Actualités janvier-juin 2008
2 janvier : ADJANI VEUT PRESERVER L’IMAGE DES PERES
Décidément avec les actrices, en ce moment on est gâtés ! Après Virginie Ledoyen (voir 28 novembre 07) et sur le même sujet, voici une belle déclaration d’Isabelle Adjani au Figaro Madame :"Au final, ce qui est le plus beau, c’est de pouvoir dire à son enfant, quand les parents sont séparés : “Ton père est celui que j’ai le plus aimé au monde.” Et lui garantir cet amour qui l’a fait naître." C’est ce que je dis à mes deux fils, dont les pères sont deux hommes que j’ai énormément aimés. À moi, mes parents ne m’ont rien dit. Ce n’est pas une accusation, ils m’aimaient, mais c’était pour eux une impossibilité culturelle et sociale que d’exprimer cet amour. Quand j’ai débuté, adolescente, comment croire ces étrangers qui répétaient que j’étais magnifique alors que je ne l’avais jamais entendu avant ? Les ailes de l’albatros étaient rabotées et, en même temps, je savais – je l’ai toujours su – qu’une autre vie m’attendait. »
http://madame.lefigaro.fr/celebrites/en-kiosque/984-isabelle-adjani-je-suis-une-battante/3
4 janvier : « FIASCO POUR LA REFORME DU NOM DE FAMILLE »
Réjouissante confirmation d’un phénomène déjà constaté les années précédentes et confirmé aujourd’hui par le Figaro. Très peu de parents utilisent la possibilité offerte par la loi imbécile de 2005 de faire porter à leurs enfants le nom de la mère ou les deux noms accolés, au point que les fonctionnaires interrogés n’y voient qu’une source de complication. Bref, sur le terrain, le bon sens résiste aux idéologues.
7 janvier : BEAUVOIR EN VEDETTE
A l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, les médias consacrent des dossiers louangeurs (mais pas inconditionnels) à Simone de Beauvoir. Nous n’accablerons pas ce personnage peu ragoûtant moralement, qui a écrit beaucoup de bêtises mais aussi beaucoup de choses intelligentes, et qui surtout n’a jamais versé dans la misandrie. Dans un hebdo nous avons relevé une citation malheureusement non-sourcée, extraite sans doute du « Deuxième sexe » (1949), en tous cas saisissante :
« Un homme n’aurait pas l’idée d’écrire un livre sur la situation singulière qu’occupent dans l’humanité les mâles. Qu’il soit homme, cela va de soi. Un homme est dans son droit en étant un homme, c’est la femme qui est dans son tort… Il est le Sujet, il est l’Absolu ; elle est l’Autre. »
Soixante plus tard, la situation est exactement la même… à l’envers. Et à part la première phrase, l’on pourrait réécrire le texte en inversant les mots qui désignent les sexes : « Qu’elle soit femme, cela va de soi. Une femme est dans son droit en étant une femme, c’est l’homme qui est dans son tort… Elle est le Sujet, elle est l’Absolu ; il est l’Autre."
8 janvier : « L’HOMME EST L’AVENIR DE LA FEMME »
…ouvrage sous-titré « Autopsie du féminisme contemporain », chez JC Lattès. En janvier 2007, nous avions annoncé que Natacha Polony (journaliste à Marianne) était lauréate d’une bourse du Centre national du livre, et préparait un ouvrage prometteur au vu de son projet, que nous reproduisions. Aujourd’hui le livre est sorti et nous ne sommes pas déçus. Il s’agit d’un essai percutant, dans la lignée de ceux de Denise Bombardier, Elisabeth Badinter, Marcela Iacub ou Hélène Vecchiali : des femmes, qui, de leur point de vue de femmes et tout en appelant à la paix des sexes, viennent conforter l’analyse hoministe. De nombreux passages sont à retenir : nous reproduisons celui qui concerne le patronyme, et le magnifique « Eloge de la virilité » qui se trouve en annexe. En guise de reproches : la sous-estimation des violences faites aux hommes ; l’absence d’une bibliographie où auraient pu apparaître ceux (celles) qui ont déblayé le terrain, entre autres les auteurs hoministes, auxquels de nombreux emprunts sont manifestement faits.
Voir l’extrait :
9 janvier : SARKO VEUT ENCORE PLUS DE DISCRIMINATIONS CONTRE LES HOMMES
Sarkozy souhaite « inscrire l’égalité hommes-femmes dans le préambule du texte fondateur de la Ve République ». Une bonne nouvelle, direz-vous, les discriminations anti-hommes vont enfin être prises en compte ? Pas du tout, vous n’y êtes pas : il s’agit d’instaurer de nouveaux quotas sexués, tout en court-circuitant la contrainte de procéder à une réforme constitutionnelle comme ce fut le cas pour la loi communautariste instaurant la « parité » en politique. Quant aux hommes victimes des injustices de la société misandre, ils attendront : pour Sarko comme pour Royal, les hommes ne sont pas des citoyens à part entière, et l’« égalité » républicaine ne leur est pas applicable. Bref, nous avons bien fait de ne pas voter au deuxième tour des élections présidentielles.
lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-997335@51-997544,0.html
10 janvier : « QUAND LE STRIPTEASE FINANCE LA LUTTE CONTRE LE VIOL »
Au Texas, les clients de clubs de strip-tease sont désormais tenus de verser cinq dollars d’entrée en supplément pour financer la prévention des agressions sexuelles et les centres d’accueil pour les victimes, un dispositif soutenu à la fois par les radicales-féministes et par les chrétiens intégristes (entre fanatiques, on se comprend…). En quoi ces voyeurs sont-ils responsables des viols ? Mystère. Sans doute en tant qu’ils sont des hommes, tout homme intéressé par le sexe étant un violeur potentiel, c’est bien connu. En tous cas, les danseuses et les propriétaires des clubs protestent avec vigueur contre cette mesure qui salit leur clientèle et surtout la dissuade, le prix d’entrée devenant trop élevé pour elle.Une procédure judiciaire est engagée. (Article du Sunday Telegraph traduit dans Courrier international de ce jour, p. 5)
11 janvier : VITTEL GIFLE UN HOMME
Apparition sur les écrans télé d’une étrange pub Vittel. D’entrée, un homme d’âge moyen se fait gifler par la belle Adriana Carambeu. Il explique : "Tout ça, c’est à cause de Vittel !" Et il raconte qu’il a commencé à boire Vittel, ce qui l’a mis en pleine forme, donc amené au cyclisme, puis à la gymnastique, puis au mannequinat (on le voit dans toutes ces situations, bronzé et musclé), où sa fière allure a séduit Adriana. On retrouve celle-ci sur une grande plage, d’où elle repère l’homme, toujours en forme, faisant du ski nautique avec une non moins belle brune. Quand il la rejoint sur la plage, elle lui envoie de toute sa force une magistrale gifle (même image qu’au début). Le slogan final apparaît : « ReVittellisons-nous ! ».
Certes cet homme a le beau rôle, celui d’un séducteur qui suscite la jalousie, il n’est pas en position de victime… Mais une gifle demeure un acte d’une extrême violence. Et l’homme est giflé (deux fois), c’est un signe des temps : aucun publicitaire d’aujourd’hui, de peur des protestations, ne s’autoriserait à mettre en scène une gifle donnée à une femme ; mais à un homme, oui, cela ne pose pas de problème. Cela semble même être considéré comme un plus, un piment, puisque la gifle n’est nullement nécessaire à l’organisation du scénario ni à la bonne délivrance du message.
16 janvier : « TABOUS DE LA VIRILITE » : MERCI A MARC
Emission Les tabous de Karine Le Marchand, sur France 2. Thème : la virilité. Plusieurs reportages excellents en rapport avec la cause des hommes, comme celui sur ces hommes allemands s’adonnant avec passion à un concours de travaux ménagers, et surtout le témoignage très fort de Marc, ex-homme battu, dont nous ne verrons que l’ombre derrière un rideau. Merci à lui d’avoir osé. Le problème est que sur le plateau, il n’y a pas grand monde pour faire à ces reportages un écho consistant, le présumé spécialiste de la condition masculine étant le très politiquement correct psy Serge Hefez, lequel semble désormais assigné à ce rôle dans toutes les émissions sur le sujet, et pour cause… Sur un ton patelin, ce monsieur finit toujours par conclure que décidément tout évolue très bien pour les hommes dans le meilleur des mondes possibles. Et il ne prend jamais de position qui fâche : ainsi quand Le Marchand énonce tranquillement que les hommes représenteraient 8 à 12% des victimes de violences conjugales (d’où le sort-elle ?), il ne lui oppose pas les vrais chiffres (les connaît-il seulement ?) et continue de deviser tout aussi tranquillement. Inutile de dire que quand la même Le Marchand évoque l’émergence des hoministes (autre point positif) et qu’il prétend expliquer de quoi il s’agit, c’est plutôt mince. Un autre invité, le chirurgien Devaulx, en aura finalement dit beaucoup plus que lui en appelant, sur la fin, à ne plus qualifier la tendresse masculine de « partie féminine des hommes », mais de « tendresse » tout court.
18 janvier : ENQUETE SEXISTE SUR LES MANUELS SCOLAIRES
La Halde lance une enquête à destination des enseignants de collège et de lycée concernant « la place des discriminations et des stéréotypes dans les manuels scolaires », à laquelle on peut répondre jusqu’au 31 janvier, en ligne sur http://enquetes.univ-metz.fr/manuels-scolaires.
Comme toutes les enquêtes de ce genre, celle-ci est elle-même discriminante : la liste des groupes présumés discriminés est préétablie (elle comporte les femmes, les seniors, les minorités visibles, les handicapés, les homosexuels) et bien entendu les hommes n’y figurent pas. Ils y auraient pourtant toute leur place, comme nous le montrons dans notre rubrique « Misandrie dans les manuels scolaires ». Il est tout de même utile de répondre à cette enquête, puisqu’elle permet à divers endroits d’exprimer des points de vue personnels.
Résultats disponibles en avril 2008.
19 janvier : 900 KM POUR VOIR PAPA !
