Réactions de Denis Laroche au livre "Le masculinisme au Québec" (2008)


 
[L’ouvrage auquel répond ici Denis Laroche est un recueil d’articles réalisé par des auteurs misandres québécois, et censé dénoncer le "masculinisme", c’est-à-dire pour eux toute forme de lutte antisexiste et pour l’égalité des droits. Inutile de préciser que ce bouquin est un tissu d’âneries. D.L. s’attache plus précisément au chapitre qui traite de sa spécialité, la violence conjugale] 
 

Réactions de Denis Laroche au livre « Le masculinisme au Québec » (agent de recherche à l’Unité des conditions de vie, Institut de la Statistique du Québec,Gouvernement du Québec)
 
Objet 

Le discours masculiniste sur les violences faites aux femmes : une entreprise de banalisation de la domination masculine, par Louise Brossard (p. 93-110), dans Le mouvement masculiniste au Québec : l’antiféminisme démasqué, sous la direction de Mélissa Blais et de Francis Dupuis-Déri.
 
Commentaire général
 
Pour ce qui est de son contenu, le discours tenu dans ce chapitre va à l’encontre de l’ensemble des constats principaux de la recherche empirique multidisciplinaire effectuée au cours des trois dernières décennies sur la question de la violence conjugale dans les pays de l’espace géographique anglophone, qui sont à peu près les seuls au monde à faire une recherche systématique de calibre scientifique sur cette question.
 
D’entrée de jeu, Mme Brossard écarte tout ce corpus scientifique accumulé depuis plus de 30 ans et reprend la thèse habituelle de l’approche féministe radicale dont elle se réclame (p. 95, « Mes analyses s’inspireront du point de vue féministe matérialiste radical » ; p. 93, « ..., je considère ces violences comme un moyen utilisé par les hommes pour s’approprier les femmes ».
 
La thèse est simple : l’ensemble des hommes sont des bourreaux et l’ensemble des femmes sont leurs victimes. Ce discours est tenu depuis 30 ans maintenant sans avoir été le moindrement altéré dans sa substance, malgré des modifications considérables apportées à la législation, notamment au Code criminel canadien, malgré les dizaines de milliards dépensés sur cette question au Canada depuis 1980, malgré la prolifération des organismes mis sur pied pour intervenir auprès des victimes, ou pour sanctionner et rééduquer les agresseurs et prévenir la violence conjugale. S’il y a eu le moindre progrès, il ne faut pas compter sur Mme Brossard pour en faire état et elle juxtapose indistinctement des chiffres de 1995 et de 2007, lorsque cela convient à son propos. Comme si la société québécoise était demeurée figée dans un perpétuel état stationnaire.
 
Si l’on prend le temps de s’informer de l’actualité de la recherche empirique sur la violence conjugale, force est de constater que la recherche achève d’invalider les thèses véhiculées par le courant féministe radical dont se réclame Mme Brossard.
 
Le discours victimaire de Mme Brossard est tenu dans l’abstrait, comme si aucune avancée n’avait été enregistrée au plan social et comme si aucun progrès n’avait été enregistré au cours des 30 dernières années en ce qui a trait à la violence conjugale. La réalité est mise entre parenthèses au profit d’un discours du déni radical de la réalité sociale et de sa complexité. Lorsque l’on regarde les divers indicateurs disponibles, on observe une réduction significative de la violence conjugale, en même temps qu’une propension croissante des victimes à recourir aux services d’aide.  
Par exemple, entre 1993 et 2004 la prévalence de la violence conjugale envers les femmes de la part du conjoint actuel ou d’un ex-conjoint au cours des cinq années précédant l’enquête a diminué de 41 % au Québec, avec une réduction correspondante du taux de prévalence de 46 %. Dans le cas de la violence grave, les proportions respectives sont de 57 % et de 61 %. Une tendance similaire est observée aux États-Unis (1993-2004) et en Angleterre et pays de Galles (1995-2004/2005). Par ailleurs, c’est au Québec que les taux de violence conjugale sont les plus bas au Canada. Les résultats de l’ESG montrent également que les femmes demeurent moins longtemps que les hommes dans une relation où survient la violence conjugale au Québec et au Canada. Ils montrent aussi que la grande majorité des cas où survient la forme la plus grave de violence conjugale (terrorisme conjugal grave) et où se trouvent concentrés la très grande majorité des cas avec des conséquences cliniques ou physiques de la violence avaient pris fin au moins un an avant la tenue de la l’enquête.
 
