Actualités juillet-décembre 2011


 
ACTUS JUILLET-DECEMBRE 2011
 
 
30 décembre : LES VOEUX DE JEAN-PAUL DEGACHE
 
Fort de votre soutien et de votre amitié, je m’efforce de résister à l’épreuve si injustement imposée, non seulement à moi mais aussi à Ghislaine, mon épouse, à mes enfants et à toute ma famille.
 
Aussi, à l’aube d’une nouvelle année, je tiens à vous exprimer mes remerciements les plus forts et vous souhaite un maximum de bonheur et de joir en 2012.
 
 
 
27 décembre : L’ONU DISCRIMINE A NOUVEAU (merci à Sébastien)
 
L’ONU est spécialisé dans la discrimination sexuée (Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes (et pas des hommes) / ONU Femmes, qui regroupe une myriade d’organismes dédiés aux femmes exclusivement, etc.). mais les idéologues onusiens se sont apeçus qu’il existait le 20 novembre une Journée internationale des droits de l’enfant, non-sexuée, non-discriminante, qui considère avec la même bienveillance tous les enfants maltraités ou exploités dans le monde. Insupportable ! Il fallait remédier à cette anomalie, c’est pourquoi ils ont créé la Journée internationale des filles, fixée au 11 octobre. Car pour eux, et en dehors de toute question d’âge, ce qui est masculin n’a aucune besoin de l’aide de leur organisation ; par contre, cette aide est parfaitement justifiée pour ce qui est féminin, donc a priori victime. Même si on ne voit pas très bien ce qui différencie le malheur d’un garçon et d’une fille de dix ans qui travaillent au fond d’une mine en Chine...
 

 
 
 
26 décembre  :UN SYMPATHIQUE BLOG ESPAGNOL, qui semble proche de nos positions, commente certains de nos articles :
 
 
 
 
24 décembre : REORGANISATION DE LA RUBRIQUE INJUSTICES/DISCRIMINATIONS
 
Ayant rebaptisé une ancienne sous-rubrique et ouvert une nouvelle, nous disposons désormais de DISCRIMINATIONS SECTEUR PRIVE et de DISCRIMINATIONS SECTEUR PUBLIC. C’est là que nous avons ouvert un nouvel article (promis à un bel avenir !) : Recension des discriminations / Service public.
 
En intégrant les actions menées par les départements et les régions, cet article (chronologique) donne une vue d’ensemble assez impressionante de l’ampleur des discriminations fondées sur le sexe en France. Pour le rédiger, nous avons beaucoup utilisé les Synthèses d’actualité du SDFE, disponibles sur le site du Ministère des solidarités (Publications), dont, une fois encore, nous recommandons la lecture régulière.
 
 
Les autres sous-rubriques restent en service.
 
 
 
23 décembre : DANIEL MOURIES, HOMME COUPABLE
 
Grâce au site Egalité (encore !), nous bénéficions de l’autoportrait d’un homme coupable, miltant à OLF, qui se définit ainsi :
 
Un homme féministe que ne quitte jamais un sentiment de honte pour un genre au comportement honteux.
 
Eh oui, il a honte d’être un homme, il en dégouline ! A tel point que sa micro-cervelle s’est un peu embrumée. Car quand on lui demande quelle est la discrimination qui le choque le plus, il répond... "l’excision". C’est à dire une pratique qui 1) est étrangère à nos traditions 2) est interdite par nos lois 3) ne constitue pas une violence d’hommes sur des femmes mais une violence de femmes (des mères) sur d’autres femmes (leurs filles).
 
Allez, Daniel, continue à nous faire rire !
 
 
 
 
22 décembre : "FAVORISONS LA RESIDENCE ALTERNEE DANS L’INTERET DE L’ENFANT"
 
Dans Le Monde, excellente tribune libre en faveur de la loi Mallié-Deccool, par Richard Walter, délégué Sos Papa Loiret :
 
 
 
 
17 décembre : BRAVO, EMMANUELLE !
 
Nous avions raté cette info en mai dernier. Emmanuelle Jarnot devient la première femme commandant à la compagnie la Méridionale. Elle y est arrivée en 1999 et a gravi tous les échelons. Aujourd’hui, à 37 ans, elle devient le premier capitaine féminin de l’armement, mais aussi de l’ensemble des ferries et cargo-mixtes exploités vers la Corse. Elle prend la barre du Girolata, le plus important navire de la Méridionale.
 
Sa philosophie : « A bord d’un navire, il n’y a ni homme ni femme, il y a des marins, comme le soulignait avec respect Albert Londres. Ma nomination au poste de commandant récompense mon parcours d’officier depuis mon arrivée à La Méridionale le 19 mai 1999, le jour de mes 25 ans ! Comme tout un chacun, à mesure que je grimpais les échelons de la chaîne de commandement, j’ai dû prouver mes compétences »
 
Allez regarder sa photo : cette sympathique jeune femme n’a pas, il est vrai, le look d’une victime professionnelle !
 
Elle enrichit la (longue) liste de celles qui n’ont pas rencontré le "plafond de verre" (relire notre dossier).
 
 
 
16 décembre : DISCRIMINATIONS SEXUEES, SUITE
 
Ca continue, à tel point que nous avons du mal à suivre. Voici pour le seul mois de décembre (il s’agit exclusivement de discriminations fondées sur le sexe, dans des activités de service public financées par les fonds publics) :
 
Le 1er s’est déroulée à Macon le Rendez-vous pour l’emploi au profit des femmes, organisé par la Préfecture de Saône-et-Loire, Pôle emploi, Cap emploi, DDFE, etc. Une journée d’échanges entre les différents acteurs. C’est bien connu, il n’y a pas de chômeurs masculins en Saône-et-Loire.
 
 
Le 7, la Commission sur l’image des femmes dans les médias a remis son Rapport 2011 à Roselyne Bachelot, ministre des "Solidarités". Car, c’est bien connu aussi, l’image des hommes dans les médias est excellente, et n’a besoin d’aucune régulation !
 
 
Rappelons qu’à l’époque de la création de la Commission, en novembre 2008, le GES a saisi la Halde à propos du caractère manifestement discriminatoire de l’opération. La Halde a répondu en janvier 2009 qu’elle ne voyait pas le problème :
 
 
Le 16, le Conseil régional d’Ile-de-France a voté pour 2012 la création d’un Observatoire régional contre les violences faites aux femmes. Coût de l’opération : 200 000 euros, dont les victimes masculines ne bénéficieront pas. Mais peut-être ne constate-t-on aucune violence contre les hommes en Ile-de-France...
 
 
 
 
15 décembre : "15% DE LA POPULATION MONDIALE EST CONCERNEE PAR UN MODE D’ORGANISATION MATRILINEAIRE"
 
C’est l’évaluation que propose le magazine Grands reportages, dans sa passionnante livraison de ce mois consacrée aux sociétés à dominance féminine. Nous l’accueillons avec prudence, car elle est très difficile à réaliser, surtout de manière aussi précise. Mais quoi qu’on pense de ce chiffre, même s’il semble a priori peu élevé, il n’en est pas moins un démenti cinglant à l’idéologie de la "domination masculine" universelle.
 
Nous conseillons la lecture de ce numéro, qui se penche sur diverses sociétés auxquelles nous sommes attentifs depuis longtemps (relire notre dossier) .
 
 
 
14 décembre : UN "SYNDICALISTE" LACHE LE MORCEAU : LA SNCF DISCRIMINE DEPUIS LONGTEMPS !
 
Sur le site Egalité, un syndicaliste réagit à l’interview de Marie-Hélène Buisson (voir 3 décembre) concernant l’annonce d’un taux d’embauche proportionnel au nombre de CV féminins reçus : "Ce dispositif est dans les faits appliqué depuis plusieurs années". "Dans les faits", c’est-à-dire que la SNCF n’a même pas besoin de clauses écrites pour pratiquer la discrimination contre les hommes ! Et ce depuis longtemps. Areva, SNCF, la vérité peu à peu se fait jour...
 
 
 
 
12 décembre : au JT de 13h de TF1, excellent reprortage sur les hommes victimes de violences conjugales, avec une intervention de Sylviane Spitzer et présentation de Sos HB. A partir de 18’34.
 
 
 
 
8 décembre : LES JEUNES NE CROIENT PAS AUX ENQUETES MISANDRES
 
Nous sommes retournés sur le site Egalité (voir 3 décembre), et décidément nous y prenons goût. Il y a un très bon interview d’un homme de 27 ans qui travaille dans une crèche, Yohann Thébaud :
 
 
Et nous avons été interpellés par l’interview, pourtant à tonalité très misandre, de Thomas Lancelot, un collègue de Clémentine Autain. Le passage qui suit, où il raconte sa mésaventure lors d’une conférence devant un public de jeunes, vaut son pesant d’or :
 
Dans un amphithéâtre plein à craquer, nous faisions la litanie des injustices et des inégalités entre les femmes et les hommes en politique, dans les médias, dans l’entreprise… Nous pouvions lire sur les visages du public une approbation muette de notre discours féministe. Puis, parmi nos chiffres, nous évoquions évidemment les derniers chiffres de l’Insee publiés en 1998 sur l’inégale répartition du travail ménager : 80% du travail domestique était encore assuré par les femmes.

Et là, c’est la stupéfaction, nous déclenchons un véritable tollé dans la salle. « Impossible ! », clament en chœur garçons – et, il faut bien le dire, aussi les filles dans l’assemblée. Ce sont des chiffres obsolètes. Pire ce sont des enquêtes biaisées. D’ailleurs, la question nous a même été posée de savoir comment l’Insee pouvait produire ces chiffres.

De l’avis général, les choses avaient changé : les garçons partageaient les tâches ménagères et les filles présentes dans l’amphi pouvaient le confirmer..
 
Ce qui montre qu’une partie de la population n’est pas dupe des chiffres produits ou manipulés par les misandres, et réagit - même si c’est de manière inorganisée - comme les hoministes. Ce qui bien sûr ne peut que nous réjouir.
 