Bel exploit de deux fillettes de neuf ans, qui ont réussi successivement, à la barbe des adultes, à quitter leur école, se rendre à la gare de Montpellier et monter à Paris en TGV avant de se faire intercepter. Elles voulaient tout simplement voir le papa de l’une d’elles, domicilié en région parisienne. Ce qui n’empêchera pas certains de continuer à dire que, bof, les enfants n’ont pas tellement besoin de leur père, qu’ils se contentent très bien d’une présence symbolique, etc.
http://tf1.lci.fr/infos/insolite/0,,3687198,00-ans-elle-quitte-ecole-prend-tgv-.html
24 janvier : "ECOLE,TRAVAIL : POURQUOI LES FILLES VONT GAGNER"
Dans le Nouvel observateur, pp. 90-91, intéressante interview des « sociologues de l’éducation » ( !) Baudelot et Establet. Quoique très « politiquement corrects », ces messieurs sont obligés de reconnaître implicitement que la société misandre conduit tout droit à une nouvelle inégalité des sexes. Le stéréotype féminin est mort et enterré : « Tous les enfants, quel que soit leur sexe, savent aujourd’hui que l’école a pour mission de les préparer à l’emploi, à une profession. Les filles le savent mieux et plus tôt que les garçons ». A l’inverse des filles, les garçons ne sont pas soutenus par l’école : « Aujourd’hui, entourés de parents soucieux de réussite scolaire, les garçons sans ordre ni méthode sont tout simplement en difficulté scolaire ! » Alors même que « dans une société de services, de matière grise, on a de moins en moins besoin de qualités « mâles » traditionnelles, comme la force physique, le courage guerrier. Parions que les hommes auront fort à faire pour préserver demain leurs privilèges d’aujourd’hui. » Quels privilèges, au fait ?
27 janvier : « ERREURS JUDICIAIRES, LE PRIX A PAYER »
Sur la 5, un excellent documentaire de Laurence Delleur. Il s’agit de voir comment d’anciens mis en cause ayant tous faits de longues périodes de prison vivent après leur acquittement, leurs séquelles, leur indemnisation (sic), etc. Dans les cinq affaires emblématiques qui sont évoquées, les cinq accusés-innocents sont tous des hommes, ce qui n’est pas pour nous un sujet d’étonnement : Alain Hadique et Gilles Pommier (faussement accusés de pédophilie), Marc Petaux et André Kaas (faussement accusés d’un meurtre de femme) et Pascal Collombier (faussement accusé d’abus de bien sociaux). A coup sûr, dans les quatre premiers cas, vu l’énormité de l’accusation et l’aberration des procédures menées, l’appartenance au sexe masculin a constitué un facteur déterminant les désignant à la vindicte de la « Justice ».
30 janvier : LE PROCES GOETELEN INTERDIT AU PUBLIC
Ce matin, à Genève, nous étions une dizaine de membres de son comité de soutien (ancien-ne-s élèves et hoministes) venus supporter John Goetelen à l’ouverture de son procès. Du côté de la fausse accusatrice, personne : sa cause ne guère susciter de sympathies personnelles ou militantes.
John semble en forme. Après le tirage au sort des jurés, l’avocate de la fausse accusatrice demande le huis clos, lequel est immédiatement accordé par le président du tribunal, sans aucune discussion avec la défense ou les jurés. Une demande qui en dit long : en général, le désir d’une vraie victime est au contraire de faire connaître son drame le plus largement possible, afin que la société en tire les leçons.
C’est d’autre part une décision stupéfiante et scandaleuse du président : outre qu’il se plie au diktat de ce qui n’est jusqu’ici qu’une victime présumée, il empêche les citoyens suisses de se faire une opinion sur l’affaire, et de constater les dégâts provoqués par les fausses accusations et leur impunité.
Et ce n’est pas fini ! Tout le monde se retrouve dehors. Cinq minutes plus tard, John et ses avocats sortent pour laisser le tribunal statuer sur une nouvelle demande ahurissante de la fausse accusatrice, justifiée par une prétendue crainte de la confrontation avec John : témoigner hors sa présence, ou du moins préservée de son contact par un paravent ! Un nouvel aveu : les vraies victimes, habituellement, profitent de la sécurité des procès pour jeter leur ressenti à la face de leurs bourreaux, et éventuellement les amener à reconnaître leurs forfaits. Peu après, John et ses avocats sont rappelés, sans que nous connaissions la décision prise.
Fort heureusement, une jeune journaliste sympa du Matin bleu est là, qui souhaite recueillir notre avis : c’est l’occasion de lui dire tout le bien que nous pensons de l’accusé, et de lui expliquer la relation entre la diabolisation sociale des hommes et ce genre de procès. Le contact est si bon qu’elle prend de nous une photo de groupe devant le Palais de justice.
28 janvier : PROF INSULTE, PROF TRAHI
Dans un collège du Nord, un enseignant, légitimement exaspéré par un élève qui l’a insulté, donne une gifle à celui-ci. Suite à la plainte irresponsable déposée par les parents, il subit le désaveu commun des institutions : commentaire accusateur du rectorat, garde à vue et procès intenté par la « Justice ». Affaire lamentable, qui s’inscrit dans le déni généralisé de toute autorité légitime, à commencer par celle des pères, lequel fabrique des individus destructurés, narcissiques et parasitaires.
29 janvier : « LE JUGE ET LA MENTEUSE »
Sur France 2, excellent documentaire en deux parties consacré à l’affaire d’Outreau et à ses suites, de Christophe Hondelatte, dont nous apprécions beaucoup le travail. Le débat entre les ex-accusés a confirmé qu’aucune indemnisation n’est à la hauteur du calvaire moral subi. Et la rencontre entre les politiques a montré que le rapport de la commission parlementaire n’est que faiblement suivi de réformes conséquentes.
1er février : JOHN GOETELEN ACQUITTE
L’accusatrice a bien obtenu son paravent, mais elle a perdu le procès. Trop, c’est trop : à force d’accumuler les invraisemblances, de jouer à celle qui est malade des suites d’un viol, son personnage s’est craquelé et elle apparue pour ce qu’elle est vraiment : une malade, une vraie. Le procureur s’étant montré confus et les avocats de John excellents, le verdict a marqué l’épilogue d’une affaire qui n’aurait jamais dû commencer (sauf appel de l’accusatrice, peu raisonnable vu sa piètre situation : mais touchons du bois…).
La Justice suisse a donc fait correctement son travail… au bout de sept ans. On a le vertige en considérant rétroactivement les dégâts causés : un mois de prison et sept ans d’angoisse pour John, le discrédit jeté sur son activité professionnelle, sept ans d’agitation hystérique et autodestructrice pour l’accusatrice, mobilisation de nombreux personnels policiers et judiciaires financés par le contribuable, etc.
3 février : CALI CHANTE LE DROIT DES PERES
Cali sort un troisième album intitulé L’espoir, et propose parmi d’autres une chanson, Le droit des pères, dans laquelle il évoque à nouveau la confiscation de ses enfants par la « Justice » lors de son divorce.
5 février : « CONTRE LES PATERNITES IMPOSEES »
Découverte de ce blog intéressant qui ambitionne de devenir un site :
http://paternite-imposee.blogactifs.com/profile.htm?user_id=1
9 février : GABARD CONTRE ZELENSKI
Son excellent texte L’évaporation de l’homme (http://www.ripostelaique.com/L-evaporation-de-l-Homme.html) a valu à Jean Gabard une laborieuse réplique d’Anne Zelenski La complainte du mâle barré (http://www.ripostelaique.com/La-complainte-du-male-barre.html) Il y répond par un deuxième texte tout aussi excellent,12 questions d’un « mâle barré » à une féministe, que l’on peut lire sur son blog : http://blogdejeangabard.hautetfort.com/
Le site sur lequel se répand Zelenski se veut défenseur de la laïcité : une prétention excessive, puisque ses rédacteurs ne se sont manifestement pas encore déconditionnés de la religion misandre.
10 février : OUTREAU EN ALLEMAGNE
Saisissant documentaire signé Jutta Pinzler et Dorothea Hohengarten sur Arte : Scandale judiciaire à Worms. En 1994-95, vingt-cinq habitants de Worms, surtout des hommes, sont accusés de sévices sexuels sur des enfants, par les enfants eux-mêmes et quelques adultes. Le tribunal qui les juge établira au bout de deux ans… que tout est faux. Entre temps, la vie de ces malheureux aura été ruinée : prison préventive, désastre financier, divorces, séparation d’avec les enfants (dont certains ne voudront plus jamais revenir avec eux), dépressions, etc… L’affaire de Worms contient les mêmes ingrédients et passe par les mêmes phases que l’affaire d’Outreau, plusieurs années auparavant. Ce qui confirme que les fausses accusations sont bien un phénomène d’hystérie collective et internationale, comme en leur temps les chasses aux sorcières.
15 février : TACHES MENAGERES, LA PARITE ?
On en apprend de belles dans la dernière enquête Ipsos concernant La répartition des tâches ménagères au sein du couple. Si les conjointes interrogées se plaignent, comme c’est de rigueur, du manque de soutien de leurs conjoints, ceux-ci, lorsqu’ils sont interrogés, donnent un tout autre son de cloche : ils affirment faire les courses (75%), laver la vaisselle (71%) et les sanitaires (52%), cuisiner (61%), changer les draps (51%) ou sortir les poubelles (94%), etc.
Mieux : hommes et femmes, majoritairement et dans les mêmes proportions, affirment considérer leur investissement dans les tâches ménagères comme une nécessité, qui leur permet de se sentir bien avec leurs proches !
Gênés aux entournures, les enquêteurs d’Ipsos renoncent pour une fois à parler de la condition des femmes en couple de manière victimiste et à évoquer la fameuse « double journée des femmes ». Ils se rabattent sur le constat de « réelles différences de perception », ce qui semble beaucoup plus approprié.
On constate ici le même phénomène que dans les enquêtes sur la violence conjugale : si un seul sexe (le féminin) est interrogé, la vision des hommes en sort unilatéralement négative ; si les deux sexes sont interrogés, leurs deux visions s’équilibrent. C’est pourquoi le choix de cette méthodologie est rare : elle ne sert en rien le victimisme, et l’on n’est pas près de la voir se généraliser.
http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/2436.asp?rubId=21
1er mars : BELLES CHANSONS D’AMOUR
Dans Questions de femmes, p.20, sympathique déclaration d’Isabelle Boulay à l’occasion d’une interview :
Les belles chansons d’amour sont souvent écrites par des hommes. La souffrance relative au mal d’aimer est bien plus chargée chez eux. Ecoutez Brel, par exemple.
