Actualités janvier-juin 2009
2 janvier 2009 : COURRIER DU GES A MAXIME GREMETZ
Les faits que vous soulevez ne relèvent pas de la compétence de la haute autorité qui porte sur toutes les discriminations prohibées par la loi.
En effet, une discrimination est une différence de traitement entre des personnes placées dans des situations comparables. Cette différence n’est interdite que lorsqu’elle est fondée sur un critère prohibé par la loi (origine, sexe, orientation sexuelle, âge, état de santé ou handicap...), et concerne notamment l’emploi, (refus d’embauche, déroulement de carrière, licenciement), ou l’accès à un bien et services (refus de vente ou de location, fonctionnement des services publics...).
Votre situation n’entrant pas dans cette définition, la haute autorité ne peut donner suite à votre réclamation et procède à la clôture de votre dossier.
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Cette réponse est un modèle de mauvaise foi et d’hypocrise. En effet, la saisine correspondait très précisément aux critères rappelés dans cette réponse. Elle portait sur "l’accès à un bien et services" (en l’occurence l’accès pour des victimes au bénéfice d’un service public : une campagne de prévention contre des violences, organisée par un ministère) et sur une "différence de traitement entre des personnes placées dans des situations comparables" (la campagne s’applique à certaines victimes et pas à d’autres, lesquelles sont pourtant placées exactement dans la même situation de conjoints) ; cette différence est bien fondée sur le sexe : la campagne ne traite que des victimes femmes, et ignore les victimes hommes.
Comme lors des précédentes saisines concernant le fonctionnement discriminatoire du 3919, la Halde joue ici le rôle de chien de garde de l’idéologie dominante.
5 janvier : FRANCOISE FRESSOZ, MARIE-EVE MALOUINES, BRAVO !
Ces deux journalistes (au Monde et à France-Info) ont découvert à leur grande surprise qu’elles figuraient, sans l’avoir demandé, sur la liste des nouveaux promus à la Légion d’honneur, et, ne voyant pas en quoi elles la méritaient, l’ont refusée. Bravo ! Il n’est pas difficile, à la lecture de cette liste, de voir que cette distinction est attribuée essentiellement sur des critères de copinage, dans la mouvance douteuse des maffias médiatico-politiques, à des gens qui soit ont fait correctement leur boulot (ce qui n’en fait pas des héros), soit sont de véritables caricatures (Sylvie Vartan !). Il faut vraiment n’avoir aucun respect de soi-même pour accepter d’y figurer !
Ce qui est cocasse dans cette affaire est qu’elles sont manifestement des victimes collatérales de la religion paritaire. Il est en effet notoire que Nicolas Sarkozy fait fortement pression pour que les promus soient des deux sexes en proportions égales. Ses collaborateurs sont donc prêts à tout pour promouvoir des femmes, y compris, comme on le voit ici, contre le gré de celles-ci...
Que vont faire les paritaristes ? Exiger qu’on contraigne les deux intéressées à accepter la décoration ? Ou qu’on les remplace par deux autres femmes ? Ou qu’on enlève deux hommes de la liste ?
7 janvier : COLLOQUE AU QUEBEC
Nos amis québécois de L’Après-rupture annoncent la tenue d’un colloque international les 4,5 et 6 décembre 2009 sur le thème Le 30è anniversaire des mensonges féministes québécois et leurs dégâts sur la société : violences faite aux hommes, aux masculinistes et à leurs familles. Il s’agit d’une riposte au colloque misandre qui se tient les mêmes jours sur le thème Les violences masculines contre les femmes et les féministes, et prétend exploiter (une nouvelle fois !) le 20è anniversaire de la tuerie de Polytechnique. Un appel à communications est lancé. Voir Agenda.
Rappelons la récente et excellente publication de Le scandale des fausses statistiques du ministère de la santé et des services sociaux du Québec sur la violence : http://lapresrupture.qc.ca/recherche.html
Nous ne pouvons que saluer la combativité des militants de L’Après-rupture, tout en regrettant qu’ils continuent de se désigner eux-mêmes comme des "masculinistes" et leurs adversaires misandres comme des "féministes", ce qui constitue, selon nous, une erreur de communication majeure.
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8 janvier : "UN HOMME DEVRA PAYER UNE PENSION ALIMENTAIRE MEME S’IL N’EST PAS LE PERE"
Info de La presse canadienne. Ca se passe à Toronto : bien qu’il soit divorcé, bien qu’il ait prouvé après divorce qu’il n’était pas le père biologique des jumeaux de son ex-femme, il doit continuer à verser à celle-ci une pension alimentaire, dont elle demande l augmentation. Telle est la décision du tribunal, car madame ne se souvenant pas d’avoir eu une liaison extra-conjugale (sic), il est impossible d’établir qui est le vrai père !
Certe c’est au moment des naissances que cet homme aurait dû refuser de reconnaître les enfants (mais sans doute n’a-t-il pas réalisé le problème à l’époque). Il est cependant incontestable qu’il a été grossièrement trompé et exploité, et le tribunal était au moins en mesure de lui accorder un soulagement d’ordre financier, en minorant ou en supprimant la pension. Mais les lois concernant les naissances ne sont pas faites pour les hommes...
canoe.com/infos/societe/archives/2009/01/20090108-163243.html
11 janvier : MADEIRA DEBOUTE, LA HONTE !
La commission de révision des condamnations pénales a rejeté le demande de révision du procès d’Antonio Madeira : une nouvelle décision aberrante à mettre au compte de notre "Justice". Rappelons que sa fille Virginie a totalement démenti ses accusations, jusqu’à en écrire un livre, et qu’un examen médical a démontré sa virginité (pas mal pour une violée !). Tous les éléments de culpabilité sont donc partis en fumée ! Mais, comme à Outreau, les magistrats retardent au maximum le moment où il leur faudra reconnaître l’inanité d’une décision que leurs collègues ont prise sur la foi d’un témoignage peu consistant, et d’autant plus tranquillement que l’accusé est un homme...
lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38114596@7-37,0.html
12 janvier : UN PERE COMBATTANT
Nous nous réjouissons d’ajouter à nos liens le site québécois Homme victime. Il est animé par un homme (pour l’instant anonyme car engagé dans plusieurs procédures judiciaires) qui a vécu dans sa chair les différents types de violence engendrées ou encouragées par le système misandre : violence conjugale (au couteau !), fausses accusations de la part de sa conjointe épouse (toute la gamme : séquestration, violence, viol, violence sur leur enfant), interdiction judiciaire de voir son fils. Il prépare son procès et compte se battre pour obtenir la garde partagée de son fils suite à l’inévitable divorce. Son récit est saisissant, et admirable sa volonté de ne pas sombrer, comme le montre la création de ce site, dont nous conseillons la visite, accompagnée d’un message de soutien. Il le mérite.
14 janvier : 66 MINUTES, DONT UN PEU POUR LES HOMMES
Il ya quelques semaines, nous avions été contactés par une journaliste de de M6, qui semblait décidée à consacrer une émission de la série 66 minutes aux hommes victimes de violences conjugales. Nous lui avions fourni plusieurs contacts, dont celui de notre ami suisse Patrick. Le documentaire diffusé ce soir (réalisation : Aïda Touihri) est loin de correspondre au projet annoncé, mais contient quelques séquences réellement non-conformistes. Nous nous réjouissons de constater une fois de plus que notre site joue un rôle informatif irremplaçable.
Sur les 60 minutes, environ 45 sont consacrées aux victimes féminines, 10 à un couple aux violences réciproques, et 5 à Patrick. C’est peu pour les hommes victimes, mais beaucoup plus que dans la plupart des émissions sur le sujet où ces derniers sont complètement occultés. De ce fait, l’intitulé Femmes battues : au bout de l’enfer conjugal est paradoxal puisque ne correspondant qu’incomplètement au contenu : on devine que son choix a été dicté par le souci du "politiquement correct" et de l’audimat.
Le commentaire contient bien sûr un certain nombre d’affirmations inexactes, inspirées par l’idéologie dominante : "la violence conjugale est en constante augmentation" (ce sont les plaintes qui augmentent), "400 00 femmes déclarent avoir été battues" (331 000 selon l’enquête OND 2007) Mais aussi d’autres qui remettent les pendules à l’heure : "la violence contre les hommes, le tabou des tabous".
Le couple "violent réciproque" est filmé à Douai, ce qui est l’occasion d’infos intéressantes sur l’expérience en cours dans cette ville, impulsée par le procureur Luc Fremiot, qui a décidé de s’attaquer au mal par des méthodes radicales. Dans cette ville, tout acte de ce type de violence est systématiquement suivi d’une garde à vue. Les auteurs de violence sont placés pour quinze jours dans des foyers pour SDF, et partagent la chambre avec d’autres qui sont dans le même cas, l’idée étant de les faire entrevoir l’avenir qu’ils risquent de connaître et ’échanger sur leurs expériences. A Douai encore, des groupes de parole sont organisés pour les auteurs emprisonnés. Ces mesures nous paraissent tout à fait intéressantes, mais malheureusement réservées par la force des choses aux auteurs hommes, les femmes violentes échappant le plus souvent soit à la Justice soit aux condamnations. Qu’envisage-t-il pour elles ? Nous avons d’ailleurs été assez choqués de voir qu’à l’issue de la garde à vue, c’est l’homme qui a été contraint de quitter le domicile familial, alors que les deux conjoints ont reconnu leur responsabilité.
Choqués aussi par une séquence filmée à Dunkerque, au moment ou une mère divorcée, ex-victime, remet les enfants à son ex-conjoint pour le week-end. C’est l’occasion pour elle d’une violente diatribe, en public, contre celui-ci qu’elle accuse de la dénigrer auprès des enfants... c’est-à-dire ce qu’elle-même a fait dans à son encontre dans la séquence précédente (et du même devant des millions de téléspectateurs !). Le montage lui permet de se présenter comme une persécutée, alors qu’en l’occurence elle est évidemment coreponsable.
