE, BISEXISTE
 
Nous continuons de nous régaler avec le site Egalité, lequel publie, cette fois, un entretien avec Klara, une jeune misandre (qui se proclame par camouflage "féministe"). Ingénument, Klara dévoile les deux facettes de cette idéologie que nous nous plaisons à définir comme bisexiste : mépris des hommes, mais aussi mépris des femmes.
 
Mépris des hommes : "une des priorités du féminisme c’est d’éduquer les garçons. Il faut arrêter de dire que c’est tout le temps aux femmes de faire des efforts."
 
Qui dit cela ? Mystère... En tous cas, l’idée que les femmes doivent éduquer les hommes se retrouve très loin en arrière dans l’histoire de la misandrie, chez Moderata Fonte (XVIè siècle). Ca ne s’arrange pas !
 
Mépris des femmes : "Beaucoup de femmes ne veulent pas dire qu’elles sont féministes parce qu’elles ne veulent pas être reconnues comme des victimes. Reconnaître qu’il existe une domination, une oppression, c’est se reconnaître victime, mais c’est à partir de là qu’on peut changer les choses."
 
Eh oui ! Beaucoup de femmes (la grande majorité) ne veulent pas se définir comme victimes, tout simplement parce qu’elles ne le sont pas, et qu’elles n’ont aucun besoin de se donner une telle identité, laquelle n’est qu’une compensation à l’incapacité à trouver son identité réelle. C’est effectivement beaucoup mépriser "les" femmes de penser qu’elles ne sont pas capables d’assumer la responsabilité de leur destin.
 
 
 
 
26 janvier : NOUVEAU DELIRE DE FRANCOISE HERITIER : " L’HOMME EST LA SEULE ESPECE DONT LES MÂLES TUENT LES FEMELLES" !!!
 
C’est ce qu’elle déclare dans Sciences et avenir hors-série n°169 (jan-fév 12), dans lequel cent personnalités scientifiques répondent à la question "Qu’est-ce que l’Homme ?".
 
Quant à nous, il y a longtemps que nous ne considérons plus Héritier comme une "personnalité scientifique" mais comme une vieille folle sexiste. Et ça s’aggrave...
 
Nous ne savons pas s’il existe des objections au niveau des animaux, n’étant pas spécialistes du sujet. Par contre, n’importe quel collégien de 6e sait que des humains des deux sexes tuent leurs conjoints du sexe opposé, comme le confirment chaque année les enquêtes gouvernementales. La formulation correcte serait donc : "L’Homme est la seule espèce dont mâles et femelles se tuent entre eux"... si elle n’était aussitôt réfutée par l’exemple des mantes religieuses.
 
 
Accessoirement, il faudrait expliquer à Sciences et avenir que ça ne fait pas très sérieux de publier de telles âneries...
 
 
 
25 janvier : 83% DES FRANCAIS NE CROIENT PAS AU PLAFOND DE VERRE
 
5e baromètre OIT / Défenseur des droits : Perception des discriminations au travail : regard croisés salariés du privé et agents de la Fonction publique
 
 
Il ne s’agit que d’un sondage d’opinion (510 salariés du privé, 500 du public) et nous le prenons comme tel, sans le confondre avec la réalité, tout en appréciant le non-conformisme des réponses.
 
- question p. 7-8 : il est demandé si, à compétences égales, c’est un avantage, ou un inconvénient, ou ni l’un ni l’autre d’appartenir à tel ou tel groupe, pour être embauché dans l’entreprise de l’interrogé.
 
Le plus fort taux de réponse "inconvénient" (public : 36%, privé : 37%) est obtenu par rapport au groupe "gens du voyage". Le taux par rapport au groupe "femmes" n’arrive qu’en 13è position (après "malade chronique", "étranger", "handicapé", etc :
 
public : "avantage" 15% / "inconvénient " 6% / ne se prononcent pas 79%
privé : "avantage" 15% / "inconvénient" 14% / ne se prononcent pas 86%
 
Autrement dit, concernant le problème de l’embauche :
- les interrogés qui pensent que c’est un avantage d’être une femme sont plus nombreux que ceux qui pensent que c’est un inconvénient ;
- 89% des interrogés ne pensent pas que ce soit un inconvénient d’être une femme.
 