6 mars : MISANDRIE... EN RUSSIE
Dans un dossier intitulé Le retour de la guerre des sexes, Courrier international reproduit des articles puisés dans les journaux de divers pays, et, parmi eux, celui de Dmitri Bykov, un écrivain russe, qui fait le constat chez lui d’un hégémonisme de l’idéologie misandre encore pire que celui que nous connaissons en Occident. Cela passe essentiellement par "n’importe quel livre de littérature féminine" : "dès la première page, si vous êtes un homme, vous prendrez un torrent d’insultes en pleine figure". La marque de l’imprégnation occidentale car "le discours féminin sur les hommes est globalement calqué sur l’opinion que les occidentaux ont des Russes". Bykov déplore aussi l’absence de réaction masculine, avant de conclure : "Si nous n’appliquons pas rapidement leurs méthodes simplistes, en laissant tomber le politiquement correct, et en appelant l’avidité et la bêtise par leur nom, je ne donne pas cher de notre peau."
Goujats, ivrognes, bons qu’à être plumés... Courrier international, p.36
7 mars : LES PLAINTES D’HOMMES A LA HALDE
Dans un entretien au Figaro intitulé La Halde en guerre contre les habitudes culturelles, Stéphanie Seydoux, directrice de la promotion de l’égalité à la Halde s’étonne que 40% des plaintes pour discrimination sexuelle qu’elle reçoit soient le fait d’hommes - ce qui, à l’inverse, ne nous surprend guère. Au lieu d’en tirer l’évidente conclusion que les hommes sont de plus en plus discriminés, elle déplore que les femmes ne se manifestent pas assez ! Mais elle fait aussi un aveu de taille, quand elle déclare : "Il est vrai que jusqu’à présent la tradition avait été d’accorder aux femmes des régimes plus favorables, précisément pour les protéger. Certaines femmes ayant eu des enfants bénéficient par exemple d’une retraite à taux plein alors qu’elles ont pour cela cotisé moins longtemps qu’un homme dans la même situation. Juridiquement, cette pratique est illégale, et les hommes sont fondés à la faire cesser".
8 mars : LA HALDE EN PROGRES ?
Sos Papa publie la réponse de la Halde à sa saisine concernant la présentation sexiste du 3919. La Halde ne donne pas suite, mais elle ne rejette pas explicitement la requête de l’association, comme elle l’avait fait pour la nôtre. Mieux : elle cautionne implicitement la démarche, en réaffirmant dans son courrier sa compétence en matière de discrimination sexuelle. De même, comme la saisine concernait aussi la présentation du divorce sur le site Ado Justice (géré par le ministère de la Justice), elle invite l’association à saisir le Garde des Sceaux. Tout cela semble manifester un meilleur accueil des requêtes antimisandres, et justifie pleinement la démarche d’Sos papa.
http://www.sospapa.net/phpBB2/viewtopic.php?t=8576
Cette affaire a été l’occasion pour nous de visiter Ado Justice, que nous ne connaissions pas, et de nous confronter à ses contenus hallucinants.
Le site propose des animations. L’animation A, consacrée au divorce, met en scène deux enfants dont les parents se séparent. Des vignettes légendées montrent la succession des événements. La conciliation devant le juge (étape 3) est suivie d’une « convention provisoire » (étape 4) : « l’avocat et les parents ont rédigé une « convention provisoire » : elle fixe par écrit les détails du divorce et autorise la mère à quitter la maison avec les enfants ». Et le tour est joué : « Julie et Antoine partent donc aujourd’hui vivre avec leur mère qui a trouvé un grand appartement, dans le même quartier » (étape 5 : L’appartement). Et « quand le père aura lui aussi trouvé un logement assez grand pour les accueillir, ils passeront un week-end sur deux et la moitié des vacances chez lui » (étape 7 : Un week-end sur deux »). Enfin, « pour subvenir aux besoins des enfants, leur père versera une pension alimentaire » (étape 10 : La convention définitive). Et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes : « Comme leur mère, qui les garde, habitera dans le même quartier qu’avant, les deux enfants continueront d’aller à la même école » (étape 11 : L’école).
Comme dans un pays totalitaire, voici donc un ministère qui se permet, avec l’argent des contribuables, de véhiculer auprès des jeunes une vision complètement tronquée de la réalité et des services dont il a lui-même la charge ! Dans la réalité, les pères n’acceptent pas le rapt, même légal, de leurs enfants ; dans la réalité, d’autres solutions sont pratiquées, à commencer par la résidence alternée. On se trouve là confronté à la conception du divorce la plus sexiste qui soit : pour le père, c’est le renoncement aux enfants ; pour les enfants, c’est le renoncement au père… dans le consentement de l’un comme des autres !
De la part des primates pervers qui concoctent ce genre d’ignominie, il faut s’attendre à tout. Nous sommes donc allés voir l’animation B, qui s’intitule Abus sexuel. Elle nous montre le jeune Theo, un garçon gentil, mais timide, que ses parents confient souvent à son oncle. Pourtant il ne veut plus aller chez celui-ci. Lorsqu’il arrive enfin à expliquer à sa cousine que l’oncle le fait se déshabiller et aller dans son lit, elle va tout raconter à la permanence pour les mineurs du Tribunal de grande instance (abusé… par un homme, évidemment ; sauvé… par une jeune fille évidemment). Les parents informés portent plainte, ce qui déclenche l’enquête, l’inculpation de l’oncle, son jugement et sa condamnation à une peine de prison. Tout cela en quatre-cinq clics et images (ahurissante étape 6 : « Différents experts sont appelés à la barre pour donner leur avis. Tous affirment que Théo n’a ni inventé ni menti. Ils donnent leur avis sur les conséquences pour Theo de ce qu’il a subi ») .
S’il faut évidemment informer les mineurs de leurs recours dans ce genre de circonstance, la présentation ici employée est la plus imbécile qui soit. Elle est très exactement celle qui a conduit des centaines d’enfants à proférer de fausses accusations (par exemple contre des enseignants, ou leurs propres parents) et qui a culminé dans l’affaire d’Outreau. Elle véhicule le message « Du moment que vous êtes un mineur, la Justice vous croira et donnera forcément tort à l’adulte que vous mettez en cause ». Ce qui est un encouragement à tout ce qui, chez n’importe quel enfant, aspire au pouvoir sur les adultes (voire à la vengeance), à attirer l’attention sur soi (cf Virginie Madeira), ou tout simplement à construire des scénarios imaginaires.
Aux mineurs, il faut, au contraire, délivrer deux messages complémentaires et indissociables :
> à l’adresse des vraies victimes, il faut expliquer qu’effectivement la Justice est prête à les entendre, à les croire, et à punir leurs agresseurs.
> à l’adresse de tous mais en particulier à ceux qui seraient tentés par les fausses accusations, il faut expliquer aussi qu’elle est une institution impartiale et prudente, qui instruit à charge et à décharge, et qui de toute façon vérifiera autant que faire se peut leurs déclarations. Et que dans ce genre d’affaires, toute altération de la réalité peut avoir des conséquences dramatiques pour les personnes mises en cause.
Il est vrai que nous sommes loin de cette justice-là...
http://www.ado.justice.gouv.fr/php/index.php
Nous continuerons de nous associer à toutes les initiatives visant à contester la présentation sexiste du 3919, de même que nous nous associerons à toutes celles visant à la suppression de ces deux animations, et à leur remplacement par des animations responsables et non sexistes.
8 mars : "HOME SWWET HOMME"
Bel article dans Libération, consacré aux pères au foyer, avec les témoignages de trois d’entre eux.
http://www.liberation.fr/vous/314416.FR.php
10 mars : GIFLER UN HOMME, C’EST NORMAL
Au soir de sa déroute électorale, les tensions accumulées au sein de la liste UMP et alliés se sont exacerbées, au point que dans un local de campagne, une colistière, en conflit depuis longtemps avec sa tête de liste Amaury Nardone, a giflé celui-ci en public, journalistes compris. Les médias locaux font des jeux de mots sur les deux claques (claque électorale et celle-ci) mais nul ne s’élève contre l’extraordinaire dose de violence (surtout psychique et symbolique d’ailleurs) véhiculée par un tel acte. Il n’est pas difficile d’imaginer le tollé d’ampleur nationale qu’aurait provoqué le même coup porté par un homme sur une femme, lequel aurait vu du coup toute sa carrière politique compromise. La dame s’appelle Elodie Lumeau.
11 mars : UN BLOG SYMPATHIQUE
Sur sob blog, Luce Averous dit tout le bien qu’elle pense du site et reproduit de nombreux extraits d’articles.
http://luceaufildesjours.wordpress.com/2008/03/11/la-guerre-des-sexes-naura-pas-lieu
13 mars : HOMMES BATTUS sur TSR1
Texte de présentation de l’émission Temps présent, consacrée ce jour aux Hommes battus :
Phénomène tabou, méconnu et sans doute largement sous estimé par les statistiques, il arrive que des hommes soient aussi les victimes de violences domestiques. Malmenés physiquement et psychiquement par leur épouse, certains d’entre eux ont choisi de rompre le silence. Temps Présent a recueilli leurs témoignages, souvent poignants, et également donné la parole aux femmes responsables de ces violences.
Le fait est avéré, le domicile privé, la maison est un des lieux les moins sûrs. C’est dans l’intimité du foyer, à l’abri des regards que l’on compte le plus grand nombre d’homicides et d’agressions graves.
Dans l’esprit général, violences conjugales rime souvent avec femmes battues. Pourtant des hommes sont aussi les cibles de leurs compagnes.
Ecrasés par le tabou, les hommes victimes de violence conjugale qui décident de briser le mur du silence ne savent souvent pas où s’adresser pour trouver de l’aide. Sur le terrain, il n’existe pratiquement rien pour leur porter assistance.
Battus physiquement, malmenés psychiquement par leurs épouses, souvent séparés de leurs enfants après des divorces difficiles, beaucoup sombrent dans la solitude et la dépression.