 
 
 
 
7 décembre : L’HOMMAGE DE L’ASSEMBLEE DU QUEBEC A LOUKY BERSIANIK EST REVOLTANT (voir 3 décembre)
 
Les députés du Québec ont voté à l’unanimité une motion la décrivant comme "une auteure, qui compte parmi les plus grandes et les plus grands écrivains du Québec, une philosophe au sens de l’humour vif et acéré", alors qu’elle était fondamentalement une pamphlétaire sexiste, explicite, fanatique, violente. Le genre de créature qu’une société normale a plutôt honte d’avoir enfanté. Au passage, c’est non seulement les hommes, mais encore l’ensemble des antisexistes et des individus tolérants, hommes et femmes, qui sont insultés.
 
 
 
 
6 décembre : excellent billet d’Olivier Kaestlé sur le livre La misandrie
 

http://olivierkaestle.blogspot.com/

 
 
 
3 décembre : LOUKY BERSIANIK, DECES D’UNE HALLUCINEE
 
Louky Bersianik est décédée à l’âge de 81 ans. Elle était une idéologue misandre québécoise, connue dans son pays, qui s’est exprimée surtout sur un mode littéraire, non d’ailleurs sans un certain souffle. Son oeuvre la plus connue est L’Euguélionne (1976), un roman-pamphlet où l’histoire de l’humanité est présentée comme une longue persécution des femmes par "les" hommes, acharnés à leur perte. Il n’est pas difficile de déceler là une imagination malade, qui a projeté dans l’écriture ses hallucinations peuplées de monstres assoiffés de sang... et tous masculins. C’est à faire lire, à titre informatif et préventif, pour montrer à quoi ressemble et à quoi mène le sexisme. Ses admiratrices en reproduisent des passages, manifestement sans aucune gêne : http://sisyphe.org/spip.php?article1292
 
Nous nous contenterons de reproduire un passage du chapitre XIX, intitulé en toute simplicité Le plus grand crime de l’histoire (celui des hommes, évidemment). C’est édifiant :
Ils n’ont pas encore compris que le massacre sexuel et intellectuel des individus femelles de leur espèce contient en germe tous les autres grands crimes historiques de l’Humanité.
Les Hommes, dit l’Euguélionne, n’ont pas encore compris que ce crime était le plus grand puisqu’il est fondé sur le Pouvoir Absolu, sur l’Autocratie du Phallus, sur la prétention de se croire supérieur par rapport à un autre sexe. Tous les crimes relèvent de cette aberration mentale.
Mais ce crime passe inaperçu. Il est oublié. Il n’est nulle part mentionné dans les traités d’histoire ou de criminologie.
On fait comme s’il n’avait jamais existé. On fait comme s’il ne continuait pas à se commettre chaque jour.
 
 
3 décembre : VISITE AU SITE EGALITE : LE PIRE ET LE MEILLEUR
 
C’est un site qui oscille entre le féminisme et la misandrie. Commencons par le meilleur :
 
- Un homme et trois couffins : très sympathique interview d’Olivier Boivin, assistant maternel et fier de l’être.
 
 
- La mixité des luttes féministes : une fausse nouveauté  : article d’Alban Jacquemard, sociologue, qui reprend un thème qui nous est cher, à savoir que des hommes ont toujours participé au mouvement pour l’égalité des droits, voire l’ont animé (Léon Richer). A notre avis, il est encore un peu timide sur le sujet.
 
 
Continuons par le pire : l’ahurissante interview de Marie-Hélène Buisson, "chef de projet diversité à la direction régionale de la SNCF-Bretagne", et à ce titre chargée entre autres de favoriser le recrutement féminin dans l’entreprise.
 
 
MHB ne prétend pas que la SNCF pratique le "plafond de verre", bien au contraire : "Tous les postes sont ouverts aux femmes et d’ailleurs beaucoup se sont féminisés depuis une dizaine d’années". Mais alors pourquoi a-t-on a embauché quelqu’un spécialement pour favoriser un recrutement qui se fait de lui-même ?
 
On comprend mieux quand elle décrit le fonctionnement du dit recrutement : "Lors des recrutements, nous avons peu de candidates mais la SNCF s’engage à recruter le pourcentage de femmes correspondant au pourcentage de CV féminins reçus. Si pour 100 postes de conducteurs, on reçoit 10% de CV féminins, on engagera 10 femmes !"
 
Vous avez bien lu : pour entrer à la SNCF-Bretagne, si l’on est une femme, la compétence n’est pas forcément requise ! Il suffit d’entrer dans le quota sexué déterminé mathématiquement par la proportion de candidatures féminines !
 
C’est clair : MHB est payée pour organiser dans l’entreprise une discrimination à l’embauche fondée sur le sexe, parfaitement illégale...
 
 
 
2 décembre : LE SOUTIEN A JEAN-PAUL DEGACHE NE FAIBLIT PAS
 
A Sarras, l’AG du Comité de soutien a réuni 150 personnes. Une mobilisation exemplaire, alors que l’affaire dure depuis plus de dix ans, et que la bataille judiciaire, sauf fait nouveau, est perdue. Manifestement, la cause de cet homme injustement condamné, qui résiste héroïquement à l’emprisonnement, et de ses proches qui le soutiennent à bout de bras, a motivé durablement une partie de la population ardéchoise ; mais elle fait aussi de nouveaux émules dans toute la France. Les hoministes sont fiers d’y apporter leur contribution.
 
De nouvelles activités sont prévues : spectacles, conférences. Mais la priorité absolue reste le soutien moral au prisonnier, par la seule voie de contact possible : le courrier. La consigne est donc d’écrire à Jean-Paul pendant les fêtes de Noël, pour l’aider à passer ce cap difficile. 
 
Hélas, il y a d’autres choses qui ne faiblissent pas, comme l’obsession hystérique de l’homme-pédophile, censé se dissimuler en chaque individu masculin, que certains s’autorisent désormais à traquer directement. A Brest, le malheureux Jean-Luc Basset, retraité un peu marginal de 65 ans, en a fait l’expérience définitive. Ayant le tort d’habiter à cent mètres d’une école, il a été désigné comme pédophile (ce qu’il n’a jamais été) par d’intelligents parents d’élèves, pourchassé par eux, et, bouleversé par cette épreuve, est décédé d’un malaise cardiaque dans le véhicule de police qui l’emmenait. La misandrie tue tous les jours.
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30 novembre : SORAL A LA PEINE
 
 
Le 25, Alain Soral était invité par Robert Ménard sur Sud radio à un débat de 17 minutes (une opportunité dont nous aimerions bien bénéficier !) sur le thème La France est-elle sexiste ? Certes, il a réussi à placer quelques vérités bien venues, mais sa prestation demeure décevante. C’est l’ocasion d’analyser les faiblesses et les limites d’un positionnement étroitement antiféministe.
 
Ce qu’il a dit, et notre commentaire :
 
- les campagnes anti-"violences contre les femmes" sont un moyen de détourner l’attention des vrais problèmes comme la crise économique, la pauvreté, etc. (très mauvais : ce n’est parce qu’il y a la crise qu’on ne doit plus parler d’autre chose ; les violences sont un vrai et grave problème, qu’il donne l’impression de mépriser) ;
 
- il s’agit en fait de campagnes de culpabilisation des hommes, de guerre des sexes (très juste)
 
- les chiffres concernant les femmes victimes sont biaisés, surévalués (souvent juste, mais alors il faut donner ses propres chiffres) ;
 
- citation : "Il y a des violences contre les hommes dont on ne parle pas, surtout psychologiques" (c’est cela le plus important, mais il l’expédie en une phrase ; l’expression "homme battu" n’a été employée qu’une fois, par une intervenante hostile ! Enfin, les violences contre les hommes sont tout aussi physiiques que les autres) ;
 
Ce qu’il faut dire dans un tel contexte :
 
1) exprimer sa solidarité avec les femmes victimes ;
 
2) expliquer que les hommes sont tout aussi gravement victimes, et en nombre égal. S’appuyer sur quelques chiffres simples, venant d’organismes reconnus (ONDRP)
 
3) critiquer les campagnes non sur leur principe, mais sur leur contenu, à savoir qu’elles ne reconnaissent pas les hommes victimes, et en cela les discriminent.
 
...ce qui permet de répondre à la question posée par l’affirmative : oui, la France est sexiste... à l’encontre des hommes.
 
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30 novembre : Communiqué du GES concernant la campagne pour la popularisation du 3919,
lancée par le Ministère des Solidarités le 24 novembre 2011


http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/lebondp.pdf

Très favorable à l’existence et au développement du 3919, le GES (Groupe d’études sur les sexismes) a étudié la campagne pour la popularisation de ce service lancée le 24 novembre dernier par le Ministère des Solidarités.

Il ne peut malheureusement que protester contre la sexuation des contenus de cette campagne, qu’illustrent par exemple :


 l’intitulé : « Violences faites aux femmes. Osez en parler »


 le bandeau diffusé sur le web, qui porte en exergue : « Violences femmes info »



 les trois témoignages publiés dans la presse, qui sont tous le fait de victimes féminines.

Ces contenus reviennent à présenter le 3919 comme un service réservé aux victimes de sexe féminin spécifiquement, et dont les victimes de sexe masculin sont exclues. Or le 3919 est un service public, et de ce fait à destination de toutes les victimes sans exclusive.

La campagne s’appuie donc sur une discrimination fondée sur le sexe.

Le GES saisira le Défenseur des droits au sujet de cette discrimination, et invite tous les citoyens et associations antisexistes à faire de même.
 
 
27 novembre : UN 25 NOVEMBRE DE SINISTRE MEMOIRE
 
On ne s’attendait à rien de réjouissant, mais la prétendue Journée de lutte contre les violences faites aux femmes a atteint des sommets dans l’accumulation des actes sexistes et le mépris des victimes :
 
- mépris des hommes victimes, bien sûr, totalement niés, jamais évoqués, renvoyés à leur solitude et à leur souffrance. La sinistre Roselyne Bachelot a battu son propre record d’ignominie en se rendant sur le Parvis des droits de l’homme, au Trocadero, déposer une gerbe sélective, à la mémoire des femmes victimes, et d’elles seules  ! Est-elle ministre des Solidarités ou ministre de la Misandrie ?
 