- question p. 9-10 : il est demandé si, à compétences égales, on a moins de chances d’évoluer dans la carrière si on appartient à tel ou tel groupe :
 
Le taux de réponse favorables pour le groupe "femmes" n’arrive qu’en 9è position :
 
public : "certainement" 7% / "probablement " 9% / "non" 84%
privé : "certainement" 6% / "probablement" 11% / "non" 82%
 
Autrement dit :
- 83% des interrogés pensent que ce n’est pas un frein à la carrière que d’être une femme ;
- 83% des interrogés ne croient pas à la fumeuse théorie du "plafond de verre", c’est-à-dire à l’existence d’un complot masculin pour empêcher "les" femmes de progresser professionnellement ;
- 83% des interrogés, au moins sur ce sujet, pensent comme les hoministes !
 
 
 
21 janvier : GENNEVILLIERS DISCRIMINE (merci à Henri)
 
GenMag, le journal municipal de Gennevilliers (92) annonce dans son n° de janvier (p. 16-17) la création d’une Ecole des femmes sans frontières, qui, comme son nom l’indique, n’est pas faite pour les hommes. C’est la deuxième du département, après celle de Chatenay-Malabry.
 
Installée dans 200m² rénovés, elle dispense 20 heures de cours hebdomadaires, assurés par 7 intervenants, dans un dizaine de matières. Pourquoi la sexuer ? "En faveur des droits des femmes, de leur réinsertion et de leur place dans la société" répond une adjointe au maire.
 
L’initiative en revient à l’Institut des Hauts de Seine, mais ce sont la Ville et le Conseil général qui ont payé (cher), autrement dit les contribuables locaux.
 
Vous l’avez compris : parmi les hommes de Gennevilliers (50 000 habitants), il ne s’en trouve aucun qui connaisse des problèmes d’insertion ; ou alors il existe une législation municipale spécifique qui les exclut de certains services...,
 
 
 
 
20 janvier  : CLEMENTINE AUTAIN, ENCORE UN PROGRES
 
Nous avons déjà relevé des concessions importantes faite par Clémentine Autain à l’idéologie misandre, la sienne (par honnêteté ou par repli tactique face aux arguments hoministes ?). Voici ce qu’elle écrit dans Un beau jour... Combattre le viol (Indigène, 2011, p. 12) :
 
Les violeurs, eux, sont exclusivement des hommes, à quelques rarissimes exceptions. L’infime pourcentage de femmes qui violent contrecarre juste l’hypothèse d’un besoin physique irrépressible typiquement masculin. Le viol ne vient pas combler un besoin sexuel mais satisfaire un désir extrême de possession, de domination, d’asservissement de l’autre.
 
- elle a déjà reconnu l’existence du viol féminin, elle confirme (pour les misandres, il est exclusivement masculin)
 
- elle refuse la définition du viol comme "besoin irrépressible masculin" et elle a parfaitement raison. En cela elle s’oppose frontalement à la misandrie qui le considère comme consubstantiel à la sexualité masculine ;
 
- elle a raison aussi de le définir comme un "désir de domination".
 
- mais elle ne va pas au bout de son raisonnement : il faudrait qu’elle admette que ce désir est présent chez des personnes des deux sexes, et dans les mêmes proportions. Et donc qu’autant de femmes que d’hommes peuvent ressentir l’envie de violer.
 
- .ce qui la conduirait à admettre aussi que les violeuses ne sont pas "rarissimes", au contraire. Certes, elles n’agissent pas dans les allées d’immeubles ni au coin des ruelles ; mais dans l’intimité des couples où l’homme est dominé, contre des hommes en situation de faiblesse (handicapés), contre d’autres femmes, contre des enfants (relire notre analyse du livre d’Anne Poiret la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article70).
 
Malheureusement, comme tous ces actes sont commis dans des contextes discrets, et comme leurs victimes , paralysées par la honte, ne portent pas plainte, on n’est pas près d’avoir des estimations fiables !
 
 
 
19 janvier : LE GES INTERPELLE LES CANDIDATS A L’ELECTION PRESIDENTIELLE
 
Un questionnaire est envoyé à ceux des candidats qui sont en situation d’obtenir les 500 signatures (pour l’instant seize) :
 
 
Les questions portent respectivement sur le SDFE, les campagnes et lois contre les violences domestiques, la résidence alternée par défaut, le congé paternité, les fausses accusations d’abus sexuel. Le genre de questions que les politiques n’ont pas l’habitude de lire, ni de se poser à eux-mêmes. Il ne faut donc pas s’illusionner sur le taux de réponses.
 
