Actualités janvier-juin 2012
23 juin : A LIRE
Les hoministes travaillent sur de nombreux fronts, et c’est leur devoir que de se tenir au courant de l’évolution des problématiques.
Obliger les hommes à pisser assis ? Article intéressant de David Desgouilles sur ce projet mis en débat par un conseil régional suédois.
blog.causeur.fr/antidote/relevons-la-lunette,002506
Voir aussi un article choc de Bertrand Campana sur les violences conjugales :
maveritesur.com/la-verite-sur-les-violences-conjugales/
Et aussi, sur le coup d’arrêt donné par un tribunal allemend aux mutilations sexuelles masculines, qui ne peut que nous réjouir :
liberation.fr/monde/2012/06/28/l-allemagne-met-un-frein-a-la-circoncision_829889
Et bien sûr, l’article de notre chère Marcela iacub dans Libe, que nous avons mis en ligne, sur les erreurs de la "parité" :
la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article339
21 juin : LE DEFENSEUR DES DROITS VEUT RENCONTRER LE GES (voir 27 mai, 2 juin, 9 juin)
Le Ges a reçu la réponse du Défenseur à sa saisine concernant le Ministère dit "des droits des femmes". Elle diffère des précédentes réponses sur trois points :
- le délai : d’habitude il faut attendre entre quatre et six mois. Cette fois : dix-huit jours ;
- la signature, qui est celle de Dominique Baudis, et non d’un de ses adjoints ;
- l’expression du souhait de rencontrer l’association.
Ceci dit, la saisine est rejetée, comme d’habitude, et en une seule phrase : Il n’entre pas dans mes attributions de fixer les compétences des membres du gouvernement.
Ce en quoi il a raison, et c’est pourquoi le Ges ne le lui demande pas. Par contre, il lui demande d’intervenir parce que se sentant "lésé par le fonctionnement d’une administration ou d’un service public" (formule utilisée par le Défenseur lui-même sur son site). Or quoi de plus "service public" qu’un ministère ?
La suite risque d’être intéressante. En attendant, il serait bon que ceux qui ne l’ont pas encore fait, individus ou associations, saisissent à leur tour le Défenseur, histoire de lui montrer que l’attente est forte de le voir remplir sa mission, même quand il s’agit de discrimination contre les hommes.
21 juin : FNSF, suite
John Goetelen traite à son tour le sujet et parvient à le même conclusion que nous : "enfumage".
hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/06/21/violence-conjugale-nouveaux-chiffres-nouvel-enfumage.html
Par contre, 48 heures après que nous lui ayons demandé des explications, la FNSF demeure muette, preuve qu’elle est bien incapable de justifier un tant soit peu son évaluation-bidon. Raison de plus pour maintenir la pression (voir au billet précédent les différents moyens de la contacter).
18 juin : FNSF, SUITE
Quelque peu incrédules, nous avons relu le rapport de la FNSF. En effet, si nous avons eu connaissance de beaucoup d’évaluations fantaisistes en matière de violences conjugales, c’est bien la première fois que nous sommes confrontés à des évaluateurs qui, tout en posant avec assurance un résultat précis à l’unité (2 490 697 victimes féminines !), se dispensent d’indiquer le mode de calcul (même de manière générale) par lequel ils l’ont obtenu.
D’autres remarques sont d’ailleurs à faire :
- jamais, malgré toutes les insuffisances que nous lui trouvons, un organisme reconnu comme l’ONDRP ne s’est aventuré à proposer une évaluation aussi énorme. Pour 2009, par exemple, il évalue les victimes féminines à 208 000, soit 0,9% des femmes vivant en couple. Différence massive ! Relire ici.
- habituellement, les organismes sérieux précisent qu’ils ne prennent en compte que les femmes "vivant en couple". La FNSF précise à plusieurs reprises (p. 8) que son évaluation concerne "la population féminine", c’est-à-dire les "femmes âgées de plus de 15 ans". Est-ce à dire que les jeunes filles mineures et les femmes ne vivant pas en couple sont elles aussi victimes de violence conjugale ?
Manifestement, c’est une grosse blague. Mais jusqu’ici les médias ont repris sans sourciller, en l’arrondissant bien sûr, ce qui pourrait devenir un nouveau chiffre magique : 2 500 000 femmes victimes. Plus c’est gros, plus ça passe.
Dans un premier temps, il serait intéressant de demander simplement à la FNSF de préciser son mode de calcul, et de la laisser s’enferrer dans ses contradictions. Voici les coordonnées qui figurent sur le document :
FNSF 75 bd Macdonald 75019 Paris / tél 01 40 33 80 90 / fax 01 40 33 12 14 - contact presse : Françoise Brie : 06 64 43 10 13 / FNSF Presse : 01 40 33 80 90. On peut envoyer un courriel à partir de solidaritefemmes.org/ewb_pages/c/contact.php
17 juin : VIOLENCES CONJUGALES, NOUVEAU DELIRE DE LA FNSF
La FNSF publie un rapport concernant les activités du 3919 en 2011 (Extrait de l’analyse globale des appels 3919-Violences Conjugales Info Année 2011) : :
solidaritefemmes.org/e_upload/pdf/extrait_analyse_donnees_2011-presse-comm.pdf
Il est est très focalisé sur les violences conjugales :
- p. 6 : fiches violences conjugales = 14459 (= - 9,8% par rapport à 2010)
- concernent femme victime - homme auteur = 13866 = 95,9 %
- concernent homme victime - femme auteur = 291 = 2%
Jusque là, rien de bien nouveau : comme toute la pub du 3919 est faite pour dissuader les hommes victimes d’appeler, ils n’appellent pas. Les chiffres sont du même ordre que les années précédentes.
Mais ensuite (p. 8), ça se gâte. Le rapport propose un graphique listant les nombres d’appels par région, et les comparant à la population féminine dans celles-ci. Constat : "l’échantillon de population qui contacte le 3919-Violence conjugale est un échantillon représentatif de la population féminine en France". A partir de là "on obtient une "évaluation quantitative" de la population féminine victime de violences conjugales, à savoir : 2 490 697 femmes âgées de plus de 15 ans (soit 9,1% de la population féminine française) "
Ainsi, on passe de 13866 victimes féminines potentielles (car le fait qu’elles aient appelé, ou qu’on ait appelé pour elles ne garantit en rien qu’elles le soient réellement)... à 2 490 697 (ce qui implique 2 490 697 hommes violents !). Cela par une projection dont on se dispense de fournir la validation, et d’expliquer le mécanisme.
Cerise sur le gâteau (p. 9) : "cette projection semble confirmer l’estimation présentée dans l’ENVEFF, qui évaluait à 9,6% le nombre de femmes victimes de violences conjugales l’année précédant l’enquête". Or on sait depuis belle lurette que l’ENVEFF est une enquête complètement bidon ! Relire : la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article203
Décidément la FNSF n’a rien d’un organisme d’aide aux victimes. C’est une officine de guerre idéologique, de guerre sexiste contre les hommes et il est inadmissible que l’Etat lui ait confié la gestion d’un service public.
Relire notre dossier sur le 3919.
12 juin : HARCELEMENT SEXUEL (suite - voir 12 mai et antérieurs)
Le gouvernement a sorti son projet de nouvel article. Maître Eolas le commente avec sa finesse et sa compétence habituelles :
Il est intéressant de confronter ce projet à la position du GES dans sa Plate-forme de revendications (article 14).
13 juin : TOUT SAUF ROYAL !
Nous n’avons aucune raison de choisir entre la gauche et la droite, ni a fortiori entre les courants du Parti socialiste, et nous ne l’avons jamais fait.
Par contre, en 2007, nous avons appelé à ne pas voter Ségolène Royal à la présidentielle. Nous réitérons cet appel pour l’imminente élection législative de La Rochelle, surtout dans la mesure ou une victoire pourrait la conduire au poste de présidente de l’Assemblée nationale, qu’elle ambitionne.