Il existe aussi d’autres tendances encourageantes au plan de la violence conjugale. Faire état de ces constat ne constitue aucunement un déni ou une banalisation de la violence conjugale.
 
Affirmations de Mme Brossard sur les analyses de l’ISQ 

Les analyses que j’ai produites sont mises en cause dans certains passages du texte de Mme Brossard. Les passages où il est fait mention des analyses que j’ai produites contiennent certaines erreurs ou omissions factuelles qu’il me paraît important de souligner.
 
Ainsi, selon Mme Brossard : « Les spécialistes de la question au Canada et au Québec soulèvent également les limites de ce type d’enquête. Selon Denis Laroche, pour obtenir une mesure plus juste de la violence conjugale, le milieu de la recherche considère qu’il est plus pertinent (souligné par Mme Brossard) de prendre en compte la fréquence et la gravité des gestes violents (ce qu’il appelle les indices d’intensité et de variabilité) ainsi que les attitudes de contrôle (souligné par Mme Brossard ».
Source : Le mouvement masculiniste au Québec : l’antiféminisme démasqué, p. 105.
 
Dans ce texte, publié dans le bulletin Données sociodémographiques en bref, en octobre 2004, voici le texte intégral de l’analyse : « La prévalence ne constitue qu’une dimension de la violence conjugale. Autant que possible, il faut considérer d’autres aspects qualitatifs de ce phénomène. À partir de données de l’Enquête sociale générale (ESG) de 1999, on peut vérifier si la distinction entre violence situationnelle et terrorisme conjugal est pertinente, et si elle permet de déterminer deux catégories de victimes, distinctes tant par le contexte, la gravité et l’intensité de la violence subie que par ses conséquences.
 [...]
Depuis peu, il est établi que les indices d’intensité ou de variété (variety scores) constituent une mesure plus adéquate (Moffitt et autres, 2001 : 55-56 ; Ehrensaft et autres, 2004 : 262) de la violence conjugale ou des conduites contrôlantes que la seule prévalence qui établit si le répondant a souscrit ou non à au moins un des énoncés qu’on lui a soumis. Un indice d’intensité ou de variété représente le nombre total d’énoncés de l’échelle de violence physique (CTS) ou de l’échelle des conduites contrôlantes auxquels le répondant a souscrit. Plus un tel indice est élevé, plus la situation de violence et de contrôle subie par la victime risque de présenter un caractère grave et oppressant ».
Source : Données sociodémographiques en bref, octobre 2004, p. 4.
 
Contrairement à ce qu’affirme Mme Brossard, ce texte auquel elle réfère ne fait aucunement état des limites de l’ESG de 1999 (ce que j’ai fait par ailleurs de manière détaillée dans le volume La violence conjugale envers les hommes et les femmes au Québec et au Canada, 1999). En outre, dans le texte qu’elle cite en référence, je cherche précisément à faire les distinctions dont, selon Mme Brossard, Normand Brodeur dénotait (p. 105) l’absence pour ce qui est de distinguer, par exemple, la violence situationnelle d’une situation de violence que l’on désigne comme étant l’exercice du terrorisme conjugal. Mme Brossard passe complètement l’objet de cette analyse sous silence pour lui substituer une supposée présentation des limites de l’ESG de 1999.
 