Le projet initial était de faire porter ce questionnaire par un collectif d’associations, et des démarches ont été entreprises en ce sens. Il est navrant de constater qu’aucune des associations proches du Ges n’a jugé utile de s’associer à celui-ci, ou n’a fourni l’effort nécessaire pour le faire. Un manque de sens politique d’autant plus flagrant quand on sait que les misandres, sur le même objectif, ont réussi à à regrouper 45 associations et à organiser une soirée spéciale.
 
 
 
 
18 janvier : VENISSIEUX DISCRIMINE
 
C’est une petite info locale, mais ô combien emblématique. Expressions, le journal municipal de Vénissieux (69), annonce (p. 6) Un logement pour les femmes victimes de violences. On apprend de la bouche du maire, Michèle Picard, qu’"un diagnostic a été conduit auprès du commissariat de police et de l’association FIL (femmes informations liaisons)" avec laquelle a été signée une convention. L’état a attribué une dotation de 32 000 euros.
 
A moins qu’il n’existe à Vénissieux (60 000 habitants !) aucune conjointe violente ni aucun conjoint victime ayant besoin de se protéger, voilà un parfait exemple de discrimination fondée sur le sexe, mise en place par des services publics et financée par des fonds publics. Annoncée très officiellement et revendiquée en toute illégalité !
 
 
 
17 janvier : UN LABORATOIRE POUR LE SEXISME
 
Depuis novembre (voir Actus de cette période) qui a connu la campagne discriminatoire sur le 3919 et la campagne ordurière de la FNSF, deux mois ont passé. Et deux mois sans cracher sur les hommes, c’est bien trop long pour les sexistes. C’est pourquoi ils remettent ça, cette fois avec le Laboratoire de l’égalité, une officine parfaitement inutile puisque des dizaines d’autres font parallèlement le même sale boulot.
 
Il s’agit cette fois d’une campagne visuelle, qui soutient le Pacte pour l’égalité, une action en lien avec les élection présidentielles. Quatre images diffusées dans les grands médias, avec des légendes insultantes et des commentaires mensongers :
 
 
1) devant un bureau, un homme au téléphone assis sur une femme elle-même posée sur un fauteuil. "Les femmes, on continue à s’asseoir dessus ou on change pour de bon ?". Et "une femme gagne 17% de moins qu’un homme à compétence égale" : pour l’Insee, c’est 10% !
 
2) un homme et une femme qui travaillent en vis-à-vis : le siège et le bureau de la femme sont plus bas de trente centimètres ! "17% d’écart de salaire, 100% d’inégalités"
 
3) une mère au milieu de ses quatre marmots qui jouent : "Mercredi 15h. Papa travaille. Maman est en RTT. Qui a parlé d’égalité ?"
 
4) un homme assis sur un aspirateur, en train de rêvasser : "80% de l’activité domestique repose sur les femmes. Courage messieurs !" Pour l’enquête INSEE de 1999 (ça s’est encore amélioré depuis) c’est 66% !
 
Bref, du lourd, du très lourd et du très con ! Il ne serait pas mauvais que ces gens-la sachent qu’une partie de l’opinion désapprouve leurs productions malsaines. Donc n’hésitez pas à leur faire connaître vos réactions (tout en restant courtois et rationnels) :
 
33 rue de Crussol 75011 Paris
Hélène Kloeckner (c’est la chargée de développement) : 07 86 80 22 87
helene.kloeckner@laboratoiredelegalite.org
 
...et tranférez-nous les réponses que vous recevez.
 
 
 
16 janvier : LE DEFENSEUR DES DROITS REJETTE SA PREMIERE SAISINE PAR LE GES
 
Réponse du Défenseur au Ges et à sa demande de saisine concernant le 3è Plan interministériel contre les violences faites aux femmes, du 29 juin dernier (la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article332 voir 10 juillet) :
 
Je dois vous informer que votre signalement ne peut pas être considéré par le Défenseur des droits comme une réclamation individuelle. En effet, vous n’indiquez pas avoir personnellement fait l’objet d’une décision discriminatoire.
Toutefois, soyez assuré que dans le cadre de la Mission lutte contre les discriminations et promotion de l’égalité, le Défenseur des droits reste très attentif à la question que vous avez soulevée.
C’est pourquoi il mène également des actions plus larges de concertation, de sensibilisation et de communication afin de faire cesser les pratiques discriminatoires illégales.
Votre signalement participera à alimenter ses réflexions et à définir ses priorités d’action. La description de situations telles que celle que vous présentez permet au Défenseur des droits d’affiner sa connaissance des manifestations de la discrimination au quotidien et de se doter progressivement de moyens efficaces pour les combattre.
 