Un tel succès serait une insulte et une nouvelle épreuve pour tous les enseignants (et leurs proches) qui ont été victimes de fausses accusations d’abus sexuels, et de sa politique irresponsable lorsqu’elle était au Ministère de l’Education nationale, en particulier du fait de sa circulaire du 26 août 1997, qui a constitué un appel fort à la délation tous azimuts et sans précaution. Rappelons que dans le climat hystérique de cette époque (mais cela arrive encore aujourd’hui), des centaines de profs ont subi du fait de fausses accusations d’élèves la destruction morale et la mort sociale (ou réelle, par suicide). Rappelons qu’en 97, après le suicide de Bernard Hanse, enseignant d’EPS, elle avait mis en doute les paroles de rétractation de son accusateur.. Et qu’en 2001, elle avait fait une déclaration accablant le malheureux Paul Jacquin, lui aussi suicidé.
Rappelons enfin qu’elle a été la première candidate à l’élection présidentielle à user d’arguments explicitement misandres, n’hésitant pas à déclarer par exemple : Je ne vous demande pas de voter pour moi parce que je suis une femme. Mais je suis une femme. Et avec moi, le vrai changement politique, il est là. La politique ne sera jamais comme avant.
9 juin : CONTINUONS DE DENONCER LE MINISTERE DES DISCRIMINATIONs !
Plusieurs personnes ont déjà suivi notre appel et celui du Ges à saisir le Défenseur des droits concernant la création du Ministère dit "des droits des femmes" (voir 27 mai et 2 juin). Bien sûr, il n’y a aucune chance pour que le Défenseur prenne position en notre faveur. Par contre, il est possible qu’il reconnaisse dans un de ses bilans que le sujet a suscité un nombre important de protestations.
Une manière de donner consistance au courrier est de rattacher la saisine à un problème personnel de discrimination. Ce qu’a fait Henri L’Helgouach, dont nous citons un paragraphe :
Je suis justement victime aujourd’hui de l’absence d’une institution chargée de la défense de mes droits en tant qu’homme. Bénéficiant de l’arrêt « Griesmar » rendu le 29 juillet 2002, je n’ai toujours pas perçu la « bonification pour enfant au fonctionnaire masculin », à la retraite. J’ai été obligé de déposer un recours contentieux, et à mes frais, auprès du Tribunal administratif de Rennes, mais sans aucun résultat à ce jour, alors que cette bonification est un droit que je ne devrais pas avoir besoin de réclamer. Ma situation illustre donc la nécessité de prendre en compte les droits des hommes et pas uniquement ceux des femmes.
A part cela, le Ministère a pris ses quartiers sur son nouveau site, copie conforme du précédent, et sur lequel, une fois de plus, nous recommandons la lecture régulière des "synthèses d’actualité" du SDFE (colonne de gauche), qui offrent un panomara très détaillé des discriminations fondées sur le sexe.
http://www.femmes-egalite.gouv.fr
8 juin : "MON MARIAGE M’APPARTIENT"
Un nouveau site belge sur les mariages forcés, et un site honnête, qui affirme explicitement que les victimes sont des deux sexes et qui donne la parole à des victimes masculines. D’ailleurs son logo est sans ambiguité :
A tel point, procédé incroyable, que le SDFE, qui donne la même information, l’a amputé de sa partie droite ! Allez vérifier (en haut de la p. 12) :social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/synthese_actualite_04_06_12.pdf
L’adresse du site : monmariagemappartient.be/index.html
On peut relire notre rubrique Mariages forcés.
7 juin : COMMENT FRANK JOUHANNES S’APPLIQUE A RELAYER L’IDEOLOGIE DOMINANTE
Ce journaliste du Monde se penche sur le phénomène de La féminisation massive de la magistrature (p. 10). Les chiffres qu’il cite sont impressionnants. Sont des femmes : 84.4% des greffiers, 53% des avocats, 82,5% des notaires, de 55 à 70% des juges selon la spécialité. Et la tendance ne peut que s’accentuer puisque 63,8% des étudiants en droit le sont aussi. On notera que cette progression a été obtenue sans aucun quota.
Quel chemin parcouru depuis 50 ans ! Les femmes n’ont-elles pas montré, et été laissées libres de ce qu’elles sont capables de faire ? Non, Jouhannes ne se réjouit pas. En effet, affirme-t-il, elles sont encore victimes de la fameuse entité invisible, le "plafond de verre", qui les empêche d’accéder aux postes à responsabilité (où elles sont moins nombreuses, il est vrai, mais également en progression).
Ainsi, on est confronté à nouveau à ce raisonnement extravagant : la proportion féminine est majoritaire dans tous les secteurs de la profession, et mécaniquement destinée à s’accroître - mais il faut encore considérer "les" femmes comme victimes d’un complot masculin discriminant.
Au fait, n’y aurait-il pas quelque chose de préjudicable dans ce déséquilibre sexué (c’est pourtant ce qu’on nous dit habituellement là où les hommes sont majoritaires) ? Ne devrait-on pas lancer des campagnes de remotivation en direction des hommes (comme il y en a tant en direction des femmes dans d’autres secteurs professionnels) ? Cela n’effleure pas Jouhannès, qui relaie le point de vue d’un brillant universitaire, Mustapha Mejhi : "Les hommes se détourneraient de ces métiers où l’argent et le pouvoir ne viennent qu’au deuxième plan."
La boucle (misandre) est bouclée : les hommes sont inférieurs moralement, incapables de désintéressement et d"abnégation. Alors, effectivement, pourquoi les dissuader de se détourner des métiers de la Justice ?
3 juin : "UNE SOCIETE DE VIOLEURS ?"
Nous mettons en ligne des extraits de cet ouvrage de Marcela Iacub, paru il y a quelque mois. Nous étions réticents parce que l’auteure appuie son propos sur le cas DSK, dont le moins qu’on puisse dire est que peu de gens le voient comme un innocent. Mais les deux derniers chapitres constituent une analyse majeure de la vision misandre des hommes qui sous-tend la prolifération des fausses accusations d’abus sexuels.
la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article338&var_mode=calcul
3 juin : DANIELLE BOUSQUET CRACHE LE MORCEAU
Sur Egalité, amusante confeidence de Danielle Bousquet, ex-députée PS, ex-vice-présidente de la Délégation parlementaire aux droits des femmes (créée en 1998) :
Puis pour les élections législatives de 1997, Lionel Jospin, alors premier secrétaire du PS, décide, ce qui était très novateur pour l’époque, qu’un tiers des circonscriptions serait réservé à des femmes. A Saint-Brieuc, mes camarades m’ont demandé de me présenter.
J’avais beaucoup hésité car cela me semblait au-dessus de mes possibilités ; je ne me sentais pas prête. Finalement, j’ai été largement élue puis réélue deux fois.
On est bien loin des poncifs misandres sur les partis, ces présumés bastions masculins où les hommes font tout pour empêcher la promotion des femmes. En l’occurence, c’est un homme qui lui a mis le pied à l’estrier alors que rien ne l’y obligeait, cet homme était le chef du parti, et il lui a même forcé la main car elle-même ne s’en sentait pas capable !
2 juin : COMMUNIQUE DU GES
Le Ges proteste contre la création récente d’un Ministère dit « des droits des femmes »
En effet, comme l’indique le décret n°2012-778 du 24 mai 2012 qui définit ses attributions, le ministère est en charge de problèmes qui concernent tout autant la condition masculine. Ainsi, beaucoup d’hommes attendent eux aussi de l’Etat de « faire disparaître toute discrimination à leur égard », d’« accroître les garanties d’égalité », la « protection effective » contre les violences, et « contre le harcèlement », « l’égalité des carrières professionnelles et des rémunérations », etc.
Sous couvert de préoccupations légitimes, ce ministère met en œuvre une politique discriminatoire fondée sur le sexe. En effet, il traite inégalement hommes et femmes, puisqu’il exclut du bénéfice de ses services les personnes de sexe masculin.
En conséquence, le Ges a saisi le Défenseur des droits, lui demandant d’intervenir auprès du Premier Ministre pour l’inviter à redéfinir les attributions du ministère, de manière à ce que celui-ci devienne véritablement un Ministère des droits des personnes.
