Actualités janvier-juin 2007


 
 
BONNE ANNEE A TOUS !
 
...mais n’oublions pas Stephan Lafarge
 
1er JANVIER : LE SYNDROME DE MUNCHAUSEN PAR PROCURATION, COTE VICTIME
 
Sortie de Ma mère, mon bourreau, de J.Gregory, chez L’Archipel. Ce livre va apporter de l’eau au moulin des tenants du très controversé syndrôme de Munchausen par procuration, puisque l’auteure en été une victime directe, sa mère en étant manifestement atteinte. Rappelons qu’il s’agirait d’une violence essentiellement maternelle, l’objectif étant de se forger auprès de l’entourage et des personnels de santé une image de bonne mère, entièrement dévouée à son enfant et prête à tout sacrifier pour lui.
 
Voici le commentaire qu’en fait Psychologies de janvier 07 :
 
Aujourd’hui diplômée en psychiatrie, l’auteure a passé son enfance auprès d’une mère frappée du "syndrome de Munchausen par procuration" - une pathologie consistant à imaginer des maladies à répétition chez une personne dépendante de soi. Traînée de médecin en médecin par sa mère pour des causes improbables, souvent opérée sans raison, sous traitement médicamenteux permanent, la petite fille a survécu à l’une des formes de maltraitance les plus complexes et les plus meurtrières. Un témoignage bouleversant, doublé d’un regard professionnel, et une belle leçon de courage.
 
sur le sujet, voir aussi : http://www.munchausen.com
 
2 JANVIER : SPOTS SUR LA VIOLENCE CONJUGALE CONTRE LES HOMMES
 
Plusieurs spots québécois montrant la violence conjugale contre les hommes, réalisés par Entrhomme et d’une durée allant de 26 secondes à 1’34 sont visibles en ligne :
 
 
Nous recommandons particulièrement Violence de femme : absolument saisissant, à mettre sous le nez des nais qui ne comprennent pas "comment c’est possible".
 
3 JANVIER : UNE CURIOSITE : LA MISANDRIE REVOLUTIONNAIRE
 
Dans Libération, un article intitulé L’autre fanatisme iranien, décrit l’évolution de l’ Organisation des moudjahidin du peuple d’Iran (OMPI), groupe armé musulman-marxiste d’opposition à la République islamique d’Iran et basé en Irak, près de la frontière :
 
On y découvre un monde parallèle, gouverné par une utopie frénétique qui, par haine de la République islamique, inverse ses valeurs. Ce qui se traduit, par exemple au sein de sa branche armée l’Armée de libération nationale de l’Iran, par la domination des femmes sur les hommes. Les combattantes sont officiers supérieurs et les hommes, avec des exceptions, sous-officiers ou simples soldats, affectés à la vaisselle ou la lessive.
 
 
4 JANVIER : NOUVEAU TEMOIGNAGE DE FEMME VIOLENTE
 
sur le site Sos Femmes. Témoignage intéressant : les deux conjoints sont violents, mais toujours attachés l’un à l’autre. C’est plutôt la conjointe qui, dans des moments d’exaspération, prend l’initiative de la violence. C’est plutôt le conjoint qui, en représailles, tape le plus fort. Les deux sont impliqués.
 
 
5 JANVIER : "LE TEMPS DES VICTIMES"
 
Tel est le titre d’un nouveau livre de Caroline Eliacheff et Daniel Soulez-Larivière (Albin Michel), qui, comme il l’indique explictement, explore les différentes facettes du victimisme contemporain. Le chapitre 4 s’intitule "Victime d’être femmes".
 
8 JANVIER : ARTICLE SUR LE "MANIFESTE" DANS "24 HEURES" (Suisse)
 
Messieurs, brûlez vos caleçons, les "hoministes" arrivent !
 
Lucia Sillig
 
A l’époque, les femmes brûlaient leur soutien-gorge, maintenant, ce sont les hommes qui mettent le feu à leur caleçon. Marre d’être coincés entre les stéréotypes de l’autiste émotionnel et du pervers sexuel ! Le premier numéro de Paroles d’homme, un magazine électronique bimestriel d’information « hoministe », est sorti en novembre. Il dénonce les situations de discrimination à l’égard des hommes.
 
« Le but est de créer un lien et de fournir un élément de réflexion », explique le Genevois John Goetelen, initiateur de la démarche en collaboration avec un Français et un Québécois. Le manifeste publié dans ce premier numéro est une synthèse des discussions menées lors des deux premiers congrès internationaux de la condition masculine, qui ont réuni entre 100 et 150 personnes, en 2003 à Genève et en 2005 à Montréal. « Le mouvement n’a pas de point de départ fixe mais il s’est établi à partir de la situation des pères, poursuit John Goetelen. Et aussi en réaction à un discours très agressif d’une part du féminisme. »
 
Les hoministes rejettent les clichés sur la gent masculine. « Le classique de l’homme fort qui peut tout encaisser, qui reste calme, le Rambo ou encore, l’homme bourgeois du 19e qui ne s’implique pas. » Ils veulent pouvoir se reconnaître en tant « qu’êtres humains sensibles, susceptibles d’erreurs mais perfectibles, appelés à se réaliser comme individus, professionnels, partenaires d’un couple et parents à part entière. »
 
Naître homme et coupable
 
Le texte réclame également le respect des pères, la reconnaissance de la violence faite aux hommes et dénonce la sous-représentation masculine dans certains domaines comme la santé, le travail social ou l’éducation. Mais aussi les médias et la justice (sic) ! « En fait, nous reprochons plutôt aux médias de relayer très facilement des discours féministes, précise John Goetelen. Quant à la justice, pour elle, un homme est a priori suspect. » Lui-même est aux prises avec cet appareil judiciaire, pour une accusation de viol, relayée, selon le livre qu’il a consacré au sujet, par une juge sexiste. Le procès doit avoir lieu cette année.
 
Le mouvement hoministe se défend de tout anti-féminisme. Il se fixe d’ailleurs comme objectif l’harmonisation des relations hommes-femmes. Mais il n’est pas toujours facile de rester neutre quand on défend son pré carré. Citoyen franco-suisse, John Goetelen s’en prend ainsi « à la stratégie victimaire » des féministes, dans une lettre ouverte à Ségolène Royal. « Comment penser que les femmes sont nos égales et sont responsables si elles se comportent en victimes dès qu’elles ont à répondre de leurs actes ? » Pourtant, les hoministes n’hésitent pas à adopter la même attitude. Toujours dans la même lettre, John Goetelen écrit : « Naître homme sous le féminisme actuel, c’est naître déjà coupable, coupable de tout, à jamais. »
 
Plus d’informations sur www.parolesdhommes.com
 
9 JANVIER : douze mouvements paternels appellent à une troisième manifestation d’hommage à Stéphane Lafargue, ce samedi 13 janvier à 1Oh, Paris, Place du Palais Royal
 
11 JANVIER : LES "VAGINOCRATES" ARRIVENT EN FRANCE
 
"Les vaginocrates", BD hilarante de notre ami Serge Ferrand, plus connu pour ses documentaires, met à nu, impitoyablement,les travers et les ridicules des radicales-féministes. Malgré un certain succès au Québec, elle n’avait jamais percé en France faute de diffuseur. Cette lacune est comblée. On peut déormais se la procurer à :
 
AMCO - rue sans bout - 26530 Le Grand Serre 
mail : amco-edition@no-log.org
Tarif 2007 : 1 BD « Les Vaginocrates » = 12 euros TTC + 3 euros port express postal (France)
Pays européens et DOM-TOM : port 6 euros - Autres pays : port 9 euros
Frais de port réduits de moitié à partir de 3 BD commandées -
 
 
12 JANVIER : "JAMAIS SANS LES PERES"
 
C’est le titre du chapitre 5 du livre de Valérie Pecresse, députée des Yvelines, Etre une femme en politique (L’Archipel). Elle y raconte comment elle a changé de point de vue sur la résidence alternée : en 2004, influencé par Maurice Berger et Claire Brisset, elle était prête à agir pour interdire la RA en-dessous d’un certain âge de l’enfant. Aujourd’hui, elle plaide pour l’inverse : "Je l’avais déjà constaté chez les jeunes délinquants dont je me suis occupée. Ce qui frappe immédiatement, quand on parle avec les jeunes multirécidivistes les plus destructurés, les plus asociaux, quand on étudie leur parcours, c’est la dégradation chez eux de l’image du père. Père absent, père parti, père dépossédé des attributs de l’autorité, père méprisé, haï." (p.103), "Restreindre dans la loi les possibilités de la résidence alternée aboutirait, j’en suis persuadée, à une diminution de la présence du père auprès de son enfant. C’est précisément ce que je ne veux pas"(p.104).
 
Entre temps, raconte-t-elle, elle a fait une rencontre déterminante : celle de cinq pères venus à sa permanence lui expliquer de vive voix la réalité du problème, et leur souffrance. Il sont, semble-t-il, des militants d’SOS Papa. Merci à eux au nom de tous. 
 
14 JANVIER : "JOHN GOETELEN, L’HOMINISTE QUI REECRIT CENDRILLON"
 
...titre d’un fabuleux article d’Ariana Dayer dans le quotidien suisse Le Matin, trop long pour être reproduit ici. Décidément, l’hominisme a le vent en poupe en Suisse romande. La publication du "Manifeste" avait suscité l’article de "24 heures" (voir 8 janvier), et ça continue. Cette fois, John a pu faire passer largement son message, par l’évocation de son parcours professionnel, de son livre, de la préparation de son procès suit à une fausse accusation de viol (nous en reparlerons), et bien sûr de son adhésion à l’hominisme. De plus, une fois n’est pas coutume, la journaliste a su mettre de côté ses a pioris, et rend compte de l’entretien de manière assez subtile. En témoignent ces formules glanées au fil des paragraphes : "C’est peut-être ça, un hoministe, un vrai : un garçon qu’on ne sait pas où ranger" - "Ce n’est pas rassurant, un hoministe. Ca doit être fait pour ça."
 