Pour établir de manière opérationnelle cette distinction entre la violence situationnelle et le terrorisme conjugal, je n’utilise pas un indice de « variabilité », mais bien un indice de variété, qui consiste simplement à créer une variable faisant la somme du nombre des énoncés relatifs à diverses formes d’agression physique auxquels ont souscrit les victimes de violence conjugale de la part du conjoint actuel ou d’un ex-conjoint. Si l’indice de variété des conduites contrôlantes est plus grand que « deux » chez un répondant, l’analyse prend pour acquis qu’il s’agit d’une situation de terrorisme conjugal, caractérisée par un niveau élevé des conduites contrôlantes. Si cet indice est égale à 0, 1 ou 2, l’analyse prend pour acquis qu’il s’agit de violence situationnelle. Cette analyse permet de constater que la grande majorité des conséquences physiques (blessures, soins ou suivis d’un médecin ou d’un infirmière, signalement à la police, recours à un centre d’hébergement, interruption des activités quotidiennes) se trouvent concentrés, tant chez les hommes que chez les femmes, chez les victimes qui ont connu une situation de terrorisme conjugal grave. Ce constat fait à l’aide des données de l’Enquête sociale générale de 1999 a également pu être fait à l’aide des données de l’ESG de 2004.
 
Dans le texte de 2004 auquel réfère Mme Brossard, l’expression utilisée n’est pas « attitudes de contrôle », mais bien celle de conduites contrôlantes, c’est-à-dire que cela réfère en principe à des actes réels. Par ailleurs, le rapport Contexte et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes au Canada en 2004, publié en 2007, discute notamment de l’ambiguïté et des limites de la notion de « conduites contrôlantes » telle qu’elle est opérationnalisée dans l’ESG de 2004 et l’ESG de 1999. Mais, Mme Brossard a sélectivement oublié de mentionner cette discussion des limites de cet aspect particulier du questionnaire de l’ESG, c’est-à-dire la notion de contrôle.
 
De même, quand elle mentionne que « l’enquête comptabilise tous les gestes d’agression, sans distinguer ceux visant à se protéger de ceux visant à s’assurer un contrôle sur l’autre », elle a sélectivement omis de mentionner que le questionnaire de l’ESG ne demande pas aux répondants à l’enquête s’ils ont eux-mêmes exercé de la violence envers leur conjoint ou ex-conjoint. De même, le questionnaire de l’ESG ne demande pas qui a amorcé le recours à la violence physique. De sorte que ces données ne permettent pas d’établir s’il y agression unilatérale, agression mutuelle ou situation d’autodéfense. Il est intéressant d’ajouter que ce module sur la violence conjugale a été élaboré par Statistique Canada en 1992 en très étroite consultation avec des groupes féministes de tout le Canada. Les questions que pose le questionnaire et celles qu’il omet de demander se trouvaient correspondre à ce moment aux priorités des groupes féministes. Cependant, comme l’indiquent les analyses que j’ai produites, un nombre considérable d’enquêtes montrent que la violence conjugale est mutuelle dans une proportion qui se situe généralement entre 50% à 70% des cas ; ces enquêtes montrent également qu’il y a autant de chances que le recours à la violence ait été amorcée par une femme, que par un homme. Même des études observationnelles arrivent à ce constat. Mme Brossard, comme toutes les tenantes de l’approche féministe radicale, omet systématiquement et sélectivement ces constats de la recherche empirique.
 
La symétrie de la violence
 
Aux page 105-106, Mme Brossard enchaîne en se livrant à l’affirmation erronée suivante : « Il est tout de même notable que ces propos soient signés par celui-là même qui a présenté des résultats de recherche au congrès Paroles d’hommes qui soutiennent la théorie de la symétrie de la violence conjugale (dans une étude de type ESG publiée en 2003 par l’Institut de la statistique du Québec). Or ce même auteur disait en 2004 que les mesures d’intensité, de variabilité (sic) et de contrôle permettent de distinguer la violence conjugale du conflit ponctuel ».
Source : Le mouvement masculiniste au Québec : l’antiféminisme démasqué, p. 105.
 
En premier lieu, je n’ai jamais, en aucune circonstance, présenté une interprétation des résultats de l’ESG de 1999 ou de l’ESG de 2004 pouvant laisser entendre, explicitement ou implicitement, qu’ils soutiennent en aucune façon la « théorie de la symétrie de la violence conjugale » à laquelle se réfère Mm Brossard. Notamment, ce n’était pas le cas à la présentation que j’ai faite au Congrès Paroles d’hommes en avril 2005.
 