- mépris des victimes femmes elles aussi, car il est vraisemblable que la plupart d’entre elles n’ont aucune envie de voir leur drame personnel mis au service d’un procès fait au genre masculin tout entier, et sont bien placés pour savoir que ce genre de procès n’aide en rien à la guérison de leurs blessures.
 
- Bachelot, encore elle, dans le cadre du Plan 2011-2013 (voir 10 juillet), a lancé une nouvelle campagne discriminatoire, qui en rajoute sur la présentation du 3919 comme un service exclusivement réservé aux femmes. Elle s’intitule "Violences faites aux femmes. Osez en parler" et consiste en particulier en la diffusion dans la presse de trois témoignages de victimes (toutes féminines) et deux de professionnelles (féminines également !). Le bandeau 3919 qui sera diffusé sur le web porte len exergue la mention Violences femmes info. Difficile d’être plus clair !!!
 
 
- comme si cela ne suffisait pas, la FNSF a lancé de son côté sa propre campagne (voir brève précédente), laquelle a manifestement suggéré leurs titres d’articles à certains journalistes :
 
Violences conjugales. Quand Mr Tout le Monde devient un monstre (TF1)
Les violences conjugales sont le fait d’hommes ordinaires (Le Figaro)
 
- comme d’habitude, les médias ont été au-dessous de tout, reprenant sans sourciller les mots d’ordre des officines sexistes . Même les espaces de liberté ont été bloqués : trois articles de John Goetelen attendent toujours sur Agoravox.
 
- on ne peut que rendre hommage aux rares actes de résistance, comme l’intervention de Sylviane Spitzer (Sos HB) au colloque misandre :

 
Mais le combat continue. C’est le moment de relire notre dossier sur le 3919, et les propositions 1, 2 et 3 de la Plate-forme du GES.
 
 
 
22 novembre : BOURREAU BANAL, NOUVELLE CAMPAGNE HYSTERIQUE DE LA FNSF (voir les 2 brèves précédentes)
 
Comme chaque année à l’approche du 25 novembre, la haine anti-hommes des misandres explose sous forme hystérique. La FNSF (qui gère le 3919) lance une nouvelle campagne pour populariser celui-ci. Elle s’intitule Bourreau banal, de manière strictement masculine, évidemment.
 
D’ailleurs, dans leur texte, on cherchera vainement une évocation, même fugace, des victimes masculines et des auteures féminines. Les auteurs de violences sont toujours désignés au masculin, toutes les victimes le sont au féminin.
 
Trois nouvelles affiches sont créées pour représenter le "bourreau" : seulement des hommes évidemment. Tous trois ont un bon aspect extérieur, mais quand on regarde leurs mains, on comprend qui ils sont véritablement :l’un a les doigts et les ongles crochus (à la manière des rapaces), l’autre a les mains prolongées par une prothèse métallique avec des crochets, le dernier porte des gants (en plastique ? Pour ne pas laisser de traces ?)
 
Le message est clair : même chez les hommes qui ont une bonne apparence se cache un monstre potentiel, susceptible de se révéler à tout moment ; ne leur faites pas confiance ; sous tous les Dr Jekyll peut se cacher un Mr Hyde.
 
La campagne est financée par le Ministère des Solidarités, bien sûr.
 
 
Voir aussi :
 
 
 
 
22 novembre  : BACHELOT CONFIRME : LE 3919 EST RESERVE AUX VICTIMES FEMMES
 
Sur le site de son Ministère des solidarités, Roselyne Bachelot annonce ce qu’elle va dire pour présenter la "Campagne 2011 de lutte contre les violences faites aux femmes" :
 
Violence contre les femmes. Osez en parler" (...) a pour objectif d’inciter les femmes à sortir du silence et à passer à l’action en appelant le 3919.
 
C’est bien ce que nous répétons depuis quatre ans : le 3919 n’est un service public qu’en apparence ; dans les faits c’est un service communautaire, qui discrimine ses utilisateurs en fonction du sexe.
 
 
 
 
22 novembre : RAPPORT ONDRP 2011
 
Le Rapport contient les premiers éléments de la nouvelle enquête Cadre de vie et sécurité, qui concerne la période 2009-2010. Publication sur le web dans une Synthèse :
 
 
Concernant la violence conjugale (= violence intra ménage dont l’auteur est le conjoint), c’est la stabilité. Ont déclaré avoir subi au moins un acte dont l’auteur est leur conjoint :
 
0,9% des personnes de 18 à 75 ans vivant en couple, soit 382 000 (contre 418 000 en 2007-2008)
femmes : 260 000 soit 1,2% (contre 310 000 = 1,4%)
hommes : 120 000 soit 0,6% (contre 110 000 = 0.5%)
 
Quelles que soient les réserves que nous ayons à formuler sur la méthodologie, nous ne pouvons que constater, une fois de plus et à l’approche du 25 novembre, que ces chiffres réfutent totalement l’idée misandre selon laquelle la violence conjugale devrait être définie comme "violence contre les femmes".
 
 
20 novembre : SEPT A HUIT, REMARQUABLE DOCUMENTAIRE SUR LES NON-REPRESENTATIONS D’ENFANTS
 
"Mon enfant, ma bataille" (Paul Labrosse, 15’). On y voit comment les choses se passent : comment des mères s’arrogent le droit de ne pas présenter les enfants au père bien que leur droit de visite ait été accordé par la Justice, comment des milliers de plaintes pour non-représentation sont classée sans suite, comment la police laisse faire (impressionnante scène finale : un père qui n’a pas vu ses enfants depuis des mois fait appel au commissariat local le jour de son rendez-vous ; des policiers se déplacent et montent au domicile de la mère ; mais ils redescendent bredouilles, demandant au père de s’incliner devant le fait que les enfants ne veulent pas venir - alors que la loi les y contraint et bien qu’ils soient manifestement manipulés par la mère...). 
 
Rediffusion sur TF1 27 novembre à 18h50
 
 
 
 
18 novembre : POUR EDGAR MORIN, LES HOMMES N’ONT PAS D’AME !!!
 
Laure Adler publie un Manifeste féministe (Autrement). Titre abusivement pompeux, car sur 40 pages, elle ne fait que dégurgiter l’histoire du féminisme telle qu’elle a déjà été écrite des centaines de fois. Mais Adler connaît les bons trucs de l’édition : quand on n’a rien à dire, on va interviewer les copains, surtout s’ils sont connus.
 
Comme ses copains sont du même genre qu’elle, on a droit à tous les poncifs sur la condition féminine, les femmes, etc. Avec parfois de bonnes surprises, comme dans le texte de Stéphane Hessel (p. 110)  :
 .
Dans un couple hétérosexuel, il ne doit exister aucune subordination entre les êtres. Ni dans un sens, ni dans l’autre. Une femme qui domine son mari est une femme castratrice...
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On parle beaucoup du désir des femmes d’être mères, et pas assez de celui des hommes d’être pères. Cela existe aussi et c’est un besoin aussi fort.
 
Mais la plus grande (et la plus mauvaise) surprise vient du texte d’Edgar Morin (p. 84), que nous ne connaissions pas jusqu’ici comme un adepte de la misandrie. Pourtant, il l’est : pour lui, les hommes n’ont, tout simplement, pas d’âme (ou pas assez) :
 
Je suis très sensible à ce que dit Carl Jung sur le fait qu’il y a animus et anima. Animus, c’est l’esprit, le masculin. Et anima, c’est l’âme qui est féminine. Animus est en manque d’âme. Même s’il en a une petite, il a besoin d’en avoir une plus grande, et c’est la femme qui la lui donne.
 
L’argument n’était employé jusqu’ici que par les plus odieux théoriciens misogynes., à l’encontre des femmes. Comme quoi rien ne ressemble plus à un sexisme que l’autre sexisme...
 
 
 
17 novembre  : JUSTIN BIEBER, MANIPULATION DEJOUEE
 
Le chanteur Justin Bieber subit depuis octobre les attaques douteuses d’une certaine Maria Yeater, laquelle prétend qu’il est le père de son enfant. JB s’est défendu énergiquement, annoncant qu’il n’hésiterait pas à se soumetre au test de paternité puis à attaquer MY en justice. Il a bien fait, puisque l’intéressée a piteusement retiré sa plainte... Il ne s’agirait donc même pas d’une tentative pour imposer une paternité, mais d’un chantage financier appuyé sur une paternité inventée ! 
 
 
 
 
15 novembre : SCIENCES HUMAINES PAIE SON TRIBUT A LA PATERPHOBIE
 
Dans son numéro de décembre, Sciences humaines propose un dossier Comment devenir parent, coordonné par Xavier Molénat. Le dossier est assez bien fait, vivant, faisant la part des différentes situations contemporaines. Mais dans le contexte idéologique que nous connaissons, il fallait bien sûr un article pour cracher sur les pères. C’est le même Molénat qui se charge du sale boulot (p. 40-41). Quelques citations donneront une idée de la tonalité méprisante et partisane de son propos :
 
titre, sous-titre : "Nouveaux pères" : peut mieux faire. Présents, affectueux, disponibles : les pères d’aujourd’hui se veulent très impliqués. Mais cela ne veut pas dire qu’ils en font beaucoup...
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Moins de 4% des congés parentaux, par exemple, sont aujourd’hui pris par les pères, soit environ 20000 hommes au profil souvent atypique (...) Les tâches parentales restent également assurées par les femmes pour l’essentiel.
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Les "nouveaux pères" seraient-ils donc de fieffés menteurs ?
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Pour l’essentiel, la paternité reste donc envisagée comme un loisir, intense mais ponctuel.
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Les pères ont encore un bout de chemin à parcourir avant d’être tout à fait "nouveaux".
 