1 juin : "LE GRAND RETOUR DE LA MARTYROLOGIE"
Excellent article de Renaud Chenu dans Marianne. Il épingle l’ensemble des idéologies victimaires, au nombre desquelles il compte, bien évidemment, le féminocommunautarisme et la misandrie.
marianne2.fr/Le-grand-retour-de-la-martyrologie_a219171.html
27 mai : LE MINISTERE DES DROITS DES FEMMES, UNE SUPER DISCRIMINATION
Le décret qui définit ses attributions a été publié :
Citons les : "faire respecter les droits","faire disparaître toute discrimination", "accroître les garanties d’égalité", "protection effective des victimes de violences", "lutte contre le harcèlement", "égalités des carrières et des rémunérations", "égalité entre les femmes et les hommes"
Est-il une de ces attributions, une seule, qui ne concerne pas également la condition masculine ? Non, aucune. Tous ces problèmes, qu’il est d’ailleurs tout à fait souhaitable d’aborder, touchent également des hommes, et font des victimes parmi les hommes. De plus certains, comme la protection des victimes de violences, demanderaient une mobilisation plus forte en direction des victimes masculines, puisque jusqu’ici rien n’a été fait en leur faveur.
Le fait que toutes ces attributions sont à destination des femmes exclusivement constitue bien une discrimination telle que définie par le Défenseur des droits : une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi (ici le sexe), dans le domaine de l’accès aux biens et services. Il est donc tout à fait légitime de saisir le Défenseur pour lui demander d’intervenir. Rappelons que toute personne peut opérer une saisine gratuitement, par courrier papier, électronique, ou même en allant voir un délégué régional.
defenseurdesdroits.fr/saisir-le-defenseur-des-droits/qui-peut-saisir-le-defenseur-et-pourquoi
Plus généralement, notre revendication n’est ni la suppression du ministère (qui aborde des problèmes réels), ni la création d’un ministère symétrique des droits des hommes (absurde puisque les personnes des deux sexes rencontrent les mêmes problèmes) : elle est la désexuation du ministère.
26 mai : "GUERRIERES ! A LA RENCONTRE DU SEXE FORT"
Voilà un livre qui risque de nous plaire. Auteure : Moïra Sauvage. Editeur : Actes Sud. Texte de présentation :
Le phénomène est mondial : les femmes sont de plus en plus nombreuses au sein des armées, des polices, des guérillas et des gangs, jusque sur les rings de boxe. L’agressivité, le port d’arme et le droit de tuer ne sont plus réservés aux hommes. Quelles sont les raisons et les conséquences de ce changement profond de nos sociétés ? Après avoir travaillé longtemps sur les femmes victimes de violences, Moïra Sauvage change de perspective.
Ce passionnant essai nous permet de comprendre la complexité de la violence féminine, son enracinement dans l’histoire et les mythes qui l’entourent. Dans un deuxième temps, l’auteure va à la rencontre, sur plusieurs continents, de femmes de divers horizons pour leur donner la parole. Elles racontent leur rapport à la force physique, à la violence et au combat. Mais aussi comment, guerrières sans armes, les militantes utilisent leur force intérieure pour essayer de changer le monde.
Née à Dublin d’un père irlandais et d’une mère française, Moïra Sauvage est journaliste. Elle a été pendant six ans responsable de la commission Femmes d’Amnesty International France, où elle a collaboré à la publication du rapport Les Violences envers les femmes en France : une affaire d’Etat (éditions Autrement, 2006). Elle est l’auteur d’un essai : Les Aventures de ce fabuleux vagin (Calmann-Lévy, 2008).
Après tout, c’est ce que nous disons depuis des années : les femmes sont aussi fortes, voire aussi violentes que les hommes. Et de ce fait, aussi responsables qu’eux des bons et des mauvais fonctionnements de la société. Donc elles ne sont pas des victimes, et les idéologues qui les présentent comme telles n’ont ni représentativité, ni crédibilité.
Comme l’auteure a fréquenté les milieux misandres, ceux-ci vont se croire obligés de faire bon accueil au livre... alors que sa thèse est en contradiction absolue avec le stéréotype basique de leur idéologie : la femme faible, la femme toujours victime. Ce qui promet des chroniques rigolotes. Ca a commencé avec celle du site Egalité, qui ne tarit pas d’éloge :
egalite-infos.fr/2012/05/25/la-force-du-sexe-faible/
25 mai : FLEUR PELLERIN RECONNAIT LA REALITE DE LA DISCRIMINATION CONTRE LES HOMMES
Nous ne connaissons rien de Fleur Pellerin, nouvelle ministre déléguée aux PME dans le nouveau gouvernement "paritaire". Nous lui reconnaîtrons au moins le mérite de la lucidité et de la franchise, puisqu’elle a déclaré :
Si j’avais été un homme blanc de 50 ans, à compétences égales, j’aurais eu moins de chance d’être nommée.
24heuresactu.com/2012/05/24/fleur-pellerin-pas-ministre-si-elle-etait-un-homme-blanc/
23 mai : NEOPLANETE OUVRE LE DEBAT
Ce site publie un micro-débat entre sa directrice Yolande de la Bigne, et Patrick Guillot. D’autres devraient suivre. C’est rare, mais ça fait toujours plaisir de trouver des féministes qui acceptent la discussion avec nous.
www.neo-planete.com/2012/05/23/etait-il-necessaire-de-creer-un-ministere-du-droit-des-femmes/
17 mai : LE CHANGEMENT, CE N’EST PAS MAINTENANT
Comme du précédent, il n’y a rien à attendre du nouveau gouvernement Hollande/Ayrault. Nos observations :
- 17 ministres hommes, 17 ministres femmes : où est ce fameux "plafond de verre" dont on nous raconte habituellement le fonctionnement implacable ?
- les femmes en question ne sont pas des potiches, elles méritent leur poste, d’accord. Il n’empêche que c’est au nom d’un principe discriminatoire antirépublicain qu’elles arrivent si nombreuses. Et c’est le sommet de l’état qui donne l’exemple ! Un encouragement fort à tous ceux qui, désormais et par idéologie, embauchent des femmes à la place d’hommes, à compétence égale (ou à compétence inférieure) Relire :
la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article333
la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article331
- cela du moins nous libérera-t-il de la lancinante plainte misadre ? Bien sûr que non ! A peine les affectations annoncées, on entend dire qu’elles n’ont qu’un seul ministère important. On dira ensuite qu’elles ne sont pas écoutées, que tout est fait pour empêcher leur action, que leurs collègues masculins les traitent de haut, etc.
- le Ministère des droits des femmes, une nouveauté ? Quelle blague ! Depuis 1974, il y a toujours eu un ministère dédié aux femmes (ou du moins un secrétariat d’état), mais il était parfois camouflé par une appellation neutre. Le dernier était le ministère des Solidarités de Roselyne Bachelot, lequel a discriminé les hommes sans vergogne pendant des années. Ceci dit, nous pourrons mieux faire passer notre discours avec la nouvelle appellation, qui est explicite.
- un tel ministère est en soi une discrimination. Il repose sur l’idée qu’une catégorie de la population, définie par son sexe, mérite, de la part de l’Etat, une attention et des services spécifiques, que ne mérite pas l’autre catégorie. On appelle cela le communautarisme...
- quant aux personnes, rien ne laisse présager qu’elles puissent un jour se pencher sur les problèmes masculins. Najat Vallaud-Belkacem, toujours souriante, tient un discours parfaitement conformiste. A la Justice, Christiane Taubira est une hypercommunautariste.
16 mai : ANDREA ARNOLD CONTRE LES QUOTAS
Suite à la polémique lancée ces derniers jours au 65e Festival de Cannes, voici ce qu’a déclaré cette réalisatrice, membre du jury :
Je n’aimerais pas que l’un de mes films soit sélectionné ici tout simplement parce que je suis une femme, comme un peu pour me faire l’aumône (...)
On m’a dit aussi que s’il n’y a pas beaucoup de films de réalisatrices c’est parce qu’il n’y a pas beaucoup de femmes qui réalisent des films.
14 mai : RECENSION DES DISCRIMINATIONS POUR MARS-AVRIL (secteur public)
? avril : le Conseil économique et social confie à sa Délégation aux droits des femmes la préparation d’une étude sur la précarité des femmes, qui devra s’achever fin 2012..
? avril : parution de la brochure Salons femme-emploi, qui synthétise les salons menés en Aveyron en 2011 (trois, regroupant chaque fois plus de 25 exposants). Partenaires : Jeune chambre économique de Millau, chargée de mission départementale aux droits des femmes, DIRECCTE, Actions formations.
13 avril : la circulaire DGCS/SDFEFH-B2/2012/158 de la Direction générale de la cohésion sociale (Ministère des Solidarités) présente la procédure de financement par appel à projets d’accueils de jour pour les femmes victimes de violence au sein du couple dans chaque département. 69 projets seront retenus en juillet et financés dès l’année 2012.