15 JANVIER : LES ELECTRICES NE VOTENT PAS POUR UN SEXE
 
Ce n’est qu’un sondage IFOP, publié dans le dernier Elle mais il donne une indication intéressante. Concernant les élections présidentielles à venir, un peu plus de femmes (33%) que d’hommes (29%) s’apprêtent à voter Royal, mais la différence n’est pas colossale. Surtout, si l’on considère les seules électrices, le fait que Royal soit une femme n’est important ou déterminant que pour 39% d’entre elles (et peu important ou sans aucune importance pour 61%). Ce qui nous conforte dans l’idée que les électrices sont plus intelligentes qu’on ne veut nous le faire croire : elles votent pour un programme, une appartenance politique, une personnalité, plutôt que pour quelqu’un du même sexe que le leur, même si on leur rabache que ce sexe a besoin de leurs voix parce qu’il est prétendument discriminé, ou qu’il annonce des lendemains meilleurs. Il doit en être de même du côté des électeurs masculins : ils votent pour un programme, une appartenance politique, une personnalité, plutôt que pour un homme par opposition aux candidates femmes.
 
16 JANVIER : MENTION "TRES BIEN" POUR LES PERES FRANCAIS
 
Article de Laurent Suply dans Le Figaro
 
Les pères, notés par leurs femmes, recueillent une note moyenne de 8.4/10, en matière d’implication dans le quotidien du nourrisson, selon un sondage TNS-Sofres/Parents.
 
S’il existait un baccalauréat « filière Papa », trois candidats sur 4 auraient la mention « très bien ». Selon un sondage TNS-Sofres pour le magazine Parents, 77% des mères donnent une note comprise en 8 et 10 sur 10 au père de leur enfant. La moyenne générale s’établit à 8.4/10, et seuls 6% des pères n’ont pas la moyenne, et 16% entre 6 et 7.
 
Dans le détail, les pères sont 60% à jouer ou organiser des sorties avec l’enfant de façon régulière. 51% donnent le biberon et changent les couches « régulièrement ». Mention « peut mieux faire » en revanche pour les désagréments nocturnes : pour les mères, 45% des pères se lèvent « rarement ».
 
L’implication du père est jugé assez volontaire, dans environ 85% des cas, celui-ci agit de sa propre initiative, sans attendre la demande de la mère. Et si les pères recueillent de si bonnes notes, c’est surtout parce qu’ils correspondent, dans la réalité, au « père idéal » qu’imaginaient leurs femmes. Les qualités qu’elles attendent d’un père (dans l’ordre : tendresse, ses côtés sécurisant et joueur, fermeté et humour), sont exactement celles qu’elles constatent au quotidien.
 
 
Là aussi, l’idéologie dominante, qui nous parle de pères se prélassant sur leur canapé à longueur de soirée en lisant le journal, et de mères érasées, condamnées à porter seules le fardeau éducatif, vole en éclat. Et ce sont les mères elles-même qui le disent ! Nous le savions, ça fait plaisir de le voir confirmé.
 
20 JANVIER : MARIE-CLAIRE ELARGIT SON VOCABULAIRE
 
Dans son numéro de février, p.83, dans un article intitulé A quoi ressemblent les féministes en 2007 ? (d’ailleurs pas très flatteur pour elles !) on trouve la phrase : "Aujourd’hui, on peut parfois entendre la jeune génération, mal informée, confondre féminisme et misandrie ". Ainsi ce dernier mot, si peu connu et si peu employé, entre dans le vocabulaire de ce magazine complètement indigent... et lui-même si négateur de l’existence de cette même misandrie. C’est un signe des temps qui nous réjouit.
 
22 JANVIER : "MATERNELLES" : LE SAP
 
Débat de haute tenue sur le syndrome d’aliénation parentale (SAP), durant quarante minutes, à l’émission Les maternelles sur France 5, avec notamment Olga Odinetz, présidente de l’Acalpa (voir Liens) et Stéphane Ditchev, président du MCP, venu en tant que père n’ayant pas vu ses deux filles depuis dix ans. Bien sûr, la troisième intervenante étant une grand-mère privée de ses petits-enfants, la réalité, à savoir que ce sont les pères qui fournissent les gros bataillons de victimes, a été occultée. Mais un échange rationnel, clair et complet sur ce sujet dans une émission à grande audience, c’est déjà beaucoup. 
 
23 JANVIER : "MATERNELLES" : LES GROUPES DE PAROLE
 
Quoique ne disposant que de trois minutes, Grégory Poitier a réussi a réussi à présenter de manière à la fois légère et consistante le fonctionnement des groupes de paroles masculins, en s’appuyant sur sa propre force de conviction et sur une interview de Patrick Guillot, réalisée à Paris sur la coulée verte. Notons aussi qu’il a mis en place un forum consacré aux hommes sur le site de l’émission (sur la page d’accueil, cliquer en bas à droite sur son portrait) : nous encourageons vivement nos amis à y participer.
 
Le résumé de la chronique : 
 
 
Les deux émissions peuvent être visionnées jusqu’à une semaine après leur diffusion :
 
 
Débat sur le SAP : quelques minutes après le début
 
La chronique : repère 01 02 50
 
24 JANVIER : LES DERIVES DE LADY FITNESS
 
Un de nos lecteurs, découvrant près de chez lui un tout nouveau centre Lady Fitness, consacré à l’amincissement et réservé aux femmes, a eu la curiosité de se renseigner sur la chaîne internationale qui promeut ce type d’établissement. Voici donc ce qu’on peut lire à http://www.ladyfitnesse.fr, dans le dossier de presse, concernant les caractéristiques de la clientèle ciblée :
 
Une clientèle réticente aux centres de fitness pour de multiples raisons : l’emplacement, le prix, les horaires, les abonnements trop longs, le manque de suivi, les hommes et leurs dérives, etc.
 
Soyons clairs : de même que nous encourageons les hommes à consacrer une partie de leur temps libre à des activités exclusivement masculines (des groupes de parole, par exemple), de même nous pensons le plus grand bien que des femmes fassent de même pour des activités exclusivement féminines. Par contre, nous n’acceptons pas que la présentation de ces activités se fasse sous une forme misandre. Aucune association masculine ne se présente comme un lieu protégé contre "les femmes et leurs dérives". L’intérêt de se rencontrer entre personnes du même sexe, c’est de conforter son identité, de se ressourcer : ce n’est pas de se préserver de l’autre sexe.
 
Le grand patron de ce groupe s’appelle Hervé Rivoal. Il serait intéressant de lui demander ce qu’il entend par les "dérives" des hommes, et ce qu’il envisage pour modifier une formulation insultante pour la moitié de la population : herve@ladyfitness.fr ou info@ladyfitness.fr
 
25 JANVIER : TABLE RONDE JAMAC (suite)
 
La brochure de la table ronde "Abus sexuels sur les enfants : protection de l’enfance et présomption d’innocence. Après Outreau, où en est-on ? Quelles évolutions ?" qui s’est déroulée à Paris le 10 décembre 2006 est disponible sur le site de JAMAC à l’adresse suivante :
 
 
On peut obtenir la version papier avec un chèque de 6 euros à l’ordre de Collectif Jamac, à envoyer à Jamac, 198 rue saint Julien 49530 Drain.
 
Tous les compte-rendus d’intervention sont passionnants. Parmi d’autres, nous avons relevé un passage qui l’est particulièrement dans l’intervention de Marceline Gabel, responsable de l’Observatoire de l’enfance en danger (elle traite des "évolutions positives depuis Outreau") :
 
2) L’intérêt nouveau porté aux femmes "pédophiles" et aux garçons "victimes" !
Outreau a en effet porté l’attention sur les femmes pas seulement victimes, mais également auteurs d’abus sexuels !
 
Pour les garçons victimes le problème est identique ! Il se pose aujourd’hui dans les mêmes termes qu’il y a 20 ans pour les filles, avec le même décalage ! C’est au drame des enfants d’Outreau que l’on doit cette subite perception, même si un certain nombre de cliniciens rencontraient mères incestueuses et garçons victimes et savaient !
 
Ainsi, une étude de la PJJ qui portait sur 1120 jeunes auteurs de violences sexuelles relève 522 victimes parmi lesquelles 35% de garçons !
 
Par ailleurs le téléphone gratuit "Sos Viols Femmes Informations" pourtant bien identifié féministe, relève, ces 3 dernières années, une augmentation sensible des appels de jeunes garçons. A tel point que l’association des Drs Bru qui a déjà depuis 10 ans un établissement pour filles victimes à Agen, étudie en ce moment quel type de réponse elle pourrait offrir aux jeunes garçons.
 
1er FEVRIER : LES DELIRES DE LA HALDE
 
Faits et documents, 1-15 février 07, p.12 :
 
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, présidée Par Louis Schweitzer était partie civile, le 19 janvier, au procès, à Nîmes, d’un moniteur et patron d’auto-école qui avait demandé à une élève portant un voile islamique de le mettre en arrière ou de le retirer pour des raisons de sécurité, le voile gênant le "contrôle des angles morts" et que ce voile ne lui permettait pas de voir si sa cliente regardait bien à droite et à gauche. Lors de l’audience, on a appris qu’il avait déjà demandé, avec succès, à une soeur portant cornette de retirer celle-ci. L’avocat de la HALDE, Me Christophe Bass, a rejeté ces arguments de simple bon sens, écartant la notion de sécurité : "La discrimination est un crachat"." Le vice-procureur de la République a demandé de 500 à 100 euros d’amende, estimant que l’argument de la sécurité n’était que du "camouflage" (délibéré du 28 février).
 
