Citations d’auteures diverses
Jennifer Devoldère, réalisatrice du film Sage-homme. RTS, 27 mars 2023
Il n’y a pas beaucoup de films aujourd’hui qui réhabilitent l’homme. La tendance est aux films sur des personnages féminins forts. Là, c’est l’opposé avec un homme qui doit se faire sa place au milieu des femmes. J’ai envie d’une réconciliation entre les genres, car l’un et l’autre s’apportent énormément. Finalement, Léopold devient un homme en présence des femmes qu’il va rencontrer et je trouve cela assez beau.
Noémie Halioua : Vincent Cassel ou la fierté d’être un homme. Figarovox, 21 février 2023 (extrait)
(...) Avec une fine intuition et un vocabulaire des plus directs, Cassel défend sa part masculine contre l’abstraction asexuée, il défend tout à la fois la nature et l’animal humain, le désir de la différence et l’amour (...)
Agnès Jaoui. Interview. Pleine vie, 26 avril 2017 (extrait)
- Vous définissez-vous comme féministe ?
- Entre autres, mais je ne veux pas réduire mon rôle dans Aurore à ce terme "piège". Ma mère était très féministe. Quand j’ai découvert les livres qu’elle consultait, les bras m’en sont tombés ! C’était un féminisme extrêmement violent envers les hommes - compréhensible vu son époque - mais auquel je n’appartiens pas. J’ai envie de vivre avec eux, je les aime profondément. Je suis féministe, humaniste et "hoministe".
https://www.pleinevie.fr/video/interview-agnes-jaoui-je-suis-feministe-humaniste-et-hoministe-18215
Monica Bellucci. Interview de Françoise Delbecq. Elle, 30 janvier 2008
Elle. Le regard des hommes sur votre physique vous a-t-il parfois gênée ?
M.B. Jamais. J’ai toujours trouvé leur regard flatteur. La France et l’Italie sont deux nations très proches. Mais les regards que l’on pose sur les autres sont très différents. Les femmes italiennes ont l’habitude d’être suivies des yeux. Quand mes copines viennent en France, les hommes semblent les ignorer... Elles trouvent cela déprimant, c’est horrible ! En Italie, le regard masculin fait partie de notre quotidien. On connaît les règles, on en joue beaucoup. Quand je me rends là-bas avec des Françaises, elles n’en reviennent pas. " Quel bonheur, disent-elles, au moins, on se sent de vraies femmes dans ton pays !" Avec les Américaines, c’est une autre histoire. Elles le vivent comme une agression... Nous, les Italiens, on n’a pas peur de se regarder. Il faut entrer dans un restaurant et vivre cette expérience : hommes et femmes se toisent. Il faut savoir doser l’ambiguïté, c’est tout.
A tous les hommesde ma vie,Grâce à vous, j’ai enfincompris l’importanced’accepter l’hommeen moi ; je peuxmaintenant aimercette partie de moi.je vous souhaitede tomber en amouravec vous-mêmestout comme vousm’avez aidée à lefaire avec moi-même.
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