Actualités janvier-juin 2006


 

 

ACTUS JANVIER-JUIN 2006

 

3 janvier 2006

Le site radical-féministe français SOS Femmes publie le témoignage d’un homme battu :

 
C’est ce même site qui a déja publié une analyse du livre "L’homme battu" :
 
 
et le témoignage d’une femme violente :
 
 
C’est donc le troisième épisode : on peut parler d’une réelle évolution par rapport à l’appréhension du problème, et non d’une concession passagère. Ce dont nous ne pouvons que nous féliciter : sur ce problème précis, notre travail d’information, ainsi que celui de toute la mouvance, commence à payer.

 

7 janvier : double affliction cette nuit, avec dans le cadre de l’affligeante émission Tout le monde en parle, l’affligeante prestation de la chanteuse Lio, dont nous avons déjà eu l’immense avantage de reproduire les déclarations misandres. Pour pallier à sa totale inexistence, la malheureuse est arrivée à moitié nue, et a multiplié les comportements infantiles, appuyés par sa voix de gamine prolongée et son rire hystérique. Information capitale, le refrain de son dernier "tube" s’énonce ainsi : "Les hommes me vont bien - même si je n’en fais rien" ! On s’en doutait un peu...

 

9 janvier : nous reproduisons le courrier d’un ami suisse :
 
Auto-dénonciation spontanée de violence conjugale
 
Lundi 9 janvier 2006, France 2. Emission "Ca se discute, jour après jour". Une séquence - inattendue - d’environ une minute fait le tour de la violence contre les hommes. Les faits : une jeune femme accompagnée de son mari, plutôt douce et jolie, raconte une mésaventure de couple. Un couple qui dysfonctionnait, un mari à qui elle se refusait depuis des années. Un soir, jalouse, elle suit son mari qui raccompagne une amie commune. Quand un petit geste d’intimité survient entre l’homme et l’amie, la jeune femme se fâche, fort. Elle les frappe durement. "Les coups ça fait mal", dit-elle dans un sourire de bonheur et d’extase qui emporte l’adhésion du public. "Les coups ça fait mal", confirme son mari, souriant bêtement, comme si ce n’était pas grave. Et que font la salle et le présentateur Delarue ? La sermonnent-ils ? La réprouvent-ils ? Non : ils applaudissent la femme violente. Sourire complice aux lèvres, le public l’encourage et la valorise unanimement.
 
Voilà ce que dit cette courte séquence : il y a un problème grave avec la visibilité de la violence féminine. On ne la voit pas. On la dénie. On considère la femme comme irresponsable. Mais surtout : on ne la voit pas, simplement parce qu’on la trouve normale. Cette jeune femme avoue avoir franchi le pas, passé à l’acte, avoir fait mal : elle est félicitée pour son courage.
 
Notre regard collectif est contaminé par un virus qui fait voir la violence féminine en rose. C’est pour cela qu’elle semble inexistante : elle est masquée, et les hommes battus - comme son mari - ne portent pas plainte, ou trop peu.
 
Imaginez un instant, que ce soit un homme qui se vante voluptueusement d’avoir tapé et fait mal à sa femme... pas besoin de vous faire un dessin, n’est-ce pas ?
 
John Goetelen, Genève

 

15 janvier : une fois de plus, le site Sisyphe (qui n’en est pas à une contradiction près) affiche dans un dossier sur l’excision un excellent article d’IPSnews - ce qui nous a permis d’en prendre connaissance : http://www.ipsnews.net/fr/_note.asp?idnews=2892
 
Cet article évoque le renoncement d’une trentaine d’exciseuses de Côte d’ivoire à leur activité - un excellent travail à mettre au crédit des ONG anti-mutilations. On y apprend aussi que sur les 75 exciseurs locaux... 73 sont des femmes. On ne comprend donc pas bien que Sisyphe traite le sujet dans le cadre des "violences contre les femmes", ce qui suppose une forte implication des hommes. Il s’agit en fait d’une violence de femmes contre d’autres femmes. Ce que semble confirmer le propos d’une autre repentie : "Nous avons subi ce sort, au nom de la tradition et aujourd’hui, les hommes laissent leurs épouses (excisées) pour aller chercher des jeunes filles (non excisées)’’.

 

15 janvier : sur son sitehttp://www.maaf.fr, la MAAF confirme sa récente décision de discriminer les jeunes conducteurs, collectivement considérés comme plus susceptibles d’accidents - une discrimination sans complexe, clairement fondée sur le sexe. Voir le détail dans notre rubrique DICRIMINATIONS>SERVICES consacrée à cette affaire. Certains d’entre nous ont déjà demandé des explications par courrier, voire déposé une requête à la Halde. Ce sont des initiatives à démultiplier : faites-nous connaître les réponses que vous recevez.

 

26 janvier : sortie de L’école du soupçon - Les dérives de la lutte contre la pédophilie de Marie-Monique Robin, éditions La Découverte. C’est le premier livre entièrement consacré aux fausses accusations d’abus sexuels dans l’Education nationale.
 
Dans L’Express de ce jour, entretien avec Roland Coutanceau, psychiatre spécialisé dans le traitement des hommes violents. On y apprend qu’il "préside un groupe de travail sur la prise en charge des hommes violents. Ses propositions seront rendues, à la fin de février, à la ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité, Catherine Vautrin." et aussi que, selon lui, "Une minorité d’hommes violents, 1 sur 5, sont prêts à être suivis en thérapie. Les autres sont réfractaires à la consultation. La justice devrait exercer sur eux une pression en déclenchant l’injonction de soins." Rien que du bon sens dans cette proposition. Nous regrettons cependant (à moins que nous ayons mal compris), qu’elle ne s’applique qu’à la moitié des conjoints violents, à savoir les hommes. Nous regrettons aussi que le groupe de travail (financé par l’Etat ?) ne se penche que sur cette moitié-là, et non sur l’autre, qui fait autant de victimes. Coutanceau a choisi professionnellement de se spécialiser professionnellement dans les hommes violents, c’est son droit. Mais il est bien placé pour être informé du phénomène des femmes violentes et de son importance : quand il préside une commission unilatérale, quand il fait une proposition de loi unilatérale, il se rend complice de l’idéologie dominante, et se rend coupable de sexisme. 