Patrick apparaît sur la fin, témoignant avec force, pour la première fois à visage découvert. Une séquence nous le montre de même expliquant les données du problème à d’autres hommes victimes et à des responsables d’associations, parmi lesquels nous avons reconnu des amis militants. Merci à lui encore une fois
Rediffusions : 15 janvier à 1h, 17 janvier à 13h55, 18 janvier à 17h45
m6.fr/html/emissions/66minutes/index.shtml
Un sujet Violence conjugale a été ouvert sur le forum :
forum.m6.fr/forum240.php&url_title=66-minutes&sid=80733bd69d18056f8010d9dae47bbf03
Et la réaction de Henri L’Helgouach :
Télérama commente ainsi l’émission : "Qu’est-ce qui tue une femme tous les deux jours en France ? Le cancer du sein ? Les accidents de la route ? Les maladies cardio-vasculaires ? Non,non. Les coups de son conjoint ". Nul doute que le lecteur lambda sera d’abord impressionné et choqué par de telles révélations, s’il n’examine attentivement les propos de ce magazine télé.
Notez tout d’abord, comme dans la plupart des médias, la technique utilisée : on parle de la fréquence des décès et non leur nombre annuel . Cela permet de dramatiser les faits en accroissant subjectivement leur importance. A l’inverse, on ne lira jamais qu’un nouveau-né est supprimé par sa maman " tous les deux jours en France", alors que le nombre de bébés tués ainsi à la naissance est de même grandeur. De plus, Télérama reproduit un mensonge total, qui a déjà beaucoup servi, mais qui sert encore : les autres causes de mortalité citées sont quantitativement dix, cent fois (voire davantage) plus importantes que celles dues aux violences conjugales.
M6 a diffusé plusieurs reportages sur le sujet mais un seul sur un mari battu par son épouse, en précisant toutefois qu’il était difficile de trouver des hommes pour en parler. Il y aurait "deux fois moins d’hommes que de femmes victimes de violence conjugale", mais que "ce chiffre était certainement sous-estimé puisque les hommes ne portent pas plainte facilement ".
La violence dans le couple est donc bel et bien partagée. Les hommes victimes de la violence des femmes seraient, selon ces journalistes, " un sujet tabou " : une bonne raison de le mettre au grand jour. Après tout, c’est le boulot de la presse et de la télévision.
20 janvier : GROUPAMA TENTE LA MISANDRIE
Le gazon d’une propriété familiale, avec des trous, pleins de trou, fraîchement creusés. De l’un émerge la tête du père de famille, défait, qui s’exclame : "Quelle idée j’ai eu d’enterrer nos économies !" Son jeune fils, tout aussi défait, émerge d’un autre trou.
Apparition de deux femmes, complices, tout aussi radieuses, se renvoyant la balle. L’une d’elles est l’épouse, l’autre une représentante de Groupama. L’épouse dit (citation approximative) : "Chéri, pas de problème, j’ai tout placé sur Cerise (= placement Groupama), tout est en lieu sûr, etc." L’autre rebondit : Eh oui, Cerise, le bon placement à tant pour cent, etc" (les chiffres s’affichent). Dernière réplique assassine de l’épouse qui se retire : "Chéri, t’es mignon, tu me reboucheras tout ça !"
C’est une pub Groupama actuellement diffusée. Plusiers thèmes habituels des pubs misandres :
- le père de famille est un parfait imbécile, incapable de gérer les affaires du ménage. Heureusement, son épouse assume.
- le fils est dans la même situation, dans le même camp que le père : le camp des hommes, celui des abrutis (parfois, c’est toute la famille par opposition au père ; ici c’est hommes contre femmes)
- il y a deux camps, bien circonscrits : le deuxième est celui des femmes, à la fois enjouées et sérieuses, compétentes, qui se comprennent bien et savent ce qui est bon pour le ménage concerné ; l’épouse est à juste titre méprisante pour l’incompétence de son mari.
Groupama à sont tour expérimente la misandrie, qui, c’est démontré, fait vendre. Certes, comme celle de Lactel que nous avons signalé il y a peu, la scène est bien réalisée, et plutôt drôle. Mais cette pub n’est pas isolée : elle s’inscrit dans une lignée de pubs du même genre, et bien évidemment dans le contexte idéologique misandre de notre société, qu’elle contribue à nourrir.
Une occasion de relire notre recension de pubs.
21 janvier : "SI ELLES AVAIENT LE POUVOIR"
Publication récente d’Isabelle Germain (Larousse). Un nouveau petit bréviaire victimiste, qui raconte encore une fois comme le monde serait merveilleux si "les" femmes le géraient, au moins pour moitié (...ce qu’"elles" font pourtant depuis toujours !). Aux premiers aperçus, c’est lancinant de conformisme. Nous avons cependant découvert dans une interview de l’auteur un passage que nous ne résistons pas au plaisir de reproduire :
La vie professionnelle est faite de règles écrites et de règles non-écrites. Si on s’en tenait aux règles écrites, la parité aurait quelque chance d’aboutir. Parmi les règles non-écrites, il y a le réseautage. Les hommes se retrouvent dans des clubs de fumeurs de cigares, de buveurs de bière, de rugby, au café, dans des réunions informelles le soir à l’heure où les femmes sont appelés ailleurs par leur devoir de mère... Parce que les activités de ces réseaux ne sont pas la tasse de thé des femmes, elles en sont exclues. Or c’est là que se fomentent des tournants de carrière décisifs.
Nous nous demandions depuis longtemps comment "les" hommes font pour organiser le fameux "plafond de verre", et plus largement leur conspiration secrètre contre "les" femmes, et en particulier comment ils font pour se rencontrer sans que jamais personne ait pu repérer leur vilain petit manège. Eh bien la réponse est là : ils vont entre eux boire de la bière, ou fumer le cigare, et entre deux bocks, deux volutes (voire deux mêlées de ballon ovale !), ils prennent les mesures nécessaires pour court-circuiter les carrières féminines. Lumineux. Merci, Isabelle !
http://www.toutpourelles.fr/index.php?2009/01/10/291-si-elles-avaient-le-pouvoir
A lire aussi le forum qui suit l’interview : plusieurs des femmes qui réagissent refusent tout net le point de vue de l’interviewée, à savoir l’idée que la qualité du pouvoir a quelque chose à voir avec le sexe de celui(celle) qui l’exerce. Or ce sont des habituées d’un blog explicitement féministe : rassénérant !
22 janvier : LA HALDE BEGAIE...
Réponse de la Halde à la saisine du GES du 2 décembre 2008 concernant la publication du Rapport sur l’image des femmes dans les médias :
(...) Une discrimination résulte d’une différence de traitement entre des personnes placées dans des situations comparables. Elle est interdite lorsqu’elle est fondée sur un critère prohibé par la loi ou les engagements internationaux (origine, sexe, orientation sexuelle, âge, état de santé ou handicap...), et s’exprime dans un champ lui-même défini par la loi, notamment en matière de refus d’embauche, de location, de vente d’un bien ou d’accès à un service.
En l’absence d’éléments susceptibles de caractériser l’existence d’une discrimination liée à un critère prohibé, je dois vous informer que la haute autorité ne peut donner suite à votre réclamation.
Néanmoins, afin de faire valoir vos droits, vous pouvez vous rapprocher du Conseil supérieur de l’Audiovisuel, Tour Mirabeau, etc.
La Halde travaille-t-elle par copier-coller ? La rédaction de sa réponse de ce jour est la même que celle qu’elle nous avait faite le 3 janvier 2009, suite à notre saisine concernant la campagne du Ministère du Travail contre les violences, réservée à la défense des victimes femmes.
Cette fois comme la précédente, le déni de justice s’accompagne d’une mauvaise foi absolue : il y a bien discrimination fondée sur le sexe, puisque, comme l’indique son intitulé, le rapport étudie les problèmes d’image d’un sexe, et non de l’autre (lequel ne bénéficie pas d’un rapport équivalent).
Quant au renvoi vers le CSA, il est dépourvu de sens, puisque c’est le Secrétariat d’état à la Solidarité, et lui seul, qui est à l’origine du rapport.
30 janvier : AFFAIRE GOETELEN : MASCOTTO DANS LES CORDES
A Genève, victoire de John Goetelen qui obtient l’annulation de la décision du Parquet genevois de na pas récuser le procureur adjoint Claude Mascotto. C’est ce même procureur qui avait requis contre lui à son procès de manière inique. Il avait ensuite refusé la contre-plainte de John contre son accusatrice : partialité évidente. Il y aura donc un nouveau procureur et un nouvel examen de la plainte de John.
3 février : JEAN-MARC BESSETTE EN GREVE DE LA FAIM
Jean-Marc est, de longue date, un militant paternel et antisexiste québécois. A Rimouski, il a commencé il y a cinq jours une grève de la faim pour dénoncer l’absence de financement public pour les pères séparés ou en difficulté. Nous saluons l’initiative de cet homme courageux.
lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2009/02/20090201-230038.html
En matière de violence conjugale, nos amis québécois dénoncent depuis longtemps l’affectation unilatérale et incontrôlée des fonds publics aux structures radicales-féministes. Leur propos est désormais confirmé officiellemet, par la publication du document Rapport du Vérificateur général du Québec à l’Asemblée nationale pour 2008-2009. Le Vérificateur a, entre autres, examiné le fonctionnement des subventions du ministère de la Santé au bénéfice des 106 maisons d’hébergement pour femmes violentées ou en difficulté. Ce subventionnement est pour l’année 2008, de 60 milions de dollars : il était en 2003 de 30 milions et a donc doublé en cinq ans ! Ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il se fait sur une base continue, reconduite d’année en année mais indexée en augmentation. Il n’est pas fourni de justification des sommes allouées, ce qui explique que certaines maisons touchent des sommes aacues même si elles sont en-dessous du taux minimal d’occupation des lits (50 ou 75%). Ainsi une maison proposant six lits a hébergé en 2006 neuf personnes, soit un taus d’occupation de 12% : elle a pourtant vu sa subvention passer de 58832 dollars en 2002 à 406817 en 2006 ! Son excédent annuel a été de 205953 cette année-là ! Car beaucoup de ces maisons connaissent un excédent significatif, qui n’est pas pris en compte dans leurs demandes !