10 avril : le Défenseur des droits rejette la saisine déposée par le Ges à propos de la campagne lancée le 24 novembre 11 (voir cette date) par le Ministère des solidarités, pour discrimination fondée sur le sexe. La campagne présentait le 3919 comme réservé aux victimes féminines.
20 mars : en Bretagne, signature d’une convention régionale triennale entre le Préfet de Région Bretagne, l’Union régionale des CIDFF et le Conseil de l’ordre des pharmaciens. Objectif : étendre le réseau d’information sur les violences faites aux femmes par l’intermédiaire des officines pharmaceutiques.
12-15 mars : lors de sa session plénière, le Parlement européen vote une résolution "en faveur de nouvelles lois instaurant des quotas pour renforcer la représentation féminine dans les conseils d’administration si les mesures nationales ne parviennent pas à atteindre cet objectif"
13 mars : publication au Journal officiel de la loi n°2012-347 du 12 mars. Entre autres, elle instaure un pourcentage minimum (40% par paliers) de "personnes de chaque sexe" dans les nominations de personnalités qualifiées, dans les conseils d’administration, conseils de surveillance, ou organes équivalents des établissements publics, au Conseil commun et dans les trois Conseils supérieurs, les commissions administratives paritaires, les jurys et comités de sélection, les emplois supérieurs de l’état, de l’hospitalière et des régions, départements, communes et établissements publics de coopération intercommunale de plus de 80 000 habitants.
9 mars : Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, publie la circulaire n°DGCS/SDFEFH-B2/2012/112, laquelle appelle à poursuivre la mise en place de "référents" pour les femmes victimes de violences au sein du couple dans chaque département. Cette mise en place a été commencée suite à une circulaire du 14 mars 2008. Il existe des référents dans 43 départements : 26 nouvelles mises en place sont prévues en 2012, et 32 en 2013.
8 mars : à Rennes, signature de l’accord cadre sur l’égalité professionnelle entre l’Etat (Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’état au ministère des Solidarités) et la Chambre de commerce et d’industrie de la Région Bretagne. Objectif : poursuivre la collaboration de la CCi de Bretagne avec l’Etat dans la lutte contre les inégalités faites aux femmes.
8 mars : la DRDFE de la Région Auvergne édite une plaquette pour présenter le PRS local.et les acteurs engagés dans cette action. Les 65 fiches présentent des actions en faveur des femmes exclusivement.
8 mars : dans le Val d’Oise (95), Roselyne Bachelot, pour le Ministère des solidarités, signe une convention d’expérimentation visant à renforcer la protection des femmes victimes de violences conjugales. Partenaires : Conseil général, procureur de la République, opérateurs téléphoniques et associations d’aide aux femmes.
Rappelons que la recension globale, année par année, est ici.
12 mai : HARCELEMENT SEXUEL (re-re-suite)
- la situation est vraiment extraordinaire. Hormis les auteurs des deux articles que nous avons cités, tout le monde crie haro sur le Conseil constitutionnel. En l’occurence, celui-ci n’a pourtant fait que son travail, et il l’a bien fait. Il a annulé une loi inapplicable et dangereuse, élaborée dans le cerveau brumeux de politiques et d’idéologues irresponsables. C’est à eux qu’il faut s’en prendre, et à eux seuls.
- comme le montrait maître Eolas dès le 5 mai, les présumées victimes ne sont nullement abandonnées. Non seulement il existe d’autres qualifications, mais le Procureur de la République de Paris s’est fendu d’une lettre aux commissariats leur enjoignant de continuer à prendre les plaintes :
http://www.avft.org/IMG/pdf/parquetparis_9mai2012.pdf
On apprécierait que les autorités judiciaires fassent preuve d’autant d’interventionnisme concernant des plaintes qu’il est extrêment difficile de faire accepter par les commissariats, plaintes d’hommes pour violence conjugale ou non-représentation d’enfant par exemple. Mais ce n’est pas demain la veille...
- en attendant, nous sommes toujours les seuls à évoquer les autres victimes de la défunte loi (et de ceux qui l’ont appliquée) : ceux qui ont été mis en cause injustement, et, condamnés ou non, restent discrédités à vie (relire notre dossier sur les fausses accusations) ;
- nous sommes également les seuls à crier que le h.s. ne constitue en rien un délit spécifiquement masculin exercé à l’encontre de victimes spécifiquement féminines, et qu’il y aurait lieu, dans le débat sur la nouvelle loi, de poser le problème des victimes masculines, et de se demander pourquoi elles portent si peu plainte...
8 mai : HARCELEMENT SEXUEL (re-suite)
Au milieu de l’actuel déchaînement d’irrationnalité, nous continuons d’essayer d’y voir clair :
- sur Agoravox, un excellent article de Yael Mellul, avocate spécialisée dans la défense des femmes victimes de violences, qui explique, arguments à l’appui, en quoi l’abrogation est une "victoire pour les victimes"
- paradoxalement, on est mieux informé sur les hommes victimes dans des sociétés présumées patriarcales qu’en France. Ainsi, au Maroc, une association spécialisée dans la défense des hommes en reçoit régulièrement (ainsi que des victimes masculines de violence conjugale) :
http://www.afrik.com/article24069.html
On signale aussi des hommes victimes en Arabie Saoudite :
postedeveille.ca/2011/07/arabie-saoudite-les-hommes-victimes-de-harcelement-sexuel-au-travail.html
- enfin, comble du comble, aux US, un garçon de six ans a été accusé de harcèlement contre une petite fille à qui il fredonnait une chanson à la mode, et exclu se son école ! Voilà à quoi mène l’hystérie puritano-misandrie !
Rien d’étonnant pour nous, puisque que nous avions déjà reproduit un article traitant de cas de ce genre :
la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article224
6 mai : UN NOUVEAU SITE DE PERE
...qui informe beaucoup sur le syndrôme d’aliénation parentale
http://recitalienationparentale.wordpress.com/
5 mai : HARCELEMENT SEXUEL (suite) L’AVFT MENT, COMME D’HABITUDE
Il s’écrit beaucoup de bêtises sur le sujet depuis deux jours. Nous vous conseillons l’article récapitulatif de maître Eolas, qui est littéralement lumineux.
maitre-eolas.fr/post/2012/05/05/L-abrogation-du-d%C3%A9lit-de-harc%C3%A8lement-sexuel
- l’AVFT prétend que, du fait de l’abrogation, les victimes sont abandonnées et livrées à elles-mêmes. C’est faux. Le délit fait toujours l’objet d’une loi dans le Code du travail. De même, les plaintes sont toujours recevables au civil. De toute façon, puisque tout le monde est d’accord pour dire que la loi est pourrie, il vaut mieux arrêter de l’appliquer le plus vite possible, non ? Il y a eu bien assez de procédures abusives.
- l’AVFT prétend qu’elle demande une clarification de la loi depuis 2002. C’est faux, et c’est même l’inverse qui s’est passé. La première loi, votée en 1992, donnait une définition relativement précise du harcèlement ("ordres, menaces, contraintes"). En 1998, on ajoute "pressions graves". Mais en 2002, c’est sous la pression des présumées "associations de victimes" qu’on enlève tout cela : le harcèlement n’est plus défini.
- pourquoi ce changement de cap ? Parce qu’il n’y avait pas assez de condamnations, tout simplement. Lorsqu’il faut fournir des précisions, les fausses accusations s’effondrent. C’est au contraire l’imprécision qui arrange l’AVFT : elle permet de faire condamner un maximum d’hommes, innocents compris, par exemple pour de simples avances qui font partie des relations habituelles de séduction entre les sexes.
- si la loi de 2002 ne lui convenait pas, pourquoi l’AVFT n’a-t-elle pas demandé à ses ami-e-s député-e-s (elle n’en manque pas !) de la contester aussitôt auprès du Conseil Constitutionnel ? On aurait gagné dix ans ! La réponse est évidente...