En fait, aucune des analyses que j’ai produites sur la question de la violence conjugale et publiées par l’Institut de la statistique du Québec ne contient l’expression « symétrie de la violence conjugale ». En outre, je précise que je ne suis en aucune façon un tenant de la thèse de la symétrie de la violence conjugale. En fait, cette théorie de la symétrie de la violence conjugale provient de chercheurs féministes radicaux (Rébecca et Russel Dobash, Margo Wilson et Martin Daly) qui ont publié, en 1992, l’article The Myth of Sexual Symmetry in Marital Violence dans la revue Social Problems. Voilà l’origine de cette théorie sans cesse invoquée par les féministes radicales.
 
La définition, donnée par le dictionnaire Robert, du mot « symétrie » et qui paraît le plus susceptible de s’appliquer dans la situation présente est la suivante : « Correspondance exacte en forme, taille et position de parties opposées ; distribution régulière de parties, d’objets semblables de part et d’autre d’un axe, autour d’un centre ». Les données de l’ESG de 1999 et de l’ESG de 2004 disent simplement que les hommes et les femmes rapportent dans des proportions similaires avoir été victimes de violence conjugale de la part du conjoint actuel ou d’un ex-conjoint. Rapporter ce constat ne signifie aucunement que l’on affirme de quelque manière que ce soit qu’il s’agit d’une symétrie de la violence. Absolument rien dans les données de l’ESG de 1999 ou de l’ESG de 2004 n’autorise à penser que la violence pourrait être symétrique. Au contraire, la violence peut varier chez les hommes et les femmes selon une multitude de caractéristiques. Rien n’autorise une telle généralisation quant à la symétrie de la violence. Et rien de ce que j’ai publié n’autorise Mme Brossard à faire cette affirmation erronée à propos des analyses que j’ai faites.
 
En deuxième lieu, les constats que rapportent Mme Brossard à partir de l’article publié dans le bulletin Données sociodémographiques en bref du mois d’octobre 2004 se trouvaient déjà dans le rapport La violence conjugale envers les hommes et les femmes au Québec et au Canada, 1999, notamment à la page 163, où l’indice de l’intensité du recours aux conduites contrôlantes est défini et mesuré et à la page 166 et suivantes où la distinction entre violence situationnelle (conflit ponctuel) et terrorisme conjugal (situation de contrôle) est présentée. Donc contrairement à que laisse entendre Mme Brossard, il n’y a pas d’opposition ou de changement de vue entre le rapport publié en 2003 et l’article paru dans le bulletin Données sociodémographiques en bref d’octobre 2004 ou l’article publié en décembre 2004 intitulé Aspects du contexte et des conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes : Violence situationnelle et terrorisme conjugal au Canada en 1999, ou la conférence que j’ai présentée au Congrès Paroles d’hommes en avril 2005.
 
Tous ces travaux s’inscrivent dans la même continuité visant à déterminer s’il existe un seul type de violence conjugale découlant dans tous les cas d’une seule et même cause (comme la volonté des hommes de dominer les femmes ou la volonté des femmes de dominer les hommes) ou s’il existe divers types de violence relevant chacun d’une étiologie différente (ou de causes diverses).
 
Enfin, Mme Brossard n’est pas la première féministe radicale à tenter de me présenter comme un tenant de la théorie de la symétrie de la violence conjugale. C’est le cas notamment de Mme Micheline Carrier, éditrice du site Sysiphe.org, dans une lettre publiée sous la rubrique Opinion du lecteur dans Le Devoir du 11 août 2007, dans laquelle elle affirmait que « Quant à l’étude de l’Institut de la statistique du Québec sur la violence conjugale, mentionnée par Le Devoir, elle contribue à accréditer un mythe que des masculinistes ont créé, celui d’une symétrie de la violence entre conjoints ».
 