Résumons la situation québécoise : la violence conjugale contre les femmes est selon les enquêtes en diminution, les nombreuses maisons d’hébergement ouvertes aux victimes sont loin de fonctionner à plein, mais leur subventionnement augmente mécaniquement chaque année ! A l’inverse les très rares structures de soutien aux hommes victimes se débattent face aux difficultés financières, alors que les enquêtes montrent qu’il y a un nombre égal de victimes masculines en souffrance !
On constate ainsi que le dogme victimiste sert deux types d’intérêts complémentaires : des intérêts idéologiques-émotifs ; des intérêts économiques-financiers (rentes de situation, emplois, maintien de structures vides). Dans le deuxième cas, les pouvoirs publics semblent peu pressés de s’attaquer à des excès aisément constatables.
Pour lire le Rapport (tome 1, 3.11-3.44) :
http://www.vgq.gouv.qc.ca/HTML/Rapports.html
Il est urgent qu’une étude du même type soit menée en France, car la situation est fondamentalement la même : les fonds publics sont consacrés exclusivement aux victimes féminines. En 2009, la FNSF a touché 660000 euros, dont 205000 pour la gestion du 3919. Est-il normal qu’un numéro d’appel public destiné à toutes les victimes ne comporte que des répondantes femmes formées par cet organisme ? Ignore-t-on chez ses concepteurs que les hommes victimes ont besoin de parler à un homme pour se confier ? Comment s’étonner que la FNSF continue de faire la promotion de l’enquête-bidon ENVEFF, pourtant maintes fois réfutée ? N’a-t-elle pas tout à perdre à ce que la réalité des victimes masculines soit officiellement reconnue ?
4 février : PETITION POUR LA PREFERENCE A LA RESIDENCE ALTERNEE
Nous relayons l’initiative d’un père qui a lancé une pétition pour la préférence donnée à la résidence alternée. Il s’agit de se positionner par rapport au référendum d’initiative populaire dont les décrets d’application devraient paraître prochainement :
5 février : "LES TABOUS DE LA CRIMINALITE FEMININE"
Un colloque ainsi intitulé s’est tenu à Pau, à la faculté de droit, réunissant selon les heures de 70 à 200 étudiants, la matinée étant consacrée à La pédophilie au féminin, l’après-midi à aux Hommes victimes de violence conjugales. Un événement exceptionnel, puisque ces thèmes sont quasiment en totalité occultés par le milieu universitaire, les médias et les politiques. Les organisatrices, à savoir les étudiantes du master en criminologie, donnent en l’occurence un bel exemple de liberté de pensée. Les intervenants ont traité l’aspect juridique du problème (comme le procureur de la République Erick Maurel) et l’aspect psychologique ( comme Alexia Lehnert, qui s’occupe de femmes violentes à la maison d’arrêt de Pau). Patrick Guillot, invité en tant qu’un des rares chercheurs français à s’intéresser à ces questions, a terminé en montrant comment fonctionne l’occultation idéologique et sociale. Le lendemain matin, il était interviewé par Radio bleue Béarn.
"Il vaut mieux allumer une petite lumière que de maudire l’obscurité" : une formule consacrée qui illustre bien cette journée.
6 février : XAVIER FORTIN, UN PERE A COMPRENDRE
A lire pour comprendre la trajectoire de ce père qui a élevé seul ses deux fils dans la clandestinité durant onze ans :
- l’article de LibéMarseille : en 96, lors de son divorce, le JAF a fixé la résidence des enfants chez lui ; en janvier 97, après un droit de visite, la mère ne les a pas rendus, et le JAF, au lieu de la sanctionner, s’est incliné et a fixé la résidence chez elle ! Fortin est donc un père qui s’est fait voler ses enfants, à la fois par son ex-épouse et par la "Justice" qui a cautionné l’action de celle-ci. Même si nous n’approuvons pas le fait qu’il les ait ensuite enlevés (en fait à leur demande, voir ci-après), nous ne pouvons que constater qu’il y a été poussé par cet acte inadmissible et cette décision inique.
http://www.libemarseille.fr/henry/2009/02/sur-les-traces.html
- l’interview des deux fils à La Dépêche :
Citation : Pendant ces onze ans, il ne s’est pas passé un seul sans qu’on ait eu la possibilité de recontacter notre mère. Notre père nous a obligés à lui écrire souvent, elle ne nous a jamais répondu. Et c’est nous qui avons demandé, un soir en pleurs à notre père de nous garder.
A part cela, ils se félicitent de l’éducation à la fois bohême et studieuse qu’ils ont reçu.
ladepeche.fr/article/2009/02/06/536388-Exclusif-Disparus-de-l-Ariege-Nous-sommes-des-garcons-comme-les-autres.htmlwww.ladepeche.fr/article/2009/02/06/536388-Exclusif-Disparus-de-l-Ariege-Nous-sommes-des-garcons-comme-les-autres.html
7 février : "JE PENSAIS ETRE LE PERE DE TOUS MES ENFANTS"
Livre de Pauline Houle, thérapeute québécoise, sur les paternités imposées. On peut en consulter le sommaire, l’acheter en ligne ou sur papier sur le site http://www.testadnetperes.com/
9 février : "LES HABITANTS D’UN VILLAGE VEULENT AIDER XAVIER FORTIN"
C’est ce qui ressort des propos des habitants de Chamborigaud, dans le Gard, où Fortin et ses fils ont passé trois ans de leur cavale. Il y a laissé un si bon souvenir en tant que voisin et en tant que père qu’ils sont déterminés à le soutenir au plan judiciaire et au plan financier, ainsi que les garçons.
Problème : aucun des articles publiés dans les différents médias après celui de Libémarseille (voir 6 février) ne reprend l’info contenue dans celui-ci selon laquelle les enfants auraient été enlevés une première fois par la mère, puis de ce fait confiés arbitrairement à celle-ci par le JAF. Ce qui change tout. Libé s’est-il trompé, où les médias ont-ils un parti pris contre Fortin (ce qui semble être le cas à la lecture de certains textes !) ?
10 février : PATRICK KARAM CONTRE LA LOI PARITAIRE ?
info Henri L’Helgouach
Dans Marianne du 31 janvier, Patrick Karam ( délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer ) est interrogé sur l’opportunité de statistiques ethniques. Il est contre :
Quand on lutte contre les discriminations, il faut aborder toutes les discriminations, sans donner la priorité à telle ou telle. On ne peut faire son marché entre les bonnes et les mauvaises discriminations. Elles sont aussi sociales, liées à l’âge, à l’apparence, au handicap, au sexe... Dire qu’on va s’occuper d’une catégorie, c’est contre-productif. C’est faire subir aux autres une double discrimination... Tout cela va favoriser l’éclatement de la société française.
C’est pourtant ce que l’on fait avec la loi de 2000 qui prétend servir la "parité". La discrimination positive dont bénéficient les candidates femmes n’est appliquée ni aux jeunes, ni aux ouvriers, ni aux noirs, etc... qui, eux aussi, sont sous-représentés au Parlement. Patrick Karam osera-t-il remettre en cause cette loi sexiste ?
11 février : "NE VOUS RESIGNEZ JAMAIS"
Titre d’un ouvrage autobiographique publié par Gisèle Halimi. Rien de bien nouveau ; voici cependant ce qui a retenu notre attention :
En positif : pas de considérations misandres, pas de dévalorisation des hommes en général (ce qui de sa part n’a pas toujours été le cas).
En négatif :
- malgré quatre-vingt ans de vie, plusieurs maris ou compagnons, deux fils, elle n’a toujours pas découvert que la souffrance masculine et les injustices contre les hommes existent. Il est normal qu’ayant consacré sa vie à la défense des droits des femmes, elle parle d’elles surtout. Mais au bout de si longtemps, elle continue à ne parler que d’elles. Comme si l’autre sexe était ce qu’elle a vu de son père tunisien, celui du confort, de la facilité, du pouvoir automatiquement octroyé : un peu fermé, comme vision.
- pour justifier la loi paritaire, le rappel de la fameuse théorie qui ne manque pas d’originalité, celle d’ "un universalisme différent de celui qu’on appelle généralement l’universalisme républicain" : "Ni masculin, ni féminin, mais masculin et féminin, réunissant donc les deux faces de l’humanité. Une prise en compte d’un ordre symbolique, immuable, constitué par les deux sexes" (p.197). Ca, c’est de la dialectique !
12 février : FORTIN, LA CONFIRMATION
Voir 9 février. Paris-Normandie publie aujourd’hui un excellent article relatant un entretien avec les parents de Xavier Fortin. Ceux-ci confirment l’info de LibéMarseille selon laquelle c’est bien Fortin qui s’est vu attribuer le premier la garde de ses fils, et c’est bien son épouse qui s’est livrée au premier enlèvement, ensuite cautionné par la "Justice". Fortin n’a donc fait que répondre à l’illégalité par l’illégalité, à un fait accompli par un autre fait accompli. Pourquoi cela n’apparaît-il pas dans les dizaines d’articles qui sortent sur cette affaire ?
paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/103697/Leur_fils_un_ravisseur_
14 février : SARKO ANTI-PERES ?
De passionnantes infos sur le site d’Sos Papa, que nous n’avons vues nulle part ailleurs...