- voici le nouveau texte que propose l’AVFT : "Constitue un harcèlement sexuel tout propos, acte ou comportement, verbal ou non verbal, à connotation sexuelle, d’une personne ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte aux droits et à la dignité d’une personne ou de créer un environnement intimidant, hostile, humiliant ou offensant. " Autrement dit, elle prétend effacer l’intentionnalité d’"obtenir des faveurs de nature sexuelle", mentionnée dans les précédents textes. Mais s’il n’y a pas d’intention sexuelle, en quoi le harcèlement est-il sexuel ? Il s’agit de harcèlement moral, tout simplement, et la loi existe déjà. Aujourd’hui encore, l’objectif de l’AVFT n’est pas de préciser les choses, mais de ratisser au plus large : n’importe quel compliment, même exempt d’intention sexuelle, pourra être l’occasion d’une plainte parce qu’interprété comme "contraire aux droits et la dignité".
avft.org/article.php ?id_article=627
- il s’avère que plusieurs des juges du Conseil sont des relations politiques de Ducray, et certains suggèrent que c’est grâce à cela qu’il a obtenu satisfaction. Nous sommes assez d’accord avec eux. Vu ce qui se passe par ailleurs dans notre société misandre, Un homme ordianire, sans relations particulières, n’aurait sans doute pas pu obtenir la même chose.
- enfin, il est insupportable d’entendre les misandres et les médias qualifier la protection contre le harcèlement sexuel de "droit des femmes". Il s’agit d’un droit des citoyens des deux sexes. Mais jusqu’ici et à part nous, on n’a lu aucun témoignage d’homme victime. Pourtant, si les médias en cherchaient véritablement, ils en trouveraient...
4 mai : HARCELEMENT SEXUEL (voir 17 avril), C’EST TOUT LE TRAITEMENT SOCIAL ET JURIDIQUE DES DELITS SEXUELS QU’IL FAUT REVOIR
Le Conseil constitutionnel a décidé l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel. Nos commentaires :
- bravo à Gérard Ducray, ex-député, qui a pris l’initiative de saisir le Conseil : cette loi, dont le texte ne définit pas le délit qu’elle est censé combattre, pouvait justifier la condamnation de n’importe qui à propos de n’importe quoi, et en particulier d’hommes innocents, puisque l’idéologie dominante désigne les hommes comme des agresseurs sexuels par nature ;
- mais Ducray était motivé parce que lui-même victime de la loi. Comment qualifier l’attitude des députés qui en 2002 ont voté cette loi sans sourciller, et dont aucun ensuite n’a utilisé de procédure pour la remettre enquestion ? Réponse : ils sont prêts à voter n’importe quoi pour complaire au lobby misandre ; les conséquences, ils s’en lavent les mains.
- pour autant, la revendication d’une nouvelle loi est légitime. Certes, comme la précédente et commes toutes les lois portant sur les délits sexuels, elle suscitera de fausses accusations. Mais il y a aussi de vraies victimes, qui ont le droit d’être protégées. Et contrairement à ce que disent les misandres, ces victimes ne sont pas forcément des femmes. Voir le témoignage que nous avons publié :
la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article62
- comme le demande le Ges (proposition 14), le minimum que l’on puisse attendre du nouveau texte est qu’il pose des critères de définition concrets :contrainte et répétitivité (pour l’AVFT, le harcèlement "peut être constitué par un acte unique" !) ;
- pour autant, le problème des fausses accusations ne sera pas résolu. Les institutions continueront de considérer les hommes mis en cause comme coupables a priori, les tribunaux continueront de les condamner sans preuve (parole contre parole), les fausses accusatrices seront toujours préservées de toute sanction. Surtout, le mal sera fait même si les mis en cause sont blanchis : ils demeureront discrédités, et détruits psychologiquement. En particulier dans les entreprises, car l’article du Code du travail sur le harcèlement, tout aussi vague que celui qui vient d’être abrogé, est toujours en vigueur ;
- du côté des hommes victimes, la réticence à porter plainte sera toujours aussi grande : honte, peur du ridicule, incrédulité des services policiers et judiciaires, etc.
- l’abrogation de la loi est une victoire du bon sens et de la justice. Une nouvelle rédaction, plus rationnelle, est souhaitable. Mais elle n’incitera que faiblement les hommes victimes à se manifester, et préservera que faiblement contre les fausses accusations. C’est l’ensemble du traitement des délits sexuels par la société qu’il faut revoir : déconstruction de l’idéologie misandre, formation des personnels aux problématiques masculines, redéfinition de l’action de la police et de la Justice (voir propositions du Ges 11 et 12).
2 mai : AFFAIRE ZAKZEK, CLASSEMENT SANS SUITE
Fabrice Zakzek a été informé du classement sans suite des diverses fausses accusations, entre autres de viol, dont il était l’objet de la part de son ex-épouse.
Il nous avait contactés en juin 2011. Ayant déjà fait l’expérience de la partialité des institutions policière et judiciaire contre les hommes, il craignait le pire et souhaitait médiatiser son combat. Nous lui avions conseillé de créer un blog, ce qu’il a fait aussitôt. Ce n’est bien sûr pas ce blog qui a emporté la décision, mais il lui a permis de crier son innocence, et de recevoir le soutien d’un certain nombre de lecteurs (parmi lesquels les hoministes), ce qui a influé positivement sur son moral, une dimension très importante. Par contre, il n’a jamais réussi à obtenir des articles de presse. Restant combatif, il s’est en outre fait soutenir par un avocat de renom.
Pour autant, on ne peut pas dire que les institutions aient bien travaillé. Malgré l’inconsistance des accusations, l’enquête a duré deux ans, pendant lesquels il a vécu dans la souffrance, l’angoisse et l’incompréhension. Il a subi une garde à vue, passé beaucoup de temps et d’argent dans les procédures. Il est désormais laminé.
A l’inverse, l’accusatrice s’en sortira sans grand dommage. Dans l’état actuel de notre "Justice", aucune procédure n’est susceptible de l’atteindre. Et elle continue impunément à bafouer un jugement exécutoire lui enjoignant de présenter leur fille à son père...
sites.google.com/site/violoulinjusticeordinaire/home
1 mai : INTERVIEW DE JOHN GOETELEN SUR LEMAN BLEU
...chaîne télé genevoise, à partir de 2’20 :
lemanbleu.ch/vod/geneve-aujourdhui-loisirs-01052012
29 avril : LE RHQ NE CHRONIQUERA PAS "LA MISANDRIE"...
Lisant habituellement le bulletin mensuel Hommages, publié par le Réseau Hommes Québec (RHQ), nous avions remarqué qu’y figurait chaque fois une courte chronique de livres sur la condition masculine, consistant en une reproduction de la couverture et six-sept lignes de présentation. En février dernier, nous avons donc demandé au responsable à bénéficier d’une telle chronique pour le livre La misandrie, ce qu’il a d’emblée accepté. Après tout, nous faisons nous-même de la pub pour le RHQ, sous une forme ou une autre, depuis bientôt... dix-neuf ans.
Mais deux mois et deux numéros plus tard, rien n’était publié. Nous avons demandé une explication, et cette fois, François Camus, le président, nous a informé de son refus, au titre que Le RHQ a mis en place une stratégie politique et un plan d’action en collaboration avec une douzaine d’autres organismes pour hommes et la participation de plusieurs chercheurs en condition masculine et ton livre sur la misandrie va à l’encontre de cette stratégie et il risque de nous nuire.
"Nous nuire" ? FC (qui reconnaît n’avoir pas lu le livre) se tromperait-il sur son contenu et y verrait-il une diatribe antiféministe voire misogyne, dont il craindrait que le RHQ apparaisse comme la cautionnant ? Pas du tout. Il écrit aussi : Je n’ai pas de problème avec son contenu, j’ai problème avec les réactions qu’il peut générer.
Et de décrire la situation québécoise, une situation que nous connaissons bien puisqu’elle est comparable à la nôtre (quoique sans doute en pire), celle d’une société où les politiques concernant les rapports entre les genres sont régis par le lobby misandre :
Au Québec, il y a des programmes de subvention dont peuvent bénéficier les organismes pour hommes. Ces programmes de subventions sont gérés par le ministère de la santé et des services sociaux ainsi que par le ministère de la famille. Les employés de ces ministères sont majoritairement des femmes d’environ 50 ans, souvent des féministes qui ont travaillé très fort pour faire avancer la cause des femmes. Et les hommes qu’on y trouve ont beaucoup été influencés par la pensée féministe des années 70. Il en est de même pour les ministres, député(e)s et les journalistes. Cela inclus les chefs de pupitres et les gestionnaires qui assignent les reportages aux journalistes ou qui approuvent les demandes de subventions.