Ce délire nous conforte dans le doute que nous nourrissions sur la volonté de la HALDE de combattre les véritables discriminations, par exemple la discrimination anti-hommes !
 
2 FEVRIER : LA MADONE DEMASQUEE
 
Evelyne Pathouot, ancienne attachée parlementaire de Ségolène Royal dans les Deux-Sèvres, raconte dans Ségolène Royal, ombre et lumière (Michalon) un peu plus de deux ans de sa vie au quotidien (1995-1997). Certes, il s’agit d’un coup lié à la campagne présidentielle, et il y a à boire et à manger dans les faits rapportés. Nous nous contenterons donc de citer des extraits) en rapport avec des aspects de la personnalité de l’intéressée que nous avons déjà pointés dans son comportement public (publiés dans Le Figaro de ce jour)
 
Pour commencer, bien sûr, un art consommé du victimisme féminin :
 
Et elle sait merveilleusement dissimuler cette tendance « colérique » en endossant, parfois inconsciemment, le rôle de a faible créature égarée dans un univers impitoyable d’hommes tous plus machistes les uns que les autres.
 
Elle est parfois une sorte de saint Sébastien criblé de flèches auquel le sens de l’honneur ordonne qu’on le délivre de ses bourreaux. Cela lui permet d’esquiver certains coups bas ou de placer ses adversaires en position de faiblesse. S’ils la critiquent, ce n’est pas parce qu’elle a tort ou parce qu’ils ont une autre vision de la société. Non, elle est, en tant que femme, en tant que mère, en tant que Ségolène, la victime d’odieuses machinations qu’on épargne à ses rivaux. Cette posture victimaire ne se traduit pas exclusivement chez elle par « des cris et des larmes ». Elle en joue pour éluder toutes les questions embarrassantes...
 
Un côté misandre, aussi, si l’on en croit le propos suivant (à une époque où elle a cesé de rémunérer son attachée parce qu’elle est en arrêt maladie !), selon lequel les prestations des hommes divorcés sont faites pour entretenir intégralement leurs ex-compagnes :
 
Visiblement, la précarité éventuelle de ma situation financière ne semblait plus l’émouvoir. Ainsi, quand je lui expliquai que la suspension d’un mois de salaire était une véritable catastrophe, elle me rétorqua simplement : « Mais Evelyne, vous avez une pension alimentaire ! »
 
Enfin rappelons qu’elle est l’auteure d’une circulaire édictée lorsqu’elle était ministre de l’Education nationale, qui encourage au signalement automatique des enseignants à partir de n’importe quel ragot, et a brisé la vie de centaine d’entre eux ce propos effrayant, ignoble, aberrant : 
 
Je pensais que plus rien ne pourrait me surprendre venant de sa part, quand soudain, elle proféra, avec une insouciance totale des propos qui, dix ans plus tard, me paraissent toujours inqualifiables. Alors qu’elle évoquait certaines de ses déclarations sur la pédophilie dont la presse avait fait grand bruit et qui avaient assis sa réputation de femme d’ordre et d’autorité, elle se félicita elle-même d’avoir eu « la chance  » - ce fut le terme qu’elle employa - d’avoir eu un cas de pédophilie dans sa circonscription, « ce qui lui donnait de l’avance sur Claude Allègre ». Le terme « chance » me semblait plutôt mal approprié. Je ne voyais pas en quoi cela pouvait constituer pour une élue une occasion de se réjouir, ni de l’« avance » sur un autre ministre.
 
Pour le reste, c’est magouille, argent liquide et compagnie, comme dans toute la sphère politicienne. Finalement, en quoi consiste réellement la manière "féminine" de faire de la politique ?
 
6 FEVRIER : "JE SUIS VIOLENTE ENVERS MON CONJOINT" 
 
Nouveau témoignage de femme violente (le quatrième) sur le site d’Sos Femmes : Je suis violente envers mon conjoint, impressionnant de lucidité :
 
(...) Il y a vraiment trop de femmes comme moi dans ce monde, qui utilisent leur statut de femme pour humilier gratuitement les hommes qui les aiment...
 
Ma mère contrôle tout ce que mon père fait, elle est si violente, et j’ai l’impression que je deviens comme elle...
 
Ma grand-mère a toujours humilié publiquement mon grand-père, le traitait d’incompétent, etc.
 
Je crois que on ignore l’ampleur de la violence faite aux hommes... (...)
 
 
8 FEVRIER : "A LA RECHERCHE DU BONHEUR"
 
Plusieurs lecteurs nous signalent ce film sorti ce mois, réalisé par Gabriele Maccino, avec Will Smith dans le rôle principal. Il s’agit d’une magnifique histoire de paternité, inspirée du personnage réel de Chris Gardner, qui s’est en outre raconté dans un livre.
 
Synopsis : Représentant de commerce, Chris Gardner a du mal à gagner sa vie. Il jongle pour s’en sortir, mais sa compagne supporte de moins en moins leur précarité. Elle finit par quitter Chris et leur petit garçon de cinq ans, Christopher.
 Désormais seul responsable de son fils, Chris se démène pour décrocher un job, sans succès. Lorsqu’il obtient finalement un stage dans une prestigieuse firme de courtage, il se donne à fond, même si pour le moment il n’est pas payé. Incapable de régler son loyer, il se retrouve à la rue avec Christopher. Le père et le fils dorment dans des foyers ou des gares, cherchant des refuges de fortune au jour le jour.
 Perdu dans la pire épreuve de sa vie, Chris continue à veiller sur Christopher, puisant dans l’affection et la confiance de son fils la force de surmonter les obstacles...
 
Le site du film :
 
 
16 FEVRIER : "ALLEMAGNE : LE DROIT DES PERES DE S’ASSURER DE LEUR PATERNITE RECONNU" 
 
Nous avons mis en ligne cet article du Monde, très intéressant. La Haute Cour allemande avait été saisie par un père qui avait prouvé sa non-paternité par un test, malheureusement illégal, et de ce fait avait été débouté par un tribunal. La Haute Cour a constaté l’absurdité de la situation : ce père a prouvé sa non-paternité, mais cela ne lui sert à rien, il ne peut rien faire. Ce constat, pourtant, ne sera pas inutile : il constitue aussi un appel au gouvernement pour légiférer, ce que celui-ci s’apprête à faire.
 
18 FEVRIER : SOUTENONS JOHN GOETELEN
 
John, militant hoministe suisse bien connu, organisateur du premier congrès "Paroles d’hommes" à Genève, est depuis longtemps en butte à une accusation abracadabrante de viol de la part d’une ancienne compagne. Contre toute attente, la justice suisse donne suite à la plainte, et le procès aura lieu dans l’année. John est décidé à médiatiser celui-ci, afin de faire avancer la dénonciation de la pratique des fausses accusations. Il donne tous les détails de son affaire sur son site http://www.hommecible.com. Nous demandons à chacun d’aller le consulter, et de réfléchir aux moyens dont il dispose pour aider à cette médiatisation.
 
20 FEVRIER : UNE GETTLIFE A LA REUNION
 
Laurence Gisquet, habitante de l’île de la Réunion,n’avait pas obtenu la garde de ses deux enfants, confiés à son ex-concubin, après un jugement prononcé en métropole. Il y a deux ans, elle les enlève tout bonnement (pourquoi se gêner ?) et les emmène dans l’île. En juin dernier, elle est condamnée pour non-représentation d’enfants à - seulement ! - deux mois de prison ferme. Elle est arrêtée le 13 février dernier.
 
Au lieu de se réjouir que la justice s’applique enfin danss ce domaine (c’est si rare !), la presse et les responsables locaux prennent parti pour elle, au seul titre qu’elle est une mère ! Le journal Témoignages titre mélodramatiquement "Une mère en prison" et écrit "Même si on ne conteste pas les arrêts de justice (et quelle justice ?), mettre en prison une mère - non pour un acte criminel mais pour une affaire familiale - est un acte grave qui ne peut être pris à la légère". Il pose curieusement la question : "Etait-elle une délinquante pour être traitée comme tel ?", dont la réponse est évidente. La députée Huguette Bello et la sénatrice Gélita Hoarau demandent sa libération.
 
Comme Nathalie Gettliffe, Laurence Gisquet n’est qu’une sinistre rapteuse d’enfants, et a commis un crime abominable. S’il avait été commis par un père, les mêmes qui aujourd’hui prennent sa défense désigneraient celui-ci à la vindicte publique.
 
Liens vers les journaux réunionnais :
 
 
 
21 FEVRIER : LA CONFUSION DES SEXES
 
Le psychanalyste Michel Schneider, que nous apprécions beaucoup (voir rubrique Big Mother) sort un nouveau livre, La confusion des sexes (Flammarion), dans lequel il s’attaque une fois de plus aux tabous : sacralisation des mères, lois contre la sexualité masculine, etc. Il est d’ailleurs interviewé à ce sujet dans Elle de cette semaine.
 
Autre publication : Le sexe fort. Le temps des femmes est venu de Muriel Roy Prêtet et Capucine Graby (Bourin). Contrairement à ce que pourrait laisser craindre le titre, il ne s’agit pas d’un pamphlet vengeur, mais d’une enquête euphorique qui contate que la société française n’a jamais offert aux femmes autant de chnces qu’aujourd’hui ! Que font les victimistes ?
 
23 FEVRIER : "LES FEMELLES, CES GUERRIERES"
 
C’est le titre d’un entrefilet paru dans Libération de ce jour. De quoi faire hurler les misandres qui professent que les hommes ont inventé la guerre...
 