Alain Cazenave, le président de l’association, s’est rendu à la remise des médailles de la Famille, à l’Elysée, ce dernier vendredi. Comme chaque année, seules des mères (de quatre enfants) ont été médaillées. Sarko a fait un discours de 32 mn en prononçant à maintes reprises le mot "mère" mais pas une seule fois le mot "père. A lire ou écouter sur le site de l’Elysée :
elysee.fr/documents/index.php ?mode=cview&cat_id=7&press_id=2332〈=fr
Nous nous associons à la suggestion d’Alain Cazenave d’écrire à Sarko pour lui faire part de notre indignation. Ca peut se faire sur le site de l’Elysée http://www.elysee.fr/ecrire/ ou par courrier : Monsieur le président de la République. Palais de l’Elysée. 55 rue du faubourg Saint Honoré. 75008 Paris
Très important : un projet de loi sur la résidence alternée "par défaut" (c’est-à-dire prioritaire ou préférentielle par rapport aux autres solutions) va être déposé par deux députés Richard Mallié et Jean-Pierre Decool : toutes les précisiosns sur le texte et les différentes manières de le soutenir (pétition, etc.)
http://www.sospapa.net/phpBB2/viewtopic.php?t=10315
Concernant le "statut des tiers" ou "des beaux-parents" : cela semble être un moyen détourné de satisfaire une revendication des couples lesbiens avec enfant, permettant à la la conjointe non-mère d’obtenir à peu près les mêmes droits qu’un père. A priori ce n’est pas dangereux dans le cas des autres couples, puisque le statut est soumis au veto des parents biologiques.
17 février : VIOLENCES CONTRE LES HOMMES... AU BURKINA-FASO
Nous mettons en ligne un article passionnant du site leso.net sur la violence conjugale féminine au Burkina-Faso : aussi présente, aussi occultée qu’en France. A faire lire à ceux-celles qui, tout en reconnaissant l’existence de violences contre les hommes en France, nous disent que cela n’existe pas dans le reste du monde.
18 février : MERES MALTRAITANTES à CA SE DISCUTE
Témoignages très forts sur France 2. Plusieurs mères ex-maltaitantes, des adultes qui ont été maltraités par leur mère dans leur enfance et qui n’en sont pas encore remis. Ces mères ont expliqué les pulsions irrépressibles qui les prenaient, et comment elles ont demandé elles-mêmes à la société de prendre en charge provisoirement leurs enfants, le temps qu’elles se soignent. Il s’agit de mères conscientes, puisqu’elles sont sur le plateau : d’autres continuent à sévir, malheureusement.
Delarue, dont nous avons depuis ce soir une meilleure opinion, a rappelé à plusieurs reprises que le sujet était tabou, et que les mères étaient responsables de la moitié des actes des parents maltraitants (ce qui est en-dessous de la vérité, d’après les chiffres du SNATEM). Pour une fois dans une émission sur des femmes, personne n’a éprouvé le besoin de ramener le sempiternel "C’est la faute des hommes" : cela aurait été vraiment incongru.
26 février : "ARMURIER ET COMMISSAIRE, LES METIERS D’UNE FEMME"
Dans Le Progrès (p. 14, supplément Sud-Ouest de Lyon), intéressant interview de Mireille Alex-Perrin, fille d’armurier, armurière, et présentement commisaire du salon de la chasse de Saint-Etienne. A l’incontournable question "S’imposer comme femme dans ce milieu, est-ce dur ?" elle répond : "Je n’ai jamais vécu les choses comme femme perdue dans un monde essentiellement masculin. Ils m’ont plutôt bien entouré. J’avoue que j’étais un peu comme les hommes avec eux, je vais droit au but, je leur dis ce que je pense. Je bénéficie aussi du respect qu’avait mon père dans le métier. C’est la même chose en ce qui concerne le milieu de la chasse."
Le "plafond de verre" n’aurait-il pas fonctionné ?
1er mars : sos-fausses accusations.ch
Il s’agit d’un nouveau site suisse consacré, comme son nom l’indique, aux fausses accusations. Il est lui-même l’émantion d’une association suisse du même nom, dont les membres fondateurs sont Jean-Luc Berthoud, Yves Scheller, Adrian Englert et John Goetelen. Nous nous réjouissons de sa création de cette structure dont la nécessité est évidente, alors qu’il n’existe sur le sujet que l’association française Jamac, spécialisée dans les enseignants victimes.
2 mars : STATUT DU BEAU-PARENT, DEUX FOIS NON
Notre position concernant le projet de statut dit des "beaux-parents", ou des "tiers", initié par la ministre de la Famille Nadine Morano, et consistant, dans les familles recomposées ou homoparentales, à donner à ceux-ci les mêmes droits qu’au père, est deux fois négative :
1. Il est scandaleux de mobiliser un ministère et la représentation nationale sur ce nouveau statut, alors que le statut de milliers de pères divorcés est bafoué tous les jours en toute légalité. Ce sont les droits des pères biologiques qu’il faut faire appliquer en priorité, ce sont ces pères qui ont besoin d’une mobilisation des pouvoirs publics..
2. S’il s’agit de légaliser l’homoparentalité, alors il faut que le projet soit explicite, et qu’un débat soit consacré entièrement à ce sujet. L’homoparentalité est un sujet complexe et lourd de conséquences : on ne peut légiférer dessus de manière camouflée, en faisant mine de discuter d’autre chose. Les électeurs ont le droit de savoir sur quoi on vote à l’Assemblée nationale.
3 mars : MOBILISATION QUEBECOISE
98 organismes ou personnalités québécoises travaillant dans le domaine de la condition masculine ou de la famille ont signé une demande rencontre avec le ministre de la Santé, Yves Bolduc. Il y a en effet cinq ans qu’ été remis à ce ministère le Rapport Rondeau sur la condition masculine, et ses recommandations n’ont guère été suivies d’effets. Une délégation de cinq personnes, conduite d’ailleurs par Gilles Rondeau, va interroger le ministre sur le présumé plan d’action qui devait faire suite au Rapport.
5 mars : CHOMAGE US, 82% D’HOMMES
Courrier international cite (p. 34) un extrait du New York Times sur la crise :
Pour la première fois dans l’histoire, les femmes vont bientôt occuper la majorité des emplois aux Etats-Unis. Depuis le début de la récession,, 82% des suppressions d’emplois ont concerné les hommes. Les femmes travaillent, elles, dans des secteurs relativement éparnés par la crise. Va-t-on assister à une redistribution des rôles traditionnels, les femmes étant en passe de devenir le soutien de famille.
Verra-t-on dans les rues américaines des cortèges de féministes, paritaristes et extrême-gauchistes protester contre cette injustice manifestement sexuée ?
5 mars : "CES FEMMES QUI DIRIGENT DES HYPERMARCHES"
Article de Sylvie Leboulenger, dans LSA, "magazine de la grande consommation" (pp. 12-15). Comme l’armurière Mireille Alex-Perrin (voir Actus 26 février), voilà des femmes qui ocupent des postes élevés sans avoir jamais rencontré le "plafond de verre" ! Citations :
Une profession d’homme ? "Ca convient très bien à une femme", balaie Marjorie Réveillé, qui, très tôt, n’a pas craint les défis [patronne du Cora de Montbéliard]
Les femmes savent qu’elles se font respecter aussi bien qu’un homme. A une condition : qu’elles mettent la main à la pâte.
En plus d’être dotée d’une bonne dose d’instinct, existe-til une voie royale pour devenir directrice d’hyper ? Non, pas plus pour les hommes que pour les femmes. (...) C’est donc la fidélité à l’enseigne qui paie.
Certes elles sont peu nombreuses à postuler pour ce genre de postes, mais Marc Veyron, directeur des ressources humaines de Champion, n’a pas de mal à l’expliquer : "Nous avons peu de demandes." Une explication tellement simple qu’on ne l’entend jamais dans la bouche de nos idéologues...
6 mars : EN AUSTRALIE, LE MEME COMBAT
Déciuvert avec retard, un excellent article d’Isabelle Porter dans Le Devoir du 15 décembre 2008 : Au chevet de l’homme australien ; le chercheur John macDonald plaide pour une politique nationale de santé masculine. En Australie comme en Europe ou en Amérique du Nord, les besoins des hommes se révèlent être les mêmes.
http://www.ledevoir.com/2008/12/15/223440.html
6 mars : SONDAGE HALDE : LES FEMMES NE CROIENT PAS AU PLAFOND DE VERRE !
A l’approche du 8 mars, la Halde, toujours prête à conforter l’idéologie dominante, a voulu ajouter sa voix au concert des lamentations. Elle a donc commandé au CSA un sondage visant à faire confirmer par les femmes elles-mêmes combien elles sont injustement discriminées au travail. Mais, comme tous les sondeurs ne sont pas des arnaqueurs comme Maryse Jaspard, son initiatitve se retourne contre elle. Voici les réponses aux principales questions :
Avez-vous le sentiment d’avoir été victime de discrimination sur votre lieu de travail parce que vous êtes une femme dans chacune des situations suivantes : obtenir une augmentation / obtenir un poste à responsabilité / dans le travail au quotidien / accéder à une formation / au moment d’un licenciement / au moment de votre embauche ?
Pour chaque situation, réponse "oui" : de 7 à 20% ; réponse "non" : de 63 à 84%. Ont ressenti au moins une de ces situations : 34 %
Avez-vous le sentiment d’avoir été victime de discrimination sur votre lieu de travail en raison de votre grossesse dans chacune des situations suivantes ? (mêmes situations)
Pour chaque situation, réponse "oui" : de 6 à 16% ; réponse "non" : de 60 à 78%. Ont ressenti au moins une de ces situations : 28 %
Au maximum, donc, seules 34% des femmes se "ressentent" comme victimes (ce qui ne signifient pas forcément qu’elles le soient) d’un système qui est censé discriminer toutes les femmes à longueur d’année depuis des décennies !