En dernier lieu, Mme Brossard se livre à une dernière association entre « symétrie de la violence » et « banalisation de la violence » : « A partir de ces données et discussion, on peut conclure que la thèse de la symétrie de la violence conjugale est en soi une vaste entreprise de banalisation du contrôle et de la domination exercées par l’agresseur ».
 
Pour ma part, j’ai mentionné explicitement que les analyses distinguant divers types de violence conjugale ne devaient sous aucun prétexte servir à banaliser ou à minimiser une partie de la violence ou à s’en déresponsabiliser. Cela s’applique tant à la violence commise par les hommes qu’à celle commise par les femmes :
« Quelle que soit la forme sous laquelle elle se manifeste, la violence conjugale n’est jamais sans conséquences. Les distinctions établies par la recherche entre la violence mineure et la violence grave ou entre la violence situationnelle et le terrorisme conjugal ne doivent pas être interprétées de manière à banaliser ou à minimiser une partie de la violence. Ces distinctions offrent plutôt la possibilité de définir des interventions mieux adaptées pour la contrer et, dans une mesure grandissante, pour la prévenir ».
Contexte et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes au Canada en 2004, Institut de la statistique du Québec, 2007, p. 107.
 
« La violence conjugale n’est jamais sans conséquence. Aucune forme de violence conjugale n’est acceptable, que l’agresseur soit un homme ou une femme. Ce serait une très grave erreur d’interpréter les distinctions entre violence mineure et violence grave, et entre violence situationnelle et terrorisme conjugal, de manière à banaliser une partie de la violence ou à s’en déresponsabiliser ».
Prévalence et conséquence de la violence conjugale envers les hommes et les femmes, Institut de la statistique du Québec, 2005, p. 27.
 
Conclusion
 
En somme, ces extraits montrent que Mme Brossard se livre à un certain nombre d’affirmations erronées en ce qui a trait aux analyses publiées par l’Institut de la statistique du Québec, de même qu’à certaines omissions laissant la voie libre aux interprétations auxquelles elle souhaite se livrer. Plus largement, aucune des affirmations plus générales auxquelles se livre Mme Brossard dans l’ensemble de son chapitre n’est soutenue par des références à des études empiriques rigoureuses basées sur des échantillons représentatifs. Il s’agit d’un ensemble de postulats élevés au rang de théorie dont à peu près aucune chercheure féministe radicale n’a jamais cherché à vérifier objectivement et scientifiquement la validité empirique. Ce sont des hommes et des femmes libres de toute affiliation idéologique avec ce courant de pensée radical qui ont mené les recherches permettant de confronter ces postulats à l’épreuve des faits. On est en mesure aujourd’hui d’affirmer que les postulats de l’idéologie féministe radicale ont été invalidés par la recherche scientifique et que la preuve empirique accumulée à cet égard est devenue écrasante. 
 
Denis Laroche, 2008
 
Références :
 
LAROCHE, Denis (2007). Contexte et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes au Canada en 2004, Québec, Institut de la statistique du Québec,117 p., [En ligne] :http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/violence_h-f04.htm.
 
LAROCHE, Denis (2005). Prévalence et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes, Québec, Institut de la statistique du Québec, 31 p., [En ligne] : http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/pdf/ViolenceConjugale.pdf.
 
LAROCHE, Denis (2004). Aspects du contexte et des conséquences de la violence conjugale. Violence situationnelle et terrorisme conjugal au Canada en 1999, Québec, Institut de la statistique du Québec, 22 p., [En ligne] : http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/pdf/AspectViolen.pdf.
 
LAROCHE, Denis (2004). « Contexte et conséquence de la violence conjugale : Violence situationnelle et terrorisme conjugal, bulletin Données sociodémographiques en bref, vol. 9, n° 1, Québec, Institut de la statistique du Québec, p. 4-6, [En ligne] : http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/pdf/BrefOct04.pdf.
 
LAROCHE, Denis (2005). La violence conjugale envers les hommes et les femmes au Québec et au Canada, 1999, Québec, Institut de la statistique du Québec, 235 p., [En ligne] : http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/violence_h-f99.htm
 


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