Ce qui appelle les objections suivantes :
 
- sur son site et ce même jour, le Défenseur rend compte avec bienveillance d’une saisine concernant des salariés d’un Conseil général, réalisée par la Ligue des droits de l’homme et la CFTC : s’agit-il d’une "réclamation individuelle" ? Ces deux associations ont-elles été discriminées "personnellement" ?
 
 
- de toute façon, le caractère discriminatoire du 3e Plan interministériel est constatable à sa simple lecture, sans qu’il soit besoin d’une démonstration particulière, puisqu’il annonce la mise en place de divers services au profit de personnes d’un même sexe, et en exclut celles de l’autre sexe. Il n’est pas besoin de se référer à une "décision discriminatoire", puisque l’ensemble du Plan consiste en une telle décision. Il discrimine a priori tous les individus de sexe masculin, lesquels se trouvent ainsi correspondre à la définition que donne le Défenseur lui-même de ceux qui peuvent faire appel à lui : "dès lors que vous sous estimez lésé par le fonctionnement d’une administration ou d’un service public".
 
Pour le reste, s’agit-il d’autre chose que de belles paroles ? Certains voyaient favorablement le remplacement de la Halde par le Défenseur, avec Dominique Baudis à sa tête : pour l’instant , il n’y a pas lieu de pavoiser !
 
 
 
11 janvier : BRAVO, ANNE ! (merci à Nash)
.

Le capitaine de vaisseau Anne Cullere, 54 ans, mariée, mère d’un garçon, entrée dans la Marine en 1981, sera nommée contre-amiral à l’été 2012. Elle sera la deuxième femme à occuper cette fonction. Elle déclare :

J’ai la chance d’avoir eu des chefs qui n’ont pas eu d’états d’âme. On ne m’a pas mis de bâtons dans les roues parce que j’étais une femme. Je n’ai pas eu le temps d’être une féministe convaincue !

marianne2.fr/blogsecretdefense/m/Bientot-une-amirale-dans-la-Marine_a480.html

Bien sûr, nous l’ajoutons à notre dossier (qui s"épaissit !) consacré à Celles qui n’ont pas rencontré le plafond de verre.
 
 
 
11 janvier : VIOLENCES : CONSIGNES A LA POLICE POUR FAIRE GONFLER LE NOMBRE DE VICTIMES FEMININES
 
Nous le savions déjà par ouïe-dire, c’est confirmé par un article de l’AVFT : quand une victime féminine de violence conjugale ou sexuelle se présente à eux pour déposer une main courante, les policiers ont la consigne de les pousser à transformer celle-ci en plainte. C’est ce dont témoignent deux femmes qui ont vécu cette situation, dont une a cédé à la pression : 
 
 
Cette pratique est d’une part une manipulation inadmissible, car c’est aux plaignants et à eux seuls qu’il revient de déterminer ce qu’ils attendent de la Justice, et d’autre part une véritable discrimination, puisque nous savons, à l’inverse, que ces même policiers se font tirer l’oreille, voire opposent carrément un refus, lorsque ce sont des hommes victimes qui viennent porter plainte (voir Actus 22 octobre 11 la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article332 )
 
L’objectif du lobby misandre est de pouvoir proclamer, calculette en main : toujours plus de plaintes de femmes, toujours aussi peu de plaintes d’hommes ! On notera, en passant, la puissance du dit lobby, capables d’imposer à un gouvernement de gonfler les chiffres de la délinquance (même si cela ne fonctionne que pour un seul type de délit), alors que cela nuit évidemment à la popularité de celui-ci.
 
 
 
10 janvier  : A POMPEI, UN AUTRE ART DE VIVRE LA MASCULINITE
 
Intéressant article du Monde (p. 20) qui présente l’exposition du Musée Maillol (jusqu’au 12 février) : Pompei, un art de vivre. La journaliste note la fréquence et l’importance de la représentation du phallus en érection, qui n’a rien à voir avec le "machisme" qu’obsèdent certains idéologues de notre époque étriquée. Au contraire, ce sont "des figures qui illustrent la fertilité, la capacité à donner la vie, à contrer les esprits malins, à éloigner le mauvais oeil." Antonio Varone, le directeur des fouilles, déclare : "Il ne saurait y avoir de honte à représenter un phallus, ce dernier n’est en rien une image obscène, à cacher, pas même à la vue des enfants. S’il est reproduit à une échelle disproportionnée, c’est pour faire appel à sa force magique." Il s’agit évidemment d’une toute autre conception de la masculinité, hélas laminée successivement par les monothéismes, l’idéologie bourgeoise et la misandrie.
 