Ce qui conforte notre position : oui, il y a des discriminations ; non, elles ne visent pas "les" femmes", elles visent "des" femmes ; non, elles ne visent pas seulement des femmes, elles visent aussi des hommes. Ce qui exclut la réalité d’un complot universel de l’ensemble des hommes contre l’ensemble des femmes, autrement dit du "plafond de verre". Même si les dites discriminations sont manifestement plus nombreuses du côté des femmes.
fwww.halde.fr/IMG/pdf/Sondage_Femmes_et_discriminations_au_travail_HALDE_CSA.pdf
Manifestement gênée aux entournures, la Halde essaie de se rattraper dans un Dossier de presse, en se référant aux pourcentages de"oui" les plus élevés pour faire croire que les sondés sont nombreux à dénoncer des discriminations. Comme les médias vont se contenter de recopier ce Dossier, c’est malheureusement ce que le grand public va croire.
www.halde.fr/IMG/pdf/DP_Femmes_Mars_2009.pdf
Dans le registre orwellien, c’est Louis Schweitzer en personne, président de la Halde, qui remporte la palme. Dans un interview donné à L’Expansion, il déclare à propos des discriminées : "Elles se heurtent au fameux "plafond de verre", alors même que le sondage sur lequel il est interrogé fait la démonstration de l’inexistence du dit plafond !!! Seul le choix de l’adjectif "fameux" est judicieux : réputé, connu, oui ; démontré, non.
Par contre, on ne rit pas chez les misandres. La dénommée Olympe, qui gère un blog entièrement dédiée à la démonstration du "plafond de verre" écrit : "Je suis plutôt stupéfiée". Mais elle n’en tire pas la leçon qui s’impose, puisqu’elle conclut : "Mon blog a malheureusement beaucoup d’avenir."
Au fait, quand la Halde va-t-elle commander un sondage sur les discriminations contre les hommes ? Si elle ne le faisait pas dans l’année, elle se rendrait coupable elle-même... de discrimination.
8 mars : APRES LE SONDAGE, L’INTOX
Comme nous le prévoyions (chronique précédente), les médias rendent compte du sondage Halde de la manière dont celle-ci en présente les résultats, c’est-à-dire de manière victimiste, et passent complètement à côté des enseignements essentiels.
Toute une série titre 34% des femmes victimes de discrimination (Le Figaro, AFP, TV5, Les Quotidiennes). D’autres titrent sur la grossesse : Plus d’une femme enceinte sur quatre a été discriminée (L’Expansion). Induisant leurs lecteurs en erreur, ils oublient de préciser qu’il s’agit de ressentis et non de faits avérés. Surtout, ils ne prennent aucun recul : s’ils en avaient pris, ils auraient remarqué que ces taux "ressentis" de discrimination se révèlent extrêmement faibles par rapport à ce dont les idéologues nous parlent à longueur d’année, à savoir d’une discrimination massive, touchant toutes les femmes, et tellement évidente que toutes la constateraient.
Mais on n’est pas près de lire : "66% des femmes ne se sentent pas discriminées".
Dans un deuxième article, Le Figaro a fait un effort d’originalité en titrant Les entreprises préfèrent les hommes, ce qui traduit un culot sertain puisqu’une fois de plus les hommes n’ont pas été consultés dans ce sondage !
9 mars : MONTREYNAUD ABOIE
Entendu ce jour, à 19h45, Florence Montreynaud, la vieille harpie qui préside les Chiennes de garde, interviewée sur Radio Scoop : "Il ne faut pas oublier que nous, les femmes, nous réparons depuis des millénaires les bêtises des hommes".
11 mars : ...ET VIANES BAVE
Dans Le Progrès, supplément Les trophées Femmes en action, Michèle Vianes, présidente de Regards de femmes :
Face à trois mille ans de patriarcat, on a un demi-siècle d’autonomie. Et selon moi, on est en pleine régression. On réapparaît comme le deuxième sexe, on différentialise, on hiérarchise. On montre de plus en plus de femmes objets, et quand on daigne mettre une femme à la présentation du 20 heures, il faut voir ce qu’elle prend...
Admirable prose : chaque mot est en mensonge, fait pour nier la réalité et pour culpabiliser. C’est le type même de la lamentation misandre : rien n’a servi à rien, rien n’a changé, tous les progrès réalisés depuis un siècle par les féministes authentiques et les hommes de progrès sont nuls et non avenus. Destinée à poser une la conclusion implicite : il faut continuer la guerre des sexes, l’interminable guerre contre les hommes....
12 mars : PRIX EGALITE RHONE-ALPES
Ls lauréats de ce prix, élèves et apprentis entre 16 et 25 ans, ont reçu 800 euros du Conseil Régional, destinés à les encourager dans leur choix de filières majoritairement féminines s’ils sont des garçons, ou masculines si elles sont des files. Une initiative intelligente, qui contraste avec les concours de même type organisés dans l’Education Nationale, et qui ne concernent... que les filles.
14 mars : RAMA YADE PERCUTE
Interviewée par Le Monde (p. 17), en commentaire (pas très aimable !) d’un propos d’une de ses collègues ministres : "Cela prouve bien que les femmes ne sont pas forcément meilleures que les hommes". Elémentaire, mais on n’a tellement plus l’habitude de l’entendre...
16 mars : AFFAIRE FORTIN, SUITE
Dans Le Figaro, super-interview de Shahi Yena Fortin, qui exprime sa gratitude pour son père et les années de clandestinité passées avec lui. Le procès de Xavier Fortin commence demain.
...et la sentence tombe, ce 18 mars : 2 mois ferme, bravo, il est libre ! Il arrive que la "Justice" sache rattraper ses erreurs (rappelons que c’est la mère qui avait procédé au premier enlèvement des enfants, lequel avait ensuite eté validé par un juge !).
21 mars : aujourd’hui nous pensons à la petite Elise, qui a dû sentir dans sa chair les coups portés à son père Jean-Michel par le commando qui l’a enlevée, dont faisait partie sa mère. Nous pensons aussi à Jean-Michel, père coupable d’aimer sa fille. Non, vraiment, la barbarie n’a pas de sexe...
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25 mars : FABRICE DEVAUX SUR M6
Voir Actus 5 septembre 2007 et 22 avril 2008
L’un des docus de l’émission 66 minutes sur M6 était consacré à Fabrice Devaux. On peut le revoir à
http://www.m6replay.fr/#/emissions/66-minutes/11700084/hotspot/0
Au départ de l’affaire Devaux, il y a le même germe que dans l’affaire Fortin : une épouse prend le large avec les enfants, s’installe bien loin du domicile du père... et obtient la validation de son rapt par la "Justice". De telle sorte que le père, assuré de ne plus voir ses enfants, les enlève à son tour. Fabrice s’est livré à deux enlèvements, a été pris deux fois, a fait des mois de prison. En avril 2008, nous avions assisté à son dernier procès à Aix-en-Provence. Aujourd’hui il est à nouveau en prison, à nouveau en attente d’un procès pour des faits apparemment graves, que nous nous garderons bien de juger car nous n’avons pas les éléments pour le faire.
A cet homme debout, nous conservons notre admiration et notre sympathie. Nous dénions à quiconque le droit de jeter la pierre à un père que la société misandre a privé de ses enfants.
27 mars : RHB ET VIOLENCES CONJUGALES
Intéressant prolongement du travail effectué par le RHB (Réseau Hommes Belgique) sur les violences psychologiques contre les hommes. Après la publication d’une brochure dont nous avons rendu compte, l’association organise trois conférences sur le sujet dans la province du Luxembourg. Particularité : cela est organisé en partenariat avec le Service Egalité des Chances de cette même province, qui s’occupait jusqu’ici uniquement des violences contre les femmes. On peut écouter l’interview de Vincent Commene sur une radio locale :
http://www.vivacite.be/audio/alademandeindex.htm?codeem=VA-MAGA (puis cliquer sur la date du 23)
2 avril : "CONTRE LA BIEN-PENSANCE"
Dans le Supplément au Monde (p. 13-14), interview d’Elisabeth Badinter, sur l’ensemble de ses thèmes. Toujours aussi percutant. Nous avons particulièrement apprécié ce passage :
Tous les 8 mars, pour cette fête des femmes à laquelle je ne participe pas, les journalistes se font un plaisir de présenter les femmes d’abord comme des victimes sans défense. Que peut penser une petite fille de 10 ans devant la télévision ? On ne dit que des horreurs sur son destin. Comment ne pas faire des générations de femmes qui àont peur ? Au lieu de les inciter à conquérir le monde, on les incline à s’en protéger !
2 avril : 6 ANS POUR FABRICE - ET POUR SON EX ? - ET POUR LA "JUSTICE" ?
Fabrice Devaux a été condamné à six ans de prison ferme par le tribunal de Caen. Nous cherchons des articles pas trop pourris... en vain. Voir quand même celui du JDD :
lejdd.fr/cmc/societe/200914/les-obsessions-d-un-pere-deboussole-_196384.html
En fait, tous les articles semblent faits par "copier-coller". L’incapacité des médias à tirer les leçons de cette affaire est une énième démonstration de l’emprise de l’idéologie misandre. Une fois de plus, nous allons le faire à leur place :
- quels ont été les éléments déclencheurs des égarements de Fabrice (que nous condamnons bien sûr) ? D’une part une épouse qui enlève ses trois enfants et les installe à 1000 kms, avant divorce ; d’autre part la "Justice" qui au lieu de la sanctionner, cautionne cet enlèvement et lui octroie la résidence principale ; d’une part encore, après divorce, cette ex-épouse qui multiplie les non-présentations d’enfants ; d’autre part encore cette "Justice" qui classe sans suite les plaintes de Fabrice (l’affaire Fortin a commencé exactement de la même façon).
- pourquoi Fabrice se retrouve-t-il seul dans le box ? Pourquoi son ex-épouse n’a-t-elle pas été jugée en son temps pour enlèvement puis non-présentation d’enfants ? Comment une "Justice" qui a cautionné ces deux délits peut-elle aujourd’hui juger Fabrice ?
- première leçon : en France, l’enlèvement maternel est légal, l’enlèvement paternel est un délit puni de prison.