 

28 janvier : de temps en temps, regarder les médias donne une occasion de se réjouir. Sur la 2, aux infos du soir, un superbe reportage sur les nouveaux parents en stage de thalassothérapie. Réjouissantes images de pères profitant du congé de paternité pour donner le bain à leurs bébés et les masser, sous le regard attendri des mères. La responsable du stage confirme ce que tout un chacun peut constater autour de soi, à savoir l’implication toujours croissante des pères dans la proximité de leurs enfants... tout un chacun, sauf les sociologues misandres, évidemment.

 

30 janvier : sur la 5, débat organisé par Paul Amar sur la résidence alternée. Le front antimisandre réalisé par Alain Cazenave (président d’Sos Papa), Eric Verdier (psychologue) et deux papas a très bien fonctionné, résistant parfaitement au discours idéologique de Claire Brisset et de la présidente de "L’enfant d’abord", lesquelles ont été contraintes de faire une concession de taille : le père, lui aussi, peut être une figure d’attachement pour l’enfant. Pour visionner : http://www.france5.fr/etats-generaux

 

2 février : à la commission "Outreau", lors de l’audition des avocat(e)s de la partie civile, l’avocate de l’association "L’enfant bleu", peu gênée de s’être attaquée sans aucune prudence à des innocents, a encore eu le front de suggérer une antérieure et imaginaire implication d’un couple d’acquittés dans la maltraitance de ses enfants. Elle a réitéré la désastreuse et criminelle formule : "Un enfant ne ment pas". C’est un nouvel exemple de la dérive de certaines associations de défense de l’enfant, porteuses au départ d’une juste cause, et devenues des nids de fanatiques aveuglés par l’idéologie.
 
A ce propos : en tant que fidèles lecteurs du site Sisyphe, pourfendeur de toutes les injustices internationales, nous déplorons que n’y figure à ce jour aucun article concernant l’affaire d’Outreau et ses suites (en fait, il y en a un, qui ne l’évoque que pour dire qu’elle prend trop de place !!!). Cela s’explique-t-il par le fait que les vrai(e)s coupables y sont surtout des femmes, et que les vrai(e)s victimes y sont surtout des hommes ? Par le sexisme, en quelque sorte ? Nous n’osons y penser...

 

3 février : publication d’un livre qui va faire pleurer dans les chaumières misandres : L’ultime tabou : femmes pédophiles, mères incestueuses, de Anne Poiret. Editions Patrick Robin. L’auteure est journaliste. Elle a d’abord rencontré des adolescents et des adultes abusés dans leur enfance par des femmes - qui ont été confrontés en plus de l’horreur à une formidable incrédulité. Elle a également interrogé des magistrats, des psychothérapeutes et les services de police ; certains nient encore aujourd’hui le phénomène. Enfin, elle a pu interviewer quelques femmes " agresseuses " sexuelles.

 

17 février : voici le communiqué publié par Yves Pageau, suite à la condamnation du militant paternel québécois Hermil Lebel :
 
Rififi à Justiceland
 
Hermil Lebel a été condamné aujourd’hui à 14 mois d’incarcération. Son procès était désigné par le personnel du palais de Justice comme le procès de Fathers-4-Justice. Le lapsus laisse comprendre que ce n’est pas Hermil qui est visé par l’injuste condamnation.
Certains sont déterminés à intensifier le combat. Je n’en dirai pas plus. Ceux qui se reconnaissent savent à quoi je fais allusion. Il ne faut surtout pas oublier la santé d’Hermil dans toute cette affaire. Le bouc émissaire de l’acharnement du système judiciaire est poussé à l’autodestruction. Nous avons la mission de lui venir en aide afin que les prochains mois lui soient bénéfiques.
De son lieu d’incarcération, Hermil a le loisir de téléphoner. Il faut que son correspondant accepte les frais qui sont de 75¢ par appel plus les frais d’interurbain le cas échéant. Le moins qu’on puisse faire pour celui que la magistrature a désigné comme le souffre douleur des pères en colère est de lui prêter une oreille attentive.
Je m’occuperai de transmettre à Hermil la liste de ceux qui acceptent de recevoir son appel. Il n’y a pas de limite. Du Québec, du Canada, d’Europe ou d’ailleurs, transmettez-moi votre nom et votre numéro et je les transmettrai à notre Hermil.
 
YvesPageau
Yvespageauvideotron.ca
 
Nous soutenons bien sûr cette initiative. Quoi qu’il en soit et jusqu’à plus ample informé, cette condamation, qui sanctionnerait un prétendu harcèlement téléphonique de son ex-épouse et de prétendues menaces de mort contre une policière nous paraît exorbitante.

 

19 février : nous apprécions beaucoup Primevère, ce salon écologique et alternatif organisée chaque année à Lyon (et cette fois les 3, 4, 5 mars prochains à Eurexpo). Malheureusement, nous avons eu cette année la désagréable surprise de trouver dans le programme l’annonce d’une conférence ouvertement misandre, celle de Michèle Rivasi, intitulée Appel des femmes à l’écologie. Jugez-en d’après le texte de présentation :
 
L’Ecologie, nom commun féminin [et alors ?] , est une pensée à hauteur du monde.
Le Monde va-t-il mal parce que l’homme ne comprend pas la Terre-Mère ? Est-ce pour cela que l’écologie est une pensée féminine [l’écologie a toujours été une pensée, et une action mixtes, évidemment] ? Habitude à trouver un terrain d’entente plutôt que de conflit, capacité de partage et de pousser les gens à le faire, compréhension des autres, sensibilité plus grande à l’urgence d’une situation... autant de traits du caractère féminin qui se prêtent à la notion de développement durable [encore cette manie d’accorder des traits de caractère à un sexe excclusivement, et pas du tout à l’autre ! Pour faire la paix, c’est mal parti !].
La place de la femme dans notre société et celle de l’écologie vont de pair [et celle des hommes aussi...]. C’est en tout cas ce qu’expriment Marie-Christine Blandin, Corinne Lepage ou Michèle Rives qui ont lancé le mouvement "Des femmes pour l’écologie". Les femmes [seulement elles ?] veulent un avenir pour la planète. C’est maintenant qu’il faut agir.
Michèle Rivasi expliquera qu’il y a aujourd’hui une réelle urgence écologique à laquelle les femmes sont les plus aptes [?] à apporter des réponses concrètes , réfléchies et de longue durée. C’est actuellement, pour elle, un travail de réflexion et de recensement qui devrait la mener à écrire un livre d’analyses et de propositions pour que l’avenir se conjugue aussi au féminin [ce qui sous-entend que la dégradation de l’environnement est... masculine !].
Puis elle engagera la salle à débattre avec elle sur quels sont les avantages des femmes actrices de l’écologie [les mêmes que ceux apportés par les hommes !]. Michèle Rivasi est présidente-fondatrice de la CRIRAD.
 