Au Québec, les féministes sont nombreuses et elles ont élaboré tout un réseau d’organismes, de militantes au gouvernement et dans les médias. Si elle le veulent, elles peuvent s’organiser en moins de 24 heures , descendre dans la rue pour manifester, et tout bloquer.
Il faut savoir que le RHQ a depuis longtemps obtenu de l’état québécois des subventionnements importants, qui lui permettent en particulier d’avoir des salariés, et de ce fait d’abattre un travail considérable. Nous ne le lui reprocherons pas, bien au contraire, sachant que ses équivalents belges, français et suisses n’ont jamais été capables d’obtenir de telles aides, et demeurent aujourd’hui des groupuscules sans envergure. Nous pouvons comprendre qu’il adopte une extrême prudence par rapport à ce qu’il publie (laquelle d’ailleurs, n’est guère différente de la nôtre). Nous ne pouvons cependant nous empêcher de nous étonner : six lignes sur La misandrie, un ouvrage qui renvoie clairement les deux sexismes dos à dos, qui établit, documents à l’appui, que la misandrie n’a pas de sexe, qu’elle n’est en aucune manière à confondre avec le féminisme, qu’elle est au contraire une idéologie qui a parfois pour effet de discréditer ce dernier, six lignes suffiraient à fournir au lobby misandre les armes suffisantes pour remettre en cause les aides d’état laborieusement obtenues par le RHQ ? Non, franchement, nous sommes sceptiques... .
Et puisque nous avons des lecteurs québécois, nous leur rappelons qu’ils peuvent se faire une opinion en lisant la chronique que leur compatiote Olivier Kaestlé a écrite sur le livre (la seule dans leur pays - merci encore à lui), et qu’ils peuvent se le procurer via Price Minister (les frais de port font monter le prix, mais ça fonctionne).
olivierkaestle.blogspot.com/2011/12/non-la-misandrie-nest-pas-une-maladie.html
28 avril : "LES FEMMES SONT-ELLES PLUS MORALES QUE LES HOMMES ?"
C’est le dossier que traite Philosophie magazine dans son numéro 59 de mai. Nous apprécions de lire ça sous forme de question : d’habitude c’est une affirmation, point final !
- dans l’édito (p. 3), Alexandre Lacroix imagine un dialogue entre un grand misogyne (Schopenhauer) et une grande misandre (Solanas). C’est rigolo et ça rappelle aux lecteurs l’existence de cette dernière et la teneur de ses propos.
- l’article introductif (p.37) est un fourre-tout, qui va dans tous les sens et ne conclut pas. Il affirme la plus grande fréquence de la violence masculine, sans s’interroger sur le caractère moins visible de la violence féminine. Par contre la phrase suivante (du genre de celle qu’on ne lit pas dans les médias français) est une bonne surprise : A l’heure où le "deuxième sexe" conquiert la première place - aux Etats-Unis, les salaires des femmes sont désormais supérieurs à ceux des hommes.
- p.41, un encadré sur un idéologue misandre US que nous ne connaissons guère, Steven Pinker. qui prétend démontrer que "les" femmes sont moins violentes !
- p. 42-43, un Précis de machosophie, c’est-à-dire une recension des philosophes misogynes avec des citations à l’appui. Quel rapport avec le sujet ? En quoi sont-ils représentatifs du degré de moralité des hommes en général ? De toute façon, il manque la recension symétrique des philosophes misandres, mais à Philo mag, on ne connaît pas encore ça...
- ensuite, une série d’entretiens avec des personnalités plutôt conformistes, en particulier autour de la théorie du care, à laquelle on peut faire dire à peu près tout et son contraire.
Une fois de plus, tout le monde a été consulté sauf les hoministes. Conservez donc les 5,5 euros que vaut le magazine pour un meilleur usage.
27 avril : GUYLAINE COLLOBER, TERRORISTE CONJUGALE
Elle a été condamné à dix ans de prison par la Cour d’assises du Rhône pour avoir tué (et congelé pendant 22 mois !) son compagnon, Jean-François Poinard, en novembre 2008, à Lyon. Mais nous la croyons volontiers lorsqu’elle dit qu’elle ne voulait pas sa mort : même si elle le frappait tous les jours, elle voulait le garder vivant pour assouvir le plus longtemps possible une obscure vengeance, d’inspiration manifestement misandre. C’est ce qu’on appelle le terrorisme conjugal, une violence régulière et planifiée, qui est à distinguer d’autres formes de violence conjugale, ponctuelles ou émotionnelles.
Comme il y a eu meurtre, il y a eu enquête, procès et intervention des médias : c’est pour cela et pour cela seulement que l’on évoque aujourd’hui ce terrorisme exercé à l’encontre d’un homme, alors que tant d’autres agonisent dans l’indifférence des institutions.
Extrait de l’article de 20 minutes :
«  Vous n’êtes pas une victime mais un bourreau des hommes, poursuit l’avocat général dressant le portrait d’une femme ayant pu «  asseoir une domination complète sur la victime  ». Un argument également développé par l’avocat des parties civiles, Jean-Marie Périnetti. «  Au fur et à mesure, elle a pris le pouvoir de la pensée. Son concubin, qui ne pesait plus que 55 kg au moment de son décès, était décharné, sous-alimenté. Parfois, la prison psychologique est bien plus efficace que des verrous  ». Très ému, Jean-Stéphane Poinard, le fils de la victime raconte à la sortie de l’audience : «  Mon père a vécu un calvaire, un enfer en restant cloîtré deux années dans une chambre. Il nous fuyait car il avait honte de dire qu’il était battu. Cette femme l’a émasculé et en a fait un animal alors qu’il avait le cœur sur la main. C’est quelqu’un de maléfique, machiavélique et manipulatrice, je ne veux plus qu’elle nuise.  »
Tout est dit, et cela confirme la justesse de notre combat. Cette honte qui l’a empêché de demander de l’aide résulte directement de la négation absolue des violences contre les hommes, le sale boulot mené à bien par les idéologues misandres, le SDFE, le prétendu ministère des Solidarités, le prétendu Défenseur des droits et les officines sexistes (de l’AVFT à Amnesty international). Cette prison, nous devons la faire exploser.
20minutes.fr/article/924575/dix-ans-ferme-avoir-tue-congele-ami
25 avril : A MUNICH, VIOL AU FEMININ (merci à Sébastien)
Une info relayée par deux sources, Le Point et TF1. Elle en laissera beaucoup incrédules, ou goguenards. Ils auront tort. :
lepoint.fr/insolite/elle-voulait-encore-faire-l-amour-il-appelle-la-police-12-04-2012-1450970_48.php
lci.tf1.fr/insolite/elle-voulait-encore-faire-l-amour-il-appelle-la-police-7129436.html
24 avril : AMNESTY NOUS REPOND... A LA PLACE D’AFFLELOU (voir 28 mars)
Nous avions écrit à l’entreprise Afflelou pour protester contre le partenariat douteux qu’elle avait établi avec les petits pervers sexistes d’Amnesty Belgique dans une campagne anti-violence conjugale ne prenant pas en compte les victimes masculines. Aujourd’hui, ce n’est pas Afflelou qui nous répond, c’est... Amnesty :
L’équipe Alain Afflelou nous a bien transmis votre message, en ce qui concerne l’action de lutte contre les violences conjugales que nous avons menée ensemble. C’est ainsi avec plaisir que je prends le temps de vous répondre.
Je comprends bien entendu votre remarque puisque, de fait, il est évident que les femmes ne représentent pas les seules victimes de violence conjugale en Belgique. De nombreux hommes connaissent ce type de situations. Toutefois, comme le montre la recherche, on ne peut nier le fait que les victimes féminines semblent être bien plus nombreuses que les victimes masculines.
Par aillleurs, une telle situation s’explique sans aucun doute par la société empreinte d’inégalités entre les hommes et les femmes dans laquelle nous vivons. Compte tenu des rôles sociaux assimilés à chacun des deux sexes, il parait effectivement bien plus difficile de dénoncer une situation de violence entre partenaires pour un homme que pour une femme. Et c’est cette société que nous devons changer !