Un reportage de Jean-Daniel Bohnenblust et Antoine Plantevin
Rediffusion le vendredi 14 mars 2008 à 01h00 et lundi 17 mars 2008 à 10h30 et 15h00 sur TSR2.
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370501&sid=8762712&cKey=1204898476000
14 mars : SUPER FORUM SUR TSR
Nous n’avons pu encore visionner l’émission (qui sera sans doute disponible dans les archives de la chaîne dans les jours à venir), mais nous avons visité le forum qui est d’une grande richesse. L’émission a été largement appréciée, le propos est approuvé, l’indignation s’exprime quant au mépris de la société pour les hommes victimes. Et surtout plusieurs de ceux-ci livrent des témoignages, parfois très fournis, toujours très émouvants. Nous conseillons à tous nos amis d’aller se manifester sur ce forum : c’est un excellent moyen de manifester son soutien aux victimes, et de montrer à la chaîne qu’elle a touché un problème majeur.
http://www.tsrforum.ch/showthread.php?t=719
15 mars : GENIAL !
Nous avons vu le documentaire, désormais disponible dans les archives de TSR. Il est absolument remarquable, à voir absolument. Remarquable d’abord parce qu’il est complet : outre les victimes, tous les acteurs sociaux s’y expriment. Le policier qui confirme recevoir des appels concernant des hommes victimes. L’infirmier qui les reçoit à l’hôpital. Le médecin d’un service d’accueil spécialisé, qui ne reçoit que 3% d’hommes et qui déclare qu’il ne s’agit que d’une petite partie du total, le chef de la police judiciaire qui parle d’un "chiffre noir gigantesque" dû au fait que "les études sont centrées sur les femmes". Denis Laroche, le statisticien québécois, pour la première fois à la télé en Europe francophone. Elisabeth Badinter. Claudine Gachet, l’animatrice d’une association genevoise pour femmes violentes, et plusieurs de ces femmes en train de travailler. Etc.
Remarquable aussi par la densité des témoignages, offerts par des hommes non pas accablés, mais concis, précis, et qui font face. Merci à Nicolas, Pascal et Pierre (qui a de surcroît évoqué le problème des fausses accusations).
Remarquable enfin par son objectivité. Pour une fois le phénomène n’est pas présenté comme minoritaire par rapport à la violence subie par les femmes. Au contraire, plusieurs intervenants, policiers avec leur expérience, Denis Laroche avec ses enquêtes, Badinter avec son prestige ont défendu l’idée que nous ne connaissons que la partie immergé de l’iceberg.
Merci à nouveau à Pascal qui avait déjà travaillé et témoigné pour le livre de Sophie Torrent L’home battu, et qui depuis n’a jamais abandonné le combat (ni ses enfants). C’est lui qui a fourni aux réalisateurs le fondement de référence et d’informations sans laquelle ils n’auraient jamais pu mener le projet à bien. Il est facile de se plaindre des médias, il est plus difficile mais plus productif de se montrer disponible lorsque ceux-ci se présentent : c’est ce qui permet de faire avancer la cause.
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000#bcid=568968 ;vid=8853003
18 mars : "LES PERES DEMANDENT DU TEMPS POUR S’OCCUPER DE LEURS ENFANTS"
C’est ce que démontre une enquête récente rapportée dans un bon article de Libération. Son enseignement est d’autant plus intéressant qu’elle porte sur des cadres dirigeants, donc des hommes très attentifs à leur réussite professionnelle.
http://www.liberation.fr/vous/316209.FR.php
21 mars : A LYON, LA DEUXIEME GIFLE...
Cet après-midi, en marge de la séance du Conseil municipal qui devait réélire maire Gérard Collomb, son épouse Caroline a giflé dans la Cour d’honneur Raphaël Ruffier, le rédacteur en chef de Lyon Capitale, ainsi que le décrit Libération : "l’épouse s’est approchée de lui par derrière. Elle lui a d’abord écrasé le pied. Le journaliste s’est retourné et la gifle est partie, sans un mot. Assez forte pour lui laisser la joue rouge". Cela s’est passé devant des policiers municipaux et d’autres journalistes. Un acte lâche, clairement prémédité donc, et exécuté sans ménagement. La gestion de Gérard Collomb a été attaquée plusieurs fois par ce journaliste dans le passé.
A Lyon, c’est la deuxième fois en dix jours qu’une femme gifle un homme publiquement dans un contexte politique (voir 10 mars). Déjà capitale de beaucoup de choses, cette ville deviendra-t-elle la capitale internationale de la goujaterie féminine ?
http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/2008/03/lpouse-du-maire.html
25 mars : DALIGAND NE S’AMELIORE PAS
Nous avons beau être habitués, nous sommes toujours stupéfaits par les procédés utilisés par les idéologues misandres. Dans le numéro de mars du Journal des psychologues, la psychiatre Liliane Daligand, dont nous avons souvent conté les errements, signe un article intitulé Violences conjugales (p. 49-53). Elle rappelle en introduction les résultats de l’enquête nationale sur les décès violents dans les couples : une femme tuée par son conjoint tous les trois jours, un homme tué par sa conjointe tous les seize jours (en fait - erreur- c’est tous les treize jours). C’est bon signe, nous sommes-nous dit, pour une fois elle va prendre en compte les victimes des deux sexes. Elle commence ensuite un paragraphe intitulé Origine de la violence au masculin, au contenu assez correct, d’ailleurs. Logiquement, nous attendons juste après un paragraphe du genre "Origine de la violence au féminin"... mais celui-ci ne vient pas. Le paragraphe qui vient s’intitule Origines de la victimisation chez les femmes.
Daligand (mais nous le savions) n’en est donc pas à une contradicition près : reconnaître en introduction l’existence d’hommes battus et même tués (même si en apparence minoritaires) ainsi que de femmes violentes voire criminelles et les ignorer totalement dans le corps de l’article, ça c’est du boulot vraiment scientifique !
Nous nous souvenons qu’en octobre 2005 la même revue avait publié sur le même sujet un dossier outrageusement sexiste, contre lequel nous avions appelé à protester, ce qui n’a pas été inutile puisque la coordinatrice de ce dossier s’était déconsidéré par une réponse confuse et que la revue n’avait pas récidivé. Cet article manifeste cependant la nécessité d’une piqüre de rappel : écrivons (avec pondération et rationalité) pour mettre en évidence le parti-pris sexiste de l’article de Daligand. Et n’oubliez pas de nous communiquer les réponses que vous recevrez.
contact@jdpsychologues.fr ou directement depuis le site http://www.jdpsychologues.fr/
26 mars : SITE JURASSIEN SUISSE
Nos amis de Condition paternelle Jura gèrent un site qui propose plusieurs données intéressantes. Ils ont apprécié comme nous le documentaire de TSR. Faisant le point sur le congé paternité suisse, ils nous ont amené à découvrir avec effarement que le congé suisse est actuellement de... deux jours seulement, ce qui explique que de plus en plus d’entreprises offrent aux jeunes pères des congés de cinq jours ou plus. Enfin ils attirent notre attention sur le chiffrage, réalisé par l’Office fédéral de la justice, des enlèvements internationaux d’enfants. En 2007, en Suisse, 74% de ces enlèvements ont été le fait des mères. De même, les violations du droit de visite ont été le fait des mères dans une proportion de 86%.
1er avril : UNE VIGNERONNE PAS SEXISTE
Dans le Figaro Madame, Claire Mabrut consacre un article à une vigneronne. Le titre : Catherine Marin-Pestel accorde ses vins au féminin. Le chapeau la présente ainsi : "Elle suit intuition, finesse et feeling, des qualités toutes féminines..." Merci pour les hommes ! On devine aussitôt que la suite du texte va s’efforcer de démontrer, selon le dogme misandre, qu’en tant que femme et parce qu’elle est femme, Catherine se montre supérieure à ses collègues masculins, pourtant massivement et depuis toujours installés dans le métier. Mais cela ne fonctionne pas, car, interrogée, l’intelligente Catherine s’affirme, tout simplement, comme différente : " La notion de vin d’homme ou de femme est difficile à cadrer. (...) Maintenant, c’est vrai, j’ai tendance à laisser les choses se faire d’elle-mêmes, à faire confiance à mon feeling, tandis qu’un homme suivra peut-être un raisonnement plus scientifique, plus technicien. Mais ce n’est pas pour cela que mes vins seront plus légers que ceux réalisés par un vigneron, surtout dans ma région ou les crus ont du corps !".
Ainsi, l’auteur(e) du titre et du chapeau (qui n’est pas forcément Claire Mabrut) plaque d’entrée sur l’article une interprétation idéologique qui est à l’inverse de ce qu’exprime la personne à laquelle celui-ci est consacré ! Un processus classique aujourd’hui dès qu’il est question des sexes : quel que soit le sujet abordé et la manière dont il est traité, il importe de démontrer en priorité l’infériorité ou la culpabilité des hommes.
3 avril : L’EDUCATION NATIONALE DONNE L’EXEMPLE DE LA DISCRIMINATION
Comme chaque année, tous les lycées de France ont reçu la documentation concernant le Prix de la vocation scientifique et technique, avec une belle affiche couleur de format 60X40. Chacun des 650 lauréats, élèves de classes terminales, recevront la somme consistante de mille euros. Il leur est demandé pour cela de s’orienter vers une formation supérieure scientifique ou technologique, et de remplir un dossier exposant leur projet d’études ou professionnel.
A priori, cette nouvelle ne peut que réjouir. Comme cela est bien pensé, bien organisé et généreusement financé ! Comme l’Education nationale sait bien motiver les jeunes talents ! Quant à nous, nous relevons une fois de plus que ce prix est réservé aux élèves filles exclusivement, donc scandaleusement discriminatoire. Ce qui n’a pas empêché ses concepteurs de le sous-titrer, de manière orwellienne, "Pour l’égalité des chances entre les filles et les garçons" !
L’argument selon lequel les filles ont besoin d’être poussées vers les filières scientifiques par rapport auxquelles elles se sous-estimeraient (?) est de moins en moins recevable, et ce de l’aveu même des concepteurs, puisque celles où elles sont déjà représentées au moins à 40% ne sont pas concernées par le concours. Et ces filières sont nombreuses : chimie, biologie, pharmacie, médecine, vétérinaire, paramédicales !