On retrouve tout les poncifs de l’éco-féminisme, l’un des avatars idéologiques de la peu regrettée idéologue misandre Françoise d’Eaubonne. Affligeant ! On peut écrire (gentiment - ils le méritent) aux organisateurs du salon, pour leur faire remarquer qu’ils se sont faits piéger par une conférencière sexiste : primevere@wanadoo.fr
 
On peut aussi écrire directement à celle-ci : rivasi.michele@wanadoo.fr
 
21 février : courrier de John Goetelen à Amnesty international, à propos de la dernière campagne de cet organisme misandre :
 
Une femme tuée tous les 4 jours en France par son conjoint, c’est
insupportable. Je ne peux que vous féliciter de dénoncer ces crimes. Mais un
homme tué par sa conjointe tous les 15 jours, c’est aussi insupportable.
Pourquoi ne pas le dénoncer ? Si les crimes contre les femmes sont du
sexisme, ceux perpétrés contre les hommes sont donc du sexisme anti-hommes.
Les hommes ont-ils moins d’importance ? Leur souffrance est-elle négligeable ?
 
Le nombre d’homme tués par leur conjointe devrait d’ailleurs être augmenté
de tous les hommes qui se suicident (80% des cas de suicide sont le fait
d’hommes) lors d’une séparation initiée par les femmes à raison de 4 sur 5.
La violence psychologique, le chantage sur les enfants, le dépouillement
financier des hommes, les phrases assassines de leur ex-conjointes, sont des
armes qui tuent plus que les mains et les couteaux des hommes.
 
Venons-en aux chiffres avancés. Je constate que vous êtes plus raisonnable
que précédement, puisque vous écriviez que 20% des femmes sont violentées en
France, et même jusqu’à 3 femmes sur 5 en Europe, selon des chiffres jamais
vérifiés ni démontrés. Le chiffre de 10% des femmes violentées en France
fait l’amalgame de la violence physique grave, mais aussi de la critique
vestimentaire, des simples reproches, de la voix élevée, d’une petite
bousculade lors d’un énervement réciproque : cela est-il de la violence
conjugale ? Où s’arrêtera-t-on ? Les couples, sous le joug du nouvel
intégrisme marxo-calviniste qui se voit en filigrane du radical-féminisme,
ne devront-ils plus se dire que : "Oui, oui, oui..." pour ne pas aller en
prison ?
 
Concernant le sondage belge selon lequel 30% des couples connaîtarient des
violences conjugales inacceptables dans leur entourage, comment évaluent-ils
cela ? Un tel taux n’existe dans aucune étude sérieuse. Tiennent-ils la
bougie ? N’entendent-ils qu’un son de cloche ? Interprètent-ils abusivement ?
Amplifient-ils le sujet à cause de la psychose déclenchée par ces campagnes
de victimisation au sexisme anti-homme prononcé, un peu comme on voyait des
pédophiles partout après l’affaire Dutroux ? Et puis, demander à des couples
lambda, qui n’ont pas accès à une information spécialisée, de donner des
pourcentages de violence, c’est leur demander de prononcer une parole
d’expert : abusif. Un sondage anonyme reste toujours suspect. Toutefois ce
sondage apporte toutefois un éclairage intéressant : tous les sondés
déclarent que pour eux les hommes sont autant victimes de violence morale que
les femmes. Pourquoi ne le dites-vous pas ? Car si le premier chiffre est
vrai (30%), alors celui-ci devrait aussi être vrai.
 
Les chiffres les plus récents, venant du Canada, de Suisse, du New-Hampshire
aux USA, démontrent que la violence conjugale est une réalité partagée, même
s’il est vrai que la violence physique fait plus de séquelles chez les
femmes que chez les hommes. Pourquoi entretenir une psychose manifestement
abusive ? Parce que la victimisation féministe est un sujet qui rapporte de
l’argent, et Amnesty voit là peut-être un moyen de gonfler sa tire-lire,
comme ailleurs. Au Cambodge même, l’ONG Women’s Crisis Center paie 10’000$
des filles mineures pour dénoncer faussement des hommes et demander ensuite
s’arrêtera l’escalade féministe dans la violence et la criminalité
anti-hommes ? Ces crimes de genre (anti-hommes) ne sont-ils pas réprimés par
la loi ? Et où comptabilise-t-on la maltraitance et les abus sexuels fait par
les mères sur les jeunes garçons ? Car là aussi les chiffres parlent (voir
"allo119", entre autres).
 
C’est très regrettable qu’Amnesty Intzernational se décrédibilise avec cette
campagne qui tient plus de l’escroquerie intellectuelle que d’une réalité
objective. Je pense que si la France donne de l’argent aux groupes
féministes, elle doit maintenant en donner autant aux groupes qui défendent
les hommes battus, humiliés, salis, dénigrés, faussement accusés (en France,
73% des accusations de violence sexuelle portées contre des enseignants sont
démontrée fausses).
 
John Goetelen, Genève
Co-organisateur du 1er Congrès int. de la condition masculine Paroles
d’Hommes, en 2003

 

24 février : nous recevons ce jour une réponse du directeur de Primevère (voir 19 février) qui nous laisse rêveurs. Voici entre autres ce qu’il écrit :
 
Si on peut critiquer la formulation du texte (qui n’est pas de Michelle RIVASI) qui aurait mérité d’être épuré comme vous le dites, l’esprit de la conférence comme nous l’avons compris est bien de sensibiliser les femmes pour qu’elles s’impliquent plus et qu’elles agissent concrètement dans le domaine de l’écologie. En aucun cas il n’est question de s’opposer aux hommes.
(...)
Je suis d’accord avec vous pour souhaiter que le mouvement écologiste soit paritaire, mais on constate qu’en écologie politique par exemple on est plutôt à 30% de femmes adhérentes (mais c’est peut-être plus un problème politique que d’écologie ?
 