En bref, comprenez donc bien qu ’Amnesty International est loin de considérer que la violence conjugale constitue un problème de femmes. Si l’action menée avec Afflelou présentait les victimes comme des femmes, c’est bien parce qu’elle s’inscrit dans une campagne plus globale de lutte contre tout type de violence à l’égard des femmes, menée par le mouvement : violences sexuelles, violences en temps de guerre, etc. Nous sommes ainsi désolés si vous n’avez pas compris notre travail dans ce sens.
Bien cordialement,
Emilie Lembrée
Plus hypocrite, tu meurs ! Si AB "est loin de considérer que la violence conjugale constitue un problème de femmes", pourquoi présente-t-elle toujours le problème de cette façon ? Pourquoi serait-il "bien plus difficile de dénoncer une situation de violence entre partenaires pour un homme que pour une femme" ? Cest au contraire le minimum qu’on peut attendre d’une association de défense de victimes !
Ceci ne fait que nous inciter à réitérer l’appel que nous avions lancé : s’il est vain d’espérer ébranler les fanatiques d’AB, on peut peut-être dissuader Afflelou de reconduire son partenariat avec eux. Donc n’hésitez pas à protester auprès de l’entreprise, que vous pouvez joindre à partir de son site :
www.alainafflelou.fr/entreprise/contactez#
:
17 avril : A SURVEILLER : LE 4 MAI ON CONNAITRA LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL SUR LE DELIT DE HARCELEMENT SEXUEL
Nous ne savons pas si Gérard Ducray, ex-député, adjoint au maire de Villefranche (69) a mérité ou non sa condamnation pour harcèlement sexuel sur trois employées de sa municipalité (il reconnaît avoir fait des avances, point final). Mais nous saluons son initiative de saisir le Conseil constitutionnel (qui s’est réuni aujourd’hui) sur la validité de la loi qui introduit ce délit, au titre que sa définition est complètement nébuleuse.
En effet, nous avons connaissance de plusieurs cas où, du fait de cette nébulosité, l’accusation a été lancée sans aucun fondement, et parfois même, en interne dans une entreprise, sans aller jusqu’à la plainte. Le résultat est foudroyant : le mis en cause, est destabilisé, discrédité, voire détruit, et dans l’impossibilité de se défendre. Car comment prouver qu’on n’a pas "harcelé" si la loi ne dit pas en quoi cela consiste ? Est-ce faire des propositions ? Combien de fois ? Avec fougue ? Avec ça, on peut mettre beaucoup de monde en prison, mais en particulier, bien sûr, les individus de sexe masculin.
Le GES s’est depuis longtemps saisi du problème et énonce dans sa Plate-forme la revendication 14 : "Redéfinition juridique du harcèlement sexuel, le caractérisant premièrement comme une contrainte, deuxièmement par sa répétitivité dans la durée." Il ne s’agit pas de supprimer le délit, car il y a de vraies victimes (y compris des hommes), mais de lui donner une consistance juridique et objective.
g-e-s.over-blog.com/pages/Plateforme_de_propositions_2011-2344436.html
L’AVFT s’est invitée dans le débat, pour des raisons inverses et selon nous complètement fantaisites. Elle constaterait "des classements sans suite quasi-systématiques et des renvois devant le Tribunal correctionnel pour harcèlement sexuel d’agissements qui auraient du être qualifiés d’agressions sexuelles, voire de viols." Autrement dit, les tribunaux préserveraient les présumés violeurs en les sanctionnant seulement comme harceleurs ! Bien peu vraisemblable quand on connaît l’état d’esprit des juges actuels !
avft.org/article.php ?id_article=623
La décision du Conseil sera rendue le 4 mai : le délit sera maintenu, ou abrogé, ou suspendu jusqu’à la rédaction d’une nouvelle loi.
16 avril : COMMUNIQUE DU GES SUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE
Suite à l’envoi de son questionnaire aux candidats à l’élection présidentielle, le Ges n’a reçu que deux réponses, ce qui en dit long sur l’indifférence de la classe politique aux problèmes de la condition masculine.
Après examen minutieux des programmes, nous nous réjouissons de constater que plusieurs candidats prônent une extension du congé de paternité.
Hormis ce point, nous constatons que les candidats ignorent totalement les injustices faites aux hommes. Aucun ne propose la résidence alternée par défaut. Aucun ne propose des mesures pour lutter contre des discriminations majeures : mise à l’écart des pères divorcés, non-prise en compte des victimes masculines dans les programmes d’action contre les violences, complaisance de la Justice à l’égard des fausses accusations de violences physiques ou sexuelles, etc.
De ce fait, le Ges ne donne aucune consigne de vote. Plus que jamais, il se sent conforté dans l’objectif qu’il s’est fixé de produire de l’information sur toutes les formes de sexisme, en particulier celles qui ne sont pas prises en compte par la classe politique.
Une sympathique réaction à ce communiqué, celle de Giancarlo La Face, du mouvement paternel Genitori separati figli onlus (GESEFI),qui l’a traduit et diffusé en italien, et nous envoie le mot suivant :
Je n’imaginais pas que votre pays a été mis dans les mêmes conditions de notre . J’ai vraiment pensé qu’il était plus neutre et progressé. Je crois qu’il est nécessaire de la lutte sociale très large que tous les engagements a des objectifs communs. Nous recherchons des synergies d’action commune, mais surtout essayer de trouver les parties les plus avancées que chaque nation a gagné à obtenir davantage de résultats.
C ’est un bien social que nous ne pouvons pas laisser abandonné à lui meme.
Merci pour votres informations.
14 avril :NOTRE ANALYSE DES PROGRAMMES DES CANDIDATS A L’ELECTION PRESIDENTIELLE :
1. Plusieurs proposent l’allongement du congé de paternité
3. Les discriminations fondées sur le sexe sont cautionnées, voire confortées
10 avril : LE DEFENSEUR DES DROITS CAUTIONNE LA CAMPAGNE DISCRIMINATOIRE SUR LE 3919
2 avril : UN LIVRE SUR LES MOSOS
Publication aux presses de la cité d’un livre sur les Mosuos : Le royaume des femmes. Voyage au coeur du matriarcat, de Richard Coler, qui a séjourné chez eux pendant plusieurs mois.
http://www.pressesdelacite.com/site/le_royaume_des_femmes_&100&9782258090293.html
Ce n’est pas vraiment une révélation pour nous, puisque nous avons déjà reproduit des textes sur les Mosos (et aussi les autres sociétés matriarcales) :
http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article24&var_mode=calcul
28 mars : AFFLELOU (suite)
Comment réagir ? Du côté d’Amnesty Belgique, on a affaire à des fanatiques sexistes inaccessibles à toute rationalité. Par contre, il peut être intéressant de montrer à Afflelou qu’une partie de sa clientèle potentielle apprécie peu une campagne qui, a priori, est faite pour valoriser l’image de sa boutique (les sous, il sait très bien ce que c’est). Nous vous invirons donc à lui exprimer votre point de vue. Voici le courrier que nous venons de lui envoyer, que chacun pourra adapter à son gré :
Madame, monsieur,
Je me permets de protester contre la campagne que vous avez menée récemment en collaboration avec Amnesty Belgique, concernant la violence conjugale, et consistant à apposer sur les lunettes en vente dans vos magasins des pastilles avec la formule :"Trop de femmes portent des lunettes de soleil même quand il n’y en a pas. Agissons contre la violence conjugale."
En effet, s’il est tout à fait louable de dénoncer la violence conjugale, il est inadmissible d’en présenter les victimes comme exclusivement féminines, alors que les hommes la subissent tout autant (en France, 80 000 par an selon l’Office national de la délinquance). Cela s’apparente à de la désinformation et de la discrimination.
Je me permets aussi de vous signaler que l’association Amnesty Belgique, loin de la respectabilité qu’on lui prête, est coutumière de ce genre de manipulation sexiste.
J’espère donc, si vous participez encore à de telles opérations, que vous exigerez préalablement qu’elles soient strictement désexuées.
Meilleurs sentiments.
On peut écrire à Afflelou à partir de son site :
http://www.alainafflelou.fr/entreprise/contactez#
N’oubliez pas de nous communiquer les éventuelles réponses.