Puisqu’il compare l’implication des deux parents, Molinat aurait pu tenir compte d’une part du fait qu’en moyenne le temps d’investissement professionnel des pères est plus long (ce qui fait autant de moins pour les enfants), d’autre part que des milliers de pères divorcés sont contraints à un temps d’investissement minimal voire nul par le fait que leurs ex ont refusé la résidence alternée. Et aussi que dans la plupart des couples la répartition des tâches est évidemment négociée : c’est un choix négocié de nombre de mères que de s’investir davantage auprès des enfants (ce qu’il ne fait qu’entrevoir à la fin en écrivant : "ils ne s’attirent que très peu de reproches de leurs compagnes, qui approuvent assez largement cette vision asymétrique des rôles parentaux").
 
Enfin, on peut s’interroger, puisqu’il collabore à une revue qui se réclame des "sciences", sur la conception de la méthode scientifiquedu même Molinat. Qu’il compare l’implication parentale, cela relève de la sociologie, d’accord. Mais qu’il se permette de juger la moitié masculine des parents et lui reproche une présumée insuffisance, non merci : on tombe dans dans l’idéologie et le sexisme.
 
 
 
10 novembre : "LA GARDE ALTERNEE DOIT ETRE LA NORMALITE"
 
Dans Libération, excellent interview de Richard Mallié sur sa proposition de loi (voir 8 novembre) par Charlotte Rotman.
 
 
 
 
8 novembre : LA JOURNEE INTERNATIONALE DE L’HOMME EST LE 19 NOVEMBRE
 
Nous l’ignorions jusqu’ici : il existe une Journée internationale de l’homme (au sens d’ndividu masculin), dûment institutionnalisée, reconnue par l’ONU (?), pourvue d’objectifs précis, célébrée depuis plus de vingt ans et soutenue par un site multilangues. Elle a été initiée en 1999 par un état des Caraïbes, Trinité-et-Tobago. Elle se situe le 19 novembre, jour anniversaire de la mort du père de son fondateur, Jerome Teelucksingh, en qui il voyait un beau modèle masculin.
 
Bien sûr, cette date n’est pas d’une grande portée symbolique, et il faudrait en savoir plus sur le degré d’officialisation de cette Journée, en particulier par rapport à l’ONU. Mais elle a le mérite d’exister et de motiver un certain nombre de personnes : il est tentant de s’y rallier, plutôt que d’attendre une initiative mieux construite mais hypothétique.
 
Elle est soutenue par Warren Farrell, ce qui est bon signe. Au Québec le RHQ vient de publier un communiqué appelant tous ses groupes à discuter du thème de cette année : Donner aux garçons le meilleur départ possible dans la vie. En France, Bertrand Nash en a parlé sur son blog.
 
Nous relaierons toutes les infos sur la concrétisation de cette Journée dans le monde.
 
 
 
 
7 novembre : MOBILISONS-NOUS POUR LA PROPOSITION DE LOI MALLIE-DECOOL  !
 
La proposition de loi des députés UMP Richard Mallié et Jean-Pierre Decool (soutenus par 110 autres) est toujours en attente d’être examinée à l’Assemblée nationale. Après l’échec de 2009, une nouvelle version en a été déposée le 18 octobre 2011. Cette proposition prévoit que la résidence alternée sera, en cas de séparation des parents, le mode de garde des enfants choisi par défaut, c’est-à-dire prioritairement à tous les autres modes de garde (cf l’article 4)..
 
Le texte de la proposition (version 2011)
 
 
Il est très important qu’elle soit examinée avant les élections présidentielles et le prochain changement d’Assemblée. Nous relayons donc les consignes suivantes :
 
- il faut faire pression sur le président du groupe UMP, Christian Jacob, afin qu’il obtienne que la proposition soit mise à l’ordre du jour (ce qu’il est, paraît-il, peu pressé de faire). On peut lui écrire dans ce sens  : assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/1695.asp (> Contacts > Mél : Asemblée nationale) ou christianjacob.fr/index.php/christian-jacob/contact
 
on peut écrire aussi directement à l’Elysée, pour faire la même demande (n’oublions pas que nous sommes en période électorale...) : http://www.elysee.fr/ecrire
 
Deux débats télé récents sur le sujet :
 
La Nouvelle édition du 31-10 sur Canal plus, avec, en faveur de la loi le député Eric Raoult (pas très à l’aise), et contre la loi, l’horrible Jacqueline Phélip, et un "pédopsychiatre" extravagant, Pierre Levy-Soussan, qui n’hésite pas à déclarer : "Un enfant a besoin d’asymétrie" !!!
 
 
Face à l’actu du 6 novembre sur M6 avec, pour la loi, la députée Valérie Rosso-Debord (remarquable de pugnacité) eOlivier Catrou de Sos papa ; et contre la loi, encore l’horrible Jacqueline Phélip !
 
 
 
 
3 novembre : BRAVO GINNI (NOUVELLE PDG D’IBM) !
 
Ginni, ordonnateur central d’IBM. Article de Natacha Tatu dans Le Nouvel observateur, p. 86
 
C’est une femme qui prend la tête d’IBM, entreprise florissante, troisième capitalisation borsière au monde. Virginia "Ginni" Rometty, 54 ans, "bourreau de travail", y a fait toute sa carrière et grimpé tous les échelons.
 
Pourtant, s’étonnent certains, IBM est une entreprise hyper-masculinisée. Eh bien, non seulement cela n’a pas empêché sa réussite, mais encore c’est un homme (son mari) qui l’a stimulée dans les moments de doute :
 
Un jour où elle lui dit qu’elle va refuser une offre car elle ne se sent pas prête, celui-ci répond : "Penses-tu qu’un homme aurait répondu ça ?" Elle a retenu la leçon.
 
Pas très efficace, le plafond de verre !
 
 
 
28 octobre : L’INSEE NE CROIT PAS AU PLAFOND DE VERRE
 
Dans Insee Première n°1376 d’octobre 2011, publication de l’enquête Les professions entre 1999 et 2007, sous-titrée Plus de femmes dans des métiers plus qualifiés. Plusieurs enseignements concenant l’emploi féminin :
 
- depuis 1999, le taux d’emploi des femmes de 15 à 64 ans a progressé de 4,3 points (soit 58,1%)
 
- il s’accroît également en proportion (46,7% de femmes contre 44,9 en 99)
 
- il s’accroît dans la majorité des métiers, quel que soit la part des femmes (y compris contremaîtres, agents de maîtrise, policiers, militaires, agents de sécurité) ; de même que parmi les salariés : 32% des commerçants, artisans et chefs d’entreprises (= + 1,7%)
 
- enfin, il s’accroît dans les postes à responsabilité (conséquence logique de l’élévation de leurs diplômes) : par exemple, 30% des cadres d’état-major de l’administration publique et des grandes entreprises (contre 14% en 99).
 
Une nouvelle occasion pour nous de nous écrier : bravo les femmes ! Et dans le même temps, de relever l’aberrant entêtement des idéologues misandres à maintenir contre l’évidence la théorie du mythique "plafond de verre". Si ce n’est par un souci sexiste de dévalorisation, comment continuer à stigmatiser un complot masculin contre l’emploi féminin, alors que celui-ci est en progression tous azimuts ?
 
 
 
 
24 octobre : COUTANCEAU FAIT UN SACRE BLOCAGE
 
Roland Coutanceau fait partie des chercheurs qui occultent la réalité ou l’importance des violences contre les hommes, et dont, à ce titre, nous suivons l’évolution dans ses publications. Or il a coordonné en 2011 (avec Joanna Smith) la publication d’un gros pavé consacré à Violence et famille (Dunod). Comparons les passages qu’il y a écrit ou coécrit avec ce qu’il écrivait dans le passé.
 
- sur la violence conjugale (deux chapitres : p. 74, p. 121), il semble a priori prendre soin de parler toujours de sujet violent et de victime. Mais cet excellent souci de désexuation connaît quelques ratés, par exemple p. 85 : "la prise en charge des hommes violents" ou p. 129 "la plupart des hommes violents sont du deuxième type". Curieusement, l’une des mesures de prévention qu’il préconise est d’"Eduquer "le petit homme". Pourquoi pas "la petite femme" ? ne peut-on s’empêcher de se demander. Surtout, p. 83, il évalue (sans sourcer bien sûr) la proportion de femmes à 90% de l’ensemble des victimes, soit 10% d’hommes, alors qu’en 2006, dans Amour et violence, il évaluait ceux-ci à 12% ! Bref, il ne s’améliore pas vraiment !  .
 
- sur l’inceste Déjà, en 2004, dans Vivre après l’inceste, il refusait absolument d’admettre que des mères en puissent être complètement responsables : au pire elles étaient des complices passives ou actives de pères qui les instrumentalisaient. Sept ans plus tard (!!!), c’est pareil ! Le chapitre 17 (p. 187) s’appelle Mères et enfants face à l’impensable. P. 173, on peut lire : "L’auteur peut être le père (biologique ou légal) ou le beau-père" puis cinq lignes plus loin : "Il y a moins de cas mère-fils" !!! Aveu extraordinaire : s’il y a des cas mères-fils, il y a bien des mères "auteur", et pas seulement des pères et beaux-pères !!! Et comment dire qu’il y en a "moins" si on ne les chiffre pas ?
 
Il se peut que Coutanceau soit un excellent thérapeute, mais en l’occurence, il fait un sacré blocage : impossible pour lui de concevoir que la violence n’a pas de sexe, impossible d’en imputer l’origine autant au féminin qu’au masculin.
 
 
 
22 octobre :  SOS HOMME BATTUS, PREMIER COLLOQUE REUSSI
 
A notre connaissance, le sujet n’avait plus été abordé en France depuis 2009, au colloque sur la violence féminine organisé par les étudiants en criminologie de Pau, auquel nous avions participé. C’est donc un événement rare qu’a organisé Sos Hb, durant une après-midi à Montrouge, et ce malgré les tentatives d’intimidation à l’encontre de sa présidente, Sylviane Spitzer.
 