Nous prenons acte que la pensée de Michelle Rivasi a peut-être été déformée. Cependant, nous avons beau relire le texte dans tous les sens, nous y trouvons bien l’idée selon laquelle les femmes seraient plus écologistes que les hommes, voire naturellement écologistes. Ce que, paradoxalement, le chiffre utilisé dans ce courrier semble démentir : elles ne représentent que 30 % des adhérents ! Pourquoi si peu, si elles sont si intrinsèquement motivées ? C’est sans doute, comme d’habitude, à cause des hommes qui les empêchent de prendre leur place...

 

1er mars : belle victoire pour la cause des pères et des enfants en Italie. La loi sur la résidence alternée a été modifiée le 24 janvier 2006 :

- elle pose désormais celle-ci comme solution prioritaire pour la garde des enfants en cas de divorce

- elle exige du juge une justification lorsqu’il ne l’attribue pas.

Texte de la nouvelle loi en italien : http://www.parlamento.it/leggi/messaggi/s3537a.htm

 

3 mars : voici le texte d’un article paru dans le quotidien belge Le Soir de ce jour, signé Daniel Couvreur :

Dany censuré par Amnesty

Amnesty refuse de voir une fille sexy dans l’album de la campagne Droits des femmes. Les auteurs crient à la censure.

A la demande d’Amnesty Belgique, un album collectif de 76 pages devait paraître la semaine prochaine pour sensibiliser les jeunes aux droits des femmes. Le bon à tirer était délivré mais au dernier moment, la direction d’Amnesty a exigé le retrait de la planche et l’amendement du texte de Dany, l’auteur d’Olivier Rameau et de gags coquins. Sophie Flamand, coordinatrice éditoriale de l’ouvrage, et les trente auteurs engagés dans cette aventure refusent fermement " toute forme de censure ".

" Les auteurs sont tous solidaires de Dany, témoigne Sophie Flamand. Nous sommes consternés devant l’attitude d’Amnesty pour qui la vue d’une femme nue semble insupportable  ! Quand ils lui ont demandé de justifier son dessin, nous sommes tombés des nues. Ils ont aussi refusé son texte, proposant de le rédiger eux-mêmes. C’est consternant pour la liberté d’expression ! "

Dany se dit d’autant plus surpris de ces réactions, qu’il n’a pas choisi lui-même le dessin retenu pour l’album : " Comme je n’avais pas le temps de faire un dessin original, j’ai laissé le libre choix parmi toutes mes planches existantes. J’ai été étonné qu’on censure mon texte d’accompagnement. Je suis suffoqué du manque d’humour d’Amnesty. Comme si une femme ne se déshabillait pas un soir de noces ! "

" Cette planche provenant d’un album coquin de Dany est d’un goût douteux, déclare Philippe Hensmans, directeur d’Amnesty Belgique. C’est un dessin choquant, accompagné d’un texte non adéquat justifiant son humour potache. Nous ne faisons pas de censure. Nous nous opposons simplement à son approche sexiste du rôle de la femme. Mais s’il accepte un commentaire pédagogique autour du dessin, nous restons ouvert à la publication. "

Des explications qui ne calment pas la colère des auteurs. Bernard Swysen résume leur indignation : " Ne jouons pas sur les mots. Il s’agit bien de censure ! La planche de Dany dénonce justement le sexisme. J’étais parrain chez Amnesty. Je démissionne ! La force de ce bouquin, c’est la richesse des visions personnelles de chaque auteur. "

Si Amnesty ne cède pas, Sophie Flamand promet de sortir l’album sous le label " Ni putes ni soumises ".

C’est édifiant ! Amnesty dévoile ici sa vraie nature d’organisation sectaire, et le soin qu’elle prend à appliquer sa technique victimiste et obscurantiste : les femmes ne doivent être présentées que sous le jour de victimes absolues et permanentes. Et surtout pas dans leur capacité à donner et à trouver du plaisir ! Quant à la formule "Nous nous opposons à son approche sexiste du rôle de la femme", c’est à mourir de rire : quand l’organisation se préoccupera-t-elle de l’approche sexiste du rôle de l’homme qu’elle diffuse quotidiennement ?

 

8 mars : en cette journée de matraquage idéologique intense, il s’est trouvé un journaliste gonflé, David Abiker, pour consacrer une chronique (dans Blogs à part, sur France Inter), au mouvement des hommes, et plus particulièrement à notre site. La chronique s’appelle Bientôt une Journée de l’Homme ?. On peut l’écouter en archives à l’adresse suivante :
 
http://www.radiofrance.fr/chaines/France

 

8 mars : une dépêche de l’Agence France-Presse :

Bob Geldof veut se battre pour le droit des pères

Berlin

Le rockeur irlandais Bob Geldof, connu pour son action en faveur des pays pauvres d’Afrique et disposant lui-même du droit de garde de quatre enfants, a annoncé qu’il souhaitait se battre pour le droit des pères dans les cas de divorce.

"Père et mère doivent enfin être traités de la même façon dans l’obtention du droit de garde", a déclaré le musicien de 54 ans dans une interview à l’hebdomadaire allemand Die Zeit à paraître jeudi.

Le chanteur, présent en Allemagne à l’occasion d’une récompense musicale, a déclaré avoir pris conscience de l’inégalité des parents devant l’attribution du droit de garde des enfants lorsque son mariage avait pris fin.

Bob Geldof avait obtenu, outre le droit de garde des trois enfants issus de son union avec Paula Yates - morte d’une overdose en 2000 -, aussi celui de la fille qu’elle avait eue ensuite avec le chanteur du groupe australien INXS, Michael Hutchence, suicidé en 1997.

"Je pouvais encore intellectuellement comprendre que ma femme ne m’aimait plus. C’était dur, mais je devais vivre avec. Mais pourquoi mes enfants ? Pourquoi n’avais-je plus le droit de les voir chaque jour ?", a ajouté Bob Geldof.

Or, ajoute-t-il, un homme aime, autant qu’une femme, ses enfants. L’idée selon laquelle les hommes sont moins aptes à s’occuper de leurs enfants que leurs femmes, remonte, selon Geldof, à une époque où les hommes partaient au travail à six heures du matin tandis que les épouses restaient à la maison.

"Cela a évolué. Nous avons évolué. Les lois ne se sont pas adaptées à cette nouvelle réalité (...) Et je me battrai jusqu’à ce que cela change", a insisté Geldof.