 
Nous avons déjà publié des textes sur ce sujet :
 
 
 
 
9 janvier : EN SOUTIEN A CHRISTIAN IACONO, victime de la "Justice" misandre, qui retourne aujourd’hui en prison, nous vous renvoyons à notre article de mai dernier : 
 
 
et à celui publié hier par notre ami Calach, lequel traduit parfaitement notre sentiment :
 
 
 
 
7 janvier : VIVE JEANNE !
 
Alors qu’à l’occasion du 600è anniversaire de sa naissance, diverses mouvances politiques se disputent (à tort ou à raison) l’héritage de Jeanne d’Arc, les associations misandres se désintéressent complètement du sujet. A priori, comme elles se plaignent habituellement de la présumée faible place accordée aux femmes dans l’histoire, on s’attendrait plutôt à ce qu’elles en rajoutent et qu’elles défilent à leur tour place des Pyramides.
 
Mais leur silence s’explique très bien : la personnalité de Jeanne, son rapport avec les hommes de son époque, la manière dont l’a évoqué sa postérité, vont très exactement à l’encontre de la conception misandre de la société et de l’histoire. Pour les misandres, toute femme est potentiellement une victime, qui subit le destin imposé par "les hommes", la "domination masculine". Or Jeanne est une révoltée, qui justement a refusé de subir, a pris son destin en main, et du même coup celui de tout un peuple, jusqu’à y perdre la vie. D’autre part, elle a choisi un terrain censément masculin, celui des armes, de la guerre : non seulement elle y a excellé, mais elle a entraîné à sa suite les combattants masculins, qui l’ont reconnue comme leur chef. Enfin elle est devenue un personnage historique dont le rôle a été largement étudié et célébré, en France comme dans d’autres pays.
 
Finalement Jeanne est une héroïne pour tous ceux qui aiment les femmes debout, et parmi ceux-là il y a les féministes authentiques et les hoministes.
 
 
 
1 janvier 2012  : DUCASSE MAGICIEN MAIS DISCRIMINATEUR
 
Nous avions signalé en son début (septembre 10) l’opération lancée par le cuisinier Alain Ducasse dans le Val d’Oise : fournir à quinze personnes en grande difficulté sociale la possibilité de préparer le CAP cuisine en un an dans ses établissements, avec un salaire et un CDI garanti chez lui en cas de réussite. M6 les a filmées pendant un an, et présente un documentaire (dans Zone interdite). C’est émouvant : les personnes en ont bavé mais sont pour la plupart tirées d’affaires. Elles remercient leur bienfaiteur.
 
Qui pourrait objecter à une si belle action ? Les méchants hoministes, bien sûr. Non sur le principe, mais sur les critères de sélection. Car Ducasse réserve sa générosité... à des femmes (Quinze femmes en avenir). Sans s’expliquer, et d’ailleurs sans avoir à le faire puisque personne ne lui pose la question. Pourtant, dans le Val d’Oise, il doit y avoir un certain nombre de braves types qui auraient largement besoin du même coup de pouce, et qui mériteraient qu’on les aide à sortir du marasme ! Eh bien non, qu’ils y restent ! Ils ne sont pas du bon sexe ! Dans nos lois, cela s’appelle de la discrimination à la formation et à l’embauche, fondée sur le sexe. Si cette même sélection se cantonnait à des hommes, ce serait aussitôt un tollé formidable... et justifié.
 
D’autant que ce n’est pas le seul argent de Ducasse qui est en jeu : il fournit ses moyens métériels et ses formateurs, mais c’est l’Etat qui paie. Voilà le nouveau totalitarisme d’une société qui ne veut voir que celles des discriminations qui lui sont désignées par les communautarismes : non seulement on crée de nouvelles discriminations, mais encore celles-ci sont célébrées à la télévision, tellement habituelles qu’aucun responsable politique ou médiatique n’est en mesure de remettre en question leur bien-fondé.

 



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