Quoique connaisseurs en la matière, nous avons apprécié la nouveauté de l’approche du problème par certains intervenants. Ainsi Fanny Dreifus-Oudet, avocate au barreau de Paris, a raconté de manière saisissante comment elle avait été amenée à accompagner un client victime successivement dans cinq commissariats parisiens avant que sa plainte ne soit acceptée 
 
Frédérique Belmeli et Christèle Witchak, de l’association Droit de cité / Habitat, qui s’occupe de relogement après les "accidents de la vie", ont confirmé qu’il n’existe aucune structure d’accueil pour les hommes victimes et leurs enfants, ce qui les oblige à passer par le 115, le service des "sans-abri" : une discrimination évidente.
 
Autant parmi les intervenant(e)s que dans le public, la majorité était... féminine, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Preuve, un fois de plus, que nos combats ne sont pas ceux d’une "classe des hommes" sortie de l’imagination malade des misandres, mais bien ceux des antisexistes des deux sexes.
 
Soutenir cet événement était pour les hoministes une évidence. Force est malheureusement de constater qu’ils ont été les seuls à le relayer sur le web, ce qui explique en partie la faible densité du public. René Delamaire a traité le problème d’un point de vue statistique, tandis que le Ges tenait un stand de brochures et livres.
 
Il est à souhaiter que l’initiative soit relancée l’année prochaine, soutenue par une com plus forte,
et si possible sur une plus longue durée, puisqu’il a été difficile de caser tous les intervenants qui souhaitaient s’exprimer.
 
 
 
 
 
22 octobre : KROMBACH CONDAMNE, COMBAT VICTORIEUX POUR BAMBERSKI
 
Dieter Krombach, l’assassin de la jeune Kalinka, a enfin été condamné à quinze ans de réclusion. C’est l’aboutissement du combat trentenaire du père de celle-ci, André Bamberski, et pour nous une nouvelle occasion de lui rendre hommage.
 
 
 
 
20 octobre : A LA-ROCHE, LE GES TIENT LE CHOC (voir 10 octobre)
 
A l’Espace Rhône-Alpes de La-Roche-sur- Foron, le GES a parfaitement mené à bien le projet négocié avec les organisateurs de la Quinzaine pour l’égalité, à savoir une conférence-débat sur le thème : Inégalités, discriminations, les hommes en sont-ils eux aussi victimes ?
 
Le public était restreint mais très motivé. Le conférencier a conduit un exposé très exactement conforme à ce qui en était annoncé dans le programme officiel : prévention des violences et résidence des enfants de parents divorcés. Choisissant le mode rationnel, il s’en est tenu à des citations, des faits, des chiffres, tout en limitant son temps de parole pour donner toute sa place au public et au débat. Et il a légitimement proposé que celui-ci reste sur le terrain des problèmes de la condition masculine, puisque tous les autres événements de la Quinzaine (c’est-à-dire 119 !) concernent les problèmes de la condition féminine.  
 
La soirée avait été introduite par Claire Donzel, conseillère régionale socialiste basée à Annecy, qui a pris en charge l’animation du débat. D’entrée, celui-ci a été faussé par les interventions agressives d’un petit zombie LGBTI, criant au complot masculiniste et faisant des provocations sexistes ("Le viol, nous, les hommes, on a tous fait ça !") et d’une de ses copines (qui, apparemment, croit que le Code Napoléon est toujours en vigueur !). Donzel a laissé faire, manifestement sans aucun souci de ramener les échanges vers les sujets qui avaient été traités, ni de donner au conférencier la possibilité de répondre, ce qui représente pourtant le minimum du minimum...
 
Un pas supplémentaire a été franchi lorsqu’elle a exprimé son point de vue personnel, lequel ne consistait qu’en l’habituelle énumération des poncifs misandres (plafond de verre, travail domestique, etc.). De meneuse de jeu, elle est passée au statut de partisan(e), hostile au conférencier, dont pourtant à aucun moment elle n’a essayé de discuter les constats. Etait-elle vraiment mandatée pour cela ? En tous cas, on ne saura jamais ce que cette grande militante de la "parité" pense des hommes battus privés de la protection de la société et des pères auxquels on arrache légalement leurs enfants...
 
La séance close, Donzel a carrément pété les plombs, au point de prendre pour un soutien la démarche d’une jeune femme qui était venue exprimer au conférencier sa déception quant à la manière dont le débat avait été mené ! Elle a déclaré que la conférence était un "piège", qu’il était anormal qu’une association s’en serve comme "tribune" et y amène ses sympathisants, qu’il aurait fallu un débat contradictoire avec une autre association, et qu’elle allait faire remonter son mécontentement au Conseil régional. C’est pourtant le principe même de la Quinzaine que de confier à des associations l’organisation d’événements, qui ne sont en rien contradictoires, et dont on se doute bien que le public est constitué en bonne partie de gens qui leur sont favorables...
 
Manifestement, les femmes et hommes politiques ne sont guère habitués à entendre un véritable discours antisexiste. Il va pourtant falloir qu’ils s’y fassent.
 
A surveiller : Le messager, hebdo local ; un journaliste était présent.
 
 
 
 
15 octobre  : "ACCUSES D’UN VIOL COLLECTIF, QUATRE ETUDIANTS GENEVOIS RIPOSTENT"
 
Fausse accusation, une de plus, contée par la Tribune de Genève. Le 15 décembre 2010, une femme est retrouvée rue Champel, à Genève, en état de choc, les habits déchirés. Elle affirme avoir été frappée et violée par quatre jeunes gens, qu’elle connaît et désigne. Pourtant, ils ont tous un alibi solide. Aucun profil ADN n’a été retrouvé sur la présumée victime, qui se révèle souffrir de troubles psychiques. Et d’autres éléments montrent que la plainte est bidon.
 
La procédure s’est poursuivie pendant neuf mois avant que l’affaire ne soit classée, le temps de perturber gravement l’existence des quatre mis en cause, qui portent plainte pour dénonciation calomnieuse. La routine, quoi...
 
 
 
 
10 octobre : LE PLANNING FAMILIAL SE LIBERERA-T-IL DE LA MISANDRIE ? 
 
A l’entrée du débat évoqué dans l’article précédent était largement distribuée une petite brochure du Planning familial 69 et de Filactions, "financée par la Région Rhône-Alpes", "3e édition, septembre 2011" à deux facettes, intitulées respectivement Osons en parler. Jeunes exposés à la violence conjugale dans leur famille et Osons en parler. Jeunes exposés à la violence dans leur relation amoureuse. L’intention est excellente, mais voyons dans le détail :
 
- sur la 2e et la 3e de couverture, le (même) texte suivant :
 
En France, une femme sur dix est victime de violences conjugales, une femme en meurt tous les trois jours.
Nous mettrons donc l’accent sur des situations où c’est l’homme l’agresseur et la femme la victime car c’est le scénario le plus fréquent.
Néanmoins il arrive que des hommes soient eux-mêmes victimes, cette plaquette et les lieux-ressources cités peuvent aussi les aider.
 
Nous avons coloré en gras trois passages. Le premier relaie un pur mensonge qui date de l’enquête-bidon ENVEFF de 2001. Le deuxième, qui a le mérite de l’explicite, annonce un parti-pris discriminatoire qui n’a aucune raison d’être. Le troisième évalue la proportion d’hommes victimes de manière extrêmement minorante, sans que cette minoration soit justifiée par une quelconque source.
 
- chaque partie propose une série de questions-réponses concernant la situation. Dans la partie "famille", les six questions présentent la mère comme victime et le père comme auteur des violences. Ex : 3) iI y a souvent des cris à la maison. Parfois j’entends ou je vois mon père frapper ma mère
 
- dans la partie "relation amoureuse", c’est différent : six des huit questions présentent les deux conjoints comme pouvant être indifféremment auteur ou victime. Exemple : 1) Il (ou elle) me ridiculise, me dévalorise et m’insulte devant mes (ou ses) copains.
 
- cette formulation n’est pas utilisée pour la question 6 : Elle dit qu’il l’a violée, ils sont pourtant ensemble depuis trois ans. Manifestement, le Planning n’est pas prêt à reconnaître la réalité du viol féminin.
 
- elle n’est pas utilisée dans la 8, mais cela se comprend mieux : Elle est enceinte et pense avorter. Il ne se sent pas concerné et la laisse tomber. Mais il faudrait alors compléter par une autre question  : Elle est enceinte et pense avorter. Il voudrait garder l’enfant et souhaite l’en convaincre.
 
Conclusion :
 
- le Planning est toujours influencé par la misandrie : il fait une distinction entre les victimes en fonction de leur sexe, en s’appuyant sur des données-bidon... ou pas de données du tout. Evidemment, la collaboration avec Filactions, qui est une assoc féminocommunautariste, n’arrange rien. Cela est d’autant plus inadmissible que la brochure est financée par des fonds publics (aux contribuables rhône-alpins d’exprimer leur mécontentement).
 
- cependant, il semble se libérer quelque peu de cette influence en reconnaissant la réalité des hommes victimes (ce qu’il ne faisait pas il y a encore quelques années), et en présentant en partie le problème de manière désexuée (procédé Il (ou elle). Il y a de l’espoir...
 
 
 
10 octobre : CHRONIQUE DU SEXISME ORDINAIRE : VINCENT CESPEDES
 
Nous connaissions l’existence de ce petit prof autoproclamé "philosophe" qui, à force de révérences à l’idéologie dominante, réussit à faire des apparitions télévisées où il enchaîne des propos insignifiants de conformisme. Le type même du "faux rebelle".
 
A Lyon, le Conseil régional Rhône-Alpes inaugurait ce jour sa Quinzaine de l’égalité hommes-femmes par un débat auquel il était invité. Nous n’attendions de lui rien de bien intéressant, mais nous avons eu tout de même une surprise de taille. Se croyant sans doute autorisé à tout par la présence d’un public essentiellement féministe, l’individu a révélé le fond (nauséeux) de sa personnalité, se livrant, sur le mode hystérique, à un discours misandre d’une violence inouïe. Citations : "Nous, les hommes, nous sommes les champions de l’extorsion. Nous nous livrons à un hold-up généralisé pour vous extorquer votre argent. Car nous n’avons aucun intérêt à vous laisser la place". Ou encore : "Il faut mandeliser le féminisme" (car pour lui, la France d’aujourd’hui c’est comme l’apartheid, les femmes étant à la place des Noirs !) Le malheureux réussit la performance d’être à la fois sexiste, raciste et âgiste : son ennemi, c’est "le vieux mâle blanc". Lui il fait partie des "jeunes (il a quarante piges !) qui vont révolutionner les rapports entre les sexes !!!
 