Connu depuis plus de vingt ans pour son engagement en faveur des pays pauvres d’Afrique, Bob Geldof a notamment organisé en 1985 le Live Aid, une série de concerts avec de grosses pointures du rock et de la pop, puis vingt ans après, Live 8, l’été dernier.

Son nom a été proposé pour le Prix Nobel de la Paix 2006.

 

13 mars : depuis l’émission du 8 mars, le nombre de visites sur le site à explosé, multiplié par trente le jour même, multiplié par trois, cinq, voire dix les jours suivants. Il faut dire que le texte en est reproduit sur un blog utilisé par David Abiker, suivi d’un forum consacré en l’occurence à l’hominisme, où s’expriment un certain nombre de gens qui découvrent notre démarche. Voir http://www.bigbangblog.net/article.php3?id_article=317

 

18 mars : à l’émission Tout le monde en parle, ou Eric Zemmour vient présenter son livre "Le premier sexe" (sur lequel nous sommes partagés), stupéfiantes déclarations de Francis Huster qui , au plus chaud de la discussion, s’écrie : "L’homme est un infâme salaud. Pendant des siècles il a martyrisé la femme. (...) Il y a des fantômes qui nous écoutent, ceux de toutes les femmes qui ont été martyrisées, il faut redescendre sur terre".


 
21 mars : ahurissant début de discours de Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité, devant la Commission nationale contre les violences envers les femmes :

Je me réjouis de présider, pour la première fois, la réunion plénière de la Commission nationale contre les violences envers les femmes et d’accueillir les nouveaux membres de cette Commission.

Le recensement national des morts violentes survenues au sein du couple en 2003 et 2004, que j’ai rendu public en novembre dernier, a révélé des chiffres accablants : une femme meurt tous les quatre jours des suites de violences au sein du couple. Ces chiffres sont intolérables dans une société attachée aux valeurs démocratiques.
[...]

Jusqu’à nouvel ordre, ce ministère est au service de toute la population, et non d’un sexe donné. Faut-il rappeler que ce même recensement a également établi qu’un homme mourait tous les quinze jours dans les mêmes circonstances (rappelons que l’enquête ne tient pas compte des suicides). Mais peut-être ce deuxième chiffre n’est-il pas "intolérable dans une société attachée aux valeurs démocratiques" ? 

 

23 mars : une excellente nouvelle : un éditeur français prend en charge pour l’Europe la diffusion de la BD de notre ami Serge Ferrand, Les vaginocrates. Cette hilarante satire des radicales-féministes n’a jamais eu le succès qu’elle mérite : c’est l’occasion de le lui assurer. Voir AMCO Editions - amco@no-log.org - un exemplaire = 12 euros + 4 de port - port gratuit à partir de trois ex.

 

27 mars : le texte d’une passionnante dépêche AP de ce jour :

Une musulmane néerlandaise qui refusait de serrer la main des hommes obtient gain de cause auprès de la Commission anti-discriminations

AMSTERDAM (AP) - Une musulmane qui refusait de serrer la main aux hommes pour raisons religieuses a remporté lundi sa bataille : la Commission néerlandaise pour l’égalité de traitement lui a donné raison contre un centre de formation qui l’avait exclue de son programme en raison de cette attitude.

Selon la Commission néerlandaise anti-discrimination, la Centre régional éducatif de la ville d’Utrecht a fait acte "indirectement, de discrimination sur une base religieuse" en excluant Fatima Amghar, 20 ans, de son programme de formation pour enseignants.

La jeune fille affirme que sa religion lui interdit tout contact physique avec des personnes de sexe masculin âgées de plus de 12 ans. L’institut de formation avait rejeté son dossier, affirmant que serrer la main était une manière habituelle de saluer pour un professeur assistant dans la société néerlandaise. La Commission a jugé qu’il existe "d’autres manières respectueuses" de saluer.

Cette charmante personne affirme explicitement son mépris de la moitié de l’humanité, mais c’est elle qui est victime de "discrimination". Hallucinant ! En tous cas, cela confirme notre point de vue selon laquel le courant "archaïque" (d’inspiration musulmane et plus largement monothéiste) de la misandrie converge avec et conforte le courant "moderne" (d’inpiration radical-féministe).

 

2 avril : le nouvel ouvrage d’Yvon Dallaire "Qui sont ces couples heureux ? - surmonter les crises et les conflits du couple", (avec la collaboration de Catherine Solano, préface de Jacques Salomé - éditions Viamedias), est désormais disponible en Europe.

http://www.viamedias.com/nouveautes

 

4 avril : nouvelle victoire concernant la résidence alternée, cette fois en Belgique, où une nouvelle loi pose désormais cette solution comme la solution à privilégier en cas de divorce. Vivement la France ! Texte de l’avant-projet :

http://www.lespapas.com/avantprojetloi%20garde%20alternee.pdf

 

7 avril : décidément, la période est faste. La Cour de Cassation vient de trancher en faveur d’un père qui essaie depuis des années de récupérer son fils qu’il a reconnu mais qui a été placé par la mère "sous X", sans son consentement. Le jugement qui avait d’abord empêché les retrouvailles va donc être inversé. C’est un précédent très important pour tous les pères qui se font ainsi voler leur enfant, et seront désormais en bonne position pour faire aboutir le droit de celui-ci à avoir un père. Voir l’article du Monde (INJUSTICES>NAISSANCES)

 

8 avril : en antisexistes conséquents, nous appelons à signer la pétition : La Parité commence par l’appellation des femmes, bien qu’elle soit lancée par nos ennemis intimes, les Chiennes de garde. Pour une fois bien inspirées, celles-ci ont raison de demander, dans les formulaires administratifs, la suppression de la rubrique "Nom de jeune fille" et de l’appellation "Mademoiselle", ces résidus d’idélogie bourgeoise. Les femmes ont le droit à l’appellation "Madame", quelle que soit leur situation conjugale, et à être désignées exclusivement par leur nom patronymique ou leur nom d’usage. Jusqu’au 30-6. En ligne : 

http://chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=437

 

13 avril : magnifique opération de l’organisation de défense des droits des pères Real Fathers 4 Justice qui succède à Fathers for Justice à l’abbaye de Westminster, dans le centre de Londres, pour défendre le droit des pères à voir leurs enfants après un divorce.