- Fabrice a été condamné entre autres pour "dénonciation calomnieuse" (il a utilisé la méthode des "fausses accusations", ce que nous condamnons également, d’autant plus que c’est la méthode de nos adversaires). Or nos lecteurs savent qu’il est quasiment impossible d’obtenir ce genre de condamnation contre une femme qui vous a faussement accusé d’agression sexuelle sur elle-même ou sur les enfants du couple. A-t-il été plus facile ici de retenir le délit contre Fabrice parce qu’il est un homme ? Oui, incontestablement.
- deuxième leçon : en France, la "dénonciation calomnieuse", si elle est pratiquée par une femme, est légale ; si elle est pratiquée par un homme, est illégale.
- enfin de quoi se mêlent ce procureur Lathuillère (et certains médias) qui essaient de salir Sos Papa, au titre que Fabrice en a été membre pendant un certain temps, alors que les enquêteurs n’ont même pas jugé utile d’entendre l’association ? Si ce n’est pas de l’acharnement pathologique/idéologique misandre, qu’est-ce que c’est ?
Un divorce dans les règles, une décision de résidence alternée, et les membres de cette famille (à commencer par les enfants) auraient pu suivre un cheminement "normal". Qui n’en a pas voulu ?
3 avril : sur Agoravox, excellent article de Yaovi (pseudo d’un militant paternel) sur l’affaire Devaux
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=53928
3 avril : "LA REVANCHE DES FILLES"
Ne vous fiez pas au titre, cet article rend compte d’une sympathique initiative à Montréal : la soirée annuelle Harley Davidson réservées aux femmes passionnées de motos, chez un concessionaire de la marque. "On est moins gênées entre nous. Tu sais que tu ne vas pas te faire reprendre par un gars", dit l’une d’elles. Le contraire de la victimisation. Comme toutes les activités non-mixtes, nous approuvons.
monvolant.cyberpresse.ca/motos/200904/02/01-842906-la-revanche-des-filles.
4 avril : UN SITE POUR ELISE
Voir 21 mars. Le père d’Elise, la petite fille récemment et sauvagement enlevé en pleine rue par un commando comportant vraisemblablement sa mère, demande à la population de l’aider à la retrouver et lance un site avec photos, coordonnées, etc.
5 avril : "SILENCE, ON COUPE !"
Sur un sujet que nous n’évoquons pas assez, celui des mutilations génitales masculines, un docu de Dominique Arnaud. Texte de présentation :
Aujourd’hui, les mutilations génitales féminines font l’objet de campagnes de sensibilisation visant à les interdire. Signe distinctif d’une partie notable de la population mondiale, la circoncision masculine est cependant acceptée. Pratiquée systématiquement jusque dans les années 1970 aux Etats-Unis d’Amérique, elle y est en régression. En Europe, notamment depuis l’indépendance des pays du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne, le taux de circoncision suit une courbe ascendante. On peut estimer à 20% la proportion des jeunes français qui atteindront l’âge de 18 ans circoncis, dont 5% sans aucun rapport avec la religion de leurs parents. Au premier abord, les explications rencontrées à propos de la circoncision séduisent par leur aspect raisonnable. Leur moindre tort est d’être superficielles, tout aussi peu fondées médicalement, en dépit de certaines publications de recherche, que contestables en droit. Réalisée sur des nouveau-nés ou des enfants, la circoncision est une première forme de violence.
Il s’agit bien d’une atteinte à l’intégrité physique, processus par lequel, opéré de façon irréversible, sans consentement éclairé, l’homme est rendu autre que ce qu’il est au départ. Bien qu’il soit difficile de généraliser, le Circoncis semble avoir une perception du rapport homme-femme différente du Non-circoncis. Les religieux juifs et musulmans en sont l’illustration : réclusion plus ou moins nuancées des femmes, mise en cause perpétuelle et culpabilisante de l’état de pureté féminine. Il s’en suit, dans les sociétés « circonciphiles », une forte disposition au communautarisme, au fondamentalisme religieux, à la tyrannie familiale. Ce film, plaidoyer en faveur de l’enfant, pose de façon implicite la question de l’abolition de la circoncision, un objectif bien difficile en raison des forces qui l’appuient, ou la tolèrent, à savoir les trois religions monothéistes, soutenues par une partie du monde médical qui y trouve son intérêt. Le 3e millénaire sera-t-il circoncis ? Cette tradition est-elle contraire aux droits de l’enfant ? Interrogées, des personnalités de tout horizon nous livrent leur réflexion. Le débat religieux, médical, social et juridique, généralement silencieux, se fait audible au fil des témoignages, des confidences et des documents bouleversants qui les éclairent
Le site de présentation : circoncision-film.com/accueil/22-le-troisieme-millenaire-sera-t-il-circoncis-.html
Et un autre site, contre la circoncision :http://www.infocirc.org/
6 avril : DE CALI A BRIGITTE LAHAIE
Tout n’est pas sombre dans l’actualité. Cali publie sous le titre Rage un entretien avec Didier Varrod (Plon), avec un chapitre 8 très intéressant, Le droit des pères, où il raconte comment il a été éloigné de son fils lors de sa séparation et son engagement pour la cause des pères. Son engagement en faveur de Ségolène Royal, relaté lui aussi, ne nous en apparaît pas moins contradictoire.
Brigitte Lahaie publie Hommes je vous aime (Anne Carrière), le genre de titre qui nous plaît vraiment, avec, semble-t-il, de nombreuses réflexions pleines de bon sens et de finesse, dont nous rendrons compte plus précisément après lecture.
8 avril : SOUTENONS LE POLICIER CITOYEN
La victime d’une agression sauvage dans un bus parisien n’intéressait a priori aucun politique ni aucun media : elle n’est membre d’aucune des communautés ethniques ou religieuses qui pratiquent le victimisme, et elle n’est pas une femme. Elle est tout bêtement, un homme.
Cette victime-là aurait pu être occultée, comme le sont bon nombre de victimes masculines dans la société misandre : garçons incestés, hommes battus, pères privés de leurs enfants. Victimes qui n’apparaissent pas dans les statistiques, dans les journaux télévisés, les politiques de prévention, victimes qui n’existent pas, pour lesquelles tout est censé se passer pour le mieux. Mais cette fois un homme courageux, un policier, a brisé la loi du silence.
Il a jugé bon de diffuser la video de l’agression, c’est-à-dire de faire son devoir d’information auprès des citoyens, entre autres en leur montrant ce qu’ils risquent. Bravo ! Mais dans notre monde orwellien, c’est lui qui se retrouve en garde à vue, et va passer en conseil de discipline !
Cet homme qui pour nous a mis en jeu sa sécurité professionnelle mérite notre soutien. Dans l’immédiat on peut signer une pétition en sa faveur. Lien vers la présentation de la pétition :
http://www.institutpourlajustice.com/
Lien direct vers la pétition :
http://www.mapetition.ch/signatures.php?idsig=LaJZ3Mr4cX9EVZZ4VY47
8 avril : "BIENVENUE AUX HOMMES"
Bon article de Richard Martineau dans Le journal de Montreal. Son propos : la seule manière d’attirer des hommes dans les métiers de l’éducation est de leur faire "une place", c’est-à-dire de faire en sorte que "leurs idées et leurs façons de faire seront acceptées et appréciées", ce qui implique qu’ils n’éduquent pas - ô scandale - "comme des femmes".
canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/04/20090409-084500.html
10 avril : A DIJON, IL FAUT CINQ ANS POUR DEMONTER LES FAUSSES ACCUSATIONS DE VIOL !
Il y en a eu des dizaines, et pourtant il y a encore des affaires de fausses accusations, toujours aussi hallucinantes, et toujours aussi effrayantes par la mise en évidence du pouvoir exorbitant donné par la société misandre aux fausses accusatrices de détruire la vie de n’importe quel homme désigné par elles.
Voici les extravagances de l’affaire jugée en appel à Dijon, où ont été acquittés six lycéens accusés de viol par une femme de ménage de leur lycée, après avoir été condamnés en première instance à des peines d’un à trois ans de prison (soit cinq ans de procédures) :
- cette charmante personne est une récidiviste : elle avait déja accusé à tort un homme blanchi par la "Justice"...après deux ans de détention provisoire. Comment le premier tribunal a-t-il pu ne pas tenir compte de ce précédent édifiant ?
- elle prétendait avoir été violée deux fois, en groupe, à l’intérieur du lycée et dans la journée !!! Comment un tribunal a-t-il pu croire à un "exploit" pareil ?
- une video d’interrogatoire montre une véritable extorsion d’aveux par un commissaire de police. Même question que les précédentes.
Qui rendra à ces jeunes hommes les cinq années de leur jeunesse passés dans l’angoisse et la peur du regard des autres ?
13 avril : HOMMAGE A RICHARD PHILIPS
Capitaine d’un cargo américain croisant au large de la Somalie et arraisonné par des pirates, il s’est livré à ceux-ci en échange de la liberté de son équipage. Ce qui signifie, très exactement, risuer sa vie. Embarqué avec eux pendant cinq jours comme leur seule monnaie d’échange, menacé de mort juqu’à la dernière seconde, il a été libéré par la marine américaine. Les héros sont toujours là.
14 avril : ELISE RETROUVEE !
Voir 21 mars et 4 avril. Elise retrouvée en Hongrie revient en France avec son père !
Sur l’aliénation parentale, excellent interview d’Olga Odinetz, présidente de l’Acalpa dans Le Parisien : leparisien.fr/faits-divers/quand-il-va-jusqu-a-la-haine-le-dialogue-devient-impossible-14-04-2009-478261.php
14 avril : MARIAGES FORCES, LES GARCONS AUSSI !