Les primates femelles ont peut-être inventé les premières armes de l’humanité, selon une étude dévoilée hier qui sera publiée le 6 mars dans le magazine américain Current Biology. Selon les anthropologues des universités de l’Iowa (Etats-Unis) et de Cambridge (Grande-Bretagne), les femelles qui n’avaient ni la force ni le temps de concourir avec les mâles pour chasser ont dû utiliser leur cerveau et créer des armes, tels des morceaux de bois affûtés, pour attraper leurs proies. Les premier êtres humains ont pu agir de même car ils vivaient dans un environnement comparable et avec les mêmes caractéristiques.
 
24 FEVRIER : DOSSIER HOMMES / FEMMES
 
dans le n° de mars de Psychologies (p.140-171). Dossier assez consistant et assez honnête, mettant en valeur les différences entre les sexes sans en privilégier un. De nombreux auteurs sont consultés : on regrettera qu’ils soient choisi en fonction du "politiquement correct" de Psychologies, à savoir qu’ils n’abordent jamais le problème de la dominance de la misandrie et des violences anti-hommes. Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’on lira Dallaire, Goetelen, Gabard ou Guillot dans ce magazine. 
 
26 FEVRIER : "PAPA, DIVORCE ET SUR LA PAILLE"
 
Nous avons visionné après coup ce récent documentaire de TSR (toujours et facilement accessible sur le site de l’émission : http://www.tempspresent.ch consacré aux pères divorcés suisses (dont plusieurs amis militants), sous l’angle de la dégringolade sociale causée par la procédure et ses suites. Il est remarquable de réalisme, souvent poignant, et nous le recommandons à tous.
 
 
1ER MARS : MISANDRIE SUR FRANCE 2
 
Le débat d’hier soir à L’arène de France sur le thème Les Français sont-ils misogynes ? a surtout donné lieu à un déferlement... de misandrie. Survoltés, les invités du camp anti-hommes ont rapté l’essentiel du temps de parole, la coupant à leurs vis-à-vis, vociférant, complaisamment relayés par un Stéphane Bern bien incapable d’envisager autre chose que le "politiquement correct". Notre ami Jean Gabard a heureusement effectué quelques interventions percutantes qui ont permis à plusieurs reprises d’infléchir le débat.
 
Plus généralement, nous observons évidemment qu’un débat sur le thème symétrique Les Françaises sont-elles misandres ? n’a jamais eu lieu et est totalement inconcevable. 
 
2 MARS : DADDY’S PRIDE
 
Plusieurs mouvement de pères italiens organisent le dimanche 18 mars, à Rome, une Daddy’s pride, avec le projet de la renouveler chaque année. Une idée géante ! Et ils convient les pères des autres pays à les rejoindre. Deux sites pour se renseigner là-dessus :
 
 
 
3 MARS : REVUE DE PRESSE
 
Pour une fois plusieurs bonnes surprises :
 
Mères au foyer, et heureuses de l’être, enquête de Parents, mars 2007, p.84-88
Enquête sur les mères qui renoncent à travailler pour élever leurs enfants : selon le sondage Parents-TNS-Sofres, 86% des mamans d’enfants de moins de 2 ans qui ne travaillent pas se disent satisfaites de leur situation . Suivent divers témoignages. Nous qui sommes contre les rôles stéréotypés et préférons les femmes qui travaillent, cela ne nous réjouit pas vraiment, mais nous ne souhaitons pas juger le choix de ces femmes. L’important, c’est qu’elles expriment toutes que leur non-travail est un choix délibéré, effectué en accord avec leur mari, ce qui réfute le schéma misandre dominant, celui des malheureuses mères contraintes par les pères à rester dans leur cuisine, pendant que ces mêmes pères se réservent les joies de la vie sociale / ou celui des malheureuses réduites au chômage par la discrimination subie en tant que femmes.
 
L’homme par qui la pilule vint aux femmes, interview de Lucien Neuwirth dans L’histoire, n°318, mars 2007, p.16-17
Un excellent titre pour définir l’homme qui fut en France le véritable artisan de la mise en place politique de la contraception, comme le reconnaît Simone Veil. Un homme au service de la cause des femmes, parmi tant d’autres.
 
Quand les violence conjugales deviennent un crime, dossier d’Eric Pincas, dans Historia n°723, mars 2007, p.32-35 :
 
- historique des lois concernant ce délit, assez bien fait.
 
- la surprise vient d’un encadré intitulé Les maris aussi, qui traite de la violence contre les hommes : dans une grande revue historique, c’est rare ! Bien sûr, le chiffre évoqué est dérisoire, mais le phénomène est reconnu. De plus, un éclairage est apporté sur le traitement de cette violence dans le passé, depuis le Moyen-Age (où "le mari battu est avant tout considéré comme un coupable avant d’être une victime ". Déjà !) jusqu’au XIXe siècle. On peut lire cela à :
 
 Vu la rareté de cet événement, nous vous suggérons de vous manifester auprès d’Historia :
1) pour féliciter et remercier le comité de rédaction
2) pour l’informer des enquêtes récentes qui changent la vision du problème et des ouvrages honnêtes sur la question (qu’ils ne connaissent pas, manifestement)
 
Historia / 74 avenue du Maine 7514 Paris / télécopie : 01 44 101294 / webmaster : mlebas@tallandier.fr
 
5 MARS : LA ROSE MARIE CLAIRE = POUR FILLES EXCLUSIVEMENT
 
Début de cette opération qui consiste à faire acheter au public des roses (à 3 euros, dont 1,50 pour les associations) chez les revendeurs partenaires. Voici son objectif : Cette fleur, symbole de la scolarisation des petites filles, est une rose. Le but de l’édition 2007 est de permettre de scolariser durablement des petites filles en s’appuyant sur l’expertise de trois missions associatives reconnues pour la qualité de leur travail dans leur domaine d’intervention : L’UNICEF, au Sénégal ; Toutes à l’école, au Cambodge, et les bourses Women’s Education France.
 
Nous sommes pour, évidemment. Mais, une fois de plus (nous avons sans doute l’esprit mal tourné), nous ne comprenons pas très bien. Pourquoi seulement les "petites filles" ? D’accord, c’est l’objet de deux des trois associations, mais l’UNICEF ? N’y a-t-il pas là discrimination ? Ce sont de bonnes questions à poser au 01 74 73 41 10, numéro indiqué sur le site de l’opération : http://la-rose.fr/
 
... à moins que la réponse ne soit contenue dans le sous-titre que nous y avons trouvé : Parce que l’éducation des filles fait avancer le monde . Pas celle des garçons ?
 
7 MARS : JASPARD RECIDIVE
 
A l’approche du 8 mars, le matraquage idéologique misandre s’intensifie. Les résultats d’une enquête sur les violences subies par les filles de 18-21 ans en Seine Saint-Denis, commandée par l’Observatoire départemental des violences envers les femmes et le Conseil général sont pré-publiés et orchestrés par les médias (la suite en novembre). Avec affliction mais sans surprise, nous constatons que la direction en a été confiée à Maryse Jaspard, la sociologue misandre dont l’incompétence provoquée par l’aveuglement idéologique a été maintes fois démontrée à propos de l’enquête-bidon ENVEFF qu’elle avait commise en 2000.
 
Bien sûr, les résultats obtenus mettent en cause exclusivement les hommes, et sont énormes. 14% d’agressions sexuelles, 23% de violences physiques, voilà de quoi frapper l’opinion ! Pourtant, comme dans l’Enveff, il ne sont obtenus qu’à partir d’entretiens anonymes, dont la véracité ne peut être vérifiée, ni la part de l’interaction avec les "agresseurs" : on sait pourtant que la montée de la violence initiée par les jeunes filles de cet âge est un phénomène de société majeur. Le critère retenu est : au moins une fois dans leur vie : c’est large ! Enfin, les caractéristiques de la population de ce département amènent vraisemblablement à des taux de violence plus élevés que la moyenne nationale : peu importe, les médias feront comme si c’était transposable dans tout le pays.
 
Mais le procédé misandre basique est toujours le même : seules les victimes filles sont interrogées. Où sont les victimes garçons ? Eh bien, miracle (mais nous avons du mal à y croire), le vice-président du Conseil général, Gilles Garnier, annonce qu’une enquête similaire sera réalisée en 2007 auprès des garçons. Nous l’attendons avec impatience.
 
 
9 MARS : LA MADONE SE SURPASSE
 
Ce 8 mars, comme chaque année, nous avons subi jusqu’à l’écoeurement les lamentations victimistes et les imprécations misandres, et une belle pile d’articles les relatant s’érige sur nos bureaux. Toutefois, la palme du sexisme revient incontestablement à la Madone Royal, en meeting à Dijon, qui a accumulé les déclarations les plus caricaturales :
 
Je ne vous demande pas de voter pour moi parce que je suis une femme. Mais je suis une femme. Et avec moi, le vrai changement politique, il est là. La politique ne sera jamais comme avant. [On notera cet art consommé de se contredire en totalité d’une phrase à l’autre]
 
Je suis une femme, je suis une mère et je peux l’assumer dans ma relation au pouvoir. [Poncif archaïque : je suis une mère, donc je suis attentive et généreuse, donc je serai une gouvernante attentive et généreuse]
 
Lorsqu’il y a un choix à faire, je fais toujours le choix de la vie. [Les familles des profs qu’elle a poussés au suicide avec sa circulaire apprécieront...]
 
Il est temps que les femmes sortent de l’enfance et leur temps a sonné. [elle est un messie individuel, les femmes sont un messie collectif]
 
En acceptant de voter pour une femme, vous vous affranchissez vous-mêmes de vieux préjugés. [tu parles ! Des centaines, des milliers de femmes ont été élues dans les assemblées locales, régionales et nationales, depuis des décennies !]
 
Derrière l’égalité, la liberté, la fraternité, j’en appelle à la sororité. [ça c’est vraiment étrange ! Elle rappelle la devise de la République, qui est censée être faite pour tout le monde, et à l’intérieur elle introduit une communauté, les "soeurs", qui aurait une spécificité...]
 