Deux militants portant une croix se sont hissés au sommet et y sont restés, sous les objectifs des médias. Le porte-parole de l’organisation a expliqué qu’ils voulaient ainsi signifier que les pères sont "crucifiés" par le traitement injuste que leur font subir l’Etat et la justice britanniques, "Nous voulons que l’Eglise fasse quelque chose pour traiter la question de l’inégalité" entre les pères et les mères.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/london/4905836.stm

 

14 avril : émergence dans les médias de la dernière enquête à la mode. Produite par le cabinet Stimulus (sic), dont le directeur est un psychiatre, Patrick Legeron, elle prétend mesurer le stress des Français par rapport à leur travail. Et elle décrète que la catégorie la plus touchée (55%) est évidemment celle... des femmes. Et que les principaux responsables en sont bien évidemment... les hommes. Ce qui va très exactement à l’encontre de tout ce que nous enseignent les indicateurs de santé (en particulier sur la durée de vie). Mais en ce domaine il n’y a qu’une loi : il faut aller dans le sens de l’idéologie dominante, et plus c’est gros, plus ça marche ! On peut écouter par exemple Europe 1 (émission du 14 avril) :

http://www.europe1.fr/antenne/references.jsp?rub=tt&id=1559&periode=0

 

19 avril : Québec : Gérald Nicolas, devenu sympathisant du groupe Fathers 4 Justice, a entrepris une grève de la faim à Gatineau. Agé de 35 ans, Gérald veut ainsi amener les élus à revoir le système qui, selon lui, fait en sorte que les pères de famille sont traités de façon injuste en matière de droit familial. Il est bien placé pour parler de la "machine à détruire les hommes" : il a été victime cinq fois d’accusations de violence conjugale, et chacune de ces accusations s’est soldée par un acquittement.

 

25 avril : le site connaît à nouveau la gloire, avec une chronique consacrée à lui dans l’émission Les maternelles (France 5). Le journaliste, Grégory Potier, s’est inspiré de la précédente de David Abiker. Dommage que les collaboratrices de l’émission, assises en rond dans leur ambiance salonnarde, semblant vivre sur une autre planète, gloussent et lèvent les yeux au ciel lorsqu’elles entendent parler de sous-performance scolaire des garçons ou de violences contre les hommes ! Le nombre de visites a encore explosé, et c’est là la priorité. A lire et à regarder (c’est plutôt vers la fin de la video) :

http://www.france5.fr/maternelles/parents/w00311/1/133881.cfm

 

26 avril : Gérald, dont l’état de santé est préoccupant, arrête sa grève de la faim, avec la satisfaction d’avoir fourni à Fathers 4 Justice de nouvelles retombées médiatiques.

 

2 mai  : création d’un nouveau magazine en ligne québécois, Homme d’aujourd’hui animé par André Gélinas et Gilbert Claes

http://www.hommedaujourdhui.ca

Une publication canadienne importante : Legalizing misandry, de Paul Nathanson et Katherine K. Young, McGills-Queens, qui est la suite de Spreading misandry, des mêmes auteurs (même éditeur, 2002). Il s’agit d’un tour d’horizon complet de l’idéologie féminocentriste et misandre, plus encore que l’ouvrage précédent qui se limitait aux médias. Il n’y a malheureusement toujours pas de traduction française de ces deux ouvrages.

 

3 mai  : revue de presse :

Psychologies de mai consacre un reportage à un groupe d’hommes thérapeutique (p.186)

Dans L’Ecole des parents d’avril-mai, remarquable interview de Geneviève Delaisi de Parseval, "L’enfant sur-désiré", pp.6-8. Extrait :

(...) Les pères sont mal en point... Pas seulement les pères : les hommes. Les pères ont repris une place, mais ils servent malgré tout de fusibles : dès que quelque chose ne va pas pas dans la famille, ce sont eux qui sautent ! Ils ont perdu leurs repères : ce sont les femmes qui décident de la contraception, de la conception, de l’IVG aussi... Dans les divorces conflictuels, les pères sont classiquement victimes de fausses allégations d’abus sexuels ; divorces dont ils ne sont plus guère les initiateurs, et après lesquels on sait qu’ils peinent à conserver les liens avec leurs enfants. A cela il faut ajouter le problème de l’infertilité masculine, qui semble en augmentation. Sans oublier la question de leur nom, pour lequel la loi a décidé qu’il n’y avait plus de transmission automatique.

Une bonne surprise : l’hebdo d’information pour adolescents Les clés de l’actualité du 27 avril, (p.4), au contenu habituellement très conformiste, publie un dossier intitulé La discrimination au masculin, qui étudie les préjugés contre les hommes dans les métiers étiquetés "féminins" où ils sont peu nombreux (d’assistants maternels à danseurs, etc.). Une formatrice, Laurence Zanferrari, déclare par exemple :

Certains pensent qu’ils sont forcément homosexuels. Ce qui cache un autre préjugé, selon lequel être homosexuel a un rapport avec le fait d’évoluer dans un monde plus ou moins viril. Deuxième idée fausse, on croit que les hommes seront incapables de résoudre les problèmes par le dialogue : j’ai vu des familles se méfier d’un assistant social sous prétexte qu’il arriverait "moins bien qu’une femmes à dialoguer". Parfois, ces on-dit deviennent plus graves, lorsque des soupçons de pédophilie visent les hommes qui travaillent au contact des enfants, ou que des hommes employés auprès des personnes âgées sont accusés implicitement de profiter de leur faiblesse.

 

9 mai  : comme annoncé sur France 5, l’émission Les maternelles de ce mardi 9 mai a consacré dix minutes aux violences conjugales. La video est disponible sur le site pendant une semaine :

http://www.france5.fr/videos (régler sur 9h57)

Comme prévisible, le sujet a été traité de manière totalement conformiste et misandre. Il a consisté en un entretien entre une journaliste, Nathalie le Breton, et la sénatrice UMP Joëlle Garriaud Maylam, sur la nouvelle et récente loi (dont nous approuvons d’ailleurs totalement le contenu).

Notre protestation porte sur les points suivants :

- le sujet annoncé a été rapidement transformé en "violences contre les femmes", alors que la loi ne fait aucune distinction concernant le sexe des victimes ;

- tout aussi rapidement, les auteurs de violences ont été désignées par les termes "conjoints", "maris", "hommes", etc.