Surtout, et depuis vingt ans, ce sont les garçons qui globalement, réalisent une sous-performance, et un peu plus chaque année. Et eux aussi manifestent une forte désaffection pour certaines filières, littéraires en particulier. Pourquoi des moyens équivalents à ceux mis en oeuvre pour ce type de concours ne leur sont-ils pas consacrés ? Des prix scolaires sexués, d’accord, mais pour les élèves des deux sexes, et en fonction de leurs besoins spécifiques !
3 avril : "AUJOURD’HUI, C’EST PAPA"
Dans Libé, excellent article de Charlotte Rotman sur J’ai deux maisons, le documentaire d’Olivier Borderie consacré à la résidence alternée. Ce docu qui alterne témoignages et interviews de spécialistes (par exemple Gérard Neyrand) se veut un outil pour parents en voie de séparation, associations, institutions.
http://www.liberation.fr/vous/319094.FR.php
On peut en voir un extrait et le commander :
http://atmosphere.en.images.free.fr
4 avril : LA HALDE DILAPIDE SON FRIC (LE NOTRE...)
Le Canard enchaîné de ce jour (p.4) dans un article de Christophe Nobili nous révèle les faits suivants : il y a un an, la Halde a lancé une grande enquête sur les discriminations que pratiqueraient certaines grandes entreprises à l’encontre des candidats à l’embauche d’origine étrangère, qui a consisté à leur envoyer des milliers de faux CV en réponse à de vrais annonces. Coût de l’opération : 570 000 euros ! En janvier dernier, les résultats, accablants pour elles, ont été communiqués aux entreprises. Mais celles-ci y ont découvert maintes erreurs de méthode, qui flanquent toute l’enquête en l’air. Bien sûr, la Halde essaie de mettre de l’ordre dans tout cela, mais il est probable que l’enquête finisse tout somplement à la corbeille...
Résumons. Cette respectable institution qui est censée pointer les injustices dont nous, citoyens, sommes victimes, est incapable de prendre position contre les discriminations exercées contre les hommes par les ministères de la Parité ou de la "Justice", alors que n’importe quel quidam peut les constater en quelques clics et sans rien débourser. Par contre elle engage, aux frais du contribuable, des sommes faramineuses pour faire la démonstration de discriminations hypothétiques, tout en s’en montrant finalement incapable. A quand la fin de ce délire ?
5 avril : "LES PERES N’ONT PLUS DE REPERES"
Dans le numéro de Psychologies de ce mois, remarquable entretien avec la psychanalyste Gabrielle Rubin, qui appelle à rétablir l’image des pères. Un discours que nous pourrions signer des deux mains. La dame a écrit un livre : Il faut aider les pères ! et dispose d’un site : gabrielle.rubin.free.fr
6 avril : DISCRIMINATION DANS L’EDUCATION : AU QUEBEC AUSSI
Hasard du calendrier, nos amis de l’Après-rupture attirent notre attention dur le même problème que nous évoquions le 3 mai. Au Québec, le concours Chapeau les filles ! récompensera le 5 mai des jeunes femmes se préparant à exercer un métier non-traditionnellement féminin (charpentier, soudeur, vendur en mécanique, etc°. Les prix : de 2000$ à 5000$, des stages rémunérés ou des séjours hors-Québec, financés par le ministère de l’Education. Notre analyse, la même : un Chapeau les filles d’accord, à condition qu’il y ait un Chapeau les garçons ! récompensant ceux qui s’orientent vers un métier traditionnellement féminin.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080404/CPQUOTIDIEN/80404192/5297
7 avril : "DES CHAUSSURES SUPERIEURES POUR LE SEXE SUPERIEUR"
Une internaute amie nous signale la mise sur le marché en France de la marque de chaussures pour femmes Sprox, basée en Belgique (avec un site en anglais !). Sa particularité est de s’appuyer sur des supports publicitaires explicitement sexistes anti-hommes. Son slogan préféré est Superior Shoes for the Superior Sex ! Des images fixes ou videos de type sado-maso montrent d’élégantes créatures écrasant de leurs semelles et de leurs talons de charmants jeunes hommes dénudés et réduits à l’impuissance. En France c’est l’entreprise iséroise Spartoo qui reprend tout ça, évidemment impensable appliqué à l’autre sexe :
http://www.sprox.com/index.php
spartoo.com/Sprox-b104.php ?track_id=adwo&gclid=CJ2gwrKCy5ICFQXsXgodaH9Pxgspartoo.com/Sprox-b104.php
Dans un premier temps il n’est pas inutile, pour les Français, de protester auprès de Spartoo et pour les Belges auprès de Sprox (nous communiquer les réponses) et des médias qui diffuseraient leurs pubs (par exemple le dernier Cosmopolitan, daté de mai, p.241).
Spartoo Sas. 9 rue du 19 mars 1962. 38130 Echirolles
courriel sur le site, en bas de la première page
Cosmopolitan. 10 boulevard des Frères-Voisin 92792 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Il est souhaitable d’autre part d’écrire au BVP (Bureau de vérification de la publicité) dont l’une des missions est d’intervenir par rapport aux pubs sexistes. Le site comporte une entrée "Réagir à une pub" qui ouvre sur un formulaire ; signaler Spartoo et Cosmo :
http://www.bvp.org/fre/www.bvp.org/fre/
11 rue saint Florentin 75008 Paris
courriel : contact@bvp.org
En Belgique, il y a un équivalent du BVP, le Jury d’ethique publicitaire (JEP), tout indiqué pour signaler Sprox :
site : http://www.jep.be/fr/
adresse postale : Avenue Louise 120 Bte 5 B-1050 Bruxelles Belgique
fax : 02/502.77.33
courriel : info@jep.be
Mais la ficelle est tellement grosse qu’on peut imaginer d’aller plus loin...
7 avril : "USA : ACCUSES DE HARCELEMENT SEXUEL EN MATERNELLE"
Le délire accusatoire contre les hommes atteint son apogée : c’est le tour des petits garçons d’être désignés comme des agresseurs sexuels. C’est ce que nous révèle le correspondant du Figaro à Washington, Philippe Gélie : dans les écoles américaines, des garçons de 4,5,6 ans sont accusés par des filles du même âge de les avoir touchées ou embrassées... et ça marche ! On baptise ça "harcèlement sexuel". Terrorisés, leur responsabilité étant totalement engagée, les directions d’école s’exécutent, sanctionnant les apprentis violeurs en culottes courtes, voire appelant la police, et les parents de ces demoiselles portent plainte. Ainsi, le sommet est atteint en matière de diabolisation de la sexualité masculine : l’hydre est dangereuse, dès les premières années, prête au mal ; il faut l’éradiquer d’entrée, pour l’empêcher de nuire.
10 avril : LA MADONE CONDAMNEE !
Pendant sa campagne présidentielle, elle nous l’avait dit sur tous les tons : "Je suis une femme et avec moi le vrai changement politique il est là. Plus rien ne sera jamais comme avant". Aujourd’hui Ségolène Royal est condamnée par la Justice à régler à deux de ses attachées parlementaires le salaire qu’elle leur doit pour des travaux effectués... il y a dix ans ! Merci pour "le vrai changement", très peu pour nous !
10 avril : PERES ET FILS CENSURES
A Bordeaux, le Musée d’Aquitaine a retiré de son exposition "Humain, trop humain" une série de photos consacrées à la paternité (auteur Christian Delécluse), lesquels ont pourtant fait déjà l’objet d’un livre et d’une expo à la FNAC. Motif : ces pères qui ont leurs enfants dans leurs bras sont nus, ce qui évoque immédiatement l’inceste, puisque, c’est bien connu, les pères sont tous incestueux en puissance... Il semble que la décision fasse suite, au moment de l’accrochage, à la pression de certains salariés, petits censeurs sexistes à laquelle notre société donne tous les pouvoirs. Heureusement les autres photographes protestent et une galerie indépendante propose de reprendre l’expo.
http://www.libebordeaux.fr/libe/2008/04/un-sexe-et-un-e.html
14 avril : PERES ET FILS CENSURES (suite)
Grâce au soutien de l’ensemble des photographes de l’exposition bordelaise, et pour ne pas les priver des retombées commerciales dont ils ont besoin, Christian Delécluse a obtenu et accepté la réintégration de ses oeuvres. Mais elles ne le seront qu’après le vernissage, le temps de mettre en place un "avertissement" pour les âmes sensibles, à savoir celles qui ont besoin qu’on leur explique que le corps masculin n’est pas synonyme d’inceste ou de pédophilie !!! S’il s’agissait de trouver un moyen d’insulter d’un seul coup tous les pères, c’est réussi, il est trouvé !
Bravo et merci à un autre photographe, Denis Darzacq, qui a décidé de se retirer complètement. Et honte au personnel politique de la ville, à commencer par son maire, qui par son silence lâche couvre ce forfait.
http://www.liberation.fr/culture/321007.FR.php
Plusieurs manières d’exprimer sa solidarité :
- visiter l’expo, bien sûr. Programme : bordeaux.fr/ebx/portals/ebx.portal ?_nfpb=true&_pageLabel=pgSomEvtOrga&classofcontent=sommaire&id=1090
- acheter, lire, faire lire le livre de Christian Delécluse Untel père et fils (éditions Cercle d’art)
- protester auprès du musée : Musée d’Aquitaine 20 cours Pasteur 33000 Bordeaux. Fax : 05 56 44 24 36
adresse postale : 11, rue Saint Florentin 75008 Paris
courriel : contact@bvp.org
17 avril : LOMBARD DIVAGUE
Etonnante déclaration au Figaro de Paul Lombard, avocat d’un des victimes du couple criminel Michel Fourniret - Monique Olivier : "Je considère que Monique Olivier a trahi à plusieurs reprises sa condition féminine, notamment lorsqu’elle réalise la toilette intime d’une victime pour Fourniret. Toutes les femmes de France auraient vocation à se porter parties civiles..."