On a affaire à un vrai/grand malade, dans la lignée des Martin Dufresne et des Patric Jean. Un vrai cas pathologique dont les déclarations doivent être relevées et diffusées auprès de ceux qui doutent encore de la réalité de l’idéologie que nous dénonçons.
 
En tous cas, pour la Quinzaine, ce n’est pas vraiment un bon début...
 
 
 
6 octobre : IVAN LEVAI SERT LA SOUPE AUX MISANDRES
 
Interrogé à propos de son livre pro-DSK, Ivan Levai a déclaré sur RMC qu’il ne croyait pas au viol (ce qui est son droit) puis s’en est expliqué ainsi : "Pour un viol, il faut un couteau, un pistolet, etc." Ce propos imbécile est évidemment une aubaine pour les misandres, qui le dénoncent comme une méconnaissance totale de ce type de violence, et l’expression d’un vrai mépris pour les victimes. Ce en quoi elles ont en l’occurence raison : le viol à l’encontre de femmes (le seul qu’elles puissent imaginer) peut effectivement s’accomplit de diverses façons, et pas seulement sous la menace d’une arme.
 
Les hoministes ne peuvent à leur tour que dénoncer le propos d’Ivan Levaï, tout en complétant cete dénonciation de leurs connaissances propres : le viol féminin sur des hommes s’accomplit dans la plupart des cas sans le recours à une arme. C’est un viol qui est basé sur la domination psychologique, laquelle s’exerce d’autant mieux que ce type d’acte est inconcevable par la société, et donc jamais dénoncé. Relire notre dossier.
 
Le comble est que dans la suite de l’interview, Levaï trouve le moyen de conforter encore, cette fois explicitement, les misandres, en énoncant le chiffre, complètement fantaisiste, d’"une femme sur six, violée ou agressée sexuellement" !!! L’incohérence totale.
 
Le seul intérêt du livre est, semble-t-il, qu’il y dénonce les fausses accusations (merci à Bertrand). Mais, comme il n’a jamais étudié le problème auparavant, il en fait l’estimation ridiculement faible (et non-sourcée) de 10% ! Bref, il ne faut pas compter sur Levaï pour devenir le héraut des hommes victimes ! 
 
 
 
 

29 septembre : CYRULNIK NE CROIT PAS A LA "DOMINATION MASCULINE"

 
Plusieurs passages intéressants dans l’interview donné au Point de cette semaine.par Cyrulnik, concernant son livre sur le suicide des enfants. Par exemple : 
 
Je ne crois pas du tout à la suprématie des garçons, bien au contraire. Vers 17 mois, les filles disposent de cinquante mots, de règles de grammaire et d’un début de double réarticulation, par exemple être capable de dire "réembarquons", au lieu de "on va encore une fois dans cette barque". Avec quatre phonèmes, les filles expriment un discours. Les garçons obtiennent cette performance six mois plus tard ! 75 % des garçons commettent de petites transgressions (chiper un biscuit, pincer un bras, etc.), contre 25 % des filles. Alors ces filles, plus dociles, parlant aisément, sont bien mieux entourées. Il est plus aisé d’élever une fille qu’un garçon. D’ailleurs, en consultation de pédopsychiatrie, il n’y a que des petits garçons, dont le développement est bien plus difficile. Certains scientifiques expliquent ce décalage par la biologie. La combinaison de chromosomes XX serait plus stable, parce qu’une altération sur un X pourra être compensée par l’autre X. La combinaison XY serait, elle, en difficulté évolutive. Ajoutons à cela le rôle majeur de la testostérone, l’hormone de la hardiesse et du mouvement, et non de l’agressivité, comme on le croit souvent. À l’école, les garçons ont envie de grimper aux murs, ils bougent, ils souffrent d’être immobilisés. Or notre société ne valorise plus la force et le courage physique, mais l’excellence des résultats scolaires. Elle valorise la docilité des filles.
 
Et cet autre, concernant le moins grand nombre de filles dans les études prestigieuses :
 
C’est vrai, mais il n’est pas dit que cela dure. Aux États-Unis et au Canada, les filles ont envahi les grandes écoles. Et on est obligé d’aider les garçons à y parvenir. Notre système scolaire gagnerait à arrêter la culture du sprint. Prenons modèle sur l’Europe du Nord, qui a supprimé les notations jusqu’à l’âge de 12 ans, réduit drastiquement le nombre d’heures de cours, qui caracole en tête des classements, et dont le taux de suicide chez les enfants et les adolescents a diminué de 40 %.
 
 
 
 
27 septembre : SOUTENONS LA CAMPAGNE "MADEMOISELLE, LA CASE EN TROP"
 
Lorsque des associations auxquelles nous sommes habituellement opposés militent contre de VRAIES discriminations contre les femmes, nous ne pouvons que les soutenir. C’est le cas pour l’actuelle campagne visant à obtenir la suppression de la civilité "mademoiselle" de tous les formulaires administratifs et privés.
 
Les femmes n’ont pas à être tenues de dévoiler implicitement leur situation conjugale face à tous les interlocuteurs auxquels elles sont confrontées. Cela relève de la vie privée. Les hommes, eux, ne le sont pas, et s’en portent très bien.
 
Nous apportons notre soutien d’autant plus volontiers qu’il s’agit aussi d’une ancienne revendication hoministe, figurant dans la Plate-forme du GES depuis sa création, sous la forme de la Proposition 6 :
 
6. Dans les documents administratifs, suppression de l’usage du terme "mademoiselle" remplacé par "madame".
 
 
 
 
22 septembre : AU QUEBEC COMME EN FRANCE, FOLLE "JUSTICE"
 
Sur son blog, Olivier Kaestlé nous fait connaître la folle histoire de Marc Racicot, éducateur accusé en 2000 d’agression sexuelle sur l’un des enfants de ses deux garderies. L’histoire est tout aussi délirante que des dizaines d’autres que nous connaissons : fermeture immédiate des deux centres sur le seul signalement d’une mère, enquête exclusivement à charge, expertise très accusatrice et très déterminante de l’expert psy, Martin Dubois. D’où une première condamanation (2002) et un rejet de l’appel (2004), sans preuves ni témoins.
 
Mais elle est encore plus délirante par ce rebondissement ultérieur aux condamnations, d’un genre que nous n’avions pas encore rencontré : l’"expert" psy sera à son tour condamné en 2006 à deux ans de prison pour trois agressions sexuelles sur des garçons, entre 2001 et 2005, reconnues par lui !!!
 
Deux tribunaux ont ainsi réalisé la performance de condamner un homme sans éléments à charge, sinon la déposition d’un vrai pédophile ! Comme Olivier, et sans nous prononcer sur le fond, nous ne pouvons que soutenir la démarche de Marc Racicot d’exiger un nouveau procès.
 
 
 
 
20 septembre : DSK, L’AMI DES MISANDRES (suite)
 
C’est ainsi que nous titrions notre premier billet consacré à cette affaire. La dernière prestation télévisée de DSK ne fait que confirmer la justesse de ce titre. Elle ne peut en effet que desservir la cause des hommes injustement accusés.
 
Les mis en cause que nous avons soutenu ou soutenons sont capables de présenter une version claire et crédible des événements dans lesquels ils sont impliqués. A l’inverse, depuis le début et aujourd’hui encore, DSK en est incapable. Il demeure dans une nébulosité absolue, qui laisse la place à toutes les hypothèses, entre autres celle qui est et sera exploitée jusqu’à plus soif par les misandres : la Justice américaine l’aurait protégé et innocenté parce qu’il est un homme, et un homme puissant.
 
Nous maintenons donc notre positionnement (voir 25 août) : nous ne nous référerons pas à cette affaire dans le débat sur les fausses accusations.
 
 
 
15 septembre : LA SNCF DISCRIMINE (merci à Henri)
 
C’est la SNCF qui sponsorise le prix Femmes d’environnement, l’un des douze Trophées des femmes en or qui, depuis 1993, récompense des personnes ayant fait de grandes réalisations dans leur domaine... sous réserve qu’elles soient de sexe féminin.
 
 
N’en serait-il pas de même pour un autre prix du même genre, que relaie Voyagess-sncf.com ? Il s’agit du Prix Terre de femmes, attribué par la Fondation Yves Rocher, et "destiné à soutenir financièrement des actions exemplaires menées par des femmes, en faveur de l’environnement" . Les trois premiers prix sont respectivement de 10000, 5000, 3000 euros. (sans compter deux dotations complémentaires de 10000 et 5000).
 
 
 
La sexuation de ces prix serait acceptable s’il existait des prix parallèles pour les hommes, mais ce n’est pas le cas. A la limite, on peut admettre que des organismes et entreprises privés fassent ce qu’ils veulent de leur argent, jusqu’à le réserver aux personnes d’un seul sexe.
 
Mais la SNCF est une entreprise publique, et en affectant une partie de ses fonds à des prix sexués, elle pratique indiscutablement une discrimination.
 
En soubassement, il n’est pas difficile de repérer l’influence de l’idéologie misandre dite de l’écoféminisme : ce sont les hommes qui détruisent la planète, ce sont les femmes qui la sauvent (La misandrie, p. 193, Les hommes sont violents contre la nature)
 
 
 
13 septembre : LES HOMMES PROGRAMMES POUR ETRE DES PERES PRESENTS ? (merci à Alain)
 
Compte rendu d’une enquête menée par Christopher Kuzawa, universitaire US, durant quatre ans et demi auprès de 624 hommes vivant aux Philippines : la baisse de la testostérone serait biologiquement programmée après les naissances, afin de favoriser l’exercice de la paternité. Lequel aurait donc une assise biologique.
 