Valérie Létard (encore elle !), secrétaire d’état à la Solidarité, lance une nouvelle campagne de lutte contre les mariages forcés et l’excision. Nous reparlerons de l’excision. Concernant les mariages forcés, cette campagne s’avère, comme toute les campagnes concernant les violences familiales, complètement discriminatoire. Les dits mariages sont présentés comme des violences ne touchant qu’un sexe, les jeunes filles ou jeunes femmes. Citations sur pièce :
- intervention de la ministre : "je m’adresse à toutes les jeunes filles", "les mineures menacées", "aux femmes aux prises à ces difficultés", etc. (mention des garçons : aucune)
- la brochure "Mariages forcés" (8 pages) :
p. 1 : "En raison du silence des jeunes filles..." - p. 2 : "70 000 jeunes filles âgées de 10 à 18 ans sont menacées" - p. 3 : "Française ou étrangère, mineure ou majeure, quelles que soient vos origines, si vous résidez en France, ou si vous êtes retenue de force à l’étranger, vous êtes concernée." - p. 5 : "Si vous êtes mineure" - p. 6 :"Comment être soutenue ?" (mention des garçons : une fois p. 2 : " plus de 80% des filles et des garçons, descendants des familles immigrées originaires de Turquie, etc." : ça doit être une distraction !)
Bref, les mariages forcés sont abusivement intégrés à la vaste catégorie des "violences contre les femmes", alors que dans la réalité et par définition, ils touchent tout autant les jeunes hommes. Mais comment ceux-ci pourront-ils profiter de l’aide proposée si elle est présentée comme ne leur étant pas destinée ?
Une fois de plus, nous nous voyons contraints d’agir pour remédier à l’ignorance (volontaire) de la ministre. Pour commencer, nous mettons en ligne le témoignage saississant d’un jeune turc allemand contraint d’épouser sa cousine.
Autre confusion : le chiffre de 70 000 victimes repris ici ne reposerait sur rien de sérieux. D’ailleurs le texte dit "menacées", ce qui est très subjectif, et on aimerait savoir ce qu’il en est réellement. Mais comme les victimes sont censées être féminines, les médias reprennent en choeur sans se poser de questions. Même technique que pour la violence conjugale.
monde-diplomatique.fr/carnet/2007-02-13-Mariages-forces
17 avril : ARTICLES SUR HOMMES BATTUS
Sur Agoravox, article bien documenté de Blaise : Les hommes battus, ces oubliés
agoravox.fr/tribune-libre/article/les-hommes-battus-ces-oublies-54675 ?debut_forums=0#forum2076383
L’article est également sur le site de Blaise :
http://blaise.blog.mongenie.com/
Blaise renvoie à un article sur le même sujet, sur le blog de Samuel Degasne :
http://degasne.over-blog.com/article-1833992.html
Dans tous les cas on peut ajouter sur les forums des mots d’encouragement ou des renseignements complémentaires : ces renforts ponctuels font avancer les actions que nous initions.
19 avril : CONTINUONS DE SOUTENIR LE POLICIER COURAGEUX !
Voir 8 avril. Les initiateurs de la pétition en faveur du policier courageux annoncent 12000 signatures. Aucune raison de s’arrêter de signer :
mapetition.ch/signatures.php ?idsig=LaJZ3Mr4cX9EVZZ4VY47
Dans cette affaire où l’accusé principal est un policier qui a fait son boulot, nous avons tout de suite parlé de "société orwellienne". Nous ne croyions pas si bien dire, puisque l’homme victime de l’agression, retrouvé et interviewé, est lui-même un personnage complètement orwellien : en fait, il n’est pas trop mécontent, ça n’a pas été si terrible et surtout il ne veut pas faire de vagues autour de ce qui lui est arrivé. Donc il porte plainte... contre les sites qui diffusent la video !
Voilà le résultat de trente ans d’abêtissement new-ageux, de culture du repentir et des valeurs (prétendument) féminines : l’homme-coupable, celui qui prend des coups et ne s’en trouve pas si mal ; et qui trahit dès que possible ceux qui sont venus à sa rescousse !
20 avril : MARIAGES FORCES, SAISINE DE LA HALDE
Voir 14 avril. Comme d’habitude en ce genre de circonstance, aucun média n’a relevé que la nouvelle campagne contre les mariages forcés était discriminatoire à l’encontre des hommes, et tous recopient sagement la leçon de la secrétaire d’état sexiste Valérie Létard, qui les réduit à des "violences contre les femmes". Aucun, de même, ne s’interroge sur le chiffre des "70 000 jeunes filles victimes" pourtant dénoncé depuis longtemps comme étant très sujet à caution, et qui de même fait l’impasse sur les victimes garçons.
A l’inverse le GES a procédé à une nouvelle saisine de la Halde, qui n’aboutira sans doute pas, mais fera une nouvelle fois la démonstration de la collusion entre le pouvoir politique et cette institution pseudo-inépendante, en fait gardienne de l’orthodoxie d’état misandre...
21 avril : JULIEN CHARNOLE, UNE NOUVELLE PATERNITE VOLEE PAR ACCOUCHEMENT SOUS X
Cela ressemble beaucoup à l’affaire Philippe Peter. Sa compagne est enceinte, elle essaie de le lui cacher puis lui fait croire que l’enfant est la conséquence d’un viol, puis accouche sous x. S’il avait pu faire le test de paternité, l’affaire aurait été réglée, mais il n’en a pas le droit. Quand le test est pratiqué dans le cadre de l’enquête sur le viol, il obtient la preuve de sa paternité, mais il est trop tard (le délai est de 2 mois !) : l’enfant est adopté. Julien est contraint de se battre en justice... simplement pour exercer son rôle de père !
Pour l’instant seule La Montagne parle de cette affaire.
lamontagne.fr/editions_locales/moulins/_faire_entendre_la_parole_du_pere_@CARGNjFdJSsEHx8NBRk-.html
Nous avons mis l’article en ligne.
Julien est soutenu par le CADCO : http://www.cadco.asso.fr/
23 avril : ORELSAN, NOTRE POSITION
Depuis dix jours, les misandres font campagne contre le rappeur Orelsan, auteur d’une "chanson" finement intitulée Sale pute, et l’accusent d’incitation à la violence contre les femmes. Certains se contentent de manifester leur réprobation, d’autres (comme l’inévitable Valérie Létard) appellent à la création d’une nouvelle loi contre les propos sexistes. Voici comment nous nous situons, sachant qu’aucun des deux camps ne nous inspire de sympathie :
1. Comme la plupart des "chansons" rap, celle-ci est d’une pauvreté et d’une grossièreté absolue. Il faut vraiment être un porc pour composer ou interpréter une "chanson" pareille. Une certitude donc : sexiste ou pas, Orelsan est un porc . Nous ne pleurerons pas sur l’agressivité qu’il suscite, ni sur les limites qui ont été mises à l’accès à son clip sur le web.
2. Ceci dit, le contexte et le texte (si l’on peut dire...) sont clairs : il s’agit de la colère d’un homme contre une femme qui l’a trompé, et de ses envies de violence ; contre une femme, et non contre toutes ; envies de violence, et non appel à la violence. Certes le thème est traité de la pire manière possible, mais il reste sur le mode de la fiction.
3. Que des femmes, malgré tout, se sentent choquées, d’accord ; qu’elles craignent que des primaires prennent le texte au pied de la lettre, d’accord ; qu’elles pétitionnent, manifestent et protestent, d’accord. Mais il faut savoir s’arrêter : la "chanson" n’est plus programmée, le clip est filtré, le "chanteur" étiqueté, cela suffit. Après, en déprogrammant, en interdisant, on entre dans un processus totalitaire.
4. Nous savons à quoi servent les lois contre les "délits d’opinion", appliquées par ceux qui ont le pouvoir, dans d’autres domaines : censurer et empêcher toute pensée non-conforme. C’est cela que recherchent les Valérie Létard et autres misandres avec une loi anti-"propos sexistes" : pouvoir attaquer et interdire qui bon leur semble, à commencer par les défenseurs de la condition masculine. Il leur serait possible, par exemple, d’interdire les chansons de Cali au titre que, défendant les droits pères, elles mettent en cause l’image des mères. Quand on sait comment Létard utilise sa fonction de secrétaire d’état pour occulter toutes les violences contre les hommes, il y a de quoi se faire du souci !
5. Enfin, nous nous étonnons que les mêmes qui se mobilisent aujourd’hui contre Oreslan ne manifestent jamais la moindre réprobation à l’encontre des propos sexistes anti-hommes, chantés ou non, que nous dénonçons à longueur d’année sur ce site. Pour un Oreslan, il y a dix, cent Virginie Despentes ou Philippe Brenot, qui, eux, jettent explicitement l’anathème sur les hommes en général. Nous appelons ces présumés antisexistes à prendre conscience que le sexisme n’est pas à sens unique, et à élargir leur manière sélective d’exprimer leur indignation.
25 avril : MENSONGES PARTOUT, JUSTICE NULLE PART
Les deux infos recueillies ce jour convergent sinistrement :
1. Un premier procureur récusé, la plainte portée par John Goetelen contre son accusatrice a été classée par le second, invoquant l’état psychique perturbé de la personne. John ne pourra donc pas la faire condamner. Lire sa réaction :
hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/04/24/hommelibre-epilogue-judiciaire-1ere-partie.html
2. Le juge-assassin Burgaud écope d’une "réprimande" pour avoir détruit la vie de dix personnes (dont une au sens propre).
Le message est clair pour les fausses accusatrices : accusez, salissez gratuitement, il ne vous arrivera rien - la "Justice" n’a pas de motif à défendre ceux que vous détruisez !
1er mai : SCHWEITZER PATAUGE
Lisez cet extrait d’interview :
Les femmes elles-mêmes ne pourraient-elles pas aussi faire avancer les choses ?
V. C. Je ne suis pas persuadée qu’il est bon d’échanger complètement les rôles. Je ne pense pas qu’une société vivant uniquement sur des valeurs féminines serait une meilleure société.
L. S. Oh, que si ! Je suis féministe et je pense qu’une partie de la victoire des femmes sera de décomplexer les hommes qui s’intéressent à leur domicile, à leurs enfants, et de ne pas renforcer la séparation des rôles. Les hommes y gagneront parce qu’eux aussi, dans bien des cas, souffrent des archétypes.