Si Monique Olivier a trahi quelque chose, ce n’est pas sa "condition féminine" mais plus largement son humanité, l’immoralité du viol et de l’assassinat étant une conception partagée (heureusement !) par la majorité des humains et pas seulement par la moitié d’entre eux. De même, "les femmes de France" n’ont pas à "se porter parties civiles " puisqu’elles sont déjà dans ce procès représentées par l’institution judiciaire, c’est-à-dire par l’Etat qui est chargé de les défendre contre le crime. Les hommes aussi, d’ailleurs, puisque cet Etat est indifféremment au service des citoyens des deux sexes, qui indifféremment le composent ( même si souvent il défend très mal... les hommes).
Lombard suggère-t-il qu’il faut désormais créer une procédure complémentaire, où un "bloc des femmes" pourrait se considérer comme victime, en plus des individus victimes ? Et qu’il faut instituer un délit de trahison de la féminité ? Ou bien a-t-il décidé de s’aplatir bassement devant l’idéologie dominante ?
20 avril : VOIR VITTEL
La pub Vittel dite "La gifle" (voir Actualités 11 janvier) est visible à http://fr.youtube.com/watch?v=N-LIGS6T9P8&feature=related
22 avril : FABRICE DEVAUX DROIT FACE A SES JUGES
Très blanche était l’assistance du procès Fabrice Devaux devant le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence : tee-shirt blancs, chemises blanches, etc. - c’était la consigne donnée par Fabrice à ses amis pour manifester discrètement mais explicitement leur soutien. Consigne appliquée par une trentaine de militants paternels, hoministes et anti-enlèvements. La présence de ces derniers était à la fois paradoxale et édifiante, puisqu’ils venaient soutenir un homme accusé... d’enlèvement d’enfants.
Paradoxal aussi le fait que le président du tribunal, l’avocate de la partie civile et la procureure (qui pourtant ont été odieuses avec lui) se soient trouvés d’accord pour affirmer que Fabrice est incontestablement un bon père, un père présent et qui aime ses enfants. Au point de mettre en danger tout l’édifice de son existence et de tomber dans l’illégalité.
C’est vrai, Fabrice a emmené ses trois enfants vers des destinations lointaines, à deux reprises, sans en avoir le droit (une fois en Australie, une fois en République dominicaine) avec le rêve fou et illusoire de négocier son retour contre la résidence alternée. Les deux fois, ils ont fait des découvertes extraordinaires. Les deux fois, il a été contraint de revenir et incarcéré.
Mais comme l’a fait remarquer son (excellent) avocat, maître Passet, ces deux enlèvements jugés ce jour ont été suscités par un enlèvement initial, "légal", qui est resté impuni : celui par lequel son ex-épouse, pendant l’été et sous prétexte de vacances dans sa région d’origine, avait emmené, installé avec elle et scolarisé les enfants à Caen, avant de déclencher la procédure de divorce. Mille kilomètres les séparant, la résidence alternée devenant impossible, le tribunal avait octroyé la résidence principale à la mère, par idéologie, comme dans 80% des cas. Pendant la première année, Fabrice n’avait même pas bénéficié de la totalité des dérisoires périodes de garde obtenues. Face à la perspective de devenir un père en pointillés, poussé à bout, désespéré, il a choisi la pire solution : comment ne pas le comprendre, même si nous ne l’approuvons pas ?
Nous avons apprécié sa manière de répondre aux questions du président, calme, responsable, assumant ses actes. Il demeurera un bel exemple de père fidèle à sa mission, debout face à la société misandre, un exemple pour tous ceux qui sont tentés de baisser les bras.
L’avocate générale a requis quatre ans de prison, dont deux fermes, la partie civile demandé soixante mille euros. Ce sera finalement trois ans dont un ferme (il a déjà fait quatre mois) et dix mille euros, un verdict raisonnable. Nous nous réjouissons de revoir bientôt Fabrice à pied d’oeuvre.
Le sympathique Collectif exactions.net a mis en ligne les réactions à chaud de maître Passet et des militants présents après le verdict : http://www.exactions.yi.org/aix.htm
On peut visionner la remarquable prestation de Fabrice à l’émission Ca se discute de septembre 2007 à l’adresse :
http://video.google.fr/videoplay?docid=1922854834997987435
25 avril : "LES FEMMES TROMPENT-ELLES COMME LES HOMMES ?"
Psychologies de mai pose gravement cette question... dont tout le monde connaît la réponse, dans un article de Giulia Foïs. Celle-ci répond positivement, bien entendu. Mais une autre question se pose : était-il vraiment nécessaire de noircir trois feuilles de papier glacé pour produire cette fracassante révélation ?
Au fait, pourquoi ce titre ? Est-il avéré que "les hommes" (c’est-à-dire les hommes en général) "trompent" ? Pourquoi pas "Les femmes trompent-elles ?", tout simplement ? Manifestement, il est impensable de traiter d’un comportement féminin qui prête à discussion sans poser d’abord que ce comportement est initialement masculin.
29 avril : POUR LE JEP, LA PUB SPROX N’EST PAS SEXISTE !
Reconnaissons au Jury d’Ethique Publicitaire belge (JEP, l’équivalent du BVP français) une qualité : son délai de réaction est court. Dans l’affaire Sprox (voir 7 avril), il nous répond trois semaines après que nous l’ayons saisi à propos d’une pub sur le site de la marque. Mais la teneur de sa réponse n’est pas à la hauteur de sa rapidité :
"Le Jury a constaté que cette publicité montre une femme en minijupe avec des chaussures rouges de la marque. Elle se trouve au bord d’une piscine et empêche un homme de sortir de l’eau en plaçant son pied sur son épaule. L’homme sourit.
Le Jury est d’avis que l’annonce en question contient un clin d’oeil évident et n’est pas de nature à être compris au premier degré par le consommateur moyen. Il est d’avis que cette annonce n’est pas de nature à être perçue comme étant dénigrant ou discriminatoire à l’égard des hommes.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a donc estimé n’avoir pas de remarques à formuler."
Dans ces quelques lignes, plusieurs mensonges par omission ou par interprétation :
- La femme "empêche un homme de sortir de l’eau" : oui, mais elle vient de l’y pousser, puisqu’il est tout habillé. "L’homme sourit" : rien, mais vraiment rien ne permet d’affirmer cela. Sa tête, son torse ont nettement un mouvement de recul, comme s’il essayait d’échapper à une forte douleur. Cela ne ressemble pas à un jeu de baigneurs (d’ailleurs, elle aussi est habillée).
- Cela est confirmé par l’image voisine (dont le jury a oublié de parler : une distraction ?), où un homme est clairement dominé par une femme qui le maintient au sol (au bord de la piscine) par la pression de sa chaussure à hauts talons sur le bras. Là aussi l’homme n’a pas l’air particulièrement réjoui.
- et le slogan "Superior Shoes for the Superior Sex". Le jury l’a oublié, lui aussi. Serat-il trop explicite ?
Il n’y a donc aucune complicité entre les personnages mis en scène, ni de "clin d’oeil", si ce n’est autour d’un message malsain de supériorité féminine et de légitime punition des hommes, malheureusement prégnant aujourd’hui.
Les gens de ce "Jury" se moquent du monde. Nous allons donc utiliser, avec les arguments ci-dessus, la procédure d’appel que propose le JEP (même si elle nous coûte cent euros). En attendant la suite, rien n’interdit à tous ceux qui se sentent révoltés de le saisir à nouveau en leur nom propre. Et de se manifester auprès des autres protagonistes de l’affaire.
30 avril : "L’UN CONTRE L’AUTRE"
La sortie de ce film allemand réalisé par Jan Bonny a attiré notre attention parce qu’il traite - c’est si rare ! - de la violence conjugale subie par un homme. Texte de présentation :
Toujours calme et réfléchi, Georg est un policier apprécié par tous ses collègues. Son partenaire Michael, plus jeune que lui, admire aussi Georg pour l’harmonie qui règne apparemment dans le couple qu’il forme avec Anne, une séduisante institutrice.
Mais alors que Georg monte en grade, le voilà qui perd toujours davantage le contrôle sur la façade soigneusement entretenue de sa vie de famille ’intacte’. Peu à peu, les conflits qui rythment l’existence d’Anne et de Georg depuis des années filtrent vers l’extérieur : le combat désespéré d’Anne pour être reconnue, et les traces des violences conjugales, désormais impossibles à dissimuler...
Sous le sapin de Noël, la tragédie s’amorce - ’Mais c’est pas un drame, Anne !’ - si, c’en est un.
1er mai : LES HOMMES SE BATTENT
Salis, discriminés, privés de leurs enfants, de chaque côté de l’Atlantique les hommes se battent (accompagnés et soutenus par des femmes) contre les injustices et le sexisme.
Fort de son acquittement, John Goetelen contre-attaque : il a fait parvenir au Conseil d’Etat genevois une demande d’ouverture d’une enquête sur les agissements de la juge sexiste Isabelle Cuendet. Dans son affaire, cette juge a d’entrée instruit à charge contre lui, multipliant les procédures violentes et les mensonges. Elle semble avoir agi de même dans d’autres affaires ou étaient mis en cause des hommes.
http://www.hommecible.com/www.hommecible.com/j_affirme.html
En Suisse, les choses bougent : treize associations paternelles et familiales se sont associées dans une coordination, le Gecobi, et manifestent à Berne le 17 mai pour que soit donnée à la résidence alternée la priorité dans les décisions judiciaires liées au divorce. Voir AGENDA..
Au Québec se déploie depuis le 2 avril une campagne misandre de grande ampleur, orchestrée par trois ministères (Culture, Condition féminine, Justice),. Elle s’appuie sur aun attirail impressionnant : quatre messages publicitaires francophones et d’un anglophone d’une durée de trente secondes chacun, une déclinaison Web incluant une video de quatre minutes, des pubs dans les quotidiens et les magazines durant tout le mois. Tout cela aux frais des contribuables. Voir http://brisonslesilence.com
Cette campagne, qui prétend sensibiliser aux agressions sexuelles, consiste en fait à diaboliser la moitié masculine de la population, en lui faisant porter la quasi-totale responsabilité de celles-ci (97% très exactement !). Selon une technique que nous connaissons bien en France, elle s’appuie sur un chiffre surréaliste, non-sourcé et indémontrable : " Une femme sur trois vivant au Québec sera victime d’une agression sexuelle au cours de sa vie". On appréciera l’emploi du futur simple, qui revient à comptabiliser des "agressions" qui n’ont pas encore eu lieu : un nouveau pas dans l’absurde est franchi !