- pas une seule allusion , même très lointaine, au fait que la moitié des victimes soient masculines ;

- à plusieurs reprises, la journaliste s’est étonnée ou réjouie de constater que des assemblées "masculines" puissent voter ce genre de loi, y voyant un signe d’"évolution" des hommes : propos méprisant, qui fait l’impasse sur le rôle historique des hommes de protection des femmes et des enfants, depuis vingt mille ans.

Il est souhaitable de protester sur ces point-là en utilisant la rubrique Vos réactions>Contactez-nous. Ce n’est pas perdu : l’émission est quotidienne et revient régulièrement sur le sujet. Nos interventions auront un impact ultérieur.

 

11 mai  : dépêche de Corus Nouvelles (Québec) :

En mars dernier Fathers for Justice Québec a déposé un projet pour la mise en place de centres d’aide pour hommes/pères en difficultés. Six semaines plus tard, le ministre Philippe Couillard leur a fait dire qu’il n’y aura aucun fonds disponible pour aider les pères, même pas un montant discrétionnaire.

L’organisme rappelle pourtant que, depuis presque un an, il a reçu des milliers d’appels de pères en détresse (ainsi que de mères, de grands-parents et de nouvelles conjointes) et se fait même référer des cas par les CLSC et les services de police. Les bénévoles de Fathers for Justice Québec travaillent à même leurs ressources.

Pour eux, il est clair que les pères ont besoin de services pour leur venir en aide avant la crise. Ils donnent en exemples le cas de l’homme qui a paralysé la ville de Montréal hier, Mario Morin.

Selon Fathers for Justice Québec, les montants proposés dans ce projet totalisent moins que les argents perdus par l’impact économique de gestes désespérés.

 

12 mai : extrait d’un article intitulé Le long repos du guerrier, de Jean-François Lisée, publié sur lactualite.com

lactualite.com/dossiers_speciaux/article.jsp ?content=20060510_114128_5064

(...) Les taux de décrochage des jeunes hommes, de suicide même, la propension de l’industrie publicitaire - toujours à l’affût des tendances - à dénigrer les hommes dans les publicités, la multiplication sur les grands écrans ces temps-ci de superhéros féminins, le grand retour spirituel de Marie-Madeleine, autant de signes de puissance féminine, de déclin masculin. (Subliminalement, toutes les pubs de Viagra sont des signaux que la virilité a besoin de béquilles. Rien de tel pour la force féminine.) (...)

Nous pourrions nous réjouir de ce propos, qui confirme nos analyses, en nous disant que décidément nous ne sommes pas les seuls à penser ce que nous pensons. Mais nous ne le ferons pas : aussi incroyable que cela paraisse, son auteur se réjouit du processus de rabaissement des hommes, et célèbre l’avènement de ce qu’il appelle la "prise de pouvoir" des femmes ! A part ça, il n’y a pas d’homme misandre, c’est bien connu ! A l’adresse ci-dessus, on peut donner son avis : ne nous gênons pas !

 

15 mai : une publication très importante, celle du livre de notre ami genevois John Goetelen : La femme est-elle toujours l’avenir de l’homme ?, aux éditions Osez dire (en librairie ou chez l’auteur : hommecible@yahoo.fr ou esn@naturovie.ch). John a été l’organisateur du premier congrès de la condition masculine en 2003.

On peut se faire une bonne idée du contenu en consultant le site spécialement créé à cette occasion : http://www.hommecible.com (l’ouvrage devait à l’origine s’appeler "L’homme cible")

John a été victime d’une double trahison : celle d’une jeune femme avec qui il a eu une relation de dix-huit mois, qui, un beau jour, de manière incompréhensible, l’accuse de viol, pour obtenir de l’argent, mais aussi pour régler une problématique personnelle par rapport aux hommes ; celle de la justice, en la personne d’une juge d’instruction fanatique qui, au mépris de l’évidence de son innocence, saccage son lieu de travail, le fait emprisonner et emploie, en vain, tous les moyens pour conforter une accusation inconsistante.

Au bout de plusieurs années, la juge récusée, la procédure gagnée, John fait le bilan de cette affaire, et corrélativement le procès du féminisme misandre, dangereuse et criminelle machine de guerre contre les hommes.

 

25 mai : le titre d’un article du Progrès de Lyon de ce jour, (p.7), sur un sujet banal, en dit long sur la manière dont l’idéologie dominante imprègne les esprits jusqu’à leur inculquer des automatismes d’expression les amenant à dire le contraire exactement de ce que montre la réalité.

Voici ce titre : Don du sang : les jeunes femmes sont les plus généreuses. Sous-entendu (on connaît la rengaine) : les hommes sont égoïstes et destructeurs, etc. - rien de bien nouveau. Ce qui est très fort, c’est que ce titre est démenti dès la première phrase : " Pour la première fois en 2005, les femmes ont plus donné leur sang que les hommes (50,2% contre 49,8%)". Pour la première fois cette année - c’est-à-dire que les hommes ont été "les plus généreux" les dix années antérieures, ou les vingt, ou les trente... et au bout de tout ce temps, les femmes les dépassent un petit peu (ce qui est très bien). Mais, magiquement, elles deviennent "les plus généreuses" (ce qui connote : en tous temps, en tous lieux, "par nature" en quelque sorte). Il faut le faire !

Pour compenser : un excellent dossier sur les "pères divorcés" dans L’Express de cette semaine, avec un article de Marie Duret, Des pères en colère, et une interview de Cali :

lexpress.fr/info/societe/dossier/divorce/dossier.asp ?ida=438448

 

28 mai : il y a toujours des petits malins pour exploiter les bons filons. En librairie vient d’apparaître la traduction de l’ouvrage d’un "psychothérapeute" américain, Robert Mark Alter (éditions Patrick Robin), intitulé C’est (presque) toujours de la faute des hommes (un anti-Dallaire en quelque sorte). Sa thèse est lumineuseusement simple : quand ça ne marche pas dans le couple, c’est forcément à cause du conjoint - parce qu’il n’écoute pas sa conjointe. En quatrième de couverture, l’ouvrage est présenté comme "révolutionnaire", parce que "c’est un homme qui le dit" ! Révolutionnaire, tu parles : c’est exactement le genre d’ânerie sexiste qu’on nous sert désormais à tous les repas. Nul doute que ce bouquin et son auteur seront généreusement servis et à toutes les sauces par nos médias serviles.