V.C. qui tient un discours tout simplement raisonnable est Virginie Calmes, une jeune chef d’entreprise. L.S. qui tient un discours méprisant pour les hommes, voire fanatique ("La victoire des femmes " !) n’est pas une militante des Chiennes de garde, c’est ... Louis Schweitzer, le président de la Halde ! Autant dire que cet entretien croisé, publié par le Figaro.fr/madame, est passionnant.
Voici une sélection de ce que disent l’un et l’autre.
Virginie Calmes :
Sur la "discriminations des salaires" : Moi je n’ai pas eu à me battre sur ce point. Et en tant que chef d’entreprise, il me semble tout à fait naturel de donner le même salaire pour le même poste.
Sur la place des femmes dans la hiérarchie : S’il n’y a pas de femmes dans les entreprises du CAC 40, c’est parce que je crois qu’à un moment elles « s’autodiscriminent », disons qu’elles ne s’autorisent pas… Parce qu’elles n’ont pas envie d’être en première ligne. Moi, sur ce point, je suis un « garçon manqué » parce que je suis combative, et qu’être en première ligne ne m’angoisse pas.
Louis Schweitzer :
Sur le sondage Halde où seulement 1/3 des interrogées s’estiment discriminées : Or, pour que les disparités se corrigent, il faut que les femmes en aient conscience ! (Quel mépris pour elles ! Elles ne sont pas capables de s’en rendre compte toutes seules !)
Moins de discriminations dans les entreprises dirigées par des femmes ? : Il y en a peu. Sur les 250 grandes entreprises que nous interrogeons chaque année, 6 ou 7 le sont ! Chez Renault, j’ai remarqué que là où la direction est assumée par une femme, il y a une plus grande parité. (C’est ce qui s’appelle ne pas répondre à la question : s’il y a une différence, il devrait pouvoir citer plusieurs exemples. Nous en concluons qu’il n’y en a pas...)
Le dialogue ici résume la situation au plan de la société : une femme hyper-compétente, qui est en plein dans le monde de l’entreprise, explique que la position des femmes n’est pas si mauvaise, et que leur moindre progression s’explique, outre les maternités, par une moindre aspiration aux hautes responsabilités. En face, un idéologue, fonctionnaire dirigeant une officine idéologique d’état, vient lui expliquer que rien de tout cela n’est vrai et que tous les problèmes des femmes sont de la responsabilité des méchants hommes ! Pas étonnant que la Halde rejette toutes nos saisines concernant les discriminations anti-hommes dans les campagnes gouvernementales !
Nous garderons cependant en réserve cette concession de Schweitzer : Lors du recrutement, exception faite de la femme enceinte, il ne semble pas y avoir de vraie discrimination. Dans les promotions, si. Pas de discrimination à l’embauche, donc : c’est la moitié du dogme misandre qui s’effondre !
madame.lefigaro.fr/societe/en-kiosque/2033-la-longue-marche-vers-la-parite/
Nous avons maintenant assez de références pour ouvrir une rubrique : Celles qui n’ont pas rencontré le plafond de verre
2 mai : "CES PROFS QU’ON ASSASSINE"
Feuilleté en librairie, un livre de Véronique Bouzou (Gawsewirch), un aspect de la démolition de toutes les figures d’autorité. Nous apprécions particulièrement ce titre de sous-partie : Enseignants, pompiers, policiers, médecins... : des hommes à abattre.
3 mai : MARIAGES FORCES (suite)
Voir Actus 14 et 20 avril
Concernant la campgne discriminatoire contre les mariages forcés, après la saisine de la Halde, le GES a envoyé un courrier de protestation au Ministère du Travail (dont dépend le Secrétariat à la solidarité) et publie le communiqué suivant :
Le président, René Delamaire
Notre association a pris connaissance de l’article de Nancy Huston intitulé
"On ne naît pas homme", publié dans votre numéro du 17 mai 2009.
Nous sommes frappés par son contenu explicitement sexiste, qui consiste à
désigner la moitié masculine de la population, et elle seule, comme
pourvoyeuse de délinquance et de violence, ce que résume bien la phrase "la
spécificité des hommes semble être le massacre des innocents". Nous sommes
frappés aussi par les procédés employés, caractéristiques des textes
sexistes : chiffres biaisés et non-sourcés, généralisation extrême,
irrationalité des arguments
En tant qu’association antisexiste, nous sommes bien placés pour savoir
quelle souffrance ce genre de texte peut susciter chez un grand nombre de
lecteurs (et de lectrices). Nous estimons donc qu’il ne peut rester sans
réponse, et vous proposons nos services pour rédiger celle-ci, laquelle
serait ensuite publiée en même place et dans les mêmes dimensions.
Dans l’attente de vous lire, nous vous prions d’agréer, madame, monsieur,
nos meilleures salutations.
Le président, René Delamaire
La création du NFVLRC (National Family Violence Legislative Resource Center) depuis environ trois ans aux États-Unis témoigne de l’avance américaine indiscutable dans ce domaine.
Voir le lien http://www.nfvlrc.org/ et toute l’information publiée sur ce site.
Cet organisme regroupe l’élite des chercheurs américains sur la violence familiale et conjugale (Notamment Straus, Gelles, Dutton, Capaldi, Hamel, Hines, O’Leary, Nicholls, Ehrensaft, etc.) ainsi des intervenants et des praticiens indépendants de l’idéologie féministe. Ce regroupement conteste l’emprise idéologique dogmatique des tenants de l’approche féministe radicale sur les questions reliées à la violence familiale et à la violence conjugale et vise à protéger l’indépendance intellectuelle de la recherche sur la violence conjugale et à établir les fondements de pratiques d’intervention basées sur la rechercher (evidence-based) et non sur des postulats idéologiques sans fondement empirique.
Ce nouveau regroupement vise également à permettre aux chercheurs d’intervenir de manière concertée dans les débats politiques et législatifs ayant trait à la violence familiale et conjugale aux États-Unis et à faire contrepoids aux groupes de pressions et aux lobbies féministes radicaux.
Le NFVLRC prépare son deuxième congrès scientifique qui se tiendra à Los Angeles à la fin du mois de juin 2009.
Voir le programme de ce congrès cafcusa.org/2009-conference-registration/Brochure%20with%20Reg%20Form.pdf
Il serait hautement souhaitable que les groupes d’hommes dans les pays européens s’intéressent de très près à ce que fait le NFVLRC et qu’ils s’appuient sur l’expertise scientifique indiscutable des chercheurs qui y sont regroupés. Ils pourront réaliser en 2 ou 3 ans les mêmes progrès que les Américains ont mis près de 35 ans à accomplir et pourront mettre à profit immédiatement les acquis scientifiques de la recherche.
Du côté suisse, il semble que nous n’ayons pas affaire à des idéologues bornés comme c’est trop souvent le cas (cf chronique précédente). Les informations qu’ils recoivent de nous ne peuvent qu’avoir une incidence favorable.
Son affirmation de départ "les hommes constituent, de par le monde, entre 90 et 100% des criminels, des pédophiles et des violeurs", qui détermine toute la suite du texte, est en effet extravagante. Certes 90% des condamnations judiciaires touchent des hommes. Cependant, il faut tenir compte des faits suivants :
La réalité est donc plutôt que la violence est également partagée entre les sexes.
Une telle affirmation, et le procédé consistant ensuite à évoquer un rapport exclusif des hommes en général à la violence, sont évidemment de nature sexiste, et je doute que votre journal s’autoriserait à publier un texte mettent en cause les femmes dans les mêmes termes.
ce même numéro, celle-ci consacre toute sa rubrique à des protestations de gays concernant une (!) phrase d’un article sur l’homosexualité. Il faut des courriers posés, argumentés, qui insistent sur le malaise, la souffrance que suscitent chez nous les propos sexistes contre les hommes - et la facilité avec laquelle ils trouvent des supports médiatiques.
Je suis cependant désagréablement surpris par son unilatéralisme. Il ne traite en effet que des violences subies par les femmes, et ignore l’existence de victimes masculines, sauf au détour d’une phrase (p. 68) : "la proportion d’hommes parmi les victimes (autour de 20%) est bien inférieure à celle des femmes. »
Ce chiffre (que vous ne sourcez pas) traduit pourtant une proportion très importante, qu’il serait légitme de prendre en compte. Mais les études sur la question établissent des proportions beaucoup plus élevées, par exemple l’étude de victimation OND 2008 « Cadre de vie et sécurité » (p.51-53), qui évalue les hommes victimes à 39% de l’ensemble, soit 120 000 en équivalent-population.
inhes.interieur.gouv.fr/fichiers/OND_rapport2007_05_resusltatsEnqVictimation.pdf
Des études suisses et canadiennes dont je pourrais vous donner les références établissent même l’équivalence quantitative.
Espérant que vous aurez à cœur de combler cette lacune ultérieurement, je vous prie d’agréer, madame, monsieur, mes meilleures salutations.
Le Ges avait décidé de participer à la manifestation de Sos Papa organisée à Paris le 13 juin à l’occasion de la Fête des pères. J’ai donc revêtu le tee-shirt blanc de Sos Papa avant de parcourir sous le soleil les quelques kilomètres qui séparent son siège parisien, dans le 15 ème arrondissement, du jardin du Luxembourg.
L’accueil des passants semblait plutôt ouvert et des distributions de tracts accompagnaient le défilé.
Ce fut encore l’occasion d’échanges avec les passants, ou au sujet de la création du Ges. Comme souvent au contact de ces pères victimes du sexisme de juges aux affaires familiales et de notre société en général (rôle nocif des institutions misandres conseillant leurs ex conjointes), j’ai été très impressionné par la souffrance et l’injustice qu’ils ont à encaisser et j’admire leur courage.
25 juin : "FEMMES SERIAL KILLERS"
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