Ce nouveau chiffre magique s’appuie lui-même sur une définition non-juridique de l’agression sexuelle, très élastique, qui stipule qu’elle peut avoir lieu "avec ou sans contact physique" ! Un simple regard de convoitise sur une poitrine généreuse entre donc dans ce cadre. Au bout du compte, cela fait beaucoup, effectivement !
Autre curiosité : la campagne n’appelle à aucune aide ni action particulière pour améliorer la situation. Cela apparaît comme un pur travail de culpabilisation et de délation géantes, à l’encontre de la moitié de la population. Bien sûr, il s’agit en fait de justifier les colossales subventions versée aux associations radicale-féministes.
Nous saluons l’initiative de Daniel Laforest, président de Fathers for Justice, qui le 24 avril a déposé une requête en injonction interlocutoire à l’encontre des trois ministères concernés et de l’agence publicitaire, en tant qu’"une attaque directe à ma réputation et ma dignité d’homme, père, beau-père, oncle" et à celles des hommes du Québec en général. Il y met en évidence la discrimination que représente la mise en cause unilatérale des hommes, et le mensonge que constitue le chiffrage. Il y exige la cessation de la campagne, "des excuses du Gouvernement et de ses ministres", "un communiqué de presse (..) à travers le monde (...) qui informe la suspension de cette campagne."
Nous connaissons mal le fonctionnement de ce genre de "requête". Toujours est-il qu’elle lui a permis de développer son point de vue devant un juge le 25 avril, et de contraindre le Procureur général du Québec à défendre la position des ministères. Elle lui a valu aussi plusieurs échos favorables dans les médias, y compris de journalistes femmes. Bien sûr le juge a refusé la requête, mais les idéologues misandres ont fait l’expérience que leurs manipulations se heurtent à une réelle opposition, et que leurs mensonges sont peu à peu dévoilés au grand public.
Toutes les explications de Daniel : http://www.fathers-4-justice.ca/portail/index.php
2 mai : AU QUEBEC, LA CAMPAGNE MISANDRE DEMASQUEE
Les hommes se battent, et ils obtiennent des résultats. Les nouvelles du Québec sont bonnes. Le 30 avril, Jean-Pierre Gagnon, militant de l’Après-rupture, dévoile sur TQS que l’estimation "1 femme sur 3" a été obtenue par un sondage de perception, c’est-à-dire par les réponses d’une poignée de personnes à la question posée téléphoniquement : " A combien estimez-vous la proportion de femmes victimes d’agressions sexuelles ?". Aucune valeur, donc, ni juridique, ni scientifique. Le lendemain, l’excellent animateur de radio Sylvain Bouchard décide, dans son émission sur 93.3 FM, d’interroger directement la ministre de la Condition féminine Christine Saint-Pierre. Incapable de justifier le "1 sur 3", celle-ci se décompose littéralement, allant jusqu’à prétendre que les fausses accusations n’existent pas, pour reconnaître l’inverse juste après. Déchaîné, Bouchard la pousse dans ses retranchements, faisant éclater au grand jour la réalité du fondement de la campagne : un mensonge grossier, sans même un semblant de consistance, proféré et publicisé avec un total mépris des citoyens-contribuables.
Il faut absolument visionner ces deux émissions, qui sont, chacuen dans leur genre, de véritables morceaux d’anthologie.
http://youtube.com/watch?v=GUE0d2dUgr8
3 mai : "DELINQUANCE : LE PROBLEME, C’EST L’HOMME"
Que voilà un beau titre sexiste ! Nous ne sommes nullement étonnés de le voir introduire un article du Monde, un journal voué depuis des décennies à la diffusion des plus bas conformismes. Son auteur, Luc Bronner, développe l’argumentation suivante :
1. La proportion des hommes est considérablement plus élevée que celle des femmes à la fois chez les mis en cause, les condamnés et les détenus (ça, c’est vrai, mais on le sait depuis longtemps).
2. Donc "la délinquance, avant d’être le fait de mineurs, d’étrangers ou de pauvres est d’abord une affaire de sexe, l’affaire des hommes en l’occurence" (ça c’est faux - raisonnement d’un ignare).
3. Donc il faut "interpeller les autorités et amener des réflexions sur les politiques de lutte contre la délinquance, notamment la prise en compte du sexe. Au minimum en termes de communication". C’est-à-dire qu’il faut montrer du doigt les hommes, et les culpabiliser - ce qu’ils sont déjà ! Intelligent ! Car nous sommes dans une "société machiste", que l’on reconnaît "en ce qu’elle exonère les hommes, dans l’indifférence absolue, d’une responsabilité écrasante dans les phénomènes de délinquance". On croit rêver !
Ce journaleux est un ignare. Il pourrait avoir appris, depuis le temps, d’une part que la violence féminine est bien plus discrète que l’autre (violences sur les enfants dans la famille, violences psychiques), d’autre part qu’elle est bien moins dénoncée par ses victimes que l’autre (honte des jeunes garçons de dénoncer leur mères incestueuses, ou des hommes battus de dénoncer leur compagne), bien moins condamnée par les tribunaux (femmes violentes orientées vers la psychiatrie et non la prison) et surtout qu’elle est occultée par l’idéologie dominante (enquêtes sur la violence conjugale n’interrogeant que les femmes - diabolisation des hommes par le radical-féminisme). Mais lorsqu’elle est étudiée d’aussi près que la violence masculine, elle s’avère d’une ampleur et d’une destructivité égales (cf enquête SNATEM sur la part des mères dans la maltraitance des enfants, 53% - ou les enquêtes canadiennes ESG sur les violences conjugales, la moitié du fait des conjointes),
Il serait bien que nous soyons nombreux à protester contre cette agression. On peut le faire directement auprès de l’intéressé bronner@lemonde.fr, ou à courrier-des-lecteurs@lemonde.fr, et aussi auprès de la médiatrice mediateur@lemonde.fr. En fait, le mieux est de faire les trois dans la foulée, la médiatrice (Véronique Maurus) ayant l’habitude de répercuter dans sa chronique le points de vue des lecteurs lorsqu’ils sont en nombre significatif. Courriers courtois, argumentés, rationnels : ce qui n’empêche pas d’expliquer que vous êtes blessés, entant qu’homme ou en tant que femme.
Autres possibilités : télécopie au 01 57 28 21 74 ou Le Monde, 80 boulevard Auguste Blanqui 75707 Paris Cedex 13 ou tél
4 mai : "PEDOPHILIE AU FEMININ : DE LA COMPLICITE INCONSCIENTE AU PASSAGE A L’ACTE SEXUEL"
Ce colloque est organisé par la Fondation pour l’enfance le vendredi 13 juin 2008 à Paris (Palais d’Iéna). C’est une excellente nouvelle puisque ce sujet constitue l’un des tabous contemporains, lequel renforce l’idéologie misandre qui traditionnellement fait de la pédophilie une exclusivité masculine. Parmi les participations, celle de la réalisatrice Anne Poiret, auteure de deux excellents documentaires (les seuls) sur le sujet, et de l’excellent livre (le seul) L’ultime tabou". Renseignements :
http://www.fondation-enfance.org/final/doc/ins_colloque_pedophilie_feminin.pdf
5 mai : BRONNER N’A RIEN A DIRE
Nous recevons la réponse de Luc Bronner (voir 3 mai) à notre courrier de protestation :
"j’ai bien reçu votre mail et vous en remercie. L’analyse de la délinquance à travers les données policières et judiciaires n’est évidemment pas parfaite mais c’est le meilleur indicateur disponible. Sur le fond, je vous suivrais volontiers dans votre raisonnement mais, malheureusement, les statistiques sont implacables : en l’état actuel du Code pénal et de la justice, ce sont les hommes qui sont condamnés plus fréquemment que les femmes (avec des écarts en pourcentage très importants, comme je le soulignais dans mon article). Je ne vois pas en quoi le fait de souligner ce point, de manière factuelle, relèverait d’une idéologie radicale-féministe."
Comme c’était à prévoir, il n’a rien à dire et ne répond pas à notre objection principale, à savoir qu’en matièr de délinquance féminine, les "données policières et judiciaires" ne sont pas "le meilleur indicateur possible". Nous réitérons donc notre appel à protester massivement par courrier, ce qui peut-être permettra à notre point de vue d’apparaître dans Le Monde.
6 mai : "LES DISCRIMINATIONS SUBIES PAR CERTAINS GROUPES SOCIAUX"
Info Henri L’Helgouach
Tel était le sujet de l’émission de France Inter, Le téléphone sonne. Et comme toujours on citait le sexisme. Mais curieusement les femmes en seraient les seules victimes.Que peut nous apporter ce type d’émission ? Pas grand chose dans la mesure où il est impossible de vérifier en direct les témoignages des auditeurs. Comportement homophobie, rejet de la personne handicapée ou âgée, racisme... furent les thèmes abordés par les invités, à l’occasion d’interventions téléphoniques. Il fallut attendre la fin de l’émission pour avoir le témoignage d’une femme se disant victime de discrimination, parce que femme. Ayant accouché en août, cette enseignante n’avait repris l’école que bien après la rentrée. Entre-temps un nouveau chef d’établissement prenait ses fonctions début septembre. Ce dernier aurait refusé de donner une note administrative à cette dame, lui créant ainsi un préjudice, semble-t-il. Il lui aurait déclaré qu’il ne pouvait la noter puisqu’il ne la connaissait pas encore. Cette réponse de bon sens a pourtant été interprétée comme une preuve de discrimination ! Et, pour la juriste présente dans le studio, ce fut l’occasion de rappeler que de nombreuses femmes étaient victimes de sexisme. Combien ? On ne l’a pas précisé. On devait donc se contenter des affirmations de cette « spécialiste »...