 

29 mai : lu sur le site d’Sos Femmes - bulletin n°73 de mai 2006

sosfemmes.com/quoi_de_neuf/quoi_de_neuf1.htm

40000 femmes victimes de la traite forcée contraintes de se prostituer pendant la Coupe du monde de football à Berlin : une rumeur ?

La pétition "acheter du sexe n’est pas un sport" lancée par la Coalition Contre la Traite des Femmes ((CATW) a fait le tour du web et des médias. Le texte indique que "l’on estime à 40.000 le nombre de femmes "importées" d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est vers l’Allemagne pour (...) "servir sexuellement" 3 millions de spectateurs environ - majoritairement des hommes. Selon le magazine Envoyé Spécial diffusé sur France 2 le 18 mai 2006, ces "informations" pourraient une simple rumeur répandue par une association qui lutte contre la prostitution et sa réglementation. Aucune des investigations menées par les journalistes, tant auprès des autorités de police chargées de la traite des êtres humains, des associations, des prostituées travaillant actuellement à Berlin, de certains gérants d’Eros Center, etc., n’a permis ni de confirmer les informations ni de comprendre comment le chiffre "énorme" de 40.000 femmes avancé par la Coalition contre la traite de femmes (CATW) avait été évalué.

Bref, une intox radicale-féministe, une de plus, tranquillement relayée entre autres par le site Sisyphe. Voir par exemple http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2314

 

30 mai : décidément la période est faste pour la misandrie ! Pub vue sur France 2. La scène est dans un restaurant plutôt chic. Un jeune couple à une table : l’homme tient la main de sa compagne et semble lui tenir un discours très amoureux. A une autre table, un portable sonne, son utilisateur (un homme) le consulte puis se lève et s’éloigne à la grande surprise de sa compagne. La même scène se déroule en divers endroits du restaurant. A chaque fois, le couple tressaute mais son intimité continue... jusqu’à ce que le portable de l’homme sonne. A son tour, il se lève d’un bond à l’effarement de la jeune femme et se dirige vers les toilettes. A l’intérieur, il retrouve les autres hommes, surexcités, qui regardent les écrans de leurs portables - dont l’un avec le pantalon encore baissé ! On devine qu’ils regardent la Coupe du monde de foot, et qu’un but vient d’être marqué : ils hurlent de joie. Formule finale (approximativement) : "Avec SFR, vous ne raterez aucun des matches de la Coupe".

Certes, cette caricature n’est pas dénuée de fondement et nous savons jusqu’à quelles aberrations de comportement peut conduire le syndrome du supporter obsédé (qui touche aussi les femmes). Ici, cependant, cette caricature est clairement doublée d’une opposition des sexes. Les hommes sont des goujats, susceptibles, au profit d’une passion plutôt ridicule et au mépris de tout savoir-vivre, de saccager leurs moments les plus précieux. Les femmes sont les victimes de cette goujaterie, ébahies et réduites à l’impuissance. Merci SFR.

 

2 juin : à Lyon, grand succès pour la conférence du docteur Broussalian sur le SAP. Une fructueuse coopération entre L’enfant et son droit et l’Acalpa, deux cents personnes, un conférencier percutant, clair et précis. Un petit groupe de misandres est intervenu à sa manière, à savoir affligeante : pour eux, le SAP n’existe pas, Gardner est un ami des pédophiles, et il faut absolument être psychiatre pour évoquer le syndrôme d’aliénation parentale !

 

15 juin : Le magazine L’Actualité publie un excellent dossier sur les pères :

lactualite.com/dossiers_speciaux/article.jsp ?content=20060519_161246_5568

 

17 juin  : publication de Le féminisme et ses dérives - Du mâle dominant au père contesté - de Jean Gabard (Editions de Paris) dont voici le texte de présentation :

Oser critiquer un certain féminisme valait, il y a peu, d’être taxé de réactionnaire, mais aujourd’hui le sujet peut être traité sans oeillères. Cet essai vient relancer le débat. Il montre comment, au nom d’une certaine idée de la liberté et de l’égalité, une idéologie « moderniste » qu’il faut bien appeler « féministe » puisqu’elle s’oppose radicalement à l’idéologie mise en place par l’homme, devient à son tour dominante.

Il ne s’agit pas de ressusciter ici la traditionnelle guerre entre l’homme et la femme, mais de rappeler les rapports difficiles entre le sexe dit fort et le sexe prétendu faible. Après avoir dessiné les grandes lignes d’une confrontation qui va de l’installation de la société patriarcale à sa contestation moderne, l’auteur dénonce la « bien-pensance » actuelle vis-à-vis de l’idéologie féministe. En effet, au nom de la nécessaire émancipation de la femme et de la juste lutte contre l’oppression qui, dans bien des pays, fait d’elle un sujet de condition inférieure, le féminisme en vient à nier la différence des sexes et à diaboliser l’homme perçu comme inutile. Ce nouveau dogme gynocentriste, qui est en train d’accoucher d’une société sans pères et sans repères, a de redoutables conséquences dans les domaines de l’évolution de la famille et de l’éducation des enfants.

Dans cet essai, l’auteur ne se contente pas de dénoncer les dérives féministes (qui sont aussi celles de la démocratie), il s’attache aux racines mêmes du malaise de notre société et dénonce aussi le machisme et l’intégrisme qui, partout, se font menaçants. Procédant selon une approche pluridisciplinaire, il aborde le sujet sous les angles historique, sociologique, psychologique, politique, économique, symbolique...

En ciblant tour à tour les faiblesses de l’idéologie machiste et celles de la nouvelle idéologie féministe, l’auteur invite les hommes et les femmes à ne pas s’enliser dans un manichéisme stérile mais à sortir de la confusion et des illusions pour inventer ensemble un projet adulte

 

18 juin : sur TF1, dans l’émission de grande écoute 7 à 8, à l’occasion de la Fête des pères, un magnifique reportage d’un quart d’heure sur les militants paternels, leur cause, leurs actions. Il s’agit de membres d’Urgence Papa et d’Sos Papa, filmés avec leur enfant dans le cadre de la résidence alternée, ou dans leur local, en colloque, en tractage dans la rue, etc. On trouve un lien direct pour visionner sur le site d’Sos Papa :

 http://www.forumsospapa.org (Actualités de l’association)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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