 
 
 
9 septembre : FAUSSE ACCUSATION, PHILIPPE RUELEN BLANCHI
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Nous ignorions tout de cette affaire (une de plus !) jusqu’à l’article paru dans Le Progrès (p. 5) : Blanchi, le professeur des écoles fait face aux parents d’élèves. En avril dernier, Philippe Ruelen, depuis douze ans professeur des écoles à Saint Sorlin (Ain), 42 ans, est l’objet de suspicion parce que des spams vantant un site à caractère pornographique sont arrivés dans les boîtes aux lettres informatiques qu’il a créées pour ses élèves. Des lettres anonymes envoyées au Procureur de la République le mettent en cause, d’où enquête. L’article ne dit pas s’il a été suspendu par sa hiérarchie, ce qui est la procédure habituelle.
 
L’ouverture d’une enquête est en soi une extravagance. Depuis quand est-on responsable des spams qu’on reçoit ? C’est là qu’on mesure l’influence de la misandrie : un homme est accusé dans un contexte à caractère sexuel, il devient donc automatiquement suspect.
 
L’enquête s’achève en juillet et le blanchit intégralement. On imagine les angoisses qu’il a dû vivre, et les rumeurs folles qui ont dû courir et courront encore longtemps sur son compte. Car en ce genre d’affaire la "réhabilitation" n’existe pas : seules vingt personnes sont venues devant l’école l’écouter lire la lettre du Procureur l’innocentant, et le maire a brillé par son absence. Philippe Ruelen a demandé sa mutation.
 
Nous l’assurons bien sûr de toute notre solidarité. Et nous faisons le même constat que dans l’affaire de M. X (voir 20 juillet) : un seul journal, de surcroît régional, a rendu compte de l’affaire, qui va sans doute passer inaperçue. Cela empêche radicalement la prise de conscience par la population de l’ampleur dramatique du phénomène. 
 
 
 
 
8 septembre "LE DEBAT SUR LA FEMINISATION DE L’ENSEIGNEMENT EST LANCE
 
Passionnant article du Figaro : le premier ministre anglais, mais aussi l’entourage du chef de l’état français, considéreraient que l’extrême féminisation du corps enseignant pose désormais un sérieux problème.
 
 
 
 
5 septembre : L’ARPP CAUTIONNE LA PUB CUISINELLA !!! (voir 28 août)
 
Sos Hommes battus publie l’ahurissante réponse que lui envoie l’ARPP. Selon l’organisme, la pub a un "ton humoristique", "puisque la femme se "débarrasse" de son mari uniquement pour admirer la cuisine". Comme "l’homme réapparaît visiblement indemne", le "fim est acceptable pour la majorité du public". La saisine est donc rejetée.
 
Il est bien évident qu’elle aurait été tout aussi vite prise en compte si la personne défenestrée avait été la conjointe féminine. Il s’agit tout de même de violence conjugale (les victimes qui ne sont pas tuées s’en sortent indemnes, il est vrai, mais à quel prix !) En l’occurence, le message de l’ARPP est clair : la violence conjugale contre les hommes, c’est normal ! Elle se met ainsi au diapason de l’idéologie dominante.
 
 
Voir aussi notre article sur Agoravox :
 
 
 
 
4 septembre : LE 3919, TOUJOURS PAS POUR LES HOMMES...
 
La FNSF publie Les données 2010 du 3919. 19 707 appels ont concerné la violence conjugale, 2,1% ont concerné des hommes victimes de femmes.
 
Reprenons les chiffres antérieurs : 1,7% en 2007, 2,2 en 2008, 3,2% en 2009. On voit que la présentation discriminatoire du service est efficace ! 
 
 
Relire notre dossier.
 
 
 
3 septembre : MANUELS SVT, SEXE ET GENRE (voir 1 septembre)

Le débat suscité par les nouveaux manuels de SVT, élargis au genre, se déroule dans une confusion absolue. très caractéristique de notre époque. Tout fonctionne sur le mode de la rumeur, à partir de laquelle chacun se fait une opinion définitive sans avoir pris connaissance du positionnement des uns et des autres.

Le seul intérêt de ce pseudo- débat est qu’il incite à faire un point hoministe sur la question. Voici quelques éléments, destinés à être précisés :

1) Le terrain est occupé par deux extrémismes, en fait deux réductionnismes, c’est-à-dire deux idéologies qui chacune à leur manière réduisent les hommes et les femmes à une seule de leurs dimensions :

* pour la première, tout est biologique (ou génétique, naturel) : non seulement hommes et femmes sont différents physiquement et psychiquement, mais ces différences de départ les destinent à des comportements différents, et à des rôles différents qu’ils tiendront dans la société.

Ainsi, selon la conception bourgeoise, les femmes sont biologiquement programmées pour devenir des mères et des gestionnaires du foyer, et seulement cela ; les hommes le sont pour devenir des pères pourvoyeurs et seulement cela.

Les deux sexismes raisonnent identiquement : pour les misogynes, les femmes sont par nature irréfléchies, superficielles, incapables de travailler, etc. ; pour les misandres, les hommes sont par nature dominateurs, violents, égoïstes, etc.

 * pour la seconde, tout est social (ou culturel, environnemental) : hommes et femmes sont différents physiquement, et c’est tout. Ensuite ils sont contraints d’entrer dans les comportements et les rôles qu’une société considère comme caractéristiques de leur sexe, ce qu’on appelle le « genre ».

Cette conception est fondée sur le déni du biologique, et sur la réactivation d’une vieille conception religieuse, le dualisme, selon lequel le corps et l’esprit (ou le mental) seraient deux entités complètement distinctes. Elle manifeste aussi une aspiration pathologique à l’indifférenciation : elle ne veut entendre parler d’aucune différence entre les sexes.

Comme ses tenants ne s’intéressent pratiquement qu’aux conditionnements sociaux qui limitent les femmes, elle ressemble parfois à la misandrie, dont elle diffère pourtant par son postulat initial. 

De même, elle ne se confond pas avec le féminisme : ainsi les féministes « essentialistes » considèrent à l’inverse que les femmes sont biologiquement très différentes des hommes.

2) Les hoministes refusent ces deux réductionnismes. Pour eux, hommes et femmes sont différents biologiquement (physiquement et psychiquement) et cela détermine en partie leurs comportements et capacités, mais en partie seulement. En particulier, cela ne les empêche pasd’exercer les mêmes fonctions sociales. De plus, ces différences biologiques n’induisent en rien une supériorité d’un sexe sur l’autre. Elles sont une richesse qui enrichit la vie des uns et des autres.

Pour le reste, les hoministes constatent, eux aussi, que de nombreux conditionnements sociaux représentent des obstacles à la réalisation du potentiel biologique des hommes ou des femmes. L’hominisme est d’ailleurs né d’une réaction à l’une des conséquences de ces conditionnements (pères divorcés contraints à s’éloigner de leurs enfants).

3) Concernant le « genre » : les interrogations sur l’origine des comportements et des rôles sociaux est parfaitement légitime. Le genre est un concept utile, qui sert de support à de nombreuses réflexions, y compris, et depuis longtemps, celle des hoministes. Il n’y a aucune raison de laisser le genre aux extrémistes, ni de leur faire cadeau du label "théorie du genre", à remplacer par "réductionnisme du genre".

4) Enfin il n’y a pas que le sexe et le genre. Cessons de focaliser : le destin d’un individu est certes déterminé par son appartenance sexuelle, mais il l’est aussi par son potentiel biologique, son milieu familial, son milieu social, sa nationalité, son époque, et bien sûr les actes qu’il pose...
 
5) La solution à ces problèmes n’est ni d’assigner les sexes à des rôles sociaux préétablis, ni d’opposer éternellement les hommes et les femmes, ni de maudire toutes les formes d’organisation sociale. C’est d’établir l’égalité des droits

Relire le Manifeste hoministe de 2006 
 
 
 
1er septembre : MANUELS SVT, NE PAS SE TROMPER D’ADVERSAIRE
 
La forte polémique lancée en juin contre les nouveaux manuels de SVT en 1ere L et ES, concernant leur traitement du chapitre Devenir homme ou femme, reçoit aujourd’hui le renfort de 80 députés ! Leurs critiques (qui ne concernent que quelques lignes dans deux ou trois manuels) portent, selon les cas, sur l’un ou plusieurs des points suivants :
 
- les textes incriminés feraient la promotion d’orientations sexuelles minoritaires ;
- ils prôneraient implicitement la "théorie du genre" (c’est en soi une performance que d’identifier avec une telle certitude cette théorie qui se caractérise par son insaisissabilité et ses aspects multiformes !)
- ils mélangeraient des données scientifiques (biologiques) et d’autres données qui devraient être enseignées en cours de philosophie (ceci semble être une position de repli de certains des députés concernés qui se sentent peu à l’aise sur le sujet).
 
Nous suivons cette affaire depuis le début. Voici notre position :
 
- les textes font bien la distinction entre identité sexuelle et orientation sexuelle. Ils signalent l’existence d’orientations sexuelles différentes de l’hétérosexualité (heureusement, on est en 2011 !). En aucun cas, ils ne font leur apologie ;
 
- de même, ils font la distinction entre sexe (biologique) et genre (social), soulignant qu’ils déterminent l’un et l’autre la construction des individus, ce qui est une évidence. Comme le problème est très complexe, on peut bien sûr critiquer telle ou telle formulation. Mais en aucun cas ils ne soutiennent la thèse de la détermination exclusive par le deuxième facteur (qui est celle des extrémistes de la "théorie du genre") ;
 
- le cloisonnement des matières étant l’un des défauts majeur de notre enseignement, il faut plutôt se réjouir qu’un sujet soit traité conjointement sous l’angle biologique et sous l’angle sociologique, d’autant qu’en l’occurence les deux angles sont indissociables.
 
Concernant les députés, il s’agit manifestement d’une opération destinée à flatter l’électorat conservateur, en désignant l’école et ses personnels comme des "pervertisseurs" de la jeunesse. C’est la vieille technique du bouc émissaire, qui en l’occurence peut permettre de faire oublier les conditions drastiques que ces mêmes députés et le gouvernement qu’ils soutiennent imposent en cette rentrée à l’Education nationale.
 