8 mai : "LE MOUVEMENT MASCULINISTE AU QUEBEC. L’ANTIFEMINISME DEMASQUE"
Les intellos-misandres du Québec se sont mis à onze pour additionner leurs petits neurones : il fallait bien ça pour sortir ce livre (dirigé par Mélissa Blais et François Dupuis-Péri ; éditions du Remue-ménage) où ils désignent à la vindicte populaire leur mythique ennemi : le "masculinisme". Nous ne l’avons pas eu en main mais nous savons que notre site a l’insigne honneur d’y être cité, ainsi que tous les hoministes de quelque renom. Il ne faut pas s’attendre à quoi que ce soit de nouveau de la part de ces cervelles rouillées qui fonctionnent en circuit fermé ; par contre c’est déjà l’occasion de nouveaux débats radio ou télé sur les sujets qui nous sont chers.
Le livre sort au mauvais moment pour les misandres, alors que l’affaire du "1 sur 3" (voir 2 mai)commence à faire des vagues. Jean-Pierre Gagnon a tenu une conférence de presse avec Jean-François Plante (un journaliste antisexiste), pour mettre à nu le nouveau mensonge d’état, et exiger la démission de Christine Saint-Pierre. Les émissions qui ont lieu associent systématiquement le livre et l’affaire Saint-Pierre Parmi celles-ci, nous recommandons plus particulièrement celle de Michel Gauthier sur TQS, où l’on voit Yvon Dallaire succéder à Blais et Dupuis-Péri pour les réfuter avec brio.
http://www.tqs.ca/videos/gauthier/2008/05/la-crise-de-la-masculinite-29090.php (en deux parties)
9 mai : "ILS SONT BEAUX, MAIS ILS GAGNENT MOINS QU’ELLES"
Dans Le Figaro, Article de Lauren Streib, qui nous en apprend de belles sur la condition des mannequins masculins : "Contrairement à leurs homologues féminins, ils n’animent pas d’émissions de télévision et ne représentent pas des sociétés de lingeried’une valeur de plusieurs milliards d’euros. Et ils n’encaissent pas non plus des millions d’euros." , "Les mannequins féminins exigent deux à trois fois le prix des mannequins masculins pour le même travail", etc. Bien sûr, ces gens demeurent des privilégiés et nous ne nous faisons aucun souci pour leur avenir. Il est tout de même amusant que cette différence colossale n’attire jamais l’attention des individus et associations spécialisés dans la dénonciation des inégalités de salaires fondée sur le sexe.
11 mai : "LE MOUVEMENT MASCULINISTE" (suite)
De nouvelles réactions au livre des misandres sur le "masculinisme" :
Sur 98,5 FM Paul Arcand a contacté plusieurs personnalistés citées dans le livre : Guy Corneau, Marc Laurendeau, Nathalis Collard, Pierre Reid, Matthieu Robert-Sauvé. Tous se disent effarés par le degré d’ignorance, de désinformation et de malhonnêteté intellectuelle déployés par les auteurs.
985fm.ca/mp3_entrevues.php ?begin=10&num=2&numBegin=1&id=161&name=value
Notre ami François Brooks a publié son commentaire sur son site :
philo5.com/Feminisme-Masculisme/080509MouvementMasculinisteAuQuebec.htm
Le procédé qui suscite le plus de réprobation semble être celui conssistant à intituler un chapitre Marc Lépine, héros ou martyr ?. Il s’agit pourtant d’un procédé misandre déjà ancien, consistant à faire croire que Lépine, le tueur fou de Polytechnique, serait admiré et justifié par les militants du mouvement des hommes. Odieux et grotesque, mais quand on n’a pas d’arguments rationnels...
Voir aussi le point de vue assez pondéré du journaliste Mario Roy dans La Presse :
http://www.cyberpresse.ca/article/20080511/CPOPINIONS03/805110513/6742/CPOPINIONS
et la très scientifique réaction de Denis Laroche au chapitre sur la violence conjugale, que nous avons mise en ligne.
14 mai : "LE MOUVEMENT MASCULINISTE" (re-suite)
Ca continue : sur 93.3, excellente entrevue entre Jean-Claude Boucher (président de l’Après-rupture) et le remarquable Sylvain Bouchard (le même qui a pulvérisé au téléphone la ministre St Pierre - voir 2 mai).
http://www.cjmf.com/bouchard-en-parle_pod_1_2008-05-14.html (8h15)
Nous nous sommes réjouis de la prestation de Jean-Claude Boucher, qui a évité le double piège tendu dans leur livre par nos adversaires, en refusant :
1. de se définir comme "masculiniste", estimant ne pas connaître le sens de ce terme inventé par les misandres ;
2. de condamner le féminisme en soi, faisant bien la distinction entre le mouvement d’aspiration sociale égalitaire qu’il a été, et ses dérives sexistes, qui n’ont plus rien à voir avec cette aspiration.
Il est en effet paradoxal d’accorder à un Dupuis-Peri le label "féministe" , alors que lui et ses comparses méprisent ouvertement les femmes, en les considérant comme des victimes passées, présentes et futures, c’est-à-dire des victimes-nées. N’oublions pas que ce label est encore connoté positivement dans le grand public : pourquoi leur faire ce cadeau ? S’il est des gens qui aujourd’hui peuvent se réclamer de la tradition féministe, égalitaire et antisexiste, ce sont bien... les hoministes, c’est-à-dire ceux qu’entre autres attaque ce même Dupuis-Peri.
15 mai : DUPUIS-PERI, MENTEUR, DEBILE, OU LES DEUX A LA FOIS ?
Le débat québécois sur le "masculinisme" a plaisamment ricoché sur nousà l’occasion d’une autre émission, celle de Christiane Charette sur Radio-Canada, avec Blais et Dupuis-Peri opposés à Yvon Dallaire. A un moment du débat, Dupuis-Peri, évoquant une prétendue peur des hommes par rapport à la montée sociale des femmes, s’esclaffe : "Par exemple, Patrick Guillot, un Français, écrit qu’il n’y a plus de modèle masculin en France parce qu’une femme est pilote de Concorde et une autre dans l’état-major de la Marine ! Une seule femme, et l’armée française est féminisée ! C’est ahurissant d’écrire des choses pareilles !"
Nous n’avons évidemment jamais écrit ce genre d’ânerie. Le passage qui a suscité ce délire est sans doute dans La cause des hommes (édition québécoise), p. 39. Après avoir évoqué la médiocrité des modèles masculins modernes (politiciens pourris, sportifs dopés, etc.), nous écrivons : "Les femmes subissent aussi cet aplatissement, mais elles disposent d’une échappatoire. Celles qui y aspirent peuvent aisément trouver à célébrer des héroînes, des vraies : ce sont les premières d’entre elles à réussir une grande école traditionnellement masculine, à exercer un métier traditionnellement masculin, à remporter une grande épreuve revenant habituellement aux hommes. Depuis 1900, chaque année, en fournit un nouveau contingent. Parmi les dernières ont émergé, en 2000, la première major à l’Ecole navale ; en 2001, la première pilote de Concorde ; en 2002, la première contre-amiral. Cette image dynamique donnée par leur sexe est sans doute très stimulante pour les jeunes filles."
Aucune ambiguïté donc dans ce passage : nous y présentons les plus hautes réussites sociales féminines de manière complètement positive, comme une source de stimulation pour l’ensemble des femmes. Et absolument pas comme une menace pour les hommes. Bref, soit Dupuis a bien lu et il ment ; soit il est incapable de lire correctement. Nous proposons une interprétation intermédiaire : il lit bien, mais seulement ce qui l’arrange ; autrement dit, quand un texte ne lui convient pas, il en invente un autre, le voit réellement, et il croit que c’est le texte authentique. Bref, nous avons face à nous un cas désespéré...
http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=57332&numero=1880
16 mai : DISCRIMINATION DANS L’ ASSURANCE AUTO
Enfin, plusieurs intervenant-e-s ont réfuté les craintes et les réticences exprimées par certaines représentantes féministes dans les médias, en ce qui concerne la coresponsabilité parentale. D’une part, c’est bien parce que l’autorité parentale conjointe peut être actuellement refusée par l’un des parents (généralement la mère) que les conflits s’enveniment. D’autre part, ce sont souvent des pères très présents dans les soins et la prise en charge de leurs enfants qui se voient souvent refuser l’autorité parentale conjointe par la mère. Dans de tels cas, les conflits sont amplifiés par l’application du droit actuel, ceci au détriment principal des enfants. En ce qui concerne le congé paternel/parental généralisé et la pratique plus large du temps partiel pour les pères, les associations membres de GeCoBi y souscrivent pleinement.
En effet, cette publicité ne respecte pas les exigences de la Recommandation du BVP intitulée "Image de la Personne Humaine". Ainsi, sachez que nous sommes intervenus auprès de l’annonceur afin qu’il cesse la diffusion de cette campagne publicitaire.
Ses considérants sont pour le moins surprenant : il refait le jugement. Problème : pouvait-il se charger de cette plainte ? Présentait-il l’objectivité et la sérénité nécessaires en ayant été accusateur, donc partie prenante contre moi ? Ne devait-il pas se démettre ? Encore un bug, et encore une marque de son acharnement contre moi. Cette justice-là n’est plus supportable.
Je vais bien sûr faire recours contre sa décision auprès de la Cour de Justice, et peut-être le dénoncer au Conseil supérieur de la Magistrature. J’ai droit à une réparation morale totale, j’ai le droit de savoir pourquoi cette ex-compagne a fait cela. L’affaire doit être instruite.
Ou alors, que l’on dise clairement que les fausses accusatrices ne risquent rien et sont protégées par la "Justice"...
« Chaque été, quand nous rentrions de vacances, l’appartement était cambriolé. Je croyais que c’était normal. Tout disparaissait, des bijoux de ma grand-mère - comme cette paire de turquoises que j’adorais - aux pochettes de disques que nous retrouvions vides. Notre vie était sans cadre. » Ces années sont les pires de son enfance. Même si elle en apprécie aujourd’hui la justesse, l’univers féministe de sa mère l’effraie, ces slogans lus des milliers fois sur les affiches dans les toilettes : « Viol de nuit, terre des hommes », « Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette ».
Elle écrit : « Nous, les enfants, passions après la politique. » Pas de chocolat chaud au goûter, des repas pris en tête à tête avec son frère cadet. « Quand ma mère nous laissait seuls le soir, ma plus grande crainte était qu’elle ne revienne jamais. J’ai eu tellement peur petite à la maison qu’aujourd’hui, je peux dormir seule n’importe où. »"
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