Synthèse Figaro - Le Monde - Libération
 
Le site anti-Ségo http://www.desertdavenir.com fait la même analyse que nous. Voici l’article, à lire avec ses 72 réactions :
 
Le discours de Ségolène Royal à Dijon fait froid dans le dos. Aucun candidat n’a jamais tenu un discours qui excluait ainsi la moitié de l’électorat. A la lire, les hommes et les femmes seraient deux races bien distinctes et leur confrontation imminente. Ségolène Royal est celle par qui tout commencera, elle mène la charge pour les femmes et les hommes socialistes sont les supplétifs de cette conquête du pouvoir : "Vous les hommes sans lesquels rien ne serait possible, vous qui en acceptant de voter pour une femme vous affranchissez vous-mêmes des vieux préjugés, merci d’être là rassemblés (...) dans ce désir de changement et d’avenir". Elle n’a pas hésité à déclarer qu’ "A l’échelle de la planète, mais aussi de la France, si nous réussissons pour les femmes, si cela va mieux pour les femmes, alors cela ira mieux pour l’humanité tout entière".
 
Mélange d’hallucinations et de differentialisme sexuel exacerbé, Ségolène Royal fait peur quand elle se prend pour la reine des amazones.
 
Où est l’universalisme de la Révolution française dont elle se réclame ? Où est le citoyen dans son discours ? Nulle part car Ségolène Royal n’envisage la politique que sous la forme d’un combat des femmes contre les hommes. Comme si son principal apport à la gauche avait été le remplacement de la lutte des classes par la lutte des sexes. Tout ceci ressemble plus à une croisade personnelle qu’à l’établissement d’un projet commun pour une société meilleure.
 
En outre, ce site contient toute une série d’adresses d’autres sites et blogs anti-Ségo. Ces sites sont une excellente occasion d’exprimer nos points de vue sur la misandrie et les fausses accusations. Profitons-en tant que dure la campagne !
 
10 MARS : LA MERE DE TOUTES LES HORREURS
 
Pendant ce temps l’Autriche découvre dans l’effarement une affaire tout à fait représentative de notre société. Durant sept ans une mère folle a retenu ses trois filles dans une maison familiale transformée en dépotoir, tout en les entretenant dans le rejet de leur père, divorcé. L’homme est pourtant un haut magistrat, mais il n’a rien pu faire. Toutes les actions judiciaires ont échoué, et celles des services sociaux ont traîné pendant des années, avant que les filles puissent être libérées
 
 
15 MARS : CONTRE LES HOMMES, LA "DENONCIATION CALOMNIEUSE" N’EXISTE PAS
 
Lu dans Le Progrès de Lyon, du 15 mars 07, p.23, rubrique "Tribunal de Vienne" :
 
Elle l’avait dénoncé pour des faits de viol
 
L’Isle d’Abeau
 
En 1999, il avait été accusé de viol par son ex-compagne, qui demeure à L’Isle d’Abeau. Il avait été détenu près d’un mois avant d’être acquitté par la cour d’assises. Depuis, il avait porté plainte pour dénonciation calomnieuse contre son ancienne amie. A la fin du mois de janvier, elle devait comparaître devant le tribunal correctionnel de Vienne sur assignation directe de son ancien compagnon. La jeune femme ne s’était pas déplacée ; elle était seulement représentée par son avocat. Celui-ci avait fait entendre que depuis l’acquittement du plaignant, sa cliente vivait un calvaire et qu’elle avait même fait une tentative de suicide. Pour le conseil de la jeune femme, malgré le verdict de la cour d’assises, il y avait bien eu viol par le passé. "On a parlé de relations consenties ; or ces deux-là étaient séparés depuis trois ans" avançait-il, avant de demander une dispense de peine.
Le conseil de l’ancien compagnon, quant à lui, avait mis l’accent sur des précédents de nature mythomane relevés chez la jeune femme . Selon lui, les relations sexuelles entre son client et la prévenue étaient bien consenties. En fait, l’ancien concubin avançait face au tribunal que la jeune femme avait agi de la sorte afin de faire échec au droit de visite sur sa fillette. Il réclamait donc 15000 euros de dommages et intérêts. Le jugement avait été mis en délibéré. Il a été rendu mardi par les juges viennois qui ont relaxé la jeune femme des faits de dénonciation calomnieuse.
 
Georges Aubry
 
Surréaliste ! Puisque le premier tribunal a jugé qu’il n’y avait pas eu viol, il y a bien dénonciation calomnieuse ! Ou alors, s’il n’y a pas dénonciaion calomnieuse, il y a bien eu viol et le premier tribunal s’est trompé... ce que personne n’est en mesure de démontrer ! La réalité, la voilà : le plaignant est un homme, et pour la "Justice", un homme n’a pas à sa plaindre d’une fausse accusation de viol, il n’a qu’à la subir. La fausse accusation d’une femme n’est pas calomnieuse, la femme, en tant que femme, a toujours de bonnes raisons d’accuser fun homme, même faussement, lesquelles l’excusent. 
 
16 MARS : D’AMBRA SUPERLACHE

Vous vous souvenez de Gilles d’Ambra, auteur d’un livre au titre impérissable : Pourquoi les hommes sont lâches. A l’époque où nous l’avions interpellé, il avait feint l’étonnement et plaidé ses bonnes intentions : "Misandre, moi, quelle idée ?". Nous avions alors lancé une campagne de protestation.

Récemment, nous lui envoyons le numéro 2 de Paroles d’hommes (électronique). Surprise : il nous informe de son refus de tout envoi ultérieur. Curieux, pour quelqu’un qui écrit sur la condition masculine. Nous lui répondons aussitôt :
- Eh bien, monsieur D’Ambra, vous ne voulez pas nous lire ? Vous n’aimez pas vous confronter à une pensée qui s’oppose à la vôtre ? Vous qui traitez les hommes de lâches, on va croire que c’est vous le lâche... Et lui de rétorquer :
- Pensez ce que vous voulez. A quoi nous avons aussitôt répondu :
- Qu’attendez-vous pour faire retirer des ventes les exemplaires de votre bouquin, en changer le titre, et vous excuser auprès de la moitié masculine de la population de l’avoir gravement offensée ? Depuis, plus de nouvelles...

Bref, ce monsieur aurait bien besoin d’être encouragé à faire preuve enfin d’un véritable courage. Vous pouvez vous atteler à cette tâche ingrate en lui écrivant à gillesdambra@wanadoo.fr

17 MARS : COMPRENDRE SON HOMME (POUR MIEUX L’EDUQUER)

Titre d’un nouvel ouvrage, qui connote désagréablement la misandrie. L’auteur est Catherine Sandmer, l’éditeur Hachette Pratique, et la collection... On n’est pas des courges !, ce qui au vu du contenu n’est pas toujours évident. Quelques titres de chapitres qui reprennent les éternels poncifs :

Pourquoi l’homme ne sait pas écouter

Pourquoi l’homme ne s’épanouit que dans le bordel (au sens de désordre : ambiguïté voulue ?)

Pourquoi l’homme est-il si égoïste et paresseux ?

17 MARS : 15,4 % : pourcentage de plaintes pour harcèlement sexuel au travail déposées par des hommes aux Etats-Unis en 2006

Article du Monde de ce jour :

Selon la Commission américaine pour l’égalité des chances au travail (EEOC), 15,4 % des 12 025 plaintes pour harcèlement sexuel dans l’entreprise enregistrées aux Etats-Unis l’an passé ont été déposées par des hommes. Contre des hommes ou contre des femmes ? Cet organisme officiel n’a pas cherché à le déterminer précisément, mais "il s’agit à l’évidence surtout de plaintes visant des hommes", a estimé un responsable de l’EEOC, David Grinberg. En 2005, la moitié du total des plaignants pour harcèlement sexuel au travail ont été déboutés par l’EEOC, contre un tiers seulement en 1992.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-884022@51-884112,0.html

La vérité commence à se faire jour :

- il y a aussi des hommes victimes, qui portent plainte, et victimes de femmes (le responsable ne répond pas objectivement à la question sur les harceleuses, ce qui donne à penser que leur proportion est consistante)

- sur l’ensemble, la proportion de plaintes-bidon est énorme, et elles sont de moins en moins prises au sérieux.

21 MARS : MANIF A LA HALDE

LE COLLECTIF NATIONAL POUR LA COPARENTALITE ET LA RESIDENCE ALTERNEE PARITAIRE www.collectif-coparentalite.com, tél 06 87 76 26 68 se MOBILISE CONTRE LA PUBLICITE RACISTE SUR LE NUMERO D’APPEL 3919 POUR LES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES ! et dit NON AU RACISME ANTI / HOMME / ANTI PERE DE L’ETAT FRANÇAIS !

Elle appelle à une action nationale avec une manifestation

mercredi 21 mars à 11h30 devant les locaux de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations, 11 rue Saint Georges, 75009 PARIS, (métro Notre Dame de Lorette ligne12) pour :

- dénoncer l’orientation raciste de l’Etat Français à l’égard des hommes et des pères,

- le silence de cette institution devant la discrimination dont sont victimes les pères dans les procédures de séparations et de divorces

Par ailleurs, elle appelle tous les pères à appeler le 3919, lorsqu’ils sont victimes de violences conjugales, dont des non-représentations d’enfants qui les privent de leurs enfants.

[Effectivement, ce nouveau service, financé par les contribuables des deux sexes, est présenté par sa pub média et sur le site même du Ministère délégué à la Parité comme s’adressant exclusivement à des victimes féminines http://www.femmes-egalite.gouv.fr/. Il s’agit donc d’une discrimination sexiste, explicite et officielle, à l’encontre de toute la moitié masculine de la population. Nous appelons nos lecteurs à participer à cette manif et à toutes les actions qui suivront pour dénoncer cette nouvelle injustice]

...ET NOUS ENTRAMES DANS LA HALDE !

En fin de matinée, la jonction s’est faite spontanément entre militants paternels et hoministes, qui constituèrent une petite troupe déterminée. Pas de médias, mais des fonctionnaires de police très sympathiques, qui ont semblé fort bien comprendre nos motivations. L’un d’eux, délégué par les R.G., nous confia même avoir été, du temps où il intervenait sur le terrain, confronté maintes fois à la réalité des hommes battus.

Deux directeurs de la Halde ont finalement reçu une délégation (1 Collectif coparentalité, 2 Justice Papa, 1 hoministe), auxquels nous avons fait la démonstration du caractère sexiste des documents de présentation du 3619. Ils ont reconnu la réalité du problème, et nous comptons bien sur une intervention rapide de leur part auprès du Ministère, où Justice Papa a sollicité de son côté un rendez-vous. En attendant, il n’est pas mauvais de saisir individuellement la Halde, par courrier, selon les modalités indiquées sur son site http://www.halde.fr

En outre, nos interlocuteurs nous ont informé du lancement d’actions de formations "fortes" en direction de la police et de la gendarmerie ayant pour objectif de remédier aux discriminations dans l’accueil des plaintes, ce qui concernerait entre autres, pour les discriminations de sexe, les plaintes pour non-représentation d’enfant ou d’hommes battus. Nous serons attentifs à leurs résultats.

Bravo à Alain pour avoir conçu cette opération. C’est la démonstration que l’on peut agir, même avec de petits moyens, et obtenir un résultat.

22 MARS : UN PERE SE MUTILE PUBLIQUEMENT

Frédéric Chaumont, enchaîné aux grilles du Palais de justice de Montpellier, s’est mutilé publiquement avec un cutter. Il entendait ainsi protester contre la décision du tribunal de ne lui accorder qu’un temps de trois heures (!) hebdomadaires de contact avec sa fille de dix ans, dans un point-rencontre. Allez voir les images de ce drame sur http://www.exactions.yi.org/ mais avec précaution : elles sont éprouvantes !

Qui sont les vraies victimes de la violence conjugale et sociale ?

24 MARS : DES PARTIS AVEUGLES

Manifestation à Paris de deux mille personnes qui exigent une loi-cadre contre les violences faites aux femmes, c’est-à-dire une mesure explicitement sexiste. Chez les organisateurs, on retrouve sans surprise la nébuleuse des groupes radicaux-féministes. Parmi les associés, plus surprenante est la présence de partis politiques représentés au Parlement, comme le PC, le PS, les Verts, ou d’un grand syndicat comme la FSU. Les capacités de réflexion sont-elles si affaiblies à l’intérieur de ces partis que personne ne se révolte contre un positionnement aussi contraire à leur présumée vocation ?

26 MARS : LA FEMINISTE QUI DEFEND LES HOMMES
 
Dans Elle de ce jour, titre de l’interview de Yvonne Kirbilher, auteur de Qui gardera les enfants ?, livre récemment publié par Calmann-Levy. C’est un positionnement qui ne nous étonnerait pas de cette intéressante historienne, même si elle n’est pas la première, loin de là. Cela apparaît cependant assez peu dans l’interview, où elle se contente de dire : "Les féministes doivent comprendre qu’il faut aussi ménager le sexe opposé". Il faut donc aller voir dans le livre.

27 Mars : APPEL POUR LA JOURNEE MONDIALE DE LA COMMEMORATION

...par les mêmes qui ont organisé le 18 mars une Daddy’s Pride à Rome.

Le 7 avril à Rome se tiendra la première Journée mondiale de commémoration en souvenir de tous les pères détruits et poussés au suicide par la douleur de s’être vus interdits de contact avec leurs enfants suite à une séparation.

L’an passé, rien qu’en Europe, 2000 pères (selon les statistiques de EU) ont mis fin à leurs jours pour avoir été privés de voir leurs enfants après une séparation.

La date symbolique du 7 avril correspond à la date du suicide de Andrea Sonatore, instituteur à Aosta (Nord de l’Italie), qui s’est immolé par le feu, le 7 avril 1996 devant la Cour de Justice d’Aosta, parce qu’un jugement lui avait interdit de revoir sa fille après avoir été séparé de son épouse.

D’autres pays dans le monde entier prendront part à cet événement qui est célébré depuis l’an dernier dans différentes villes italiennes (Rome, Milan, Caserta, Palermo).

A Milan, le Prix Nobel Dario Fo, a exprimé sa solidarité envers cette cause.

La liste des associations participantes sera bientôt publiée.

L’Armée des Pères

Giorgio Ceccarelli

28 MARS : SALOME NE PEUT PAS PENSER !

Dans Réel de ce mois, un article de Jacques Salomé (Femmes et hommes, p.18) manifeste clairement comment les grands gourous du développement personnel, censés nous enseigner le calme intérieur et la lucidité, perdent les pédales dès qu’il s’agit d’aborder les sujets estampillés "politiquement correct", entre autres leur manière de voir les femmes. Après quelques lieux communs, il écrit :

Elles ont la capacité de jouer un rôle important, vital dans les orientations qui seront données aux recherches des sciences de la vie. Il me semble qu’elles sont moins prédatrices que les hommes, que le souci (ou le goût) de la prédation et de la destruction est moins manifeste chez elles. Ainsi je ne peux penser que c’est une femme ingénieur qui a mis au point le concept de mine antipersonnel !

Moins prédatrices, moins destructrices : c’est évidemnt une idée complètement gratuite, aberrante (il suffit de lire notre rubrique "Violences"), d’autant plus qu’une objection forte lui est opposée juste après. Mais c’est dans la dernière phrase que l’aberration culmine : si c’est une femme qui "a mis au point le concept de mine antipersonnel", il faut le dire et en tirer la conclusion qui s’impose, à savoir que la violence n’a pas de sexe. Comment diable peut-on écrire : "je ne peux penser..." ? Le refus délibéré de la réalité affirmé comme ligne de conduite par quelqu’un qui se présente justement comme un bon analyste de celle-ci, ça, c’est vraiment extraordinaire.

4 AVRIL : PHILIPPE PETER EGAL A LUI-MEME

Sur France 3, dans un Vie privée, vie publique consacré à la famille, Philippe Peter, le premier père qui ait réussi à faire reconnaître la paternité de son fils accouché sous X, a fait montre comme à l’habitude de sa lucidité et de son exemplaire conscience paternelle. Privilégiant toujours l’équilibre de son fils Benjamin, il n’a pas cherché, malgré sa victoire judiciaire, à l’enlever à sa famille adoptive. Il le laisse dans cette famille et se contentera d’un droit de visite conforme aux désirs de l’enfant, pour lequel il prétend être avant tout une référence et un appui. Il y a deux jours, il a rencontré pour la première fois Benjamin, âgé de sept ans, qui connaît tout désormais de sa situation complexe. La vérité est établie, chacun est reconnu dans son rôle : tous les protagonistes semblent soulagés de cette issue. Quant à nous, nous n’avons pas fini de nous référer à cet homme et de lui donner notre estime et notre admiration.

7 AVRIL : MISANDRIE CHRETIENNE

Vous ignoriez qu’il existe une longue tradition de misandrie chrétienne ? Eh bien, elle est toujours active, si l’on en croit Le Monde d’aujourd’hui et l’article intitulé Un chemin de croix placé sous le signe des femmes. Présidé par Benoît XVI, ce chemin de croix a été marqué, de manière manifestement délibérée, par des déclarations anti-hommes de hauts responsables pontificaux. Ainsi le père Raniero Cantalamessa a attribué aux seuls hommes la responsabilité de la condamnation du Christ : "Aucune femme n’a été impliquée, même indirectement, dans la condamnation de Jésus". De même, évoquant la présumée générosité des femmes qui ont entouré Jésus jusqu’au bout, il a stigmatisé indirectement le présumé égoïsme masculin : "notre civilisation a besoin d’un coeur pour que l’homme puisse survivre. Nous devons faire plus de place aux "raisons du coeur" si nous voulons éviter que notre planète, pendant qu’elle se réchauffe physiquement, replonge spirituellement dans un ère glaciale".

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-893049@51-893051,0.html

8 AVRIL : L’ESG CANADA 2004 CONFIRME LA SYMETRIE HOMMES-FEMMES EN MATIERE DE VIOLENCE CONJUGALE

TRES IMPORTANT : L’Institut de la statistique du Québec vient de mettre en ligne un nouveau rapport du sociologue Denis Laroche, Contexte et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes au Canada en 2004, établi à partir des données recueillies lors de l’ESG de 2004 (ESG = Enquête sociale générale, réalisée sur tous les aspects de la société au Canada, tous les cinq ans, par le gouvernement de ce pays). Denis Laroche avait déjà établi un rapport à partir des données de l’ESG 1999. L’ESG de 1999 avait établi la symétrie du taux de victimes pour chaque sexe, celle de 2004 la confirme.

http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/pdf2007/ViolenceH_F2004.pdf

10 AVRIL : URGENCE PAPA S’OFFRE UNE PAGE DANS LIBE

Quoique coûteuse, excellente opération médiatique d’ Urgence Papa dans Libération de ce jour, qui publie l’appel de l’association aux candidats à la présidentielle (comme une page publicitaire). Plusieurs militants ou mouvements paternels ont lancé pendant la campagne des manifestes ou des appels : non seulement les candidats n’ont pas daigné y répondre, mais les médias ne leur ont donné aucun écho. En l’occurrence, ici, le mur médiatique a été franchi. La publication a été financée par une souscription : une méthode pas bête qui garantit aux souscripteurs la possibilité de vérifier l’utilisation de leur fonds et le résultat.

http://www.urgencepapa.org

13 AVRIL : UMOJA, UN VILLAGE INTERDIT AUX HOMMES

Un article d’AbigailHaworth, paru dans Marie-Claire de mai. Il raconte la création d’une micro-société matriarcale (une cinquantaine de membres adultes) dans le nord du Kenya, faites de femmes qui se sont regroupées pour se protéger des violences locales. Bien loin de nous l’idée de juger ces femmes qui se débrouillent comme elles peuvent pour survivre dans un milieu troublé. L’auteur de l’article, lui, ne peut s’empêcher d’établir une comparaison avec une autre micro-société voisine, composée de pères divorcés. Et voici ce qu’il conclut : l’une des micro-sociétés se débrouille très mal, a du mal à survivre, etc. : celle des hommes, bien sûr. L’autre réussit bien, trouve des ressources, etc. : celle des femmes, bien sûr. Dans les deux cas pourtant, cela naît du malheur et mériterait d’être regardé surtout avec compassion, hors comparaison et hors idéologie...

14 AVRIL : "LE CHANTEUR REDAN ACCUSE DE VIOL PAR SON EX-AMIE"

Voir l’article de Jean-Marc Leclerc dans Le Figaro de ce jour :
 
Ce n’est pas vraiment son "ex-amie", puisqu’elle passait encore le week-end chez lui les 21 et 22 janvier, dans la nuit desquels le présumé viol aurait eu lieu. Certes la "victime" affirme que la relation (de cinq ans déjà) était en voie de dégradation accélérée... mais alors pourquoi avait-elle décidé de passer deux jours en ce lieu ? Pas de témoin, pas de preuve évidemment, c’est parole contre parole... Bref nous ne pouvons nous empêcher de penser à une vengeance de fin de liaison, appuyée sur une fausse accusation, de celle dont nous connaissons bien les mécanismes. Du même genre que celle contre laquelle se bat notre ami John Goetelen, dont nous rappelons qu’il est possible de le soutenir en visitant son site http://www.hommecible.com et en achetant son livre La femme est-elle vraiment l’avenir de l’homme ?.

23 AVRIL : DEUXIEME TOUR : PAS UNE VOIX POUR SEGO LA MISANDRE !

Nous n’avons pas donné de consigne de vote pour le premier tour, nous n’en donnerons pas plus pour le second. La campagne a confirmé ce que nous savons depuis des lustres : aucun candidat, aucun parti politique ne se préoccupe du sort des pères et des hommes en général, bien au contraire.

Des militants paternels s’interrogent pourtant sur le point de savoir s’il n’y aurait pas un "moindre mal", c’est-à-dire un candidat moins nocif que l’autre. Certains ont tranché et appellent à voter Royal, au titre qu’elle a initié en France la résidence alternée, et serait moins indifférente que son concurrent au sort des pères.

Ceci est effectivement à prendre en considération. Cependant, nous y voyons deux objections majeures, et surtout la deuxième :

- Royal a mené une campagne explicitement misandre, et au degré le plus élevé dans l’histoire de tous les candidats à cette élection.

- Royal a publié en 1997, alors qu’elle était à l’Education Nationale une circulaire qui porte son nom, censée aider à la lutte contre la pédophilie. Cette circulaire est en fait un véritable appel à la délation à l’aveugle : elle invite les personnels à procéder à un signalement dès qu’il y a la moindre rumeur, la moindre accusation d’adulte ou d’enfant, sans vérification préalable. Résultat : chaque année, une centaine d’enseignants (presque tous des hommes) faussement accusés à partir de rien, montrés du doigt, suspendus, privés de salaire, parfois emprisonnés - et passant des années à obtenir la vérité judiciaire, qui n’empêche pas la ruine de leur réputation. Un certain nombre se sont suicidés. Tout cela est fort bien raconté dans L’école du soupçon, livre de Marie-Dominique Robin (La Découverte, 2006), que le staff de Royal fait tout pour occulter.

Certes les gouvernements suivants n’ont pas abrogé la circulaire, et en sont donc objectivement complices. Mais Royal en est l’initiatrice : elle est responsable de tous ces drames, de toutes ces vies brisées, de ces morts.

Restons propres. Ne donnons pas nos voix à quelqu’un qui a renforcé les persécutions contre les hommes. Respectons la mémoire des suicidés : Bernard Hanse, Serge Diliddo, Paul Jacquin et les autres.

PAS UNE VOIX POUR SEGO ! ABROGATION DE SA CIRCULAIRE CRIMINELLE DE 1997 ! Des regrets et des remords, c’est tout ce que nous attendons d’elle !

24 AVRIL : UN ACQUITTE PARMI LES ACCUSES DU PROCES DE PEDOPHILIE D’ANGERS... DEUX ANS PLUS TARD !

Jean-François C. était en juillet 2005 un des accusés du procès en pédophilie d’Angers. Selon un scénario classique, on lui reprochait une agression sexuelle sur deux mineures de moins de quinze ans. Sûre de son fait, notre belle Justice lui avait infligé six mois de prison avec sursis. Pas cher payé, direz-vous ? Oui, mais en sus il avait effectué une détention de neuf mois, perdu son emploi de journaliste, et vendu sa maison pour payer ses frais de procédure ! La suppression de la double (la triple ?) peine, ce n’est pas pour tout le monde ! Et surtout il était innocent, comme vient de le juger en appel la cour d’Assises du Maine-et-Loire !

Une fois de plus, c’est contre un homme que la fausse accusation a pris corps : ce n’est pas un hasard.

26 AVRIL : LE TEMPS DES FEMMES EST VENU !

Titre d’un appel délirant à manifester (ci-après). Pendant que leur idole se livre aux plus grossières acrobaties dialectiques et aux plus basses tractations, comme n’importe quel politicien homme, les misandres reprennent le refrain messianique qu’elle a entonné pendant la première partie de sa campagne - en vain, puisqu’elle n’a obtenu qu’un tout petit peu plus d’électrices que d’électeurs, gage que ces dernières sont plus intelligentes qu’elle ne le croit. Mais "le temps des femmes" est déjà venu, il y a bien longtemps, à l’aube de la civilisation européenne, quand les Celtes de deux sexes ont inventé une société fondée sur l’égalité des droits - et cette "Histoire"-là, où l’on couronnait des femmes, est déjà faite. Quant à la fonction qu’elle brigue, elle n’est pas censée servir "la chance des femmes", mais la chance de tous.

Le 6 mai 2007, faisons l’Histoire, donnons un nouveau visage à la France :
Ségolène Royal, présidente de la République !
Ségolène est la chance des femmes et de la démocratie : soyons la chance de Ségolène.
Alors Femmes de France, prenons la dernière Bastille !
Mobilisons-nous, manifestons-nous !
À Paris, toutes et tous, place de la Bastille, le 1er mai à 13h, en musiques et en couleurs.
A l’initiative de : Alliance des Femmes pour la Démocratie ­ Arborus - Assemblée des Femmes ­ Fédération Syndicale des Familles Monoparentales - La maison des babayagas - La maison des femmes de Montreuil - Le Mouvement Français pour le Planning Familial L’Observatoire de la misogynie - PS -­ PRG -­ Verts -­ MRC -­ Désirs d’avenir - Ségosphère - ­Un million de femmes s’énervent - les Pénélopes
 
 
2 mai : DES ALLOCATIONS PARTAGEES POUR LES PARENTS DIVORCES
 
Article très clair dans Le Figaro, étayé par des commentaires d’Alain Cazenave, président d’Sos Papa. Le décret de loi permettant le partage des allocations entre les parents pratiquant la résidence alternée est enfin paru. Jusqu’ici, la CAF les attribuait, tout à fait arbitrairement, aux mères.Rappelons que la loi sur la résidence alternée des enfants date de 2002 : il aura fallu cinq ans pour que les pères obtiennent l’égalité de traitement - comme chacun sait, il n’y a pas de discrimination contre les hommes !
 
... Et, comme le souligne bien l’article, cette discrimination perdure : la loi ne s’applique pas aux autres modes de résidences, ni aux autres aides (au logement, à la petite enfance). A l’encontre des pères, l’injustice continue...
 
 
3 mai : LES FEMMES DU ZANSKAR ONT PLUSIEURS MARIS
 
Article de Questions de femmes, mai 07, pp.40-43. Entre Inde et Pakistan, sur une des plus hautes vallées du monde, le Zanskar, une petite société de vingt mille âmes pratique la polyandrie, pour des raisons économiques.
 
6 mai : HOMMAGE A TON PERE
 
Titre d’un magnifique de Sophie Dubois, publié dans Réel de mai (p.26). L’auteure s’adresse à son enfant nouvellement né, et lui parle de son père : son rôle, son importance, sa nécessité. Extrait :
 
Tu ne sais rien de lui mais pourtant tu sais l’essentiel, il est cet autre qui t’ouvre au monde et te porte jusqu’à son seuil, à toi de le franchir ou non
 
pour que s’opère en toi cette merveilleuse conversion de moi à lui, il faut que je le regarde et le nomme. Que je le reconnaisse au plus profond de moi-même... jusqu’à me délivrer de toi, de mon désir de toute-puissance sur toi !
 
Oui, si j’avais pu pendant quelque temps encore te garder pour moi seule, t’incrémenter en moi-même... jusqu’à me délivrer de toi, de mon désir de toute-puissance sur toi... Faire de toi ma réplique, mon alter ego si tu es fille, ma chose si tu es garçon...
 
Mais je sais que tu es fils et fille de l’univers !
 
J’affronte mes gouffres, j’accepte de traverser mes manques et te rends au monde à travers celui qui est à l’origine de tout.
 
Oui, ton père a déjà sa place. Je dois l’honorer.
 
Il est le passeur, il est le fondateur d’un autre ordre.
 
15 MAI : CREATION DE L’AIJAT
 
Une nouvelle association de victimes d’erreurs judiciaires, l’AIJAT (Association des innocents justiciés à tort) a vu le jour, impulsée entre autres par d’anciens accusés d’Outreau. Le site est http://monsite.orange.fr/aijat-ino100-justice
 
18 MAI : ROYAL-FILLON, MEME COMBAT
 
Nous n’avons pas donné de consigne de vote pour l’élection présidentielle, nous avions raison. En visite dans un foyer parisien de mères isolées, notre nouveau premier ministre, dès sa prise de fonction, a déclaré : « les violences faites aux femmes, les violences faites aux enfants constituent la chose la plus inacceptable qui soit". C’est clair : pour lui, les violences faites aux hommes n’existent pas, ou si elles existent elles ont un caractère de moindre gravité. Quelle différence avec le discours d’une certaine Ségolène Royal ?
 
25 MAI : GETTLIFFE TOMBE LE MASQUE
 
Dans Libération, Charlotte Rotman raconte une rencontre avec Nathalie Gettliffe, la rapteuse d’enfants, dans un article intitulé Mère indignée. Le mérite de cette journaliste est d’avoir amené Gettlife à se montrer sous son vrai jour. Dans ses prestations médiatiques, celle-ci se présente comme une mère éplorée, victime, prête à tout endurer pour arracher ses enfants aux griffes d’un père sectaire. Comme nous nous en doutions, sa réalité est celle d’une fanatique sexiste. Les phrases suivantes, dont on a du mal à croire qu’elles aient pu être formulées en conscience, en témoignent :
 
« Il faut qu’on puisse élever un tout petit enfant sereinement. Pas besoin d’être emmerdée par des hommes ou par des juges. »
« Les mères devraient avoir des droits plus étendus, quitte à évincer les pères un moment. Petits, les enfants ont besoin de cette relation. Ce n’est pas une maladie psychique d’être en fusion avec son enfant. »
« Les hommes sont gauches avec les petits enfants. Les mères et les grands-mères tiennent une place plus privilégiée »
 
 
30 MAI : L’ARROSEUR ARROSE (suite)
 
Nous avons déjà narré comment notre grand sociologue misandre national, Daniel Welzer-Lang, est à son tour, par une merveilleuse ironie de l’histoire, victime d’accusations de "harcèlement sexuel" de la part d’un certain nombre de femmes, qui sont aussi ses étudiantes, confortées et relayées par des associations ultra-féministes comme l’ANEF et l’AVFT. Il a décidé de poursuivre ces deux associations (qui sont pourtant ses alliées politiques et idéologiques !) pour "diffamation publique" : comme on pouvait s’y attendre, et bien qu’elles n’apportent aucune preuve, celles-ci ont été relaxées ce jour par le tribunal correctionnel de Toulouse. Tout idéologue bien-pensant qu’il est, la "Justice" le considère avant tout comme un homme, et, parole d’homme contre parole de femmes (militantes organisées de surcroît !), elle ne peut que lui donner tort.
 
Maintenant il est pris dans l’engrenage : les associations recueillent des fonds à tour de bras et appellent à la solidarité pour poursuivre l’action judiciaire.
 
Ce maso de choc en tirera-t-il un jour la leçon ?
 
2 JUIN : LA TRAJECTOIRE BRISEE D’UN RESCAPE JUDICIAIRE
 
Titre d’un bon article de Libé sur Jean-François C. acquitté en appel du procès d’Angers. Nous avons déjà parlé de cet homme qui survit laborieusement à sa condamnation, entre parce que son innocence retrouvée est beaucoup moins médiatisée que celle des ex-accusés d’Outreau. 
 
 
8 JUIN : UN SUPERHEROS A BELLEY, DANS L’AIN
 
Le Progrès de ce jour, à la rubrique faits divers, titre A Belley, dans l’Ain, le coup d’éclat d’un grand-père déterminé. Et nous apprend que Christian Poloni, ancien pompier professionnel, est monté hier s’installer dans un pylone, à 35 mètres d’altitude, y a installé une banderole proclamant Rendez-les nous..., et est demeuré là toute la nuit. Objectif : récupérer la garde de ses trois petits-enfants, qu’il a élevés avec son épouse depuis leur plus heune âge, et qu’un jugement récent a placés dans une maison spécialisée... alors que les parents eux-mêmes, trop instables, sont partisans de les laisser aux grands-parents.
 
Une centaine de personnes sont venues le soutenir. Cette action fait penser bien sûrà celles des superhéros de Fathers for Justice. Aucun lien, bien sûr, ce qui ne nous empêche pas de trouver que cet homme courageux et responsable s’inscrit directement dans la tradition de ces derniers.
 
12 JUIN : VICTOIRE POUR LE SUPERHEROS
 
Ce jour, la Cour d’appel de Lyon a suspendu le placement dans un foyer de Kevin, Amandine et Alexandra, et autorisé à titre temporaire leur retour chez leurs grands-parents. La justice jugera l’affaire sur le fond en septembre prochain. Françoise et Christian Poloni sont donc venus les chercher cet mardi après-midi, à la sortie des classes. Merci à Christian pour l’exemple qu’il donne à tous les hommes !
 
 
16 JUIN : HONNEUR AUX PERES
 
Dans Le Monde 2, supplément au numéro du 16-6-07, pp.32-39, magnifiques photos du néerlandais Alex Ten Napel, qui mettent en scène des pères avec leurs enfants, immergés dans l’eau. "On dirait des madones mâles", dit le photographe, ce qui est mal dit : ce sont des pères, tout simplement.
 
Dans le supplément à L’équipe, témoignages intitulés Papas champions, de grands sportifs qui racontent leur condition de pères : Raphaël Ibanez, Julien faubert, Serge Betsen, Lilian Thuran, Alain Gautier.
 
18 juin : PLUS D’IMPOTS POUR LES HOMMES !
 
Dans Elle, stupéfiante proposition de Michèle Fitoussi dans son éditorial Femmes, pour un impot sur l’infortune (p.7). Citation (elle parle de Sarkozy) : "suggérons-lui de se pencher sur une proposition fiscale venue d’Allemagne. Là-bas, Antje Hermenau, ancienne députée des Verts et économiste plutôt sérieuse, a proposé de baisser l’impôt sur le revenu pour les femmes, et de l’augmenter très légèrement pour les hommes, pour rééquilibrer la balance par le biais fiscal. Sa proposition est soutenue par des économistes et des chefs d’entreprise, toutes femmes évidemment, mais semble si totalement utopiste que d’aucuns la qualifient de "révolutionnaire". Alors qu’elle nous semble seulement frappée au coin du bon sens. Et en France ?"
 
La discrimination contre les hommes, c’est le "bon sens", bien sûr...
 
24 JUIN : L’ACALPA FAIT APPEL A TEMOIGNAGES
 
Appel que nous relayons volontiers : la date limite est le 6 Juillet
 
L’ACALPA s’adressera au ministère de l’Intérieur sur les non-représentations d’enfant
 
Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur souhaite poursuivre l’action menée en direction des victimes et reconduit la journée des associations de victimes et d’aide aux victimes.
 
ACALPA est invitée à participer à cette rencontre, qui se tiendra le vendredi 6 juillet 2007, à l’école des officiers de la gendarmerie nationale à Melun (77). Mme Alliot-Marie, ainsi qu’éventuellement le garde des Sceaux, ministre de la Justice, interviendront lors de cette journée d’échanges et de réflexions.
 
Lors de cette rencontre nous avons l’intention de remettre au Ministre de l’Intérieur ainsi qu’au Ministre de la Justice un dossier sur les non-représentations et soustractions d’enfants. Pour ce faire nous avons ABSOLUMENT BESOIN DE LA PARTICIPATION DU PLUS GRAND NOMBRE.
 
Merci par avance de répondre sincèrement au questionnaire ci-joint :
- avez-vous déjà déjà été victime d’un non respect d’une décision judidiciaire concernant le droit de visite et d’hébergement ou de résidence de votre enfant ?
- quels doits n’ont pas été respectés ?
- vous êtes-vous rendu au commissariat ou à la gendarmerie pour faire une déposition ?
- si oui, avez-vous été reçu et votre déposition a-t-elle été enregistrée ?
- si vous avez été reçu, votre déposition a-t-elle été enregistrée sous forme de plainte ou de main courante ?
- étiez-vous demandeur de cette forme d’enregistrement ?
- qui vous a conseillé (ou déconseillé) de faire cette procédure ?
- combien de fois et à quelles dates avez-vous du renouveler cette procédure ?
- nommer le commissariat ou la gendarmerie concernés
- les forces de l’ordre vous ont-elles proposé de rentrer en contact avec l’INAVEM ?
- connaissez-vous le réseau INAVEM ?
- avez-vous contacté l’INAVEM ?
- si oui quel fut l’accueil et la réponse obtenue ?
- avez-vous donné suite à votre plainte en vous constituant partie civile ?
- si non pourquoi ?
- quelle suite judiciaire a-t-elle été donnée aux dépôts de plaintes ?
- au bout de combien de temps ?
- dans quel parquet ?
- quelle est votre situation face à vos enfants MAINTENANT ?
 
+ témoignage en quelques lignes sur l’accueil (positif ou négatif) dont vous avez été l’objet au commissariat ou à la gendarmerie à l’occasion de votre dépôt de plainte ou de main courante.
+ témoignage sur l’attitude des autres intervenants (avocat, magistrat, médiateur...) face à votre situation de victime de non représentation d’enfant.
 
MERCI D’AVOIR PRIS SUR VOTRE TEMPS. LE SUCCES DES ACTIONS COLLECTIVES REPOSE SUR LA QUALITE DE L’ENGAGEMENT DE CHACUN.
 
Le Bureau d’ACALPA, contact@acalpa.org
 


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