28 mars : AFFLELOU S’ACOQUINE AVEC AMNESTY BELGIQUE
On se souvient de l’ignoble campagne misandre menée par Amnesty Belgique le 8 mars 2011, prétendument pour lutter contre la violence conjugale, et toujours visible ici :
http://www.amnestyinternational.be/doc/s-informer/dazibaos/article/dazibao-8-mars-2011
Ce 21 mars, AB récidive, ce qui n’est guère surprenant, mais avec un complice inattendu : Alain Afflelou. L’idée consiste à coller sur chacune des lunettes vendue dans ses magasins une pastille jaune marquée du texte suivant :
Trop de femmes portent des lunettes de soleil même quand il n’y en a pas. Agisssons contre la violence conjugale.
Explication : "Trop de femmes cachent à longueur d’année leurs blessures physiques et émotionnelles derrière des verres fumés. En Belgique, une femme sur 7 serait victime de violence domestique". Subtil, n’est-ce-pas ? Vous l’avez compris : comme en 2011, la campagne vise à faire croire que les victimes sont d’un seul et même sexe. Et nombreuses : 1 sur 7 (en France l’ONDRP en compte 1 sur 100 : quelles brutes, ces Belges !)
Bref, Afflelou s’est acoquiné avec une sale petite officine coutumière du mensonge et de la manipulation. Et c’est lui, le marchand de lunettes, qui participe à l’occultation des violences contre les hommes. Mais que ne ferait-on pour faire tourner le business ?
Dans la même campagne, AB publie un guide (Violence conjugale, que faire ?) qui énonce tranquillement : "La violence au sein du couple touche une femme sur cinq en Europe". 1 sur 5, à mettre dans le Livre des records à la rubrique "désinformation" !
Ceci dit, le guide peut être commandé gratuitement. Ne nous gênons pas pour le faire : c’est un bon support pour le travail d’analyse de la propagande sexiste.
27 mars : EXCELLENT ARTICLE SUR JOHN GOETELEN et son dernier livre (voir 24 février), d’Anna Lietti dans Le Temps (si l’inscription ne fonctionne pas, passer par Google Actualités)
letemps.ch/Page/Uuid/b83718e2-7779-11e1-8df6-73a7c15ba444/Hoministe_pas_radical
15 mars : RECAPITULATIF DES DISCRIMINATIONS POUR JANVIER-FEVRIER (SECTEUR PUBLIC)
8 février : Roselyne Bachelot, pour le Ministère des solidarités, signe avec la Caisse des dépôts un "accord-cadre en faveur de l’entreprenariat féminin". Le fonds susceptible d’être prêté aux entrepreneures est de 4,7 ME.
31 janvier : en Languedoc-Roussillon, date-limite de remise des dossiers pour l’appel à Projets du FSE, visant à "réduire le nombre de femmes sans emploi durable". Opération relayée par la DRDFE et la DIRECCTE.
26 janvier : à Mulhouse, remise du Prix de la diversification de l’apprentissage au féminin (2è année) : vingt prix de de 1000 euros à des jeunes filles ayant choisi la voie de l’apprentissage. Région Alsace, DRDFE. Partenaires : EDF, Communauté urbaine de Strasbourg.FSE.
18 janvier : la Ville de Vénissieux (69) annonce annonce la mise à disposition d’un logement à destination des femmes victimes de violence conjugale. L’Etat a attribué 32 000 euros pour la remise en état. Suite à une demande d’explication du Ges, la maire, Michèle Picard, confirme que le logement est réservé aux victimes féminines.
16 janvier : le Défenseur des droits rejette la saisine conjointe Ges / Sos Hommes battus concernant le 3è Plan interministériel contre les violences faites aux femmes (voir 13 avril 11), au titre qu’il ne s’agit pas d’une "réclamation individuelle".
13 janvier : dans l’Eure, le ministre de l’Agriculture Bruno Lemaire remet le Prix départemental des femmes en agriculture (2e année). Partenaires : Direction départementale de la cohésion sociale, Chambre d’Agriculture de l’Eure.
janvier : la Ville de Gennevilliers (92) annonce la création de l’Ecole des femmes sans frontières (la 2è du genre après celle de Chatenay-Malabry, même département), "En faveur des droits des femmes, de leur réinsertion et de leur place dans la société". Elle est financée par la Ville et le Conseil général.
Rappelons que la recension globale, année par année, est ici.
12 mars : COCA-COLA DISCRIMINE
Le Progrès, 12 mars 2012, p. 16. Interview de Dominique Reiniche, présidente de Coca-cola Company Europe depuis 2005, quinzième femmes d’affaires au classement mondial du magazine Fortune (encore une qui n’a pas trop souffert du plafond de verre !). Citations :
Nous essayons de promouvoir la parité de manière forte et énergique. (...)
Nous essayons de faire avancer les femmes beaucoup plus vite (...)
Avec des mesures très concrètes. Chez Coca, nous avons mis en place des formations au leadership pour les femmes. Quand nous recrutons, nous faisons en sorte d’avoir le choix entre un homme et une femme. Il en va de même pour les promotions.
Explicitement, elle reconnaît la discrimination à la formation. Et implicitement, la discrimination à l’embauche et à la promotion. Il serait intéressant de savoir ce qu’elle entend par "faire avancer les femmes beaucoup plus vite", mais, à part des mesures discriminatoires , qu’est-ce que cela peut être ? Et aussi ce qu’elle entend par "avoir le choix entre un homme et une femme" : cela signifie-t-il qu’à compétence égale (voire inférieure ?) la femme est systématiquement embauchée ou promue ?
Enfin, on appréciera des contradictions propres aux idéologues paritaristes :
Nous avons 60 ou 70% de femmes dans les postes "juniors" : dans ces postes et selon sa logique, pour respecter la parité, il faudrait donc mettre en place des mesures discriminatoires en faveur des hommes... Qu’attend-elle ?
Il y a plus d’hommes qui font le choix de passer plus de temps au travail et en voyage : voilà une explication rationnelle à leur plus rapide progression. Mais à quoi tient-elle, sinon à l’effort et au mérite, et non pas à leur sexe ?
9 mars : LE CANTON DE ZURICH CREE UN POSTE DE CHARGE DES DROITS DES HOMMES
cheminade2012.fr/Une-politique-d-epanouissement-familial-et-de-lutte-contre-le-sexisme_00463 III - Créer un véritable dispositif de congé paternité
http://www.cheminade2012.fr/Pour-un-pouvoir-judiciaire-citoyen_00454
Vous voyez que Cheminade confirme 5 sur 5 !
Nous souhaitons que notre société laisse le choix aux pères ET aux mères de poser des jours et de prendre des congés pour s’occuper de leurs enfants. Ce qui bénéficiera à tous : aux pères qui souhaitent s’investir auprès de leurs enfants, aux mères qui veulent s’investir dans leur carrière... et vice-versa ! Pour l’heure, beaucoup de pères sont dissuadés de s’investir dans la sphère familiale, et c’est regrettable.
Notre but, vous l’aurez compris, n’est pas de stigmatiser les hommes.
A ce sujet, vous pouvez consulter notamment le 3e axe de notre Pacte pour l’égalité : http://www.laboratoiredelegalite.org/spip.php?rubrique16
Il est bien entendu que les 27% d’écart salarial ne se retrouvent pas à poste et compétences égales. Si le reportage de Canal+ a pu le faire croire, nous le regrettons.
Toutefois je me permets de vous indiquer que la majorité des femmes à temps partiel souhaiteraient travailler davantage, il ne s’agit donc pas de "types d’emplois choisis majoritairement par les femmes", comme vous l’écrivez.
Par ailleurs, nous sommes convaincus que les femmes doivent s’engager fortement pour l’égalité, et qu’elles aussi véhiculent des stéréotypes sexistes. Malheureusement, il est difficile de faire passer toute la complexité du sujet dans un spot de 45 secondes.
Le capitaine de vaisseau Anne Cullere, 54 ans, mariée, mère d’un garçon, entrée dans la Marine en 1981, sera nommée contre-amiral à l’été 2012. Elle sera la deuxième femme à occuper cette fonction. Elle déclare :
J’ai la chance d’avoir eu des chefs qui n’ont pas eu d’états d’âme. On ne m’a pas mis de bâtons dans les roues parce que j’étais une femme. Je n’ai pas eu le temps d’être une féministe convaincue !
marianne2.fr/blogsecretdefense/m/Bientot-une-amirale-dans-la-Marine_a480.html
Imprimer