Enfin et surtout soulignons la contradiction absolue dans laquelle sont enfermés ces gens-là. Ils semblent ignorer, et en tous cas font tout pour ignorer, qu’il existe bien une idéologie destructrice immiscée dans les manuels scolaires, comme nous le démontrons depuis des années (voir notre dossier) : il s’agit de la misandrie. Mais comment la dénonceraient-ils, alors qu’ils votent à l’unanimité (ceci est donc valable aussi pour les députés de gauche) et sans sourciller les lois anti-hommes qu’elle inspire directement, comme celle du 9 juillet 2010, qui place au second plan les hommes victimes dans la protection contre les violences ? 
 
 
 
28 août : PUB CUISINELLA, LA HONTE
 
Cuisinella sort un "spot télé décalé". Décalé surtout par rapport au respect des personnes. Dans sa cuisine toute neuve, un homme se pâme de contentement. On est en étage, puisqu’on voit par la fenêtre le touffu des arbres. La maîtresse de maison arrive, l’air tendu. Brutalement, elle jette l’homme par la fenêtre, et s’écrie : Là, c’est parfait ! La scène est un peu dédramatisée par le fait que l’homme revient , couvert de feuillages, hagard, souriant bêtement.
 
Dans la grande lignée des pubs misandres, sous-tendue par deux thèmes traditionnels : 
- la violence conjugale est légitime quand elle s’exerce contre les hommes
- les hommes sont incompétents dans la sphère domestique et il est légitime de les en exclure...
 
 
Sos Hommes battus a saisi l’ARPP. On peut protester directement auprès de Cuisinella. (5 rue Clémenceau BP 5 68660 Lièpvre / 03 89 58 24 64. Si vous avez connaissance d’un couriel direct avec la direction, merci de nous le signaler. 
 
 
 
26 août : LE BLOG DE PHILIPPE
 
Découvert par hasard. Philippe se présente ainsi : Formé à la philosophie, victime d’inceste, assoiffé d’indépendance, père de famille. Des témoignages poignants, de lui-même et de ceux qui viennent discuter avec lui.
 
 
 
 
25 août  : DSK, LE BILAN (provisoire)
 
- la décision d’abandon des poursuites est parfaitement justifiée, puisqu’il n’y a ni aveux, ni témoins, ni preuves.
 
- le fait que l’accusatrice est une super-menteuse rend plus nécessaire encore la décision, mais il ne la justifie pas : c’est le constat précédent qui est déterminant.
 
- ceci dit, il n’est pas souhaitable que les hoministes présentent à cette nébuleusel’affaire comme une référence en matière de fausse accusation. Il demeure trop de zones d’ombre. DSK n’est pas un enfant de choeur, il a été et est toujours impliqué dans d’autres affaires du même type, il est soutenu par un puissant lobby, il a également menti, etc. Même si elle est abandonnée juridiquement, la thèse de sa culpabilité reste plausible, et sera sans doute longtemps soutenue dans l’avenir (et pas seulement par les misandres). 
 
- quelles que soient les décisions de justice dans les différentes affaires, il nous semble judicieux de ne retenir comme "fausses accusations" que celles qui correspondent à l’un des critères suivants, ou les deux : 1) les accusations sont matériellement irréalisables, ou contraires à tout ce que l’on sait des protagnonistes (affaire Degache) 2) les accusateurs-trices ont retiré leurs accusations (affaires Secher, Madeira, iaconon, etc.)
 
- certains des fonctionnements de la Justice américaine sont très intéressants, et pourraient servir de base de revendication pour la Justice en France :
 
* la crédibilité de la plaignante a été questionnée, et ce avant le procès (en France, la parole de la plaignante est sacralisée, et au procès on ne peut pas questionner car l’émotion prend toute la place) ;
 
* comme souligné précédemment, c’est l’absence de preuves qui a déterminé l’abandon des poursuites (en France, on va au procès sans preuves, et on condamne sans preuves au nom de l’"intime conviction")
 
* la décision a été motivée (et bien motivée : 25 pages ! En France, la Justice n’est pas tenue de motiver classement sans suite ou condamnation, ce qui laisse souvent mis en cause ou plaignants dans l’incompréhension - ce malgré les rappels de la Cour européenne).
 
Concernant l’affaire de M. X, bien plus édifiante puisqu’il y a fausse accusation avrée et révisée par la Justice, après notre billet du 20, nous avons publié un article sur Agoravox, qui a été relayé par plusieurs blogs (Homme libre, Soutien Degache, Blog des innocents - merci). Mais cela ne suffit pas. Il est souhaitable que chacun écrive aux médias qu’il suit, même régionaux, pour leur demander de faire le travail.
 
 
 
20 août : "GARCONS ET FILLES. POURQUOI SONT-ILS SI DIFFERENTS ?"
 
Dossier du Figaro magazine. Un article d’extraits de Cerveau rose, cerveau bleu, livre à paraître de la neurobiologiste Lise Eliot. qui semble avoir une position assez équilibrée : les différences à la naissance sont minimes, mais suffisamment pour conduire à des comportements assez différents.
 
Excellent interview de Stéphane Clerget : Il faut sauver les garçons ! qui appelle les pères à suivre le travail scolaire de leurs enfants, et la société à remasculiniser le personnel enseignant (deux propositions typiquement hoministes) ;
 
 
20 juillet : FAUSSE ACCUSATION, LA TERRIFIANTE HISTOIRE DE M. X (merci à Henri)
 
Le 13 mai 2006, alors qu’il se promène tranquillement dans les rues de Laval, M. X est interpellé par la police. Motif : il a été reconnu avec certitude par une femme, Mme Y., comme étant l’auteur de l’agression subie par elle deux ans auparavant, dans cette même ville, au domicile de sa mère ; l’agresseur, s’étant fait ouvrir, s’était livré sur elle à des attouchements et lui avait volé sa carte bancaire, avec laquelle il avait ensuite retiré de l’argent. M. X crie son innocence, mais il est inculpé de vol et d’agression sexuelle. Il est relaxé lors d’un premier procès le 2 novembre 2006. Mais le ministère public et l’accusatrice, toujours campée dans sa certitude, font appel : il est condamné le 29 mai 2007. Son pourvoi en cassation est rejeté un an plus tard.
 
Son sort semble scellé. Mais, peu après en 2008, un certain Bruno Z., mis en examen pour divers délits, reconnaît être l’auteur de l’agression de Laval. Confrontée à lui, Mme Y, cette fois bien inspirée, confirme. Il est jugé et condamné. M. X fait une demande en révision. La Cour de cassation dépose son arrêt le 20 juillet dernier : la condamnation de Z. annule logiquement sa propre condamnation. Sauvé… Il s’est tout de même écoulé cinq ans.
 
Les questions à poser :


 le premier tribunal a bien travaillé. Mais le second n’a pas hésité à condamner sans aveux, sans témoins et sans preuves. Comment est-ce encore possible ? Rien n’a changé depuis la commission post-Outreau et les timides réformes réalisées.


 inconscience de l’accusatrice (qui persiste dans son erreur le temps d’un premier procès puis d’un deuxième), inconscience du second tribunal : comment ne pas reconnaître la très grande influence de l’idéologie contemporaine consistant à voir en tout homme un agresseur sexuel potentiel, et en toute femme une victime, crédible a priori dès qu’elle profère des accusations ? 


 M. X ne doit la révision qu’à une circonstance providentielle, extérieure à la procédure le concernant. Combien d’accusés à tort, qui n’ont pas bénéficié de ce genre de circonstance, subissent encore les conséquences d’une condamnation injuste ?
 
Cette affaire a fait l’objet d’un article dans Ouest-France. Pour le reste, deux sites seulement (de jurisprudence) la relatent sur le web. Avec un si mince écho, comment veut-on que l’opinion se rende compte de l’importance quantitative des fausses accusations ?.
 
 
10 juillet : LE GES SAISIT LE DEFENSEUR DES DROITS
 
...au sujet du 3e plan interministériel de lutte contre les violences faires aux femmes  :
 
Notre association a étudié avec attention le texte du 3e plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013, présenté par madame Bachelot, ministre des Solidarités, le 13 avril 2011.

Nous sommes au regret de constater que ce Plan, aussi légitimes que soient ses préoccupations, est conçu de manière discriminatoire, et met en œuvre une discrimination fondée sur le sexe.

Cela est manifeste dans son intitulé qui définit son champ d’action comme « les violences faites aux femmes »

Cela est manifeste aussi dans l’énoncé de ses objectifs, comme par exemple :

I / axe VI, sur les violences au sein du couple : « Faciliter l’accueil et la prise en charge des femmes victimes de violence »
action 16 « Evaluer l’opportunité de la création d’un numéro unique destiné à l’accueil et l’orientation des femmes victimes de violence »
action 19 : « Recenser les besoins spécifiques des femmes victimes de violence et les réponses qui y sont apportées dans un cadre législatif rénové »

II /axe I / action 31, sur la lutte contre les violences au travail : « Lancer une étude sur les violences faites aux femmes au travail »

VIII /action 59, sur la gouvernance nationale et locale : « Etablir un état des lieux actualisé des commissions violences faites aux femmes découlant des CDPD »

Cela est manifeste enfin dans de nombreuses occurrences du corps du texte, qui caractérisent les victimes comme exclusivement féminines.

Le Plan, service public, établit donc une différence de traitement entre personnes placées dans la même situation : la confrontation à la violence. Les femmes sont explicitement désignées comme la catégorie qui bénéficie des actions mises en place, les hommes ne sont pas désignés comme tel. C’est bien ce qui caractérise une discrimination fondée sur le sexe.

En conséquence nous vous demandons d’intervenir auprès du ministère des Solidarités et des autres ministères concernés pour attirer leur attention sur cet état de choses et les inviter à redéfinir le public concerné par le Plan, en dehors de toute considération